Je l'ai terminé hier. Jusqu'à il y a peu, je trouvais les critiques ici quand même assez dures malgré ses défauts, mais alors, cette dernière partie, pfff… C'était d'un niais, j'ai roulé des yeux plusieurs fois à la lecture.
Je lui ai quand même mis 2 étoiles sur Goodreads ("It was ok"). parce que je pense qu'il était pas siiiii mauvais que ça dans son ensemble. Je changerai peut-être d'avis avec davantage de recul.
J'ai vu qu'il était considéré par certain.e.s critiques comme "le Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur du 21ème siècle" et j'ai failli m'étrangler, et puis je me suis souvenu de ce qu'en disait Roxane Gay dans cet article. (TL;DR: elle n'aime pas cette œuvre parce qu'elle est clairement écrite dans le but d'ouvrir les yeux des Blanc.he.s sur le racisme, ce qui n'en fait pas un ouvrage très intéressant pour les lecteur.ice.s noir.e.s, en plus de reproduire certaines mécaniques racistes.) Et c'est vrai qu'il y a bien des parallèles entre les deux livres : les deux sont centrés sur un procès sur fond de racisme, les deux servent le même but, les deux sont écrits par une auteure blanche.
Je pense que la ressemblance s'arrête là, parce que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, malgré ses défauts relevés si justement par Roxane Gay, est quand même bien meilleur d'un point de vue littéraire. En dehors de l'écriture pas transcendante de Mille petits riens, j'ai vraiment du mal à comprendre et apprécier les personnages. La réaction de Ruth qui a mené à son accusation me paraît toujours aussi incompréhensible à la fin du livre.
Disons que j'accepte cette réaction pour son importance scénaristique (ça en fait une accusée pas tout à fait irréprochable) mais j'ai du mal à y croire.
En dehors de ça, ça me gêne pas particulièrement que le livre ait un aspect "je te prends par la main et je t'explique le racisme" parce qu'il y a bien un public pour ce genre de livre. Et pour le coup, il va plus loin que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur et mettant à jour des détails du racisme ordinaire. J'aime bien aussi la façon dont il décrit certains procédés des suprémacistes, parce que là aussi, je pense qu'il y a des gens très naïfs qui ont besoin qu'on leur mette le nez dans le caca en leur révèlant les dessous du suprémacisme.
Mais comme je l'ai dit au début, la dernière partie m'a laissée vraiment amère :
Bref, cette fin était toute nulle. Mais j'essaie très fort de voir les aspects positifs des parties précédentes. Dans tous les cas, je reste très déçue vu le succès qu'il a eu.
Je lui ai quand même mis 2 étoiles sur Goodreads ("It was ok"). parce que je pense qu'il était pas siiiii mauvais que ça dans son ensemble. Je changerai peut-être d'avis avec davantage de recul.
J'ai vu qu'il était considéré par certain.e.s critiques comme "le Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur du 21ème siècle" et j'ai failli m'étrangler, et puis je me suis souvenu de ce qu'en disait Roxane Gay dans cet article. (TL;DR: elle n'aime pas cette œuvre parce qu'elle est clairement écrite dans le but d'ouvrir les yeux des Blanc.he.s sur le racisme, ce qui n'en fait pas un ouvrage très intéressant pour les lecteur.ice.s noir.e.s, en plus de reproduire certaines mécaniques racistes.) Et c'est vrai qu'il y a bien des parallèles entre les deux livres : les deux sont centrés sur un procès sur fond de racisme, les deux servent le même but, les deux sont écrits par une auteure blanche.
Je pense que la ressemblance s'arrête là, parce que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, malgré ses défauts relevés si justement par Roxane Gay, est quand même bien meilleur d'un point de vue littéraire. En dehors de l'écriture pas transcendante de Mille petits riens, j'ai vraiment du mal à comprendre et apprécier les personnages. La réaction de Ruth qui a mené à son accusation me paraît toujours aussi incompréhensible à la fin du livre.
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En dehors de ça, ça me gêne pas particulièrement que le livre ait un aspect "je te prends par la main et je t'explique le racisme" parce qu'il y a bien un public pour ce genre de livre. Et pour le coup, il va plus loin que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur et mettant à jour des détails du racisme ordinaire. J'aime bien aussi la façon dont il décrit certains procédés des suprémacistes, parce que là aussi, je pense qu'il y a des gens très naïfs qui ont besoin qu'on leur mette le nez dans le caca en leur révèlant les dessous du suprémacisme.
Mais comme je l'ai dit au début, la dernière partie m'a laissée vraiment amère :
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Bref, cette fin était toute nulle. Mais j'essaie très fort de voir les aspects positifs des parties précédentes. Dans tous les cas, je reste très déçue vu le succès qu'il a eu.