Atelier d'écriture (thématique)

8 Novembre 2014
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Théièretown
  • Allez, je le tente
  • Tu sais cet instant de flottement, de panique, quand ton esprit refait surface mais que tu es encore sur le cerveau limbique ? Le temps de battement. Pendant lequel les points cardinaux se mélangent, pendant lequel tu penses que tu ne peux pas être dans ta chambre, parce que tu es couché.e. dans le mauvais sens. Et si c'était pour de vrai ? Et si notre esprit, encore captif du sommeil, se perdait parfois dans les couloirs de l'espace et du temps sur le chemin du retour, faisait un détour, un accident de parcours ?
  • Je suis encore couché.e. à l'envers. Mais cette fois l'instant de flottement s'étend. Une foudre glacée déboule dans mes vaisseaux sanguins. J'ouvre les yeux pour ne rien voir. Alors je me dis que je rêve. Mais ça n'a pas le goût d'un rêve. Et il fait tout noir. Rêver de ne rien voir, ce serait être dans une boîte inexplorée de mon subconscient, un lieu à un autre niveau de profondeur. Comme une faille sous marine; j'aurais jamais les poumons assez déployés pour remonter, en plus je suis un peu claustro.
  • Mais à force de les focaliser pour voir, mes pupilles me font mal à la manière caractéristique du monde de l'éveil. J'ai toujours peur, mais pas pareil. J'ai identifié le monde, je recalcule les paramètres d'effroi. Maintenant je fais quoi ?
  • Ne pas faire de bruit. Ne pas les alerter de ma présence avant que je situe la leur. Je m'accroche à ce tout petit avantage avec les dents. Je tâtonne autour de moi avec mes mains glacées. Une couette, des oreillers. Je rampe en cherchant le bord du lit. Il est beaucoup plus loin que ce à quoi on pourrait s'attendre. Il est tellement grand qu'il pourrait y avoir quelqu'un avec moi dedans. Sans que je le sache. Bordel, j'ai peur du noir. J'étends mes bras, laisse partir mes doigts en exploration pour moi. Touche le bord, m'assois, pivote, tends les jambes au dessus du vide, tente de toucher le sol. Trop loin. Je fais pivoter mes hanches, toujours en silence, m'étend, m'étire, les mains accrochées au bord, mais toujours rien, que du vide, j'y vois rien, j'irais bien essayer de longer les pieds pour descendre mais les quatre coins sont loin et j'ai peur de faire du bruit, alors il va falloir sauter, et atterrir comme un chat, et comme un chat j'ai peur d'atterrir sur une commode, un truc avec du bordel, des bibelots dessus, si je pète un vase Ming je serais comme une conne, et si il n'y avait pas de sol ?
  • Non. J'ai déterminé que c'était pas le monde du rêve, donc il y a un sol, et à moins de m'être réveillée dans la chapelle sixtine, je devrais pas me tuer en sautant. Et puis j'ai des peurs d'enfant, je veux pas rester dans ce lit, j'ai peur qu'il y ait quelqu'un avec moi, qui m'attrape la cheville ou le bras. Alors je saute. Impact dans 3, 2, 1...atterrissage réussi, avec un petit bruit sec qui me paraît être un vacarme dans ce silence où rien ne bouge. Je ne me suis pas abîmé les chevilles, et ça ça m'arrange si je dois me battre ou courir. Je ne vois pas, je n'entends pas, je ne sens pas et je ne vois pas à quoi lécher le sol pourrait me servir, alors il me reste le toucher. Longer les murs : les sorties sont dans les murs. Les choses sont souvent rangées près des murs. Parmi les choses, il pourrait y avoir un truc qui pourrait servir d'arme, une source de lumière ou des chaussures. Faire une topographie de la pièce dans ma tête. La pièce immense et vide, quelques meubles qui ont l'air anciens et que je n'ose pas ouvrir, par peur des grands méchants grincements. Je passe un angle, j'arrive à la porte, écoute, n'entends rien, recule de quelques pas pour faire le point.
  • La lumière rentre dans mes yeux tellement fort qu'ils veulent de fermer, électrisés, et je sens mon cristallin trembler. Je lève un bras devant pour les protéger. Appuyé contre le chambranle, l'autre ne dit rien. Mes yeux ingèrent la dose de lumière, réapprennent à voir, un corps, un visage, un visage que je n'ai jamais vu, mais que je sais avoir connu.
 
Z

ZoeCameleon

Guest
My turn :hello:

____________________

Je n'ai pas l'habitude de me réveiller en pleine nuit. J'ai beau mettre longtemps à m'endormir le soir et être absolument incapable de dormir tard le matin, au moins je dors d'une traite. Sauf quand je suis malade ou que quelque chose me tracasse, genre vraiment beaucoup, mais là rien ne me tracasse, et je ne me sens pas mal, donc je devrais dormir encore.
J'ai un peu du mal à me situer dans le temps. On en est où de l'année là ? On est plus en hiver, si ? J'ai un doute … mais enfin même en hiver et en me réveillant tôt le matin, il ne fait pas aussi noir. Il y a ne serait-ce que la lumière des lampadaires … Donc on est forcément en pleine nuit, assez tard pour que les lampadaires aient été éteints – disons après minuit ou une heure ? – et assez tôt pour qu'ils n'aient pas encore été rallumés – disons avant cinq heures ? Ça me laisse donc quatre heures de battement.
Bon. Mais en même temps, même en pleine nuit il ne fait jamais aussi noir. Il n'y a pas trente-six solutions, soit je suis chez moi, et je dois pouvoir voir clignoter la loupiote du détecteur de fumée en sortant dans le couloir, soit je suis sur le campus de l'école, où la lumière qui habite la région parisienne empêche la nuit d'être vraiment noire. Tiens d'ailleurs, est-ce qu'en région parisienne aussi ils éteignent les lampadaires la nuit ? Je n'en suis même pas si sûre … auquel cas je ne peux donc pas être sur le campus.
J'étais où hier quand je me suis couchée ? Ah. Bon. Je ne sais plus.
Mais de toute façon même dans la zone la moins éclairée et urbanisée du monde il ne fait jamais complètement noir, il y a toujours assez de lumière pour qu'on ait conscience de son environnement. J'ai fait une fois l'expérience du noir complet, dans une grotte bien profond sous terre où la guide a éteint la lumière pendant vingt secondes pour nous montrer ce qu'était le noir noir, qu'on ne trouve nulle part sur Terre, qu'ont dû endurer les premiers explorateurs de cette grotte quand leurs lampes se sont éteintes prématurément.
Oui bon, je m'égare. Donc je ne vois rien. Genre rien rien. Même pas mes doigts. Aïe, dans l’œil, idiote que je fais, je ne sais même plus m'arrêter avant de me toucher. Bon. Je ne serais quand même pas dans cette grotte bien profond sous terre, ça n'aurait aucun sens, elle n'est ouverte qu'en journée et avec visite guidée, ce serait beaucoup trop dangereux sinon. Ou alors je suis dans une salle tellement hermétiquement fermée et calfeutrée qu'il y fait aussi noir que bien profond sous terre. C'est possible ça ? Je n'en sais rien.
Bon. Tout ceci ne m'avance à rien. Je ne sais pas où je suis, quand je suis. Pourtant je crois bien que je suis réveillée. Est-ce qu'on peut se foutre le doigt dans l’œil en rêve ? Je doute que j'aurais ressenti la douleur aussi clairement si je rêvais.
Est-ce qu'au moins je peux sortir d'ici ? Sans aucune lumière aussi faible soit-elle, j'ai du mal à envisager de trouver une sortie un jour. Bon, cherchons tout de même. En même temps je me souviens bien de la fois où je dormais dans la chambre du fond chez mes grands-parents, j'étais sur le lit de droite alors que d'habitude je prenais le lit de gauche, et quand j'ai voulu me lever une nuit, j'ai cherché partout, j'ai arpenté la chambre dans tous les sens en tâtant les murs, une main à hauteur de poignée de porte, une autre à hauteur de lit pour ne pas buter contre un sommier, et je n'ai jamais trouvé la sortie, j'ai dû hurler pour réveiller ma grand-mère pour qu'elle vienne ouvrir la porte de dehors. Et il y avait bien une porte, et je connaissais la pièce par cœur. Alors sans connaître la pièce ni savoir où je suis et sans aucune source de lumière, est-ce que je vais être plus efficace que ça pour trouver une porte ?
Bon, essayons au moins. Je suis couchée, donc il va d'abord me falloir me lever. Eh mais … pourquoi je n'y arrive pas ? Je me suis foutu le doigt dans l'œil, je dois bien pouvoir bouger les jambes non ? Alors là je ne comprends plus rien … Je ne sens aucun mouvement. Pourquoi je ne sens rien sur mes pieds d'ailleurs ? Est-ce que j'ai une couverture sur moi, au fait, ou quelque chose, est-ce que je peux sentir le sol avec ma main. Avec ma … main ? Ma main ? Youhou, où es-tu ma main ? Putain c'est quoi ce bordel, ça fait peur là. Je l'ai bougée tout-à-l'heure pourtant ! Youhou, petite main, où es-tu ? Petit doigt qui a essayé de me crever l'œil, où te caches-tu, pourquoi ne te sens-je plus ? Allô ? Allô il y a quelqu'un ? Nan mais c'est plus drôle là, s'il-vous-plaît, je ne comprends plus rien ! S'il-vous-plaît ? Youhou !
Au secours !
 
  • Big up !
Réactions : Selinde et Mekie
18 Janvier 2014
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Paris
A moi !


« Une sensation bizarre m’a réveillée ce matin. Mais si, vous savez, cette sensation ténue mais dérangeante de ne pas reconnaître l’endroit où on s’est couché la veille. Vous me direz, ça arrive, quand on est encore dans un demi-sommeil et qu’on se dit « Mais, qui est l’imbécile qui a bougé mon lit cette nuit ? ». Bon, certes ça arrive. Mais là, non, c’est trop louche.
J’ouvre les yeux, titillée par ce pressentiment qui me murmure des tas de choses terrifiantes à l’oreille. Je ne ferme jamais mon volet la nuit, j’aime que le moindre rayon de soleil me réveille d’une caresse. A défaut que ce soit un homme, j’ai au moins ça.
Par réflexe, je cherche la trouée de lumière dans la pénombre habituelle de ma chambre.
Euh oui, mais. Où elle est ? Pourquoi il fait tout noir ce matin dans ma chambre, c’est le déluge ou quoi ? Ou une éclipse ? Hum, ils n’ont rien annoncé pourtant aux infos, ces incapables.
Bon, il y a surement une explication. N’est-ce pas ?
Je tente de me lever pour vérifier le temps, mais mon corps ne me répond pas. Oui, je sais que vous allez me dire que parfois on est un peu engourdi, mais ce n’est pas ça. Je ne sens plus rien. Je veux juste lever la tête pour vérifier que tout est bien à sa place, mais rien ne se passe. Rien. RIEN !
Je voudrais hurler mais même ma bouche ne m’obéit plus.
La seule manifestation de ma terreur est ma respiration haletante. Mes yeux seuls roulent dans leurs orbites en tentant de percevoir la moindre petite chose. En vain. Je suis enveloppée de ténèbres. Incroyable comme il fait noir là-dedans. Un noir d’une profondeur inconnue jusqu’alors. Un noir sans reflets, sans nuances. Juste le noir. Panique à bord.

Pitié, dites-moi que c’est un rêve. Parce que si je ne me réveille pas, je vais bientôt m’étouffer de frayeur.

Si je me débats assez, je vais me réveiller non ? Ah oui mais je ne peux pas bouger. Merveilleux.
Pendant ce qui me paraît une éternité, enfermée en moi-même, je tente de récupérer le contrôle de mon corps. Phalange par phalange, doigt par doigt, membre par membre. Pour m’encourager, je me convaincs que oui, ça y est, j’ai ressenti quelque chose là-bas, loin, au niveau d’un de mes doigts de pied. Oh, miracle, la sensation est bien réelle je crois.
Puis je baisse les yeux et je découvre pourquoi c’est bien réel.

Une silhouette.

Une piqûre au pied.

Un visage ricanant qui surgit dans mon champ de vision.

Il y a ………………….. »
 
  • Big up !
Réactions : Selinde et ZoeCameleon
7 Octobre 2013
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paflagirafe.tumblr.com
Vous vous réveillez un matin. Vous êtes seuls, dans une pièce, sans possibilité d'en sortir. Il fait noir, vous n'entendez rien, vous ne sentez rien.
Que se passe-t-il ?


C'était juste un réveil comme un autre. C'est ce que je pensais, quand j'ai ouvert les yeux. En fait, je n'y pensais même pas. Personne ne se dit en se réveillant "tiens, je me réveille". Non, on lève les paupières timidement, on se racle la gorge encore encombrée de tabac, on se dit qu'on doit puer de la gueule et qu'on prendrait bien une douche, on se dit qu'il est trop tôt, trop tard, qu'on a besoin d'un café, que l'homme prend trop de place ou que le chien nous écrase les pieds. C'est ça, un réveil comme les autres. Celui-là ne l'était pas du tout. Il était même plutôt flippant.

D'abord, je n'ai pas vraiment fait attention. Je me suis retournée, étirée. J'ai baillé. Puis j'ai cherché mon radio-réveil, cette saloperie qui sonne beaucoup trop fort beaucoup trop tôt, je l'ai cherché du regard pour connaître l'heure. Pas de lumières rouges. En réalité, aucune lumière, nul part. Ni filtrant à travers mes volets, ni provenant de la porte à demi vitrée de la chambre. Je me suis dit que c'était encore la nuit, un vieux réveil nocturne pour pourrir le sommeil.
Mais ça collait pas. J'étais trop bien réveillée, et puis même la nuit ce fichu radio-réveil indique l'heure en petits bâtons. Là, que dalle.

Il n'y avait même pas de bruit. ça non plus, je ne l'ai pas remarqué tout de suite. Mais ça m'a frappé d'un seul coup, quand j'ai commencé à réfléchir. Les filles de la voisine ne braillait pas, les voitures ne circulaient pas. Calme plat. Je me suis assise, droite dans le noir total. J'ai passé la main sur mon visage et en bougeant j'ai senti que je portais des vêtements. Tout mes vêtements, en fait.

Sans être Maryline Monroe et sa goutte de Chanel, je ne dors tout de même pas entièrement habillée. Et puis il n'y avait pas mon chien sur le lit. Apparemment pas non plus à côté, en train de remuer la queue. Pas l'homme dans les parages, ou il était très silencieux. Comme le reste du monde, en réalité.

J'ai eu peur. Trop d'inconnues dans l'équation, rien auquel mon cerveau ne pouvait se rattacher pour rationaliser. Je me suis levée, j'ai trébuché dans le noir. Debout, dans le vide, l'obscurité totale. Étrangement nue malgré mes habits. Comme vulnérable. Si quelqu'un, quelque chose, voulait m'attaquer, il pouvait le faire, je n'avais aucune défense, rien pour me protéger. Et s'il y avait quelqu'un avec moi ?

Je me suis secouée un bon coup.
Et j'ai paniqué.

Je me suis mise à courir dans le noir, en hurlant, presque en pleurant. J'ai heurté un mur, puis un autre. Je me suis affalée par terre, dans un coin, en boule. Les nerfs à vif, l'esprit à sec. Qu'est-ce qui se passe ? Ou est-ce que je suis putain ? Je pensais m'être endormie chez moi, mais mon cerveau était nourri de tant d'émotions qu'il tournait à vide.

J'ai attendu, toujours repliée sur moi même. Le bruit n'est pas revenu, la lumière n'a pas pénétrée dans la pièce. Je pensais aux films d'horreur, aux héroïnes qui se font buter sans même remuer tellement elles sont paralysées par la trouille. Je me fiche d'elles à chaque fois. Et là, j'agis comme elles ? Ah ça non, pas question. Je ne suis pas une trouillarde. Je l'ai chuchoté, une fois. Puis je l'ai redit à haute voix. Entendre ma voix m'a donné de l'entrain. JE NE SUIS PAS UNE TROUILLARDE. Cette fois je l'avais gueulé, hurlé à l'adresse de qui m'entendrait, de qui voudrait m'écouter. Je me suis levée. Ai passé ma main sur le mur. Un mur comme tous les autres, il n'avait rien de particulier, évidemment. Mais il était la première étape de ma phase Mère Courage.

J'ai laissé ma main dessus et j'ai commencé à avancer. Doucement, en comptant mes pas. Je suis arrivée à une quinzaine de pas et au coin du mur. J'ai recommencé, en comptant les coins, les pas, imaginant des mètres. A part le lit, il n'y avait aucun obstacle. Le lit, et la porte. Fermée. Une poignée qui ne tournait pas. Fermée. J'étais donc enfermée. Dans le noir. Dans un endroit affreusement silencieux. Affreusement vide.

Je suis retournée au lit. Je me suis assise dessus, j'ai attendu. Je n'avais rien d'autre à faire qu'attendre. Je pensais avoir été enlevée, j'étais terrifiée. Les films d'horreur, toujours. J'attendais qu'un psychopathe se pointe. Me tue. Je sanglotais un peu, de temps en temps. Me pinçais régulièrement, pour savoir si c'était réel, si tout ça existait vraiment. Puis j'ai du m'assoupir. Ou m'évanouir.

C'est le bruit qui m'a tiré de ma torpeur. Une sirène, qui me paraissait atrocement stridente après tout ce silence. Puis des bruits de portes qui claquent. ça y était. C'était la fin, la brute sanguinaire qui allait venir me tuer, faire des abats-jours avec mes tripes, se tricoter des moufles avec mes cheveux et se branler dans les lambeaux de ma chair. J'ai respiré un grand coup. J'aurais bien voulu être digne et calme, accueillir l'horreur avec un rictus sardonique, mais en fait je tremblais de tout mes membres et j'avais envie de pisser dans mon pantalon.

Il y a eu du bruit dans la serrure. Une clé. Mes résolutions ont disparu, j'ai couru me mettre derrière la porte, un peu à tâtons, un peu n'importe comment. Elle s'est ouverte, la lumière et le bruit sont entrés violemment, m'étourdissant à demi. Une silhouette dans la blancheur.

- Alors, bien dormi ma belle ?

C'était l'homme. Avec lui, il y avait le chien. Se dandinant, remuant la queue en me tournant autour.

- Hé, mais tu as pleuré ? Tout va bien ?, s'enquit l'homme en s'approchant.
- Mais qu'est-ce qu'on fout là bordel ? Qu'est-ce qui se passe ?, je lui ai répondu en plissant les yeux. Je pigeais encore moins. Le tueur était mon chéri, mon compagnon ? C''était encore plus tordu que tout ce que j'avais imaginé.
- On attendais la fin de l'alerte ma douce. Tu vas bien, t'es sûre ?

Et là, tout m'est revenu. L'alerte. L'alerte au tremblement de terre. Celle qui nous avait fait partir en panique, descendre sous terre, nous confiner dans des bunkers dernière génération. L'alerte. Les bunkers. Il n'y avait plus de place alors ils m'ont casée dans une cellule individuelle. Et il y a une panne, quelque chose a foiré. Toutes les lumières se sont éteintes. Et je me suis endormie.

Avant de me réveiller, avec un goût de cigarette dans la bouche. C'était vraiment pas un réveil comme les autres. Maintenant, je peux le dire.
 

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