Avoir un enfant jeune ?

[AnonymousUser]

je suis pas sure de t avoir bien saisié encore VAN KASTEEL.
je voudrai juste de dire qu etre different des autres ca t apporte beaucoup aussi en grandissant..

 

[AnonymousUser]

heu bah si ! tu parais agressive, et pour le coup c est un jugement de valeur stupide car je sais tres bien ce que c est d etre juger "plouc", pas de marques...
A chacun de se forger un caractere, et je suis tres heureuse de ne pas avoir été un mouton comme on peut l etre au college, et encore moins maintenant.
fashionista ne veut pas dire "suiveuse addict aux marques et aux regard des autres".

fashionista> je ne porte JAMAIS de logo. et si parfois je porte de la marque je ne le dois qu a moi. ma mere est tres "originale" voire baba cool et loin d etre riche. donc juste rien a voir.

 

[AnonymousUser]

Je crois qu'il y a eu un malentendu à propos des marques qui ont fait pas mal réagir.

J'aurais plutôt dû parler d'absence de marques. Il n'est pas question selon moi de leur payer des jeans à 150euros qui sont pour moi une abération.
Mais je sais qu'il y a des moqueries lorsqu'un enfant porte une sous-marque. C'est stupide mais je n'ai pas envie que mon enfant subissent cela. J'ai aussi envie que mon enfant puisse avoir des vêtements de qualité qui durent. Qui ne se déforment pas au premier lavage. J'ai vécu le cas contraire, et j'en ai souffert, même si je n'en suis pas morte. Je ne suis pas Cosette, je ne veux pas qu'on me plaigne, mais je n'ai pas envie de faire vivre cela à mes enfants. C'est tout
J'aurais aussi envie que mon enfant puisse s'offrir un accessoire ou un vêtement très à la mode (d'où l'exemple des baskets converses qui ne sont au final pas hors de prix mais que l'on peut pas payer avec un budget très limité) qu'ils auraient avec du mérite et de l'attente. Je ne veux pas d'un pourri gâté.
A titre personnel, je considère H&M et Zara comme des marques. C'est d'ailleurs pour cela que j'avais mis le mot marque entre parenthèse.

Sur moi, je ne porte aucune marque d'une manière ostentatoire, c'est contre mes valeurs. Je trouve ça profondément vulgaire. Je ne veux pas que mon enfant devienne une pub sur patte.

Je sais pas si je me fais bien comprendre, je me sens frustrée...

Ce sera sans doute ma dernière intervention, mais honnêtement je ne suis toujours pas d'accord. J'ai été habillée Leclerc, Carrefour ou Kiabi durant toute mon enfance et je n'ai jamais eu l'air, je te cite, "pauvre et un peu plouc". Ma mère choisissait des vêtements classiques, un ou deux accessoires à la mode dans des magasins dégriffés ou pendant les soldes, et j'avais l'air tout à fait normale, intégrée et banale. Même les Converses me semblent une aberration - plusieurs dizaines d'euros pour de la toile et du caoutchouc ? J'ai aussi eu envie de ces chaussures, petite. Ma mère m'a expliqué le peu d'intérêt que représentait une étoile cousue sur le côté de mes pompes, j'ai fait la gueule et j'ai oublié après une heure de bouderie. Je persiste à croire qu'on peut s'habiller avec des vêtements qui ne sont pas nécessairement de si mauvaise qualité (surtout quand on pense que beaucoup d'enfants ne sont pas très soigneux : quel intérêt d'acheter un truc pouvant durant 10 ans, de toute façon ?) et ne pas être ridicule. H&M, Zara et cie ont un prix, mais en cherchant on en trouve un équivalent dans des sous-marques et si on sait ce qu'on veut, on peut être habillé comme n'importe quelle personne un peu mode sans y mettre des sommes folles.
C'est un peu hors-sujet, pardon.

 

[AnonymousUser]

Parenthèse : Je comprends et rejoins Van Kasteel au sujet des "marques". Je n'ai personnellement pas vécu une enfance pauvre, mais mes parents ne voyant pas la moindre utilité au fait d'acheter des vêtements un peu (et je dis bien un peu, je ne parle pas ici de choses hors de prix) plus chers que ceux trouvés en grande surface, j'ai vécu toute mon enfance et mon adolescence sans. Et je peux assurer qu'étant élève dans le plus gros collège de mon département, j'en ai immensément souffert. Cela peut sembler stupide et puéril avec le recul, mais c'est ainsi : ayant toujours été d'un naturel timide et réservé, je n'étais alors pas en mesure de faire oublier mon exclusion par une forte voix. Ne pas se vêtir comme les autres c'est ne pas ressembler aux autres et donc, plus difficilement pouvoir s'y associer. Ou ne pas s'y associer. A l'époque, je ne savais guère encore me mettre en valeur et pallier ce manque par mon fort caractère, les moqueries - entre autres choses - ne me passaient pas au-dessus. Je les vivais, les soupesais, les ressassais, et la cruauté de certains mômes trop gâtés me blessait véritablement. A cause de cette période difficile, je peux aujourd'hui assurer que - plus tard - je ferai en sorte que mon enfant se sente un minimum intégré au groupe, à toute cette vie scolaire qui pour nous autres adultes semble stupide mais qui compte, indéniablement. Et si cela doit passer par l'achat de certaines marques, qu'importe. (Sans parler de garde-robe intégrale, cependant).

Néanmoins, je ne souhaite pas me montrer extrême et laxiste. Ses vêtements, ses accessoires, tout ce qu'il ou elle souhaitera, il ou elle devra le mériter. Incontestablement. Il est hors de question que mon enfant à venir ne se sente supérieur parce qu'un logo orne son dos ou le devant de sa veste, comme tous ces cancres arrogants et crétins qui m'ont tant fait souffrir (et qui aujourd'hui ne sont rien). Il ou elle devra travailler pour et comprendre que si le moindre achat aide en apparence, il possède cependant un coût non négligeable. Que si je concède cet achat, il n'en sera peut-être pour autant pas de même pour le prochain, et que je ne céderai pas à ses caprices sous prétexte que ou grâce à. Et je pense - qu'en cela - je ferai probablement une mère particulièrement sévère.

Hors parenthèse, j'avoue ne pas posséder une idée bien précise sur le fait d'avoir ou non son enfant jeune. Pour ma part et du haut de mes 21 ans, je sais que je ne le désire pas instamment car je m'en sens simplement incapable. A l'intérieur de moi, je suis encore trop jeune, trop petite, trop instable et trop floue pour offrir une base saine à un enfant à naître. Si cela devait m'arriver sous peu et par accident, je ne sais si je le garderais. Mon couple est certes stable et mon fiancé pour la paternité, mais il y aurait toujours ce vide encore en moi, cette sensation d'impuissance énorme me rongeant les flancs. Je ne sais pas même me débarrasser seule de mes névroses, comment ne pas envahir un être si fragile ?
Pour l'instant, je souhaite ainsi poursuivre mes études pour lui donner les chances de pousser droit et de grandir bien, sans trop de lacunes. Je souhaiterais lui offrir le fruit de mes labeurs, un milieu sain et porteur capable de le stimuler sans cesse et lui enseigner de vraies valeurs. Comme beaucoup, bien sûr. Or à l'heure actuelle, mes propres faiblesses sont encore à l'état de traitement et restent pour moi non négligeables. Et je ne souhaite pas que mon homme ne prenne plus que ses responsabilités de père.

Tout cela reste un peu confus et écrit à la va-vite, je pense donc que je reviendrai sous peu faire part plus en détails de mon avis. Il ne s'agissait ici que de répondre "sur le vif" et cela me semble amputé, brouillon, encore trop à creuser. Néanmoins, je trouve ce débat particulièrement intéressant, et je suis étonnée de découvrir l'âge de certaines demoiselles.

 

[AnonymousUser]

venus in furs > mon corp est redevenu quasi normal (enfin !..)

van kasteel > mon message etait tres simple, plutot gentil même. tu as cherché des sous entendus où il n y en avait pas.

et je fais une école de mode, donc je cerne assez bien ce qu est une fashionista.
"fan de la mode et des tendances" pas des marques, on est d accord.

 

[AnonymousUser]

Pour en revenir à l'intégration par les vêtements, j'ai remarqué une chose assez triste..
Le fait que je sois habillée de manière encore enfantine a commencé à devenir sujet à moqueries quand j'ai eu douze ans, ça a continué un peu moins de deux ans. Le déclic ? J'ai commencé non pas à porter des marques, mais à m'habiller 'dans la norme', troquant mes bottines d'enfants contre des baskets standard, mes jeans fuseaux contre des bootcut, des t-shirt jennyfer/pimkie (à l'époque, le summum du luxe pour moi !) contre des t-shirt des rayons enfant de chez C&A and co... Et... Là, tadaaaam, j'ai eu de nouveaux amis, une vie sociale bien remplie et des prétendants à la pelle. Sauf que la seule chose que j'ai gagnée au passage, c'est un gros mépris contre la "masse bêlante".

Si aujourd'hui je porte quelques marques (rien d'extravagant, j'entends par là des converse ou un sac 'Esprit') ma grande satisfaction est de l'avoir payé au minimum 70 pour cent moins cher que les autres, en me débrouillant de-ci, de-là. Ca me permet de conserver une distance invisible entre eux et moi.

Non, franchement, souhaiter l'intégration de son enfant par les marques/les codes c'est un peu vain.. Ca ne lui apportera rien de tangible, rien qui compte et qui 'marque' justement.

 

[Pantoufle]

Un bébé, c'est un homme à part entière et donc ne peut vivre seul contrairement aux animaux. Par exemple un chat, une fois sevré, est débrouillard. Un bébé, si tu le laisses seul, autant dire qu'il meurt.

C'est pas franchement comparable, rapport à l'espérance de vie : Si un chat est autonome au bout de 2-3 mois et un bébé non c'est tout de même assez logique. Le chat en est alors à son "adolescence" (?) grosso modo, alors que le bébé, bah non, il est toujours bébé. Mais une bonne dizaine (quinzaine) d'années plus tard il sera débrouillard.



Je n'ai pas toujours voulu être maman jeune. Je crois que c'est venu rapidement dans ma relation amoureuse avec mon copain. On est fait pour ça, c'est juste une évidence, on en a profondément envie.

J'aurai adoré pouvoir avoir un enfant à 20 ans, je me sens déjà prête depuis des années. Mais j'ai entrepris des études longues, et je ne peux pas faire de break dans celles que j'ai choisi. Mais dès que j'aurai fini mes études et que j'aurai un emploi stable, on essaye de faire un bébé. Au mieux dans 2 ans, ce qui me ferait accoucher à 24 ans (ce que je trouve déjà tard pour moi) (faire des études longues est un peu sacrifier mon envie d'enfant jeune) (mais en même temps cette envie est venue après que j'ai entrepris ces études). L'âge est vraiment important pour moi, j'ai toujours regretté d'avoir une grande différence d'âge avec mes parents (un peu moins de 35 ans). Ils ont une personnalité très jeune heureusement, mais je sais pas, je veux absolument réduire le plus possible l'écart en âge avec mes enfants.

Pour ce qui est de profiter de la jeunesse (j'ai du mal avec cet argument, à mes yeux ça fait un peu "Regarde-moi, je suis trop cool, je vais passer encore 10 années à me bourrer la gueule en boîte"). Je comprends totalement qu'on puisse avoir envie d'autre chose que d'avoir un enfant à 20-25 ans (ou même après).
Pour ma part, j'ai largement profité de ma jeunesse (au sens faire la fête, et compagnie, parce que c'est le sens où beaucoup de gens l'entendent je pense). Quand d'autres commencent leur jeunesse à 20 ans, moi je l'ai commencé à 15 ans : je faisais les 400 coups, je buvais dans la rue, je passais la nuit dehors à dormir sur le bitume, etc ... Ma crise d'ado est passée, j'ai énormément énormément mûrit. J'estime avoir une vie d'adulte, une vie rangée si on peut dire, mais ça me convient tout à fait, j'habite avec mon mec, on a une stabilité qui me plaît. Je préfère souvent passer une soirée tranquille à la maison à discuter autour d'un verre que de prendre ce même verre dans un bar bondé. Je dénote clairement avec mes amis d'école de commerce, mais je n'ai plus besoin de ça, je n'en ai plus envie. Donc non je ne gâcherai pas ma jeunesse. Les choses changent. Ma jeunesse maintenant je la vois avec un enfant.
La seule chose qui pourrait me faire réfléchir à deux fois c'est voyager. Mais je compte bien voyager avant d'en avoir, et aussi quand ils seront en âge de nous accompagner. On a de toute façon pour projet de vivre une ou plusieurs années à l'étranger, et idéalement ils seront déjà là, petits, mais là.
Bref, je pense qu'un enfant ne m'empêchera pas de sortir, je ne sortirai sans doute pas plus, mais je ne sortirai pas moins (et même si on ne sort pas en boîte ou dans des fêtes étudiantes comme les gens de notre âge, on sort très souvent voir des amis, dans les bars, restaus, ciné, balades, avec mon amoureux, on est pas du genre casanier).


De toute façon avoir des enfants est clairement un but premier dans ma vie. Plus que la carrière.

Par contre, je tiens à préciser qu'à chaque fois que je dis ça, les gens sont étonnés que je veuille un enfant jeune (sans doute à cause de mes études). Mes parents ne le savent pas et le jour où je vais leur annoncer que j'essaye de tomber enceinte ils vont en tomber des nues je crois haha !
J'en ai parlé récemment avec une copine qui est depuis 6 mois avec son mec, qui m'a dit "Quoi ? Ah non nous on en veux vers 27 ans, on veut profiter d'être à deux avant" "Mais cocotte, nous ça fait 3 ans qu'on est ensemble, d'ici là qu'on en ait, ça fera 6 ans qu'on est ensemble, donc comme toi à 27 ans". Je pense que ça rentre pas mal en compte. A 25 ans si je viens de rencontrer un mec, même si c'est l'amour fou, je suis pas certaine que je me lancerai dans un projet bébé, pas parce que j'ai peur de l'avenir, mais effectivement pour avoir le temps d'expérimenter la vie à deux.
On habite ensemble, on est incroyablement bien l'un avec l'autre, on est parti des tas de fois en vacances/WE ensemble, mais on sait aussi qu'être trois (ou plus), ça ne serait qu'encore mieux. Ça ne sera pas un sacrifice de notre vie à deux. On compte bien garder notre vie de couple en plus de notre vie familiale.

 

[AnonymousUser]

Je n'ai pas fait de jugement de valeur. Et je n'ai pas voulu être agressive, je suis juste quelque peu agacée qu'il y ait autant de réponses sur ce seul paragraphe. Alors oui, ça a pu choqué, je me suis sûrement mal exprimée, on est peut-être en désaccord. Mais fallait il en faire autant ?

Je n'ai pas eu l'impression que qui que se soit t'es "attaquée" personnellement! C'était quand même des réponses très softs, simplement des filles qui rebondissent sur tes propos en donnant leur propre avis!
En écrivant sur le forum, il faut s'attendre a avoir des réponses, des réactions, je crois que les filles ont été très correctes (j'ai déjà vu de vrai lynchage et on est même bien loin de la simple attaque) donc je peux comprendre que se soit un sujet qui te touche particulièrement si tu en as souffert mais ne le prends pas comme ça pour autant, personne ne t'a attaqué ou jugé, je n'ai pas eu l'impression qu'on en fase "tant" que ça comme tu dis!

 

[AnonymousUser]

ce n est pas vraiment mon point de vue.

Mais la mode ne s'occupe t-elle pas de l'effet de masse ?
si bien sur. comme tout, les vetements sont créés pour etre vendus au plus grand nombre.
Ne prend-t-elle pas appuie sur des marques ?
pas nécéssairement.
Tu parles de tendances : c'est totalement l'inverse de ton discours sur le fait d'être différente. Être dans la tendance, c'est être dans un courant, dans quelque chose uniformise les individus.
pas nécéssairement non plus. on peut s'interresser a une tendance, ou meme la suivre, et la porter tout a fait differement du reste de la population.
Autant parler de création sans aucun objectif sinon.

Mais je ne suis absolument pas agressive et je n'ai cherché aucun sous-entendu, crois moi.

pour en revenir au vrai sujet, l argent n'est pas un argument majeur, je crois.
mon fils ne me coûte pas tellement cher.
par mois, on paye le pédiatre (remboursé)
les rares médicaments (partiellement remboursé).
les couches, le lait. et quelques petit pots de temps en temps.
c est donc pas énorme.

 

[Julina.]

Je n'ai jamais vraiment voulu avoir un enfant jeune.
Quand j'avais 17-18 ans (l'âge auquel je me suis mise avec mon copain), je clamais haut et fort que je ne voulais pas de gamin, comme quoi, on change...
Avoir un enfant jeune est plutôt quelque chose qui me faisait "peur", mais c'est surtout une question d'éducation, au sens où mes parents/ ma famille m'ont toujours rabâché qu'il fallait profiter avant, qu'il vallait mieux avoir une bonne situation, blabla, bref, pleins d'arguments déjà cités dans ce sujet. Ca vient aussi du fait que dans mon entourage, il n'y a pas beaucoup de "jeunes" parents, au sens où la plupart étaient déjà mariés depuis quelques années et avaient plutôt 30 ans que 20 au moment du bébé.
Maintenant, je commence à changer peu à peu d'avis. J'ai plus ou moins des "envies de bébé", même si ce n'est pas à court terme, je sais que je veux avoir des enfants. J'ai fini mes études, j'ai un copain. Les deux choses qui clochent, c'est qu'on ne vit pas ensemble, et le fait que lui ne soit pas près. Même si j'étais prête maintenant et que toutes les conditions étaient réunies, je n'aurais pas envie de "batailler" contre mon copain, qui lui, n'en a pas du tout envie maintenant, je n'ai pas envie de le convaincre pour qu'il regrette ensuite, je préfère prendre du temps, ce n'est pas plus mal. Avoir un enfant avant la trentaine, ça serait un bon idéal pour moi, même si ça fait patienter encore 8 ans !

Par contre, pour rebondir sur le fait qu'avoir des parents "vieux" c'est nul , je ne suis pas trop trop d'accord. Mes parents m'ont eu à 38 ans, ma sœur quand ils avaient 30 ans. Ils ont eu "une vie" avant nous, ont vécu en Afrique, ont beaucoup voyagé, et ça aurait été au moins "légèrement" différents si on avait été là. Je n'ai jamais souffert d'avoir des parents plus vieux que ceux de mes camarades. Ils font jeunes (on leur donne 10 ans de moins en général), sont "actifs" malgré la retraite qui arrive (ils font partis d'associations, font beaucoup de sport), pas du tout casanier (ils partent souvent en vacances), et surtout, je ne me sens pas en "décalage" par rapport à eux, ils sont "dans le coup", comme on dit, sur pas mal de choses. Je pense que c'est surtout une question de caractère et d'habitudes, j'ai des amies qui ont des parents qui font "vieux" à à peine la quarantaine...

Bref, c'est brouillon ce que je raconte !

 

[didouille]

La plupart d'entre vous associe "maman jeune" avec tous les maux qui conviennent aux "jeunes". La différence est bien là, une maman qui souhaite ou qui a un enfant jeune est forcément différente des gens du même âge. Tout simplement parce que ces femmes ne sont pas aussi inconscientes que la vie que l'on prête à tous ceux et celles qui sont encore à un stade où les responsabilités à assumer soi-même ne sont pas encore forcément présentes. Elles savent malgré tout à quoi s'attendre, sur qui elles peuvent compter, les contraintes qu'un enfant puisse avoir sur son avenir professionnel, sa vie au quotidien.

Les mamans jeunes sont devenues au fil du temps quelque chose de "marginal". Avant, et il n'y a pas encore si longtemps que ça, les femmes n'avaient pas toutes à se soucier de leur avenir professionnel, un avenir qui consistait seulement à se trouver un bon mari et point barre ( et je suis sûre que c'est encore le cas pour certaines femmes de nos jours, mais comme je dis, ça se marginalise hein). Et à cette époque, avoir un enfant jeune, c'était "normal", moi je préciserai monnaie courante.


De nos jours, les femmes se doivent d'être performantes sur tous les fronts: elles se doivent d'avoir un job épanouissant, être en couple ou avoir une vie sexuelle satisfaisante, de s'assumer financièrement, paraître toujours jeune, obéir aux diktats de la minceur etc... Alors forcément, un enfant, ça fait un peu tâche dans ce tableau. Enfin, lorsqu'on est jeune, parce qu'à un âge plus avancé, j'imagine que c'est plutôt le fait de ne pas avoir d'enfant qui te fait paraître tel un monstre d'égoïsme face à la société.

Les préoccupations sont plus nombreuses pour les femmes qui décident d'avoir un enfant jeune, et je comprends parfaitement toutes celles qui préfèrent attendre d'avoir une situation plus favorables autant que pour elles que pour leurs futurs enfants et même celles qui ne souhaitent pas en avoir (je faisais partie de la dernière catégorie, allant même jusqu'à plaisanter que si j'en avais et que ça arrêtait pas de pleurer je les calmerais à coup de séjour au congélo, maintenant j'en attends une paire). Je me dis (et j'espère) simplement qu'elles ont fait ce choix en toute conscience, et que pour elles, ce soit un (parce qu'il n'y en a pas qu'un seul) bon moment d'avoir des enfants.

 

[-soowl]

J'ai 19 ans et pourtant l'envie est parfois trés forte déjà.
Je sais pourtant qu'à l'heure actuelle , avoir un bébé serait impossible. Je ne comptes pas attendre la ''situation idéale'' parce que je pense qu'elle n'existe pas . Mais il me manque le minimum à mes yeux : l'indépêndance ( et non l'aisance ! ) financière et relation suffisament mure.

Parcontre je ne conçois pas le fait d'être mère comme un ''frein'' à la vie sociale. Je compe continuer à voir mes amis , à sortir , à voyager ,..

Enfaite j'ai l'impression que , pour moi , la maternité sera trés trés naturelle et ''évidente''.