« Baby Scumbag », 15 ans, arrêté pour abus sexuels sur une enfant de 12 ans

5 Mai 2014
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@MedusaQueen Moi je parlais de jeunes enfants :fleur: Je sais que vers six sept ans, on commence déjà à être plus autonome. Mais ça n'empêche pas qu'il n'a pas l'expérience de ses parents et des autres et qu'il ne peut pas en faire qu'à sa tête :) Moi non plus, je n'ai pas l'expérience de mes parents et si sur certains sujets, j'en sais plus qu'eux, il n'empêche que ils ont encore beaucoup à m'apprendre :)
 
20 Juin 2014
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Je voulais juste réagir sur
Bref, pour moi le manager et l'autre skatteur sont les méchants plus plus (et qu'ils aient cautionné ce comportement, et qu'ils l'aient encouragé et produits, et diffusé, ça me :annoyed::scream::mur:). Parce que eux savaient tout, eux contrôlaient la com de Babby Scumbag. Il est très facile pour moi de me représenter des parents complètement dépassés par le succès de leur enfant, qui ne maitrisent pas internet et ne voient donc qu'une partie de tout ça.
J'ai pas compris le "par contre, ma mère déteste les salopes vulgaires de mes vidéos" comme vous j'ai l'impression. Pour moi, c'est pas la maman qui dit que ce sont des salopes vulgaires, c'est lui qui les décrit comme ça, juste pour dire que sa mère ne les aime pas (qui? ces salopes vulgaires). Sinon il aurait plutôt dit "par contre, ma mère déteste les filles de mes vidéos, elle dit que se sont des salopes vulgaires" s'il avait voulu se dissocier de ce qualificatif non :hesite:?

Je ne pense pas vraiment que l'on puisse parler de parent dépassés par internet dans ce cadre là. Ce n'est pas comme une gamine de 13 ans qui va poster des photos nues ou aller parler à des hommes beaucoup plus vieux qu'elles : dans ce contexte, effectivement, les parents n'y peuvent rien : comment pourraient-ils être au courant ?
Là on parle d'un enfant qui a une notoriété publique. C'est une célébrité, il passe à la télé. Ses parents ont dû signer des contrats pour que l'on puisse se servir de son image donc ils sont au courant que leur fils est un produit marketing. Je pense qu'à partir du moment où ton enfant est célèbre tu te dois de t'intéresser un minimum à ce qu'il fait.
Et puis pour le "par contre, ma mère déteste les salopes vulgaires de mes vidéos ". C'est possible que ce ne soit pas les termes de sa mère ( surtout vu le " personnage " de baby scumbag, qu'il parle des femmes comme ça ça n'a rien d'étonnant ). Mais cela veut dire qu'elle a bien vu ces vidéos ( il ne dit pas " ma mère détesterai les salopes vulgaires de mes vidéos, mais bien " déteste " ) et donc qu'elle est au courant qu'on trouve des vidéos de son fils dans ce cadre sur internet. On peut supposer aussi qu'elle devine que ce n'est pas une vidéo esseulée parmi une stratégie de comm très safe autour de son garçon donc du coup la théorie des parents qui n'y comprennent rien ne tiens pas pour moi. Et puis si elle ne les considère pas comme des " salopes vulgaires ", pourquoi les détester ? Et je trouve ça un peu facile de détester les filles qui viennent se faire prendre en photos avec son fils mais de ne pas détester ou remettre en question l'équipe de manager qui est à l'origine de ce " personnage ".

@Citronellamoorei personne ne nie la parole des concernés. Enfin si, toi. J'ai l'impression que tu te considère comme le porte parole universel de tous les enfants parce que toi tu en es un. Sauf qu'il n'y a pas un enfant une pensée, mais des enfants des pensées différentes. Je suis enfant, je suis tout aussi concernée que toi, tu n'as pas à me silencier et à me dire de " ne pas discuter et ravaler ma fierté ". On ne fait pas un combat de fiertés là, on oppose nos opinions. Je suis désolée si tu te sens oppressée parce que j'ai une opinion différente de la tienne mais c'est hors propos de venir dire " C'est malheureux pour les dominants, ne pas pouvoir prendre la parole des dominé-e-s c'est jamais facile mais il faut le faire. " sachant que nous avons le même statut " enfant " je ne vois pas pourquoi ta parole mériterai plus d'être entendue que la mienne. C'est un argument qui n'arrête pas de revenir dans tes derniers posts mais moi je demande juste à ce que tu réponde à mes questions/arguments, pas à ce que tu vienne me dire " tais-toi tu as tort ".
 
5 Mai 2014
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Le truc c'est que comme tous les adultes ont été enfants, si tout le monde pouvait témoigner de la même manière, alors on ne prendrait pas en compte l'oppression adulte/enfant. Ce qui revient à nier la parole des concerné-e-s, ce qui est TRÈS GRAVE, je sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est grave. C'est ultra dominant.
Vous pouvez avoir tous les bons principes du monde, si une personne qui vit l'oppression vous dit quelque chose, il faut admettre avoir tort, il n'y a pas à discuter, faut ravaler votre fierté.
C'est comme les hommes cis qui vous disent "mais non c'est pas sexiste", je veux dire ok tu penses pas que c'est sexiste très bien mais moi je m'en fous de ton avis en fait, c'est moi qui subis toi tu te tais.
C'est plus compliqué pour l'oppression des enfants car tout le monde a été enfant, mais cet outil de lutte doit exister car il existe une oppression. L'outil de lutte c'est : "Si tu ne subis pas/plus l'oppression tu te tais et tu admets que ce que te dis la personne est légitime et vaut plus que ton avis." (Ça n'interdit EVIDEMMENT pas de poser des questions, mais toujours de manière à faire comprendre que vous ne savez pas de quoi vous parlez et que c'est la parole de la personne concernée qui a de la valeur, et pas la vôtre) pour l'âgisme c'est encore plus compliqué car tu as un vécu, très bien c'est plus compliqué mais il faut le faire quand même.
Il faut admettre que la manière dont tu regardes tes souvenirs a pu être biaisée par ta position dominante actuelle.
C'est dur à admettre mais les souvenirs ne sont pas équivalent à vivre présentement.
C'est malheureux pour les dominants, ne pas pouvoir prendre la parole des dominé-e-s c'est jamais facile mais il faut le faire.
C'est bien ce que je dis : Tu prends ton expérience comme la seule valable et les autres sont forcément biaisées. Sauf que non. Tu ne peux pas nous demander de faire silence, sans prendre en compte nos dires et nos souvenirs. J'étais une enfant il y a moins de deux ans, je me rappelle parfaitement. Et si j'ai été oppressée, c'était plus de la part des autres enfants que des adultes, faut arrêter à un moment. On ne nie pas ton expérience, on dit juste que l'on a pas eut la même ! C'est si difficile à accepter que ton expérience ne soit pas universelle ?
 
18 Avril 2012
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@Citronellamoorei Quand j’étais petite on m'empêchait de bouffer des bonbons à longueur de journée et je trouvait ça affreusement injuste, si j'avais connu le mot j'aurais même dis que j'étais "opprimée" (j'étais très théâtrale, comme beaucoup). Sauf que non. Je ne pouvais juste pas saisir ce que c'était que le diabète ou les maladies cardio-vasculaires.
Je persiste, il faut faire une différence, parce qu'il y a une différence. Tu propose quoi toi ? Laisser les enfants livrés à eux même ?
 
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31 Octobre 2014
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Vous pouvez avoir tous les bons principes du monde, si une personne qui vit l'oppression vous dit quelque chose, il faut admettre avoir tort, il n'y a pas à discuter, faut ravaler votre fierté.

Déso d'avance si c'est agressif mais ta volonté de nous faire taire sans participer au débat m'a énervé.
Alors pour ta citation: non. Déjà parce que je ne m'exprime pas par fierté. J'essaie de m'exprimer avec bienveillance et en essayant de te comprendre et répondre à tes questions. Ce que TOI tu ne fais pas.
Ensuite, parce que si un dominé me dit quelque chose, il l'a probablement vécu, je ne vais pas le nier MAIS je ne vais pas en déduire que tous les opprimés ont vécu la même chose. Et là, attention parce qu'on l'a toutes répété dix fois quand on te répondais, on ne nie pas ton vécu, on t'explique qu'il n'est pas le même que le nôtre. C'est toi qui nie notre vécu en disant qu'on l'a oublié.Des personnes mineures t'on parlé et personnellement j'ai 21 ans je ne crois pas être amnésique au point d'avoir oublié mes 14 ans.Je me souviens de mon ressenti par rapport à mes amis, à mes amoureux, par rapport aux adultes.Merci de ne pas me prendre pour une sénile avant l'age, c'est cool.
Un dominant n'a pas le droit de s'exprimer à la place d'un dominé dans la plus part des cas, je suis d'accord. Mais pas dans ce cas là. Pas dans le cas de personnes transgenres.

J'ai encore pleins de choses à dire, j'a bien aimé la façon dont MedusaQueen exprimait la dominance enfant/adulte. Et je me pose pleins de question; si la dominance est le mot exacte dans ce cas là ? Si une dominance peut être saine et nécessaire, parce que ça me semble le cas pour ce sujet ? Mais je vais arrête la discussion là parce que j'ai l'impression d'avoir eu un dialogue ouvert et qui s'intéressait sincèrement à ce que tu disais pour ne jamais avoir de réponse. C'est dommage pour un sujet qui à l'air de tenir à coeur. J'espère que par la suite, tu trouveras d'autres réponses aux gens que "je suis une dominée, j'ai raison, taisez-vous" parce que ça frustre, ça dénigre l'intelligence de tes interlocuteurs qui pourraient très bien comprendre ton argumentation, ça n'éduque et ne convainc personne.
 
12 Octobre 2014
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@MedusaQueen je sais bien que les enfants peuvent être capables de tout ce que tu décris, j'ai moi-même connu des exemples assez troublants d'enfants qui sur certains points étaient plus intelligents que des adultes.
Ce que je dis par contre, c'est que les enfants en général ont du mal à réfléchir sur le long terme et sur toutes les conséquences d'un événement. Certains enfants auront des difficultés à comprendre par exemple que parfois il faut faire des choses désagréables pour que ça soit bénéfique plus tard, ou que ce qu'ils pensent n'est pas la vérité absolue car le concept de "vérité" est davantage une vision personnelle qu'une vision partagée par tout le monde, et que donc il faut expliquer pourquoi on pense ce qu'on pense.
Bien sûr, tout ça peut être enseigné et certains enfants pourront acquérir certaines choses plus vite que d'autres enfants, mais en général certaines choses prennent du temps et si à un moment on essaie d'expliquer un truc à un enfant et qu'il comprend pas, des fois il faudra juste attendre qu'il grandisse pour réessayer d'expliquer.

Je suis aussi d'accord qu'on sous-estime les capacités des enfants en général.
Comme je le dis plus haut et pour te rejoindre, il ne faut pas que le fait d'être un enfant soit un problème pour qu'on lui parle honnêtement et qu'on lui explique. Je pense que c'est à l'enfant d'apprendre à être adulte et non à l'adulte de devoir se rabaisser au niveau de l'enfant (en adaptant quand-même son discours pour que l'enfant ne soit pas perdu), même si d'un autre côté il ne faut pas non plus trop le considérer comme un adulte car il doit aussi vivre sa vie d'enfant (le temps passe si vite).

Je ne dis pas que les enfants peuvent se construire seuls, je n'en ai pas la moindre idée. Je pense que les limites que posent les adultes, peuvent très bien être posées avec et/ou par les enfants, parce que les enfants comprennent très bien qu'il y a des choses qu'on peut faire et qu'on ne peut pas faire. Il y a plein de concepts qu'ils comprennent aussi, comme la mort, l'amour, la justice... le fait qu'ils ne verbalisent pas ces concepts de la même manière que les adultes, ça ne veut pas dire qu'ils les appréhendent moins bien.

Je pense que les enfants ont besoin d'un modèle sur lequel ils pourront se construire. Beaucoup d'études ont montré que les 6 premières années de la vie d'un enfant étaient déterminantes pour son futur (même si ça ne faisait pas tout).
Même au niveau du langage, on considère que si un enfant, avant sa puberté, n'a pas acquis le langage et/ou n'a pas été en contact avec des humains et leur langage, c'est mort (cf les cas d'enfants sauvages).
Mais je suis d'accord qu'en posant des limites, il faut expliquer à l'enfant pourquoi on fait ça (tout comme quand on le punit, je pense que punir un enfant sans lui expliquer pourquoi - même si ça peut sembler évident - est une erreur). Après, si vraiment l'enfant ne comprend pas, je pense que parfois on a pas d'autre choix que l'autorité, car il faut lui faire comprendre qu'il a mal agi et qu'on ne souhaite pas qu'il recommence. Quant à l'explication, on devra réessayer plus tard.

Deux bonnes tactiques d'éducation que je connais :
- s'exprimer avec les mots de l'enfant, en reprenant ses propres mots, pour lui faire comprendre qu'on a compris son ressenti.
- lui présenter la même situation que celle qui pose problème, mais où ça serait lui la victime (quand le type de situation l'autorise). Car un enfant a parfois du mal à se dissocier, à se projeter à l'extérieur de lui pour essayer de voir une situation d'un point de vue différent.

les enfants vont donc comprendre qu'il y a des choses qui se font ou ne se font pas, mais pas la raison. Donc ils ne pourront pas expliquer à d'autres pourquoi on fait ou on ne fait pas, juste leur montrer que c'est comme ci ou comme ça.

Voilà, c'est ce que je voulais dire. Expliquer le pourquoi des choses. C'est un exercice de tous les jours, qui est déjà difficile pour les adultes, mais qui l'est encore plus pour les enfants. Mais c'est du coup important qu'à chaque fois qu'on met une limite, qu'on explique pourquoi.

Pour les concepts que tu cites, les enfants peuvent connaître ce que ça veut dire, mais les nuances et la relativité de ces notions seront plus difficiles à acquérir. Par exemple, j'ai commencé à me débarrasser de la notion de "vérité" à l'âge de 13-14 ans quand on m'a expliqué la notion de subjectivité et que j'ai réalisé les implications de cette notion. Ou le fait de comprendre que ce qui peut être bien pour l'un peut être mal pour l'autre, et que du coup la notion de justice est plus complexe qu'il n'y paraît. Qu'être en colère contre quelqu'un (tant que ça ne déborde pas dans la maltraitance physique ou psychologique, bien évidemment) n'est pas forcément signe qu'on n'aime pas la personne, et que personnellement, par exemple, il m'a fallu assez longtemps pour comprendre que quand un parent ou un prof m'engueulait, c'était pas parce qu'il m'aimait pas, mais parce qu'il pensait que j'avais du potentiel et qu'ils pensaient que je prenais une mauvaise voie, et que si jamais ils ne m'avaient rien dit, c'était peut-être parce que je n'aurais pas eu d'importance et que j'aurais été bonne à laisser tomber. Je pense que ce genre de choses nécessite plus de temps à un enfant pour être comprises. Et si on ne dit pas à l'enfant "attention, là tu vas trop loin parce que" ou "attention, tu t'égares parce que", ça sera plus difficile pour lui de se construire...

A noter qu'on commence généralement à nous apprendre à réfléchir sur le "pourquoi on pense ce qu'on pense" au lycée voire à l'université. Plus tôt, beaucoup d'enfants (pas tous) bloquent... "parce que c'est comme ça", "parce que tout le monde le fait", "euh je sais pas", etc...

En ce qui concerne le "salopes vulgaires", en effet je n'avais pas vu les choses comme ça.
Mais après réflexion, je reste persuadée que ce sont les paroles de sa mère. C'est surtout l'emploi du mot "vulgaire" que je trouve étrange chez ce gosse, d'après ce que j'ai pu lire sur lui, ça ne lui ressemblerait pas trop de dire ça, c'est davantage le mot qu'utiliserait un parent pour reprocher maladroitement les fréquentations de son enfant. D'autant plus que lui ça ne le dérangeait pas trop visiblement de tourner des vidéos avec ces "salopes vulgaires"... donc je doute fort que cette expression vienne de lui. Mais ça ne reste que mon impression...

après, s'il est capable de dire qu'il ne montre pas à ses parents ce qu'il fait en ligne, c'est que quelque part, il se rend compte que c'est pas clair.... (exit l'irresponsabilité)

En effet. Après, si j'ai bien compris, sur les réseaux sociaux, c'était pour coucher avec des filles. Donc ça semble logique qu'il l'ait caché à sa mère.
Après, ça veut pas forcément dire que pour lui, coucher avec des adultes est mal (notamment si d'autres adultes lui disent que c'est bien), mais peut-être juste pour contourner une limite de ses parents... mais peut-être en effet qu'il a conscience que quelque part, si pour lui ce n'est pas mal, il réalise peut-être que ça doit être "inhabituel"...

@Citronellamoorei
C'est comme les hommes cis qui vous disent "mais non c'est pas sexiste", je veux dire ok tu penses pas que c'est sexiste très bien mais moi je m'en fous de ton avis en fait, c'est moi qui subis toi tu te tais.

sauf que si on n'explique rien, il ne comprendra toujours pas et il continuera.
Après, bien évidemment qu'il y a des gens à qui on leur explique 1000 fois et qu'ils ne comprennent toujours pas, mais ça veut dire qu'avec eux, ça semble mort (et ils continueront quand-même, donc à mon avis, si possible il vaut mieux fuir ces personnes).

"Si tu ne subis pas/plus l'oppression tu te tais et tu admets que ce que te dis la personne est légitime et vaut plus que ton avis." (Ça n'interdit EVIDEMMENT pas de poser des questions, mais toujours de manière à faire comprendre que vous ne savez pas de quoi vous parlez et que c'est la parole de la personne concernée qui a de la valeur, et pas la vôtre)

Admettre la légitimité d'une parole, je suis d'accord. Tout le monde a ses raisons de penser ce qu'elle/il pense.
Mais si on ne sait pas pourquoi la personne pense ainsi, ça va être difficile de se positionner. On ne peut pas dire que notre avis vaut moins juste par principe ou parce que quelqu'un se dit opprimé. Personne n'acceptera ça.
Ca peut servir, de savoir pourquoi une personne pense ce qu'elle pense, ça peut permettre d'engager une discussion où, dans l'idéal (idéal parfois difficile à atteindre, je sais), on pourra essayer au maximum de prendre en compte la souffrance de l'un l'autre et d'essayer mutuellement de se comprendre.

Je pense que c'est uniquement en expliquant notre avis le mieux possible qu'on a une chance que les autres nous comprennent.
Bien sûr, se révolter contre quelque chose peut aussi faire réfléchir sur le fait que quelque chose pose problème, mais la révolte ne permet pas forcément à l'autre de comprendre notre problème.
Ca reste mon point de vue, bien évidemment...

Il faut admettre que la manière dont tu regardes tes souvenirs a pu être biaisée par ta position dominante actuelle.

Sur ça je suis d'accord. Le ressenti qu'on a en tant que victime n'est plus forcément le même une fois qu'on ne l'est plus.

Par contre tu n'as pas répondu à ma question : est-ce que par "oppression" tu vises en particulier des situations où des enfants sont violentés (tu as parlé d'enfants subissant des coups...) mais où leur parole n'est pas reconnue s'ils se plaignent?
J'entends bien que ce sujet te fait beaucoup souffrir, mais je me dis que ce n'est pas pour rien, et que peut-être tu as vécu quelque chose personnellement...
Et je m'excuse par avance si j'aborde un sujet qui ne me regarde pas. Mais j'essaie juste de comprendre pourquoi ça te touche autant.

@irisetrose très intéressant, ton lien :)
 
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Réactions : MadKingBunny
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@irisetrose Moi ! Même si j'ai pas encore de diplôme, le développement de l'enfant est un des domaines qui m'intéressent le plus.
En effet, des limites trop strictes et envahissantes sont mauvaises pour l'enfant. Pas de limites, c'est mauvais aussi.
Par contre, une éducation bienveillante est tout à fait possible, avec une vrai place pour l'enfant, la discussion comme principe fondamental ainsi que son autonomie... Il existe également l'école à la maison et les écoles alternatives qui peuvent être dans la même optique (mais ça a un prix que tout le monde n'a pas).
Mais considérer que l'enfant est capable du même raisonnement qu'un adulte et/ou peut tout décider pour lui-même, c'est de la négligence et ça peut vite tourner à la maltraitance.
Allons jusqu'au bout: si un enfant est parfaitement responsable c'est à quel âge ? Du coup il peut aller en taule à 7 ans ? Il peut décider de ne plus se laver et on dit ok ? S'il veut arrêter l'école c'est ok ? Et s'il veut fumer on l'en empêche pas parce que ça serait l'oppresser ?
Il va où ce raisonnement ?

De plus, je suis peut-être adulte, mais comme je l'ai dit, je n'ai pas 25 ans. Mon cerveau n'est pas mâture et j'en ai bien conscience: j'ai toujours du mal à gérer mes émotions, j'ai du mal à comprendre que se disputer avec quelqu'un ne veut pas dire que l'autre me déteste, je m'emporte facilement... Et je vois que ça va de mieux en mieux avec les années : Je grandis. Non, je ne peut pas gérer mes émotions aussi facilement que la plupart des adultes. Oui ça va changer en grandissant. Oui c'est normal.
Je pense qu'avoir conscience des capacités de chaque enfant/ado selon son âge n'est pas le rabaisser, au contraire: c'est adapter son discours et ce qui lui ai demandé. C'est pour ça que lorsque mon beau-fils fait une connerie, je sais que la plupart du temps il ne se rend pas compte que s'en est une. A 4 ans on comprend pas bien que ça demande du temps de nettoyer derrière ou de l'argent de racheter un objet cassé. Donc je ne le gronde pas comme je l'aurais fait avec un enfant de 14 ans qui lui peut déjà mieux comprendre parce qu'il a déjà prit du temps à nettoyer quelque chose, parce qu'il a une certaine mesure de l'argent grâce à l'argent de poche...
Prendre en compte les capacités d'un enfant c'est pouvoir être juste avec lui, pouvoir lui expliquer les choses, lui apprendre, avoir un dialogue adapté.
 
18 Avril 2012
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@Citronellamoorei
[EDIT :] Je vois que tu as supprimé tes propos sur le travail d'enfant ou le fait d'avoir un logement personnel quand on est enfant. Tu l'as dis quand même, donc je laisse mon message, et je tiens à dire que je pense que ces propos sont hors-charte.


Je trouve tes propos très graves.
Heureusement qu'un enfant ne travaille pas ! On a abolit le travail d'enfants pour une raison ! Tu veux que ça revienne ? Tu dis ça sérieusement là ?
Heureusement qu'un enfant à des responsables légaux ! Tu voudrais qu'ils vivent par eux-même dès la naissance tant qu'on y est ? Tu veux leur bien être mental et physique, t'es sûre ?

En fait j'ai l'impression que tu ramène tout à ton cas. Tu ne parles pas d'enfants, tu parles d'adolescents. Parce que j'espère très fort que tu ne pense pas qu'un enfant de 3 ans n'a pas besoin de responsables légaux, ou qu'un enfant de 8 ans peut aller bosser. J'espère vraiment que tu ne penses pas ça.

Encore une fois : tu propose quoi ? Suis ta logique, va jusqu'au bout. Imagine que tu ai un enfant. Tu fais quoi ? Pas de limites ? Pas d'école ? Il fait ce qu'il veut dès sa naissance ? Puis tu le laisse se bousiller la santé aussi, rien que ça ? Alors qu'on sait qu'ils n'ont pas les capacités de viser sur le très long terme et de parfaitement saisir ce que c'est être malade (même les jeunes adultes ont du mal alors) ?
Mais ça existe déjà les enfants comme ça, on te la dit : ils deviennent malades. Ils ont des pathologies graves et lourdes qui pèsent sur eux toute leur vie. Tu leur souhaite ça ?
On ne peut pas appliquer bêtement les principes d'oppression aux individus qui ne peuvent pas prendre soin d'eux même, parce que non, un enfant ne peut pas prendre soin de lui-même. Qu'il en ai 3 ou 10.
Pour les adolescents, c'est encore autre chose. Ils sont physiquement capables de vivres seuls, mais on sait également qu'ils ne peuvent pas, psychologiquement. Ils ont également besoin d'un cadre, besoin d'êtres guidés, aidés, soutenus, aimés, accompagnés... C'est déjà dur de gérer une vie d'adulte à 18 ans, alors avant !
Je voudrais te faire remarquer que je n'ai jamais entendu des propos comme les tiens parmi les différentes associations et groupes qui luttent contre l'âgisme.
Revenons sur l'école : tu penses sincèrement qu'apprendre (que ce soit des connaissances ou des valeurs) c'est mauvais ? Pousse encore une fois ta logique : tu as un enfant. Il ne veut pas aller à l'école. Tu fais quoi ?
T'as trois choix :
1) Soit tu l'enlève de l'école et basta -> soit on te retire sa garde et il part en foyer, soit tu passes entre les mailles du filet et il finit à la rue une fois adulte parce qu'il ne pourra pas vivre dans notre monde.
2) Tu le met dans une école alternative, mais là encore, il y a des règles (et non, "règle" ne veut pas dire "oppression", ça veut dire "organisation d'une société", si c'est l'idée de règle qui te dérange, il y a un problème).
3) Tu fais l'école à la maison -> il faut avoir les moyens de ne plus travailler (bonne chance), et il faut que tu en ai les compétences. Et encore une fois, s'il refuse de travailler une matière et que tu le laisse faire, il ne pourra pas avoir le niveau pour avoir un diplôme et tu l'empêche de vivre dans ce monde.

T'as pas l'impression que c'est toi qui a des idées dangereuses pour les enfants ?
(Désolée pour le ton, mais là c'est trop : tu parles de travail d'enfant. Tu parle d'une absence de cadre qui conduit à des pathologies lourdes. Je ne peux pas te laisser dire des choses pareilles. Et crois-moi, aucune assoc anti-agisme ne te laisserait le faire non plus. Lutter contre l'agisme, c'est protéger les enfants. Pas leur faire du mal, et tes idées, elles font du mal. Et tout ça, je le pensais quand j'étais ado aussi, je savais que l'école est une chance, même si notre système est mal foutu, et que des enfants de certains pays donneraient un bras pour avoir notre chance.)

[EDIT :] Quand je pense à mes ami.es qui ont étés livré.es à elleux même par leurs parents, et qui ont du être émancipés à leur adolescence... J'aimerais bien que tu les rencontrent, que tu te rende compte de ce que c'est, ne pas avoir de parents qui s'occupent de toi, de devoir vivre par toi-même, de devoir bosser alors que ton corps est même pas fini, de devoir faire une croix sur tes rêves de métiers, de ne pas avoir d'innocence. Parce que mes ami.es, iels vont tous.tes mal, et leur plus grand rêve, c'était d'avoir des parents et une famille, un toit, un cadre, pouvoir compter sur quelqu'un, et ne pas avoir à survire par soi-même avant l'heure. Je crois que tu te rend pas compte de ce que c'est, devoir vivre ça.
 
Dernière édition :
22 Mars 2013
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Euh, j'avoue que je suis un peu choquée par le débat ici, précisément sur la vision de l'âgisme. Je suis parfaitement d'accord qu'il existe une oppression âgiste et que le système scolaire a un gros souci, mais considérer les enfants comme des adultes en miniature, non. C'est tout simplement une question de besoins spécifiques. Apprendre à gérer ses émotions, à faire le tri entre la frustration et le coup de tête et ce qui vaut vraiment le coup, c'est long et c'est difficile. Appréhender le monde, apprendre qu'est-ce qui est susceptible de nous mettre en danger, apprendre à réfléchir à long terme, c'est dur. Tous les adultes n'en sont pas capables, et très peu d'enfants le sont. Ca serait de la négligence de priver la majorité d'une aide à prendre en charge ces besoins spécifiques pour quelques uns qui ont une maturité plus avancée (et encore, il est possible d'être très mature sur certaines choses sans l'être sur d'autres.) Il est vrai que l'éducation vue comme un dressage est dangereuse, mais on peut l'envisager aussi comme un accompagnement. Aider l'enfant à appréhender le monde, lui offrir un support, une barrière pour qu'il ne s'abîme pas lui-même à cause des émotions qu'il ne peut pas encore gérer, c'est quelque chose auquel il a droit. Offir de la rééducation à une personne sortant d'un accident de voiture, ce n'est pas faire du validisme. Je pense qu'on peut envisager l'éducation comme ça : une protection le temps d'acquérir les capacités de savoir vraiment ce que l'on veut réellement et ce qu'on doit savoir pour faire des choix en toute connaissance de causes, et une aide à acquérir ces capacités. Très franchement je suis contente que mes parents ne m'aient pas refilé ma carte bleue avec les sous du permis à 8 ans, je ne me serais pas rendue compte de l'importance du permis pour ma vie future, et du prix des choses. J'ai fait plus tard le choix de ne pas le passer, mais en toute connaissance de cause et en ayant la capacité d'envisager la vie à long terme. On ne voit pas les choses de la même façon quand on a l'impression que ses 20 ans sont dans des miliards d'année et quand on es a effectivement. Mes parents (et Dieu sait que j'aurais à redire sur leur éducation) ne m'ont pas privé d'un choix en ne me donnant pas accès à cet argent, ils m'ont permis de le faire en toute connaissance de cause, un peu plus tard.

Je connais plusieurs personnes à qui des parents négligents ou trop occupés n'ont pas donné cet accompagnement, voire leur ont demandé très jeunes de gérer eux-mêmes beaucoup de choses. Et bien croyez-moi, elles (ce sont des filles) s'en seraient bien passés, et ça a occasionné un stress qui a des conséquences encore aujourd'hui.

Et je dis ça en étant moi-même révoltée contre l'âgisme envers les enfants en général et contre le système scolaire. Je pense qu'on a un gros gros souci dans la façon dont l'éducation est organisée au niveau systémique. Je serais plus pour une éducation collective des enfants, et un système scolaire beaucoup plus basé sur la réflexion, la curiosité, etc. Mais le concept d'éducation lui-même n'est pas à jeter. C'est la connotation de "dressage" que la société lui donne trop souvent qui est problématique. (cet article résume bien ma vision des choses). Je comprends très bien la colère en tant qu'oppressé par contre (l'éducation supérieure n'échappe pas à l'âgisme envers ses étudiants même si c'est différent, et ça me met souvent hors de moi).

EDIT : la différence entre "propriétaire" et "responsable légal" c'est que ça induit que le parent a une responsabilité envers l'enfant, qu'il doit assurer son bien-être, subvenir à ses besoins et lui offrir les clés pour se développer le plus sainement possible. Là encore il y un souci d'application par les services judiciaires, mais le concept de propriété n'implique pas tout ça. (même envers les animaux, si la maltraitance est punie tu peux l'abandonner hyper facilement)
 
Dernière édition :
12 Mai 2014
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Lyon
Ma phrase était "Et on interdit aux enfants de travailler ou d'avoir un logement personnel".
C'était parmi les lois qui interdisent des choses aux enfants et je parlais en effet surtout des personnes de autour de l'âge de 14 ans, car oui je considère que ça fait partie des lois qui oppressent. Je suis désolée de le dire mais il y a une différence entre le cliché des usines de textile et que quelqu'un-e de 14 ans fasse un travail de programmation dans une entreprise ou du graphisme ou autre.
.

Et comment la personne de 14 ans peut elle faire un tel boulot si elle na pas recu d'éducation ou n'est pas allé a l'école (ne serait ce que pour apprendre a lire ?) ? Tu es au courant du niveau d'études pour devenir graphiste (bac +5) et du niveau d'exigence requis pour exercer ce métier ?

Et honnêtement si tu trouves que l'école est un lieu oppressif, quid de l'entreprise ? Un boulot, cest des contraintes, cest des règles, cest du pouvoir hiérarchique, cest un objectif de performance... Parfois cest violent, cest l'humiliation (tout accepter par peur d'être viré), la discrimination.. pas tellement plus fameux que l'école a ce niveau la...

Avoir un logement cest payer un loyer/ rembourser un prêt immobilier, payer le gaz, l'électricité.

Tu realises les contraintes de la vie adulte ou tu les nies complètement parce qu'on est passé subitement dans le monde merveilleux des dominants ?
 
6 Juin 2010
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Somewhere over the rainbow
En premier lieu, mes pensées vont à la victime qui a subi cet acte inqualifiable que j'apparente à des actes de barbarie. Je ne sais pas si juridiquement c'est recevable, mais un viol collectif sur une enfant de 12 ans, c'est abominable (rappelons que son corps n'est pas encore complètement formé, elle a dû souffrir le martyre).

Cela étant dit, sans bien sûr l'excuser comme s'il n'avait rien fait de mal, ce gosse est aussi une victime quelque part. Je m'explique : à 15 ans, non, il n'est pas pleinement responsable, il a pile poil l'âge de la maturité sexuelle, il est mineur. Et, surtout, il faut voir le contexte : il évolue dans un milieu hyper-sexualisé depuis très jeune (dans cet article, on voit qu'il était déjà surnommé Baby Scumbag à 11 ans), on l'a encouragé ou du moins pas dissuadé de traiter les jeunes femmes comme des objets. Il est même très possible qu'elles aient abusé de lui (incroyable que des potentielles pédophiles ne soient même pas interrogées). Pas étonnant que ce soit le bordel dans sa tête. Ce gosse devrait être envoyé dans un centre de soins (fermé), pas en prison, ni dans la nature (parce que s'il est acquitté son état va empirer et il deviendra un risque plus grand pour les autres).

Qui est responsable du coup ? C'est pas à moi de le dire, mais déjà, culture du viol et patriarcat ne sont pas innocents, évidemment. On n'aurait jamais laissé une gamine de 11, 13 ou 15 ans tourner des clips hyper-sexualisés avec des hommes adultes (ou même des adultes tout court - d'ailleurs, si Steven Fernandez lui-même avait tourné avec des hommes, ça aurait fait scandale, donc c'est vraiment l'idée homme à femmes = valorisant dans tous les cas, ce qui est une connerie, la preuve). Les deux adultes qui ont commis le crime avec lui, évidemment. Peut-être l'ont-ils même forcé à faire ça ou fortement incité. Quant aux parents, je veux bien qu'ils ne soient pas au fait de ce qui se passe sur le net, mais ils étaient au courant pour les clips (il dit lui-même que sa mère ne les aime pas) et n'ont rien dit. Pourquoi ? Leur gosse de 13 ans qui se frotte à des adultes, ça ne les dérange pas ? C'est pas leur devoir de parents de protéger leur enfant ? OK. Je regrette, mais soit il y a un gros dysfonctionnement familial, soit ils était à l'affût de l'argent gagné.

@Citronellamoorei : je ne comprends pas ta vision de l'âgisme. Les enfants SONT plus vulnérables que les adultes dans l'immense majorité des cas. Les adultes DOIVENT protéger les enfants. Et il est évident que la loi doit fixer un âge à partir duquel on n'est plus considéré comme un enfant (arbitraire, bien sûr, on peut être très mature à 16 ans ou encore immature à 20). Si on mène ton raisonnement jusqu'au bout, les bébés seraient également responsables de leurs actes ? Ils faut les inculper pour tapage nocturne s'ils ne font pas leurs nuits ? Les enfants ne sont pas opprimés comme peut l'être une personne racisée ou homosexuelle. Opprimé, c'est par exemple se voir refuser un logement ou un travail en raison de ce qu'on est : un enfant n'a ni à travailler ni à se loger ! C'est le rôle des adultes de leur procurer un toit et de quoi vivre ! Tu parles d'un enfant qui bosserait dans une boîte de graphisme. Ca demande des connaissances spécifiques. Qu'on obtient par les études. Qui ne sont pas gratuites. Qu'il appartient aux adultes de financer (les parents, les impôts etc). Opprimé, c'est voir son entourage/ses concitoyens/le gouvernement considérer sa présence comme indésirable. Tu vois ça où avec les enfants ? Quand tu dis que les enfants sont capables de réflexion, qu'il faut les écouter sans partir du principe qu'ils ont tort car ils sont jeunes je suis tout à fait d'accord. Mais on ne peut pas attendre d'un enfant qu'il gagne sa vie, qu'il se débrouille par lui-même. Il n'a ni les mêmes droits ni les mêmes devoirs qu'un adulte. On ne peut pas attendre d'un enfant qu'il se construise seul, qu'il se finance seul, qu'il se conduise comme un adulte. Notamment, pour en revenir au sujet, au niveau de sa sexualité.
 
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