Ça me perturbe...

[Jessiflé (sur la colline)]

@Mitchie

Pour remédier à cela, je te propose d'accompagner chacune de tes entrées dans une pièce par un sonore "Y en a une (1) qui est partante pour une bonne baston dans une heure ?" en entamant quelques moulinets dans les airs.


Tu auras ainsi très vite une réputation de Badass dans ta famille/ dans ton milieu professionnel qu'il conviendra ensuite de modérer quand certaines personnes te prendront au mot.

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(1) voire un.

 

[Pipistrelle.]

@Lord Griffith

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L'équivalent de ça serait peut-être quelque chose du genre «comment être plus à l'écoute des autres» ou «comment mieux dialoguer», qui peut intéresser toute personne ayant identifié un problème relationnel dans sa vie, quelle qu'en soit la cause. Par contre si tu présentes ça comme «comment être moins m'as-tu vu en soirée?» ça ne marchera pas, puisque personne ne pourra ou ne voudra se reconnaître là dedans.

Au-delà de ça, de façon plus générale, je trouve le débat sur le couple «introversion/extraversion» faussé par une vision assez caricaturale des deux personnalités. Par exemple je vois souvent l'extraversion associée au fait de parler tout le temps, de couper la parole, de prendre beaucoup de place, d'être méga exubérant, etc. Alors que tout ça, c'est juste de l'incorrection et de l'egocentrisme, ou peut-être une angoisse du vide et du silence. On peut très bien être extraverti tout en étant attentif aux autres et sans forcément être un grand bavard. De la même façon, l'introversion est vite assimilée à du repli sur soi et à un manque d'assurance, alors qu'on peut être intoverti tout en étant très confiant en soi et curieux des autres.

 

[Mitchie]

@Mitchie Oh mon dieu mais serais tu mon double? J'ai exactement les mêmes soucis. Les femmes sportives, grandes et robustes qui ne m'apprécient pas sans me connaître et qui me perçoivent automatiquement comme une geignarde.. Alors que je ne me plains jamais et que je suis tout aussi sportive. Le fait de me voir comme asexué / vierge.. Le "désolée elle est très très jeune". Humpf Alors que bon dans moins de deux ans j'ai 30 ans hein.

Comme toi j'ai du mal à composer avec cette image que l'on a de moi. Surtout au travail. Dans la vie personnelle, genre en soirée j'en joue. Surtout que. J'aime le langage ordurié et peux être autoritaire si on va pour faire les choses à ma place par exemple. Par contre au travail, sûrtout lorsque je travaille avec des vieux... C'est fini..

Mais maintenant j'essaie d'apprendre à recaler les gens. Avec des "par contre un minimum de respect je suis bien plus vieille que ce que tu crois voir" ou tout simplement un "on ne se connaît pas assez pour que tu puisses insinuer ça". Mais bon.. Ce n'est pas encore ça..

Oui j'essaye de recaler les gens et au fur à mesure j'ai plus de répartie.
Mais ça m'énerve parfois de culpabiliser face à la connerie des gens....
J essaye juste de montrer aux gens qu ils se trompent sur moi au lieu de m'empecher de faire des choses à cause de leurs préjugés.

 

[Mitchie]

Le truc c'est que c'est systématique quoi... Plus ceux qui se permettent de te parler ou de te couver comme une enfant. Épuisant.

Ce que j adore c est que quoi tu fasses l'argument "tu es jeune" revient alors approchant la trentaine t'aimerais bien passer outre la case de l'éternelle adolescente mais plutôt femme.
Le pire c'est que je n'ai même pas eu de poste à grosses responsabilitées, je ne veux même pas savoir ce que cela aurait pu être, en tout cas que j ai bossé avec des enfants, personnes âgés, handicapés l'argument de ma jeunesse revient toujours ah ah.

Ah le manque de crédibilité je connais bien, comme ceux qui te tutoient sans raison (perso je suis ok que si ça va dans les deux sens) et ceux qui te donnent des surnoms ridicules sans raison (pour l'anedocte ça avait chauffé avec une collégue qui m'appelait "choupinette" sans raison clairement ça ne passait pas".

 

[skippy01]

Je vois partout en ce moment l'expression «j'aime d'amour». Et ça me perturbe, car je vois mal comment on peut aimer autrement que d'amour, ni pourquoi on s'est mis à utiliser ce pléonasme.

 

[ZeLauVador]

@skippy01 On peut aimer quelqu'un d'amitié par exemple.

 

[Pipistrelle.]

@-Jeanne- je me suis déjà fait cette réflexion aussi! Les travaux dont je suis le plus satisfaite et sur lesquels je m'attends à être félicitée ne sont pas forcément ceux qui vont rencontrer le plus de succès. Perso je ne vais pas au-delà du décalage d'appréciations pour expliquer ça. Soit on n'est pas forcément les plus à même de juger de la qualité de notre travail, soit ce sont les autres qui ne perçoivent pas les efforts fournis. Même de grands artistes peuvent observer un écart entre leurs oeuvres préférées et celles qui ont le plus gros succès public.

Sinon je me dis que les travaux sur lesquels on se met le plus la pression sont moins réussis parce qu'on est plus dans le contrôle et la volonté de plaire (et donc on écoute moins notre instinct), alors qu'en lâchant du leste là-dessus on est peut-être plus «proches» de nous-mêmes et donc de nos compétences.

 

[Salpêtre]

@-Jeanne- J'avais exactement le même problème. Idem, si je révisais j'avais de moins bonnes notes que quand je ne faisais presque rien ; mais je crois que c'est parce qu'au lieu de faire confiance à ma mémoire, j'essayais de m'imposer du par cœur, ce qui n'a jamais fonctionné chez moi. En fait, quand je peaufine vraiment quelque chose, je lui enlève certes toutes ses aspérités, mais aussi une bonne partie de son originalité et je gomme trop mes premières réflexions qui n'étaient pourtant pas forcément mauvaises. De plus, j'ai toujours eu une grande aisance dans les formes écrites (mais... ceci dit, ça aussi ça a été du travail, je ne l'ai juste jamais vécu comme tel parce que je le faisais pour moi). Au boulot c'était pareil (mon job était aussi de la rédaction), on me félicitait de trucs que je moi je jugeais au mieux médiocres, et quand j'étais contente de moi, ça n'allait pas On est vraiment notre pire juge je pense.

Et dans une création plus artistique (mais écrite toujours, je sais rien faire d'autre de mes dix doigts), si je passe trop de temps sur un texte, en général je finis par l'empirer. Maintenant, j'essaye de prendre confiance doucement en mes propres idées, fussent-elles les premières, et à ne pas y passer consciemment trop de temps d'affilée. Généralement, mon cerveau va y penser tranquillou dans son coin et pouf ! je vais avoir une idée pour améliorer ça alors que je fais la vaisselle. J'essaye de me saisir de toutes ces idées-là, et après seulement je procède à un tri, mais longtemps après parce que sur le coup, je suis quand même souvent à côté de la plaque.

 

[Vic Beretton]

Ça me perturbe mais quand quelqu'un qui me parle a un fort accent je ne comprends rien. On peut me parler en anglais, en espagnol, je comprends mais des que quelqu'un me parle en français avec un fort accent c'est foutu je pige que dalle, ça fait beaucoup rire mon mari, on dirait que j'ai une piste du décodeur qui déconne à mort. La personne en face est intelligible en plus puisque je suis la seule à rien piger
Ça me fait pareil avec les voix déformés d'ailleurs, comme Donald ou les chimpmunks.

 

[Asilentio]

@Vic Beretton
Ça m'arrive aussi. Le pire, c'est quand c'est un accent régional... dans ce cas, impossible de demander à la personne de parler dans sa langue puisque c'est déjà le cas. Le pire, c'est au téléphone... je vis dans le sud et parfois des personnes avec un accent provençal m'appelle (ou appelle quelqu'un d'autres... mais il faudrait le comprendre pour en être sûre) et je me retrouve à les faire répéter ce qu'ils ont ditété. Je finis souvent par "attendez je vous passe [insérer le nom d'une personne proche de moi qui peut répondre à ma place], elle sera plus à même de vous apporter une réponse"

 

[Vic Beretton]

@Asilentio Je suis allée à la Réunion, mon dieu l'accent créole, j'étais au bout de ma vie, je regardais mon mari d'un air désespéré. Mais j'ai pas l'impression que j'avais ce soucis avant en fait.

 

[Delah]

L'expression "faire une TS" me perturbe.
Cette abréviation pour un truc aussi terrible m'interroge.
Est-ce parce qu'il y a un tabou qu'on l'abrège ? Ou au contraire est-ce devenu tellement courant qu'il faut un sigle ?
Ca me perturbe ouais