M
Membre supprimé 226135
Guest
Merci à celles qui m'ont répondu.
Alors. Résumé de la journée et du râteau, pour que vous compreniez bien mon profond désarroi.
Ce matin il fait son oral, je l'encourage du regard, à la fin il vient directement me voir, me demander comment c'était, je lui dis parfait. Il sait que je suis sincère, jai déjà dit tout ce que je pensais de son résumé et c'était pas bon. On papote, forte émulation dans la classe, il revient et me colle un sticker "cœur" sur mon ordinateur. Je le prends bien, je suis sûre de moi car soulagée de pouvoir lui dire bientôt tout ce que je ressens. Il me touche le haut du bras. Le midi on descend ensemble et comme je ne trouve pas ce que je veux au magasin du coin je dois aller plus loin. Je suis super relax et du coup il me suit partout et me dit qu'il m'accompagne. On se retrouve à deux, et dans le magasin, il se confie enfin à moi. Je pense que c'était parce que je cherchais plus à parler à tout prix et combler les blancs. On remonte en classe, on passe le midi l'un à côté de l'autre, et finalement toujours tournés, les autres nous charrient à coup de "il se passe quelque chose". À un moment je parle de shopping, et du fait que je n'achète pratiquement jamais, mais que j'aime simplement le fait de voir un vêtement qui me plaît. Et que du coup je sais jamais lequel je veux acheter car j'en n'ai pas forcément l'utilité. Il me dit d'un air taquin "oh je pourrai te conseiller si tu veux...". Je rigole. À un moment je me suis montree trop protectrice vis à vis de lui et il m'a dit gentiment qu'il n'appréciait pas d'être infantilisé, je me suis excusée d'avoir fait le prince charmant, et je reconnais que c'était déplacé. Il me dit qu'il a apprécié, qu'il m'en veut pas mais que ça me gène vis à vis des autres.
Plus tard on a fini les cours très en avance, je l'attends pour discuter sérieusement. Je lui demande de rester en dehors du groupe. Et cest venu très simplement, je lui ai dit qu'il me plaisait, qu'il avait peut-être remarqué mon comportement. Il m'a dit qu'il y avait pensé sans être sûr. Je lui explique que comme je vois qu'il m'apprécie beaucoup et commence à se confier sérieusement à moi, je ne voulais pas trahir sa confiance uniquement pour me servir d'elle et que donc je ne pouvais plus être ambiguë et que continuer comme ça n'aurait été que intéressé de ma part.
Il me sourit en me disant que c'est très courageux de ma part, qu'il est pas sûr qu'il aurait osé être si honnête à ma place et tout dire, et qu'il est gêné car il ne sait pas ce que je veux qu'il réponde.
Je lui dis qu'il fait ce qu'il veut, j'attends pas de réponse particulière, et que je comprends à sa réaction que ce n'est pas réciproque. Il m'exprime alors qu'il me trouve formidable (tout son corps le disait, son regard aussi), que vraiment il a pu découvrir chez moi des choses très très rares qui l'ont beaucoup touchées et me demande si on pourra toujours se voir.
Je lui ai répondu que non. J'ai suffisamment été la bonne copine. On avait des activités prévues mais je ne veux pas qu'elles aient lieux car mon comportement serait naturellement ambigu à cause de l'attirance. Il m'a dit qu'il comprenait que je veuille mettre de la distance. (J'ai rien dit mais non j'ai pas envie, c'est juste nécessaire, je ne le veux pas en ami). Ensuite je lui ai dit qu'il avait une grande intelligence émotionnelle et que le jour où il arrivera à la régule, il sera sans doute excellent dans son travail (il en doutait) et lui ai souhaité un bon weekend.
Je me suis dirigée vers une amie pour partir et en disant au revoir à tout le monde.
Les autres m'ont demandé de rester boire un pot de fin de semestre (donc on se reverra pas nécessairement) et j'ai refusé car qu'il soit là ou pas je voulais juste me barrer. Je pars donc dignement tout à fait cordialement et il me sort "au-revoir Ursinae...". Je me suis pas retournée et je suis partie.
Alors. Résumé de la journée et du râteau, pour que vous compreniez bien mon profond désarroi.
Ce matin il fait son oral, je l'encourage du regard, à la fin il vient directement me voir, me demander comment c'était, je lui dis parfait. Il sait que je suis sincère, jai déjà dit tout ce que je pensais de son résumé et c'était pas bon. On papote, forte émulation dans la classe, il revient et me colle un sticker "cœur" sur mon ordinateur. Je le prends bien, je suis sûre de moi car soulagée de pouvoir lui dire bientôt tout ce que je ressens. Il me touche le haut du bras. Le midi on descend ensemble et comme je ne trouve pas ce que je veux au magasin du coin je dois aller plus loin. Je suis super relax et du coup il me suit partout et me dit qu'il m'accompagne. On se retrouve à deux, et dans le magasin, il se confie enfin à moi. Je pense que c'était parce que je cherchais plus à parler à tout prix et combler les blancs. On remonte en classe, on passe le midi l'un à côté de l'autre, et finalement toujours tournés, les autres nous charrient à coup de "il se passe quelque chose". À un moment je parle de shopping, et du fait que je n'achète pratiquement jamais, mais que j'aime simplement le fait de voir un vêtement qui me plaît. Et que du coup je sais jamais lequel je veux acheter car j'en n'ai pas forcément l'utilité. Il me dit d'un air taquin "oh je pourrai te conseiller si tu veux...". Je rigole. À un moment je me suis montree trop protectrice vis à vis de lui et il m'a dit gentiment qu'il n'appréciait pas d'être infantilisé, je me suis excusée d'avoir fait le prince charmant, et je reconnais que c'était déplacé. Il me dit qu'il a apprécié, qu'il m'en veut pas mais que ça me gène vis à vis des autres.
Plus tard on a fini les cours très en avance, je l'attends pour discuter sérieusement. Je lui demande de rester en dehors du groupe. Et cest venu très simplement, je lui ai dit qu'il me plaisait, qu'il avait peut-être remarqué mon comportement. Il m'a dit qu'il y avait pensé sans être sûr. Je lui explique que comme je vois qu'il m'apprécie beaucoup et commence à se confier sérieusement à moi, je ne voulais pas trahir sa confiance uniquement pour me servir d'elle et que donc je ne pouvais plus être ambiguë et que continuer comme ça n'aurait été que intéressé de ma part.
Il me sourit en me disant que c'est très courageux de ma part, qu'il est pas sûr qu'il aurait osé être si honnête à ma place et tout dire, et qu'il est gêné car il ne sait pas ce que je veux qu'il réponde.
Je lui dis qu'il fait ce qu'il veut, j'attends pas de réponse particulière, et que je comprends à sa réaction que ce n'est pas réciproque. Il m'exprime alors qu'il me trouve formidable (tout son corps le disait, son regard aussi), que vraiment il a pu découvrir chez moi des choses très très rares qui l'ont beaucoup touchées et me demande si on pourra toujours se voir.
Je lui ai répondu que non. J'ai suffisamment été la bonne copine. On avait des activités prévues mais je ne veux pas qu'elles aient lieux car mon comportement serait naturellement ambigu à cause de l'attirance. Il m'a dit qu'il comprenait que je veuille mettre de la distance. (J'ai rien dit mais non j'ai pas envie, c'est juste nécessaire, je ne le veux pas en ami). Ensuite je lui ai dit qu'il avait une grande intelligence émotionnelle et que le jour où il arrivera à la régule, il sera sans doute excellent dans son travail (il en doutait) et lui ai souhaité un bon weekend.
Je me suis dirigée vers une amie pour partir et en disant au revoir à tout le monde.
Les autres m'ont demandé de rester boire un pot de fin de semestre (donc on se reverra pas nécessairement) et j'ai refusé car qu'il soit là ou pas je voulais juste me barrer. Je pars donc dignement tout à fait cordialement et il me sort "au-revoir Ursinae...". Je me suis pas retournée et je suis partie.