@Adopteunefolle.com : j'ai longtemps agi comme ça aussi
. Je ne savais même plus si j'allais en soirées pour m'amuser et voir mes amis, ou juste pour essayer de trouver ENFIN quelqu'un avec qui ça colle. Je m'en rends compte parce que quand je savais qu'on allait rester cantonnés dans un appart avec uniquement des gens que je connais (et que je ne voulais pas pécho), j'étais tout de suite moins emballée par la soirée, voire je n'y allais pas du tout
.
Et 99% du temps, j'étais déçue. Je ne parle même pas des rentrées scolaires, nouveaux jobs... J'avais toujours l'espoir secret de rencontrer quelqu'un. Alors que dans toute ma vie, et parmi les milliers de sorties que j'ai pu faire, ça ne m'est arrivé que très rarement de vivre ce type de rencontres (on se voit à une soirée, on se plaît, on se drague, on sort ensemble). Peut-être 2, 3 fois (alors que je sors vraiment beaucoup). Et c'était loin d'être mes relations les plus longues ou intéressantes. Je pense que j'avais idéalisé le truc, comme étant la marche à suivre, la procédure idéale pour pécho ("et vous vous êtes rencontrés comment avec Jean-Justin ?" "oh, à un gala de voitures anciennes, ça a été le coup de froudre !"). En vrai mes ex "importants" c'était une rencontre internet, ou bien un ami qui a changé de statut, un ancien collègue-PC, une rencontre complétement à l'arrache dans la rue...
Bref, des relations qui ont pris plus de temps à se construire, et aux débuts pas forcément romantiques. Ca m'a aidée à me détacher et relativiser un peu par rapport à ça, à accepter la part de hasard (et la fameuse phrase "ça te tombera dessus quand tu t'y attrendra le moins", qui m'a toujours foutu les nerfs en pelote
).