@MaryJAnna
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Célibattantes !
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J'ai parlé de mon ex avec qui j'avais une relation toxique la dernière fois. Il y a du neuf. 
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@Peutwishia Ne t'excuse pas de beaucoup poster, tu écris autant que tu as besoin et si ça lasse des gens, hé bien elles ne liront plus, c'est tout 
@Pouquette
@Ada or ardor Merci sur ton retour sur les cheveux blancs! ça me rassure un peu d'avoir un ordre d'idées de la pousse, même si sur le coup, j'ai trouvé que 2-3 cheveux blancs par moi c'était énorme
Mais bon, c'est déjà mieux que de me dire qu'à la fin de l'année, tous mes cheveux seront blancs
Sinon, sur le poids, c'est vrai que les réflexions de mes amies minces étaient pesantes si je puis parler ainsi ! Surtout que j'essayais souvent de minimiser leurs propos ou j'étais en mode "mais non enfin, ne dis pas ça" quand elles se plaignaient d'être trop grosses ou de trop manger et l'une d'elle a fini par me reprocher de "juger" leurs ressentis et de ne pas faire preuve d'empathie vis-à-vis de leurs complexes. Elle a mis du temps à comprendre que si je finissais toujours par les interrompre quand elles parlaient de poids et de nourriture grasse, c'était parce que je trouvais ça toxique pour tout le monde, et que chaque fois je les entendais tenir ce discours, ça me faisait comme si je recevais un petit coup de poignard à l'estime de moi! Je ne voulais pas que ça devienne un sujet auquel on accorde beaucoup d'importance, que ça devienne une conversation normale de notre quotidien de vacances que de s'inquiéter de ce qui fait grossir ou pas, mais elles ne l'ont pas compris toutes seules, il a fallu que leur explique à moitié en pleurant! Et j'ai trouvé ça gonflé quand même de me reprocher A MOI de ne pas manifester assez d'empathie envers une fille qui fait 20kg de moins que moi et répète quotidiennement qu'elle est trop grosse mais bref, au moins après, elles ont fini par me dire qu'elles avaient compris le problème que j'exprimais. C'est juste que même si ça m'a soulagée d'être entendue, bah ça n'a pas effacé le fait que j'avais été exposée à ce type de propos pendant plusieurs jours assez intensément, et de la part de gens avec qui je suis supposée me sentir en confiance pour être moi-même.
D'ailleurs @MaryJAnna en parlant du physique, c'est vrai qu'on s'aime parfois moins que les autres ne nous aiment physiquement. Moi aussi ça me fait du bien de recevoir des retours positifs sur mon physique, mais parfois, j'ai l'impression d'être un peu prisonnière de ça aussi. Dans le sens où si je ne reçois pas de compliments pendant un moment, je me mets progressivement à intégrer l'idée inconsciente que je suis moins attirante qu'avant, mon estime de moi baisse tout doucement etc. Je ne sais pas trop comment contrer ça. Quand je me sens plus à l'aise dans ma vie, c'est plus facile de ne compter que sur moi-même pour m'aimer physiquement, mais quand je me sens moins en forme, je dépends trop à mon goût de l'avis des autres.
Là, typiquement, je ne sais pas si vous vous souveniez mais du coup après Romain, j'étais partie en vacances et j'avais reçu plein de compliments sur mon physique. Puis l'année suivante au même endroit, pas du tout autant, et depuis j'en ai pas tellement reçu je crois. C'est relativement normal j'imagine car je ne suis pas trop sortie et mes potes ne me balancent pas en permanence des "quelle bonnasse", mais je suis bien consciente qu'au fond de moi, il y a une sorte de connexion qui s'est formée sur le ton de : c'est que tu dois être moins bien qu'avant. Et comme du coup, en plus, je matchais de moins en moins sur Tinder à Paris, j'avais l'impression que ça confirmait (alors que c'est pour le coup super stupide car mes photos n'avaient pas changé mais que voulez-vous, les mystères du cerveau).
Je ne sais pas si vous vivez ça comme ça aussi, ce rapport au regard de l'autre?
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@Pouquette
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@Ada or ardor Merci sur ton retour sur les cheveux blancs! ça me rassure un peu d'avoir un ordre d'idées de la pousse, même si sur le coup, j'ai trouvé que 2-3 cheveux blancs par moi c'était énorme
Mais bon, c'est déjà mieux que de me dire qu'à la fin de l'année, tous mes cheveux seront blancs Sinon, sur le poids, c'est vrai que les réflexions de mes amies minces étaient pesantes si je puis parler ainsi
! Surtout que j'essayais souvent de minimiser leurs propos ou j'étais en mode "mais non enfin, ne dis pas ça" quand elles se plaignaient d'être trop grosses ou de trop manger et l'une d'elle a fini par me reprocher de "juger" leurs ressentis et de ne pas faire preuve d'empathie vis-à-vis de leurs complexes. Elle a mis du temps à comprendre que si je finissais toujours par les interrompre quand elles parlaient de poids et de nourriture grasse, c'était parce que je trouvais ça toxique pour tout le monde, et que chaque fois je les entendais tenir ce discours, ça me faisait comme si je recevais un petit coup de poignard à l'estime de moi! Je ne voulais pas que ça devienne un sujet auquel on accorde beaucoup d'importance, que ça devienne une conversation normale de notre quotidien de vacances que de s'inquiéter de ce qui fait grossir ou pas, mais elles ne l'ont pas compris toutes seules, il a fallu que leur explique à moitié en pleurant! Et j'ai trouvé ça gonflé quand même de me reprocher A MOI de ne pas manifester assez d'empathie envers une fille qui fait 20kg de moins que moi et répète quotidiennement qu'elle est trop grosse mais bref, au moins après, elles ont fini par me dire qu'elles avaient compris le problème que j'exprimais. C'est juste que même si ça m'a soulagée d'être entendue, bah ça n'a pas effacé le fait que j'avais été exposée à ce type de propos pendant plusieurs jours assez intensément, et de la part de gens avec qui je suis supposée me sentir en confiance pour être moi-même.D'ailleurs @MaryJAnna en parlant du physique, c'est vrai qu'on s'aime parfois moins que les autres ne nous aiment physiquement. Moi aussi ça me fait du bien de recevoir des retours positifs sur mon physique, mais parfois, j'ai l'impression d'être un peu prisonnière de ça aussi. Dans le sens où si je ne reçois pas de compliments pendant un moment, je me mets progressivement à intégrer l'idée inconsciente que je suis moins attirante qu'avant, mon estime de moi baisse tout doucement etc. Je ne sais pas trop comment contrer ça. Quand je me sens plus à l'aise dans ma vie, c'est plus facile de ne compter que sur moi-même pour m'aimer physiquement, mais quand je me sens moins en forme, je dépends trop à mon goût de l'avis des autres.
Là, typiquement, je ne sais pas si vous vous souveniez mais du coup après Romain, j'étais partie en vacances et j'avais reçu plein de compliments sur mon physique. Puis l'année suivante au même endroit, pas du tout autant, et depuis j'en ai pas tellement reçu je crois. C'est relativement normal j'imagine car je ne suis pas trop sortie et mes potes ne me balancent pas en permanence des "quelle bonnasse", mais je suis bien consciente qu'au fond de moi, il y a une sorte de connexion qui s'est formée sur le ton de : c'est que tu dois être moins bien qu'avant. Et comme du coup, en plus, je matchais de moins en moins sur Tinder à Paris, j'avais l'impression que ça confirmait (alors que c'est pour le coup super stupide car mes photos n'avaient pas changé mais que voulez-vous, les mystères du cerveau
).Je ne sais pas si vous vivez ça comme ça aussi, ce rapport au regard de l'autre?
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@MorganeGirly
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hey there,
Je reviens faire un bilan.
@MorganeGirly
@MaryJAnna : ce que tu dis sur le fait de swiper des mecs qui te paraissent boxer au-dessus de ta catégorie. C'est tellement mon impression sur Tinder : j'avais tendance à swiper des mecs dont le profil me semblait SYMPA mais en évitant des personnes trop au-dessus de moi physiquement. Mais ça me coûte quoi ? Au pire, ils me likent pas, hein!
Bon, quand j'ai fait preuve d'ambition, je suis tombée sur un robot catfisher.
Mais la prochaine fois que je suis sur cette appli, je ne prends que du beau gosse ++.
J'aurai les ovaires, cette fois-ci.
Je reviens faire un bilan.
J'ai repris le travail, rendu mon projet de fin d'études (me reste la soutenance). Je n'ai pas beaucoup de temps à moi (prendre un rythme que je ne choisis pas m'est étranger depuis le COVID. Et avant (année scolaire 2019-20), j'avais un Edt d'étudiante de master : autant dire qu'il était souple. Bref, la reprise picote).
J'ai bloqué le rustre. C'est ce que je conseille à tout bout de chant et ce que j'ai fini par appliquer.
Je me suis vraiment sentie libérée. J'ai payé : j'ai sacrifié l'espoir (qu'il me recontacte et qu'il accède à mes désirs) et obtenu une certaine quiétude en échange. Il n y a pas vraiment de raison que l'on se rencontre au détour d'une rue. C'est ainsi.
En attendant, il faut que je me reconstruise une vie ici. J'envisage deux activités sportives, une culturelle. J'ai presque trop d'interactions sociales en journée (=travail), quasi-aucune le soir. Pas très équilibré.
Adieu limerence ("un état d'esprit qui résulte d'une attraction romantique à une autre personne et comprend généralement des pensées et des fantasmes obsessionnels, un désir de former ou de maintenir une relation avec l'objet aimé et de voir ses sentiments devenir réciproques." -merci wikipedia), bonjour liberté-autonomie!
Il y avait un passage du Manuel d'Epictète qui exprimait bien ce que je ressentais mais je ne le retrouve pas. L'ai-je rêvé? Est-ce que je le confonds avec un autre texte ? Pas de chance, j'ai laissé mon exemplaire chez mon ex (que je dois recontacter si je veux revoir ma caisse de livres. Je reviendrai peut-être sur cette malencontreuse décision).
Il disait, en substance : tu t'offusques du fait d'avoir été insulté·e par un·e malotru·e, mais toi, tu livres ton âme en pâture à un étranger ?
Et c'est un peu ça : j'ai dépensé tant d'énergie émotionnelle (quantité pourtant limitée par chez moi) en m'imaginant, me remémorant des scènes avec le rustre. Alors qu'il s'en fout et que, maintenant qu'il a une meuf (I guess), il n'a plus de raisons de me garder sous le coude de manière à ce que je l'alimente en messages spirituels (ok, j'interprète à fond, faites-moi un procès) uzw.
mébon, je ne suis pas née de la dernière pluie et, pour ma part, réussis fort bien ce qui lui était apparemment inaccessible : entretenir une correspondance dénuée de sous-entendus sexuels avec des personnes du sexe opposé.
Je crois que l'orgueil me sauve, ici. Fort tard, il est vrai.
Et la colère, comme d'habitude.
@MorganeGirly
@MaryJAnna : ce que tu dis sur le fait de swiper des mecs qui te paraissent boxer au-dessus de ta catégorie. C'est tellement mon impression sur Tinder : j'avais tendance à swiper des mecs dont le profil me semblait SYMPA mais en évitant des personnes trop au-dessus de moi physiquement. Mais ça me coûte quoi ? Au pire, ils me likent pas, hein!
Bon, quand j'ai fait preuve d'ambition, je suis tombée sur un robot catfisher.
Mais la prochaine fois que je suis sur cette appli, je ne prends que du beau gosse ++.
J'aurai les ovaires, cette fois-ci.
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