Celui qui n'était pas du même milieu social

[Winn]

C'est triste comme histoire ! Je t'envoie tout mon soutien et plein de câlins, j’espère que tu t'en sortiras sans trop de bobos..

Cette histoire me rappelle un peu celle que j'ai eue avec un ex, on était au lycée et je n'avais pas de dépenses importantes a faire, mais on venait tous les deux de milieux différents (sa mère et son père étaient avocate et rédacteur en chef, mes parents ouvrier et femme de ménage), et il me le faisait savoir de façon tout a fait charmante: Je me souviens d'une fois ou il m'a dit "Tu devrais gouter les macarons de chez machin, ils sont hyper bons. Ah mais t'as pas trop les moyens c'est vrai."
C’était surréaliste. Quand j'y repense ça me fait rire, mais sur le moment j’étais un peu choquée qu'il me dise un truc aussi ignoble.

 

[Myniloly]

Je pense savoir qui a écrit cet article... ^^

 

[Mymy Haegel]

Je suis peut-être naïve, mais j'ai l'impression qu'on peut décider de passer au-dessus de ça.

Pas besoin de me refaire un cours de socio, j'ai bien en tête la notion d'endogamie.
Mais ici, si je reste sur ce témoignage, j'ai l'impression que ce qui a vraiment marqué le début des emmerdes, c'est la différence de revenus et de mode de vie (salarié vivant seul/étudiant avec argent de poche vivant chez maman) plus que de milieu ou d'origine sociale.
(ou en tout cas, ça n'est pas mis en exergue) et si je ne remets absolument pas en question l'expérience de la personne qui témoigne, ni le fait que son ex et elle ne soient pas faits pour s'entendre sur la durée mais je trouverais dommage de généraliser à partir de ce cas particulier.

Bla bla personnel dont on se passerait bien :

Spoiler

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

Je trouve ça un peu violent d'arriver après ce témoignage de madZ qui en a pris plein la gueule dans son couple en disant qu'elle n'avait qu'à « décider » de passer au-dessus de ça. 

Il me semble assez clair que son mec refusait de comprendre que l'argent pouvait être un sujet de tracas pour elle, au point de la faire pleurer. Il ne respectait pas ce qu'elle ressentait à ce niveau-là et refusait de comprendre sa situation. Enfin, quand ta copine pleure déjà devant son découvert, tu ne vas pas lui reprocher de s'habiller « cheap » !

Je ne vois pas comment elle aurait pu « décider » de passer outre, sauf en acceptant de se faire rabaisser ainsi et en arrêtant totalement de parler de ses soucis d'argent, ou en se forçant à suivre le rythme de vie de son mec, quitte à s'endetter. À mon sens, c'est lui qui n'a pas fait le moindre effort pour s'adapter au fait qu'elle n'avait pas toujours autant de moyens que lui.

De plus les « Celui qui » n'ont jamais l'intention de généraliser à partir d'un cas particulier, c'est juste une histoire précise. Tout comme on ne peut pas généraliser à partir de ton couple à toi.

 

[Sophie Riche]

Ce qui me gêne un peu dans tous ces témoignages, c'est que la personne riche est souvent vue comme la "méchante" ... alors que dans mon couple, c'est moi qui ai les moyens plus que mon copain, mais j'arrive tout à fait à comprendre quand il n'a pas d'argent, je l'ai même aidé à une période de sa vie où il ne touchait même pas le chômage. Donc bon, on peut être à l'aise financièrement et gentil hein ^^

C'est surprenant d'ailleurs que le garçon du témoignage n'aie pas pensé à proposer son aide à la Madz ... quand on aime quelqu'un, ce genre de comportement vient plutôt naturellement je trouve ...

Bah il sonne pas vraiment comme quelqu'un de méchant (à part pour les fringues cheap), mais comme quelqu'un qui parle sans savoir et n'a pas vraiment d'expérience de la vie.

Et pour l'aide... Personnellement, au bout de deux mois, folle amoureuse ou pas, je l'accepterai pas. Et si au contraire, j'étais dans la situation confortable, je proposerai de payer le restau si j'ai envie d'y aller mais j'essaierai surtout de m'adapter au maximum, en évitant de proposer des sorties qui coûtent de l'argent et qui mettent l'autre mal à l'aise.

 

[KrissdeValnor]

Cette histoire me fait penser à un ami qui était plus ou moins dans la même situation, lui commençait à travailler et sa copine toujours aux études en fac.
Lui bossait pas mal, il était indépendant et sa copine recevait de l'argent de ses parents. Ils vivaient ensemble, elle voulait toujours sortir, partir en voyage et ne comprenais pas que lui n'était pas toujours d'accord.
"Quoi tu veux pas partir 2 mois en Afrique cet été ? "
En plus elle trouvais ça tout a fait normal que se soit à lui de payer plus les courses ou le loyer, bas oui il a un salaire lui.
Bref, elle a pas vraiment fait d'efforts et ça s'est vite terminé.

Je pense aussi que les personnes qui n'ont jamais eu à gérer un budget ou a payer des factures on du mal à se rendre compte du quotidien des autres qui font leurs courses pour manger tout les jours et pas juste pour un pack de bière avant une soirée.

 

[sophie-p]

Merci pour ton témoignage.

Tout d'abord je voudrais juste apporter mon grain de sel dans le débat : je pense que c'est le manque d'empathie du mec qui a posé problème...


(pardon pour la tartine de malade... j'étais lancée) 

J'me présente :
Je suis issue de classe moyenne, je n'ai pas grandi avec une cuillère en argent dans la bouche, mais je n'ai jamais été dans le besoin, je n'ai jamais du travailler pendant mes études, j'ai pu me permettre certains plaisirs, mais jamais des choses particulièrement excentriques. (comme une licorne, par exemple )


HISTOIRE 1 : premières erreurs ou l'incompatibilité

Un de mes ex était issu d'un milieu social plus pauvre, mais c'est pas vraiment ça qui a fait capoter la relation, mais juste notre différence de vision de vie et ma réalisation que cette relation n'avait juste aucun avenir : j'avais une réunion de famille et j'essayais de m'imaginer le présenter à tous... et là... blanc !

Il convenait en rien au niveau des points communs, centres d'intérêts, etc... et puis mon affection pour lui (on a été ensemble un mois) a disparu et je l'ai quitté.


HISTOIRE 2 : la longue histoire ou la prise de conscience qui prend son temps

Un autre ex travaillait depuis plusieurs années, avait un salaire tout à fait convenable et un job garanti... mais vivait toujours chez papa et maman à 26 ans... parce pourquoi, franchement, pourquoi vouloir partir, on a juste à mettre les pieds sous la table !
(vous allez me dire, sa soeur aussi y vivait encore à 29, mais bon, passons) 
Là, pas de différence notable de milieu social ou quoi, mais juste une vision aussi différente de la vie, une attitude de gamin qui fait rien, ne rend presque pas service, ne pense jamais aux autres, parle aux femmes (sa mère, sa soeur, moi !) comme si elles lui étaient inférieures (voire débiles mentales) 

Le grand déclic a été quand on a commencé à se projeter dans l'avenir et parler de vivre ensemble.

J'habitait (et j'habite toujours) Bruxelles et lui la campagne profonde (tu vois, le bled paumé où il y à même pas une supérette ?!) et il a refusé catégoriquement d'emménager en ville et JE devais me déplacer...

Remettons les choses en contexte : sortie des études, j'étais en stage (payé, mais peu) SANS garantie d'emploi, SANS PERMIS de conduire (avec déjà 3 échecs à la ceinture)... et je devais quitter MA zone de confort pour aller dans la sienne ...
D'accord il y avait l'excuse de l'argent, une maison à la campagne moins cher qu'un appart en ville, mais la question n'était pas là, je stressais, vraiment et lui ne m'écoutait pas... 

Je lui ai dit de nombreuses fois les choses qui me faisaient peur et il ne proposait aucune solution et surtout aucun soutien moral... 

(le pire ça a été "tu auras bien un boulot d'ici 3 mois"... Maaaaiiis oui, avec la crise et mes recherches dans le secteur culturel... autant chercher une licorne ! )

Bref, j'ai réalisé un jour qu'en fait je n'avais PAS ENVIE de déménager de Bruxelles, parce que j'y aimais ma vie, ma liberté, mes amis, tout ça... 

Je lui ai dit... sa réaction : "qu'est-ce qu'on fait ?"
Il n'a jamais envisagé de faire de sacrifice pour moi.
je l'ai donc quitté.


HISTOIRE 3 : la guimauve

Pendant un temps, j'ai profité de ma vie, sans me prendre la tête, parce c'est clair, il vaut mieux être d'abord bien avec soi-même avant de pouvoir être bien avec quelqu'un d'autre.

Et puis j'ai rencontré par TINDER (app de rencontre) mon homme actuel. On a accroché tout de suite. Il vivait lui aussi chez papa et maman (divorcés) mais était indépendant, donc une attitude complètement différente. Il envisageait de se prendre un appart seul car il commençait à avoir suffisamment de rentrées.

Je ne pensais pas lui proposer d'emménager avec moi après 2 mois et demi, mais le voyant 3-4 jours semaine, je voulais plus, l'avoir à moi tous les matins, tous les soirs, toutes les nuits.    (allez-y, gerbez ! )
Alors je lui ai demandé, il a dit oui, il a emménagé et tout se passe bien. On partage les tâches, on se parle, on se dit ce qui nous énerve, il supporte mes sautes d'humeurs (mensuelles), mais me dit franchement quand je l'énerve (je fais pareil)...
Bref, c'est de la guimauve rose, mauve et multicolore !



CONCLUSION :

Pour moi, le plus important dans une relation, après l'attirance et l'affection qui se transforme en amour, c'est la communication et l'empathie. Accepter que l'autre n'aie pas la même opinion, les mêmes habitudes, les mêmes exigences et respecter cela, voire trouver un compromis.

(merci à ceux/celles qui ont tout lu)

 

[luciole-chan]

Comme d'autres madz j'ai l'impression que c'est une différence de mode de vie, de maturité ou dans les expériences de vie plutôt que de milieu social.

Je suis assez d'accord avec ça. Dans un premier temps, le titre de l'article m'a semblé totalement inapproprié : le problème vient plutôt du rapport à l'argent de chacun que du milieu sociale. Surtout que toi madZ qui nous fait ton triste témoignage, tu le dis toi-même n'avoir jamais manqué de rien et si tu étais triste ce jour-là où tout à basculé, c'est bien parce que tu t'en sortais pas et pas parce que tu portais des fringues cheap ! Et lui parce qu'il comprend pas comment on peut gagner moins que lui et ses parents genre pas de rolex à 50 ans = ratage de vie...
Moi aussi je vais y aller de ma petite anecdote 
Je vis l'effet inverse avec mon copain (je suis d'ailleurs contente que d'autres madZ fassent aussi ce témoignage) et il se heurte à des remarques de potes/personnes de sa famille lui demandant comment il fait pour être avec une fille qui gagne plus que lui et qui est d'un milieu social plus aisé (et oui dans le sens inverse ça passe encore un peu mieux).
Après, y a la fierté qui joue : j'adore faire des cadeaux et je suis obligée de me retenir et trouver de grosses excuses pour lui en faire car il sait qu'il peut pas m'en faire un.
Après mon copain a un milieu sociale totalement différent du mien mais genre... rien à voir. Imaginez la 1ère de la classe qui sort avec le cancre qui se fait expulser du collège... et bien vous avez le topo 

Donc stp chère madZ qui a écrit cet article, ne renonce à personne à cause du milieu sociale parce que tu as souffert cette histoire : ça peut aussi en donner de bien belles 

 

[visenya.]

ça me fait penser à mon cousin et à sa copine qui sont issus de deux milieux totalement différent. La copine a un père légionnaire et est en pensionnat, elle fait des études tandis que mon cousin lui est un ouvrier, il est charpentier. Bref deux milieux totalement différent, et toute ma famille pense que cette relation est voué à l'échec parce que mon cousin n'est pas une lumière (ce qui est vrai mais il a d'autres qualités) alors que sa copine est intelligente.

Et j'avoue que pour le coup, les deux milieux se ressentent vraiment étant donné que mon cousin n'a pas fait d'études ni rien, donc, à voir x)

 

[PrettyEmmy]

J'aurais peut-être pas du lire cet article aujourd'hui, parce que ça me rappelle vraiment (mais VRAIMENT) ma propre histoire et ma rupture toute récente (trop récente pour ne plus être douloureuse). Mais vraiment bien écrit ! J'aime beaucoup beaucoup !

 

[Zute]

Super témoignage (et super triste aussi, oui...) qui n'est pas sans me rappeler une de mes relations qui a été doucement rongée par la différence de rapport à l'argent (et la distance, donc le voyage...).

Comme l'a souligné une mad', la communication et l'empathie sont absolument essentielles dans ce genre de cas, et je suis certaine qu'elles peuvent aider à faire marcher la relation, ça n'a juste pas été le cas pour moi.

Plein de choses positives à toi et à celleux qui comprennent trop bien ce que c'est

 

[LilyOnMarch]

J'ai vécu ça aussi avec mon copain actuel. Quand on a emménagé ensemble, on s'est rendu compte que nos parents ne nous avaient pas du tout éduqué de la même façon.

J'ai été élevée par mon père veuf qui n'avait peur que d'une chose après la mort de ma mère : que je ne sache pas me débrouiller par moi-même si il lui arrivait quelque chose. Alors dès mes 10 ans, il m'a appris à cuisiner des choses simples, à nettoyer, à lancer une lessive etc. Le seul truc que j'ai refusé, c'est quand il m'a proposé de me montrer comment faire une vidange et rien qu'à repenser à sa mine toute déçue, je m'en veux encore aujourd'hui.

Tandis que mon copain, ça a toujours été ses deux parents qui faisaient tout, passaient derrière leurs enfants, leur servaient le repas tout chaud et nettoyaient encore leurs chambre (à 18 ans, ça devient grave quand même.).

Là où j'avais assisté à une relation très tumultueuse (mon père et ma père) et m'était formée dans un foyer déchiré avec pas mal de rancoeurs, ses parents n'ont jamais montré leur désaccord face à leurs enfants et leur parlaient très peu de choses personnelles. Certes, mon père ne renvoyait pas une image aussi parfaite, au contraire, encore maintenant je le trouve un peu brisé. Mais c'était plus vrai et ça m'a permis de me rendre compte que c'était important de se préparer pour l'avenir et surtout, de parfois s'attendre au pire.

Du coup, quand mon copain est arrivé avec son insouciance en mode "On va s'aimer toute notre vie, on vieillira ensemble et on sera riche", ça a finit par aussi creuser un fossé.
Au final, je lui ai appris à cuisiner, faire le ménage, les courses (et il le fait à chaque fois maintenant ) et lui m'a appris à être moins négative et cynique.

Tout d'abord je souhaite à la madz qui a écrit ce témoignage d'avoir confiance en l'avenir et j'espère que tu trouveras quelqu'un qui saura s'ouvrir mais aussi se mettre à ta place :/ C'est vraiment dommage mais quand on reste campé sur ses positions sans chercher à comprendre l'autre il est difficile de garder une relation au beau fixe. Je pense que de son côté il y a un certain manque de maturité, j'espère qu'il se rendra compte bientôt de ses erreurs de jugement. Et tu es un peu amère, c'est normale dans ces cas-là.

J'ai une histoire similaire à toi ildrynn, je vis avec quelqu'un qui n'a jamais bossé l'été, ni pris un job étudiant du style macdo/autres. Ses parents lui ont toujours tout fait, appart pendant les études payé, vacances payées, vêtements objets etc payés. Si dans le fond comme tous les parents ils ne souhaitaient que son bonheur, au final ça a forgé chez lui une vision des choses assez peu en accord avec la réalité, une notion de l'argent qui est assez altérée. Moi je suis persuadée que si on veut avoir quelque chose, il faut travailler dur pour ça, pour lui il n'a jamais eu vraiment à se poser la question, il demandait quelque chose, il l'avait. Là où je pensais que notre année de galère où je commençais mon master et lui entamait une année de chômage lui avait remis les pendules à l'heure, maintenant que ça va mieux, il garde quand même ce côté un peu trop insouciant, même si à mon contact il a un peu changé de ce côté là.

Si ça marche c'est que de son côté, il a compris que nous n'avons pas été élevés de la même manière, et il tempère beaucoup plus ses achats compulsifs. Mais de mon côté j'ai dû aussi faire des efforts en me disant qu'il me serait difficile de changer complètement cet aspect là de lui. Si moi ça m'arracherait le bras de payer plus de 60€ une paire de chaussures, je m'efforce de ne pas le juger lorsqu'il ne rechigne pas à sortir plus de 100€ pour ses pompes à lui. Je me dis qu'on s'équilibre, finalement. Je l'aide à tempérer ses achats, et lui plutôt m'aide à me faire un peu plus plaisir parfois et à voir les choses d'une façon plus légère. Il n'y a que dans la compréhension mutuelle qu'une excellente entente peut se former, mais je pense qu'il faut se rappeler d'une chose : quand on se met avec quelqu'un, il ne faut pas chercher à la changer selon nos aspirations, après tout si on peut réussir à atténuer certains traits de son caractère, il ne faut pas perdre de vue qu'on l'aime pour ce qu'elle est, même avec ces défauts que l'on trouve agaçants, et ces différences que l'on peut trouver sur le coup insurmontables. J'ai eu des moments où je me disais que je ne pouvais pas vivre avec "un gamin" pareil, mais après on relativise et on fait des efforts. Cela dit, je pense qu'on gardera chacun notre compte même bien plus tard ->

 

[MsOriginalDoll]

Les ruptures difficiles, on connait toutes. Pour ma part, j'ai rompu avec mon copain avec qui j'ai vécu 4 ans il y a environ 6 mois. Nous non plus on ne vivait pas vraiment dans le même milieu. Lui payait les factures et moi, je dépensais énormément dans des futilités et je ne m'en rendais pas compte, toutefois pour ma défense, quand je lui proposais de faire des sorties ensemble : allez boire un verre, manger au restaurant et quand je savais qu'il avait l'argent, il ne voulait pas sortir, il était trop casanier alors que j'aime sortir (même si j'ai mon côté patate bien sûr). Tout ça étant, on s'est rendu compte que ça ne fonctionnait plus et j'en suis heureuse désormais parce que cela fait 6 mois que je me gère seule avec mes factures, mes rendez-vous chez le dentiste et la bouffe.

Clairement, je me sens plus indépendante et le fait qu'il veuille en parti tout gérer. Enfin, sans forcément me mettre dans la confidence sur les factures ou les choses à acheter pour notre futur, cela me fait du bien de me créer mon futur à oi à la suite de mon front. Et c'est sur et certain, ma prochaine relation, je veux que le mec comprenne que je suis INDÉPENDANTE !