Ces phrases que je ne veux plus entendre
- Initiateur de la discussion Sophie Riche
- Date de début
"Allez! Souris!"
Soit de la part du premier clampin de ma connaissance à un moment où j'ai envie de tout sauf de sourire, soit de la part d'une sorte de con dans la rue à qui j'ai plutôt envie de montrer une interprétation très libre de casse-noisettes (au cas où je serais trop cryptique: de lui éclater les boules, les roubignolles, les bijoux de famille)!
Soit de la part du premier clampin de ma connaissance à un moment où j'ai envie de tout sauf de sourire, soit de la part d'une sorte de con dans la rue à qui j'ai plutôt envie de montrer une interprétation très libre de casse-noisettes (au cas où je serais trop cryptique: de lui éclater les boules, les roubignolles, les bijoux de famille)!
Oh, le "Tu changeras d'avis tu verras" ... T'as envie de répondre "Et alors, ça change quoi au fait que ce soit ma position ACTUELLE ?"
Variante : le "T'es encore un peu jeune pour savoir ça" que des gens disent aux jeunes Bi/gay/lesbiennes/trans qui font leur coming-out. Sans penser au fait que si on partage cette information à nos parents, c'est sûrement qu'on y a pas mal réfléchi avant ...
Variante : le "T'es encore un peu jeune pour savoir ça" que des gens disent aux jeunes Bi/gay/lesbiennes/trans qui font leur coming-out. Sans penser au fait que si on partage cette information à nos parents, c'est sûrement qu'on y a pas mal réfléchi avant ...
"Ça s'écrit comme ça se prononce". Cette phrase m' horripile au plus haut point. Je veux dire, si je demande l'orthographe, c'est qu'il y a plusieurs orthographes possibles, et que ma question a un minimum de légitimité. Donc au lieu de parler pour ne rien dire, dis-moi juste comment ça s'écrit, bordel!
Ha mais exactement pour le "Tu changeras d'avis !" Non, jamais, si je dis que je veux pas de moutards, j'en veux pas, haaa ! 
Je déteste aussi le "tes lacets sont défaits". En soi, c'est plein de bonne intentions, mais merci, j'me rends bien compte que ma chaussure est desserrée et qu'un truc fouette violemment ma jambe.
Mais le pire du pire pour moi c'est "Ta gueule" ou "Osef" (prononcez "ozèffe"
) c'est vraiment typiquement le genre de phrases humiliantes balancée par un connard/une connasse une personne pas du tout bienveillante qui se fera un plaisir de te dire à quel point on s'en fout de ce que tu peux raconter. (J'suis peut-être trop sensible, mais moi ça fait du mal à mon petit coeur. 
)
Mais le pire du pire du piredu pire, pour moi, ce sont les gens qui font un régime (alors que moi pas du tout, j'entretiens mon 46 avec ferveur !
) et lorsque tu commandes un truc à bouffer bien gras, ces gens disent "Han mais tu sais qu'il y a xxx calories là dedans ?" ou "T'es sûre que tu veux manger ça ?" Ben oui, si j'ai commandé ce triple burger c'est pas pour le balancer aux pigeons. 
Le genre de phrases hyper culpabilisante pour se rassurer ("au moins elle, elle prendra des calories que moi je prendrais pas").
Ou encore, lorsqu'on parle d'un peintre/philosophe ou n'importe qui qui ne soit pas né dans les cinquante dernières années "Hoo mais c'est un truc de vieux çaaaa !" (En appuyant bien sur le "a" final) Comme si le fait de ne pas être récent rendait le truc immédiatement pas intéressant/obsolète.
Je déteste aussi le "tes lacets sont défaits". En soi, c'est plein de bonne intentions, mais merci, j'me rends bien compte que ma chaussure est desserrée et qu'un truc fouette violemment ma jambe.
Mais le pire du pire pour moi c'est "Ta gueule" ou "Osef" (prononcez "ozèffe"
) c'est vraiment typiquement le genre de phrases humiliantes balancée par )Mais le pire du pire du pire
) et lorsque tu commandes un truc à bouffer bien gras, ces gens disent "Han mais tu sais qu'il y a xxx calories là dedans ?" ou "T'es sûre que tu veux manger ça ?" Ben oui, si j'ai commandé ce triple burger c'est pas pour le balancer aux pigeons. Le genre de phrases hyper culpabilisante pour se rassurer ("au moins elle, elle prendra des calories que moi je prendrais pas").Ou encore, lorsqu'on parle d'un peintre/philosophe ou n'importe qui qui ne soit pas né dans les cinquante dernières années "Hoo mais c'est un truc de vieux çaaaa !" (En appuyant bien sur le "a" final) Comme si le fait de ne pas être récent rendait le truc immédiatement pas intéressant/obsolète.
Dernière édition :
N
nephtis
Guest
Haha certains commentaires m'ont bien fait ri! Le coup de "j'ai du mal avec les capotes" est souvent assorti avec "tu prends la pilule de toute façon, non?" tu rétorques que de
1) ça n'a rien à voir avec ça (n'ont-ils jamais entendu parler des MST?
)
et de 2) il ferait bien de s'investir à son échelle pour limiter son héritage. Car au final même si je lui dis oui il sait pas si c'est vrai, si je la prends bien comme il faut etc. C'est le seul moyen que t'as en tant que mec pour pas te retrouver avec un gamin toute ta vie, t'as pas envie d'être un minimum en contrôle?!
Et plusieurs fois j'ai eu en réponse: "nan mais si tu insistes autant ça me prouve que tu es sérieuse"
1) ça n'a rien à voir avec ça (n'ont-ils jamais entendu parler des MST?
)et de 2) il ferait bien de s'investir à son échelle pour limiter son héritage. Car au final même si je lui dis oui il sait pas si c'est vrai, si je la prends bien comme il faut etc. C'est le seul moyen que t'as en tant que mec pour pas te retrouver avec un gamin toute ta vie, t'as pas envie d'être un minimum en contrôle?!
Et plusieurs fois j'ai eu en réponse: "nan mais si tu insistes autant ça me prouve que tu es sérieuse"
Le coup de la capote m'est déjà arrivé "Mais, mes anciennes copines prenaient la pilule" . Tu peux me dire quelle est cette pilule magique qui protège des mst ? 
Sinon mon top 5 des phrases que je déteste :
"Tu peux pas dire tant que t'as pas essayé" qui marche pour le sexe, la bouffe et le ski nautique et même manger du caca
"J'dis pas ça pour toi"
précédé de "-Moi J'supporterais pas d'être : grosse, célibataire, pauvre ou tout adjectif te décrivant"
"Bé dis donc tu parles ! " ; "Bé dis donc, t'avais faim ! " ; " Bé dis donc, t'es bizarre ! " et toute autre putain de phrase commençant par "bé dis donc".
"Non mais toi c'est pas pareil, les rondeurs ça te va bien"
Merci !
"C'est bizarre, moi j'm'en souviens pas..."
(oui parce que je suis une grosse menteuse ) ou "C'est bizarre, y a qu'à toi que ça arrive ce genre de trucs..." (oui, parce que je suis un être extraordinaire 
)
. Tu peux me dire quelle est cette pilule magique qui protège des mst ? Sinon mon top 5 des phrases que je déteste :
"Tu peux pas dire tant que t'as pas essayé" qui marche pour le sexe, la bouffe et le ski nautique et même manger du caca
"J'dis pas ça pour toi"
précédé de "-Moi J'supporterais pas d'être : grosse, célibataire, pauvre ou tout adjectif te décrivant""Bé dis donc tu parles ! " ; "Bé dis donc, t'avais faim ! " ; " Bé dis donc, t'es bizarre ! " et toute autre putain de phrase commençant par "bé dis donc".
"Non mais toi c'est pas pareil, les rondeurs ça te va bien"
Merci !"C'est bizarre, moi j'm'en souviens pas..."
(oui parce que je suis une grosse menteuse ) ou "C'est bizarre, y a qu'à toi que ça arrive ce genre de trucs..." (oui, parce que je suis un être extraordinaire )Le "ça ne changera rien"
Souvent en réponse au fait que je sois végétarienne ou que je donne une pièce au sdf qui fait la manche au lieu de faire semblant de ne pas le voir...
Cette phrase marche aussi pour toutes les prises de position, les participations aux manifestations, l'engagement dans une association x ou y, etc.
C'est tellement facile de ne pas s'engager individuellement, pourquoi envoyer paître les efforts des autres ? (pour arriver à s'endormir le soir certainement...)
Souvent en réponse au fait que je sois végétarienne ou que je donne une pièce au sdf qui fait la manche au lieu de faire semblant de ne pas le voir...
Cette phrase marche aussi pour toutes les prises de position, les participations aux manifestations, l'engagement dans une association x ou y, etc.
C'est tellement facile de ne pas s'engager individuellement, pourquoi envoyer paître les efforts des autres ? (pour arriver à s'endormir le soir certainement...)
"T'as un joli visage pourtant..."
Oui, ben c'est pas pour autant que le reste est à jeter, connard / connasse.
Oui, ben c'est pas pour autant que le reste est à jeter, connard / connasse.
Ah mais le "J'ai du mal avec les capotes" m'a tué!...
D'autant plus que j'en parlais pas plus tard qu'hier soir avec une amie. La conversation partait plus ou moins de là, et on se disait qu'il fallait quand même être sérieusement benêt, inconscient, avoir une faille dans sa matrice personnelle et autre, pour se donner charnellement à quelqu'un sans se protéger (faut vraiment vivre dans une grotte depuis les années 90 pour ne pas savoir ce qu'est le SIDA). Sortant fraîchement d'un célibat de 5 années, j'ai l'impression d'avoir rencontré les mêmes que Sophie-Pierre Pernaut!
Et ce qui me met en rage d'autant plus, c'est qu'on a l'impression que la contraception et la protection des MST/IST se dédouane des mecs comme on claquerait des doigts... "non mais tu comprends, j'ai du mal avec les capotes"... Je m'explique.... Combien de mecs ai-je rencontré dans l'intimité d'un lit (ou d'ailleurs mais bon, je vais pas rentrer dans les détails) qui ne m'ont JAMAIS parlé de la capote en 1er (et qui ne l'auraient très probablement pas fait si j'avais pas posé le sujet sur la table)?... Qui ne m'ont JAMAIS demandé si je prenais la pilule et si oui si j'y avais pensé ces derniers jours?...
Je veux pas dire qu'on est toutes vénales etc etc... (la plupart du temps je souhaitais surtout passer la nuit dans les bras de quelqu'un, faire du bien, me faire du bien etc...), mais qu'est-ce qui dit que je ne mens pas en disant prendre la pilule? Ils auraient eu l'air fin si je m'étais ramené la bouche en coeur et le bide arrondi...
Je ne parle là précisément que d'une des centaines de conséquences que peut engendrer une relation sexuelle non protégée. Et parmi ces conséquences, la possibilité qu'il ne se passe aussi absolument rien... Mais c'est la loterie!! Et de toutes façons c'était radical. Il voulait pas de capotes, je voulais plus de lui.
(je précise puisque je cite l'exemple que quoi qu'il arrive, l'idée de faire un enfant dans le dos de quelqu'un et de revenir vers lui en lui imposant cette décision et cette responsabilité qui dure... ben oui, toute la vie, me désole et me donne des envies de rendre mes couronnes de fleurs hippies pour m'insurger violemment face à ça... )
On a l'impression que beaucoup ont pas la mesure de la responsabilité qu'engendre le fait de faire l'amour sans capotes (sans même parler des maladies que tu peux contracter ou autre). Il y a un sacré travail à faire encore là-dessus, parce que là non plus on est pas tout à fait égaux... (entre avoir toujours des capotes sur soi, et ne jamais y penser autre qu'au moment fatidique, et devoir penser TOUS LES PUTAINS DE JOURS à sa pilule, ne pas la zapper, parce que sinon ça te dérègle au sens propre du terme, non c'est pas pareil)... J'irai même plus loin en disant que la contraception régulière féminine (dans le cadre de la prise de pilule qui es quand même le moyen le plus répandu (un paquet de gynécos refusent la pose du stérilet quand tu n'as eu aucune grossesse)) fait aussi qu’inconsciemment on pense bébé tous les jours en faisant le choix de ne pas en avoir (et parce qu'il faut bien! Parce que la perspective de me retrouver en cloque à 26 ans, très peu pour moi). Mais là aussi ça me questionne sur une certaine prise de conscience de ces actes là.
Mais bon, en tous les cas, on a bien de la chance de pouvoir choisir de ne pas avoir d'enfants si on le veut, de pouvoir explorer sexualitéland en toutes quiétude grâce à la capote sans risquer de se choper un chlamydia voire pire. Même si c'est loin d'être parfait, et qu'on a juste pas le droit de dire "j'ai du mal avec les capotes...", c'est juste génial quand tu tombes sur des gens responsables
D'autant plus que j'en parlais pas plus tard qu'hier soir avec une amie. La conversation partait plus ou moins de là, et on se disait qu'il fallait quand même être sérieusement benêt, inconscient, avoir une faille dans sa matrice personnelle et autre, pour se donner charnellement à quelqu'un sans se protéger (faut vraiment vivre dans une grotte depuis les années 90 pour ne pas savoir ce qu'est le SIDA). Sortant fraîchement d'un célibat de 5 années, j'ai l'impression d'avoir rencontré les mêmes que Sophie-Pierre Pernaut!
Et ce qui me met en rage d'autant plus, c'est qu'on a l'impression que la contraception et la protection des MST/IST se dédouane des mecs comme on claquerait des doigts... "non mais tu comprends, j'ai du mal avec les capotes"... Je m'explique.... Combien de mecs ai-je rencontré dans l'intimité d'un lit (ou d'ailleurs mais bon, je vais pas rentrer dans les détails) qui ne m'ont JAMAIS parlé de la capote en 1er (et qui ne l'auraient très probablement pas fait si j'avais pas posé le sujet sur la table)?... Qui ne m'ont JAMAIS demandé si je prenais la pilule et si oui si j'y avais pensé ces derniers jours?...
Je veux pas dire qu'on est toutes vénales etc etc... (la plupart du temps je souhaitais surtout passer la nuit dans les bras de quelqu'un, faire du bien, me faire du bien etc...), mais qu'est-ce qui dit que je ne mens pas en disant prendre la pilule? Ils auraient eu l'air fin si je m'étais ramené la bouche en coeur et le bide arrondi...
Je ne parle là précisément que d'une des centaines de conséquences que peut engendrer une relation sexuelle non protégée. Et parmi ces conséquences, la possibilité qu'il ne se passe aussi absolument rien... Mais c'est la loterie!! Et de toutes façons c'était radical. Il voulait pas de capotes, je voulais plus de lui.
(je précise puisque je cite l'exemple que quoi qu'il arrive, l'idée de faire un enfant dans le dos de quelqu'un et de revenir vers lui en lui imposant cette décision et cette responsabilité qui dure... ben oui, toute la vie, me désole et me donne des envies de rendre mes couronnes de fleurs hippies pour m'insurger violemment face à ça...
)On a l'impression que beaucoup ont pas la mesure de la responsabilité qu'engendre le fait de faire l'amour sans capotes (sans même parler des maladies que tu peux contracter ou autre). Il y a un sacré travail à faire encore là-dessus, parce que là non plus on est pas tout à fait égaux... (entre avoir toujours des capotes sur soi, et ne jamais y penser autre qu'au moment fatidique, et devoir penser TOUS LES PUTAINS DE JOURS à sa pilule, ne pas la zapper, parce que sinon ça te dérègle au sens propre du terme, non c'est pas pareil)... J'irai même plus loin en disant que la contraception régulière féminine (dans le cadre de la prise de pilule qui es quand même le moyen le plus répandu (un paquet de gynécos refusent la pose du stérilet quand tu n'as eu aucune grossesse)) fait aussi qu’inconsciemment on pense bébé tous les jours en faisant le choix de ne pas en avoir (et parce qu'il faut bien! Parce que la perspective de me retrouver en cloque à 26 ans, très peu pour moi). Mais là aussi ça me questionne sur une certaine prise de conscience de ces actes là.
Mais bon, en tous les cas, on a bien de la chance de pouvoir choisir de ne pas avoir d'enfants si on le veut, de pouvoir explorer sexualitéland en toutes quiétude grâce à la capote sans risquer de se choper un chlamydia voire pire. Même si c'est loin d'être parfait, et qu'on a juste pas le droit de dire "j'ai du mal avec les capotes...", c'est juste génial quand tu tombes sur des gens responsables
-wuthering-heights-;4826497 a dit :Aaaah je la connais celle-là
A traduire par: "Bonjour mes enfants sont des trophées car leurs valeur réside dans le sacro-saint études-boulot-famille que je brandis à chaque discussion l'air de rien. Et toi ça va, toujours une sous-merde?"
C'est tellement ça ^^ ... et la réponse suivie d'un "Ah ..." tellement condescendant...
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