Ces trucs à savoir avant de rompre

M

minguinho

Guest
pinceau_;4335109 a dit :
Ah c'est gentil de faire un peu déculpabiliser "ceux qui quittent", d'autant que je considère que c'est vraiment une preuve de grand courage que de dire à l'autre "non, ça ne va plus entre nous, il faut qu'on arrête".

Combien de semaines, mois suis-je restée avec un mec par lâcheté ? Par peur de le quitter ?

Donc définitivement, je trouve qu'il faut un sacré courage pour le faire. Et après on se prend tout dans la figure parce que "bah si tu l'as quittée, c'est bien que tu l'aimais plus non ?"

Je me rappelle surtout un ex, qui après la rupture s'est montré hyper froid et distant envers moi (oui, normal vous m'direz...) mais dans la mesure où on était aussi vraiment amis, j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire. Encore maintenant il ne me donne jamais de nouvelles, ni ne répond à mes demandes de nouvelles, et je trouve ça super triste..

Je suis tellement d'accord avec toi! C'est pas parce que tu quittes quelqu'un que tu ne l'aimes plus ou que tu ne l'as jamais aimé... C'est juste que parfois, la situation s'impose, pour éviter que l'un des deux, ou les deux, souffrent.

Et le pire, c'est que la personne que tu quittes te dit la même chose: "mais quand on aime, on ne quitte pas!". Avant qu'elle ne coupe entièrement contact, en reniant toute l'amitié, la complicité qui avait pu s'installer entre vous. C'est normal d'avoir besoin d'un laps de temps pour digérer la rupture, mais ça chamboule tous les repères, et le manques, la culpabilité est encore plus grande, parce qu'on se dit "s'il compte complètement les ponts, c'est qu'il souffre vraiment", surtout quand soi-même, on se rend compte peu à peu que le manque s'estompe et qu'on se remet à vivre...

Mais bon, la fin de ma réponse, faut aussi le prendre positivement du coup :)
 
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Réactions : yuyunaâ
9 Mai 2014
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Ah SPP, merci beaucoup beaucoup pour cet article... Même si je n'ai pas encore "franchi le pas" - j'ai envie de partir,mais ça fait 5 ans,on vit ensemble, tout ça, alors c'est difficile... Bref, même si je n'en suis pas encore là, ça me fait beaucoup de bien de lire ton article, parce que je me rend compte que je ne suis pas la seule a avoir vécu cette épreuve, et à la vivre difficilement. J'aimerais réussir à franchir le pas, mais en attendant, je sais que le jour où ça se fera, même si je morfle beaucoup, je pourrai aller lire cet article autant de fois par jour qu'il me faudra, et je me sentirais moins seule. Alors un grand merci à SPP pour ça :-) (Et pour ton humour qui arrive à me faire rire de tout aussi :-P)
 
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Réactions : yuyunaâ et Kmarlou
8 Décembre 2011
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Laplume
ceriiz--47.skyrock.com
J'ai rompu il y a quelques mois avec mon premier amour (mon premier tout, en fait), après deux ans et demi de relation. Même plus si on compte le collège où on avait tenté sans grande réussite, car pas assez matures.
C'était horrible. ​
Il m’appelait tous les soirs, pendant le mois qui a suivi, pour me supplier ou m'insulter, selon son humeur (souvent les deux en même temps). C'est par téléphone également que j'ai dû rompre, car nous étions dans une relation à distance pendant les derniers mois. La sonnerie de mon téléphone me glaçait le sang, sans exagérer ! Je n'osais pas raccrocher car je me sentais bien assez cruelle avec lui comme cela (pas tant que ça en fait, mais ça j'ai mis du temps à le comprendre). Je n'entendais que ses reproches et je ne me sentais pas en droit de répliquer quoique ce soit, et pourtant, qu'est-ce que je souffrais moi aussi ! ​
         Le plus dur était de l'entendre me crier entre deux insultes (alors qu'il ne m'avais jamais parlé comme ça de la sorte avant) que je ne l'avais jamais aimé. Alors que j'étais encore terriblement amoureuse de lui au moment de casser. Mais la distance ainsi que d'autres gros problèmes m'ont fait prendre cette décision (et je m'en félicite aujourd'hui !)
    Puis il a cessé de m'appeler. Deux mois plus tard, n'ayant pas le moindre signe de vie de sa part, j'ai voulu prendre de ses nouvelles (de manière assez neutre) par message facebook. Là, une nouvelle pluie d'insultes s'est abattue sur moi, il était offusqué que j'ose reprendre contact avec lui "après ce que je lui avais fait".
       Je ne m'y attendais pas, je pensais que c'était passé et qu'on pourrait rester en de bons termes, car il compte toujours énormément pour moi, et ça m'a rendue extrêmement triste. Mais j'ai compris, comme le dit @Lydraneha que "je ne pouvais pas être celle qui lui brise le coeur et celle qui le console, ça n'aurait pas été juste."
      J'ai maintenant un nouveau copain et une relation beaucoup plus saine et plus simple, ça fait un bien fou! Mes amis ont compris dans l'ensemble, mais j'essuie les regards de sa famille quand je rentre voir mes parents. 
      Je déculpabilise au fur et à mesure, en y pensant bien, et sans son influence. Cet article m'a fait beaucoup de bien, et il me conforte dans l'idée que j'ai le droit, lorsque j'évoque cette histoire, de dire que j'ai souffert, car c'est le cas, et pas qu'un peu (non mais!). 
   Encore une fois, merci merci merci pour cet article ! :bouquet:
 
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Réactions : yuyunaâ et Kmarlou
18 Février 2014
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Dublin
Longtemps après, mais merci SPP!

J’aurais aimé lire cet article bien plus tôt, au moment de ma rupture. Un an plus tard je peux en faire un bilan.
J’ai rompu il y a un an après 5 ans de relation. Après être partie à l’étranger et après avoir réalisé le décalage que cela créait entre lui et moi (je m’épanouissais vraiment,  sa jalousie avait été exacerbé au point d’en être blessant, je préférais même être la bas que de rentrer en France pour le voir…), j’ai commencé à me poser des questions. Je lui en ai parlé, on a fait des efforts, tous les deux, pour essayer de réparer tout ça, mais c’est sans espoir je pense. J’avais surtout besoin de temps pour admettre que mes sentiments pour lui n’étaient plus des sentiments amoureux, et que mon futur avec lui ne serait pas épanouissant.
Ma famille le savait avant même que ce soit fait, je suis revenue en France pour pouvoir le faire de face, et aussi parce qu’on habitait ensemble avant mon départ et que son appart’ était rempli de mes affaires. Je ne voulais pas le laisser vivre au milieu de choses qui m’appartenaient, ça me paraissait méchant. Du coup j’avais tout arrangé pour dormir chez une de mes sœurs et pour que ma mère ai de la place dans sa voiture pour emporter mon bazar.
Ma sœur a été adorable, elle m’a soutenue le long du weekend, m’assurant que cela ne faisait pas de moi une mauvaise personne. Ma mère par contre ça a été une autre paire de manche. Elle s’est longtemps plaint qu’elle s’était attachée et que quand même, elle était triste (mon ex m’a d’ailleurs dit qu’il avait eu l’impression qu’elle était plus affectée que moi, et effectivement face à lui ça se comprend, je ne voulais pas flancher du tout pour ne pas lui faire croire que je doutais), et 3 mois après elle m’en parlait encore.
Je pense qu’être a l’étranger a rendu les choses plus facile, je n’avais presque pas de souvenirs avec lui autour de moi (ou à peine, et pas des meilleurs puisqu’il avait pas mal dénigré mon pays d’accueil), je repartais sur un terrain neutre. Il a continué à m’appeler, a essayer de me convaincre que c’était une erreur et que j’étais encore amoureuse. La seule chose qui l’a fait arrêter c’est quand je lui ai dit que j’avais rencontré quelqu’un (c’est sympa l’impression que ma volonté par elle-même ne peux pas exister, non il me faut un homme pour le prouver): il n’a pas arrêté de me demander qui s’était, clamant que je lui « devais » de lui répondre, mais après cette conversation éprouvante, il a lâché l’affaire et les seules conversations qu’on ait eu depuis était à propos de la rupture du pacs et de nos impôts.
Et pourtant les souvenirs continue à ressurgir parfois, pas comme des regrets, juste comme une information qui traverse mon fil de pensé. Ça m’a pas mal fait culpabiliser a un moment parce que j’ai eu une phase ou pleins de mauvaises choses sont ressorties, j’avais l’impression de bafouer notre histoire en faisant ça, même si ça me confortait encore plus dans l’idée que j’avais pris la bonne décision, que je pouvais m’épanouir plus avec mon copain actuel qu’avec lui.
J’y ai perdu des amis (juste les siens, mes amis ne le connaissait pas, il n’avait jamais pris la peine de s’y intéresser), ma relation avec ma mère a failli en pâtir beaucoup, et 1 an après les souvenirs reviennent encore parfois, mais je suis heureuse, et apparemment lui aussi vu qu’il a une nouvelle copine. Je regrette qu’on ne se parle plus du tout, mais je ne sens toujours pas en position de prendre des nouvelles et il n’en donne pas.
 
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Réactions : yuyunaâ et Kmarlou
31 Mars 2014
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Je ne sais pas au risque de paraître "endurcie" je me dis que c'est ainsi..on aime follement,on voit l'avenir ensemble..jusqu'au bout c'est sur,cette fois le monsieur est celui qui l'on attendait..et puis l'usure,la trahison,le manque de confiance,le caillou qui se met dans la chaussure.Alors il faut faire un choix,être honnête avec soi et l'autre,c'est douloureux ,mais on en sort toujours plus forte,plus libre,plus fière.La maman de 4 enfants ,avec 3 papas ,vous le dis les filles.Ce qui est important c'est de rester entière .
 
28 Février 2014
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Je m'apprête à rompre avec mon copain... ça fait seulement quelques mois qu'on est ensemble, mais il doit partir à l'autre bout de la France. On s'est dit tout les deux que, même si on s'aimait encore, se serait trop difficile d'avoir une relation à distance. On est jeunes, on est libres, autant le rester... donc on va se quitter, peut-être rester amis, et essayer de ne pas regretter ce choix.
Et puis si j'ai fait ce choix c'est quand même que c'est pas l'amour de ma vie, et qu'on se serait lassés à un moment, voilà ce que je me dis pour pas être triste.
 
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Réactions : yuyunaâ
11 Septembre 2014
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Un grand merci, ce poste ma fait un baume au coeur. Après avoir quitté mon copain pour des raisons de distance et un problème de confiance de son côté, il m'a insulté, pendant plusieurs jours, ça n'arrêtait pas. J'ai cru ces paroles, je me suis dit que c'est vrai que j'étais horrible et que je méritais de souffrir comme il me le souhaitais. Après avoir lue ce poste je me suis dit "quelqu'un me comprend vraiment ?" Et après avoir lue tout les commentaires j'ai compris que que je n'étais réellement pas seule et je me suis senti beaucoup mieux. Maintenant je profite en me disant que j'ai fait ce choix pour mon propre bonheur et non pas pour souffrir davantage. Merci encore
 
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Réactions : yuyunaâ
21 Septembre 2008
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Je viens de lire cet article un an plus tard et vraiment MERCI! Parce que je l'ai lu au bon moment.

Je suis en phase de rupture apres 5 annees de relation avec mon homme. Nous habitons ensemble depuis deux ans et on a tout achete ensemble. Tout.
Je me suis rendue compte avec le temps que je ne pouvais pas le rendre heureux et que malgre tous les efforts qu'il faisait pour moi, je me sentais seule dans notre dialogue de sourds.

Je te remercie parce que, apres lui avoir annonce que je voulais le quitter (et quitter carrement le pays ou nous vivons emsemble en ce moment), j'ai du rester dans la chambre a cote pendant quelques semaines le temps qu'on fasse quelques "demarches administratives et legales" pour notre separation officielle.

Depuis quelques jours, je me sens mal. Je ne dors plus, il me manque. Je sais que je ne suis plus amoureuse de lui mais sa presence me manque; lui parler, partager des moments avec lui, rire avec lui, cuisiner pour lui... Et j'ai craque. Je lui ai envoye un email...qu'il a mal pris.
Nous sommes cense parler ce soir avant qu'il ne prenne ses affaires et parte pour de bon. Et ca, ca me panique. Pourtant je me sens bien lorsaue je suis seule. Mais il y a aussi toute ces questions qui reviennent souvent; et si je suis entrain de faire une grosse betise (parce que a moi aussi, il a dit que je regretterai ma decision tot ou tard)? Et si je me sentirai mal seule et qu'il n'acceptera plus de revenir? Et si plus jamais il ne pourra aimer une autre personne? (oui, bon, je deviens folle...).
Je pense que c'est le fait que je suis entrain de lui faire du mal qui me tue le plus. Et MERCI encore parce que j'etais arrivee au point de me demander si je ne l'aimais encore...Mais maintenant je sais. Je sais que c'est fini.
J'ai note quelques une de tes phrases sur mon Moleskine pour bien les relire pendant les moments de doute. Il y a aussi cette phrase que je lis souvent et qui est tellement vraie (si ca peut aider une Mad qui est dans la meme situation en ce moment);

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.
A te regarder, ils s'y habitueront".
(R. Char)
 
Dernière édition :
23 Août 2013
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strasbourg
Cet article est bien, il place le curseur de l'autre côté, ce qui est toujours enrichissant.
Cependant, je n'arrive pas à avoir de la compassion.
Je ne peux fonctionner autrement qu'en mode binaire.
La personne qui quitte souffre bien sur de perdre l'amitié de l'autre, les habitudes, etc, mais il choisit de le faire, là où l'autre subit.

Subir une perte c'est différemment douloureux parce que se mêlent la culpabilité, le sentiment de honte, la gêne pour l'entourage(sentiments partagés avec les gens qui quittent), mais aussi le sentiment d'abandon, de se voir obligé de refonder totalement sa vie, là où elle nous convenait. C'est une difficulté toute particulière, et extrêmement dure.

Je ne remet pas en cause la douleur des "quittants", bien que je n'ai jamais souffert d'avoir quitté, mais je ne peux me résoudre à le mettre au même niveau que le quitté qui se retrouve démuni, les rêves brisés et que ses yeux pour pleurer.


(le ton semble véhément, ce n'est pas le but, mais pour avoir vécu des ruptures extrêêêêêêmement difficiles, je ne parviens pas à rationaliser quelque chose qui relève du sentimental)
 
27 Février 2015
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Merci pour cet article qui permet de se mettre dans la tête de l'autre.

Il m'a quittée il y a un peu plus d'un mois, et j'ai toujours su que ce n'était pas de gaîté de coeur (quand on quitte quelqu'un en pleurant en général, c'est qu'on pète pas la joie). Maintenant j'en ai le coeur net ! Même sil n'était "plus amoureux".

Mais dis-moi, s'il était revenu vers toi changé, plus fort et en ayant compris les raisons de la rupture, et que les raisons pour lesquelles tu l'avais quitté avaient disparu, n'aurais-tu pas eu envie de reconstruire quelque chose ? De reprendre sur de bonnes bases ?

J'écris ça en sachant pertinemment que la réponse est non. Mais je suis toujours amoureuse, je change et j'évolue, et j'aimerais lui présenter ce nouveau moi pour qu'on commence un nouveau truc.

Suis-je bien stupide.
 
27 Janvier 2012
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Montreuil
Cet article est bien, il place le curseur de l'autre côté, ce qui est toujours enrichissant.
Cependant, je n'arrive pas à avoir de la compassion.
Je ne peux fonctionner autrement qu'en mode binaire.
La personne qui quitte souffre bien sur de perdre l'amitié de l'autre, les habitudes, etc, mais il choisit de le faire, là où l'autre subit.

Subir une perte c'est différemment douloureux parce que se mêlent la culpabilité, le sentiment de honte, la gêne pour l'entourage(sentiments partagés avec les gens qui quittent), mais aussi le sentiment d'abandon, de se voir obligé de refonder totalement sa vie, là où elle nous convenait. C'est une difficulté toute particulière, et extrêmement dure.

Je ne remet pas en cause la douleur des "quittants", bien que je n'ai jamais souffert d'avoir quitté, mais je ne peux me résoudre à le mettre au même niveau que le quitté qui se retrouve démuni, les rêves brisés et que ses yeux pour pleurer.


(le ton semble véhément, ce n'est pas le but, mais pour avoir vécu des ruptures extrêêêêêêmement difficiles, je ne parviens pas à rationaliser quelque chose qui relève du sentimental)

Je crois @agapanthe7 que tu oublis la "difficulté toute particulière et extrêmement dure" d'être celui/celle qui va briser le coeur de la personne qu'il/elle aime/a aimé plus que tout [pour les ruptures " propres" aka, celles où il n'y a pas de tromperies/coups bas/mensonges]. C'est une lourde responsabilité, avec laquelle il faut vivre et qui s'accole à la culpabilité, la colère, la solitude face à ce qui est un échec. Et cette douleur. Cette saleté de douleur d'avoir été acculée à le quitter.
Celui qui est quitté n'a pas le monopole du deuil. Celui qui est quitté n'est pas le seul a être obligé de se reconstruire là ou sa vie (et c'est le pire!) aurait pu lui convenir. Celui qui est quitté n'est pas le seul a être désespérément démuni devant le vide de l'autre.

Parce que - j'ai un scoop - celui qui quitte a AUSSI aimé.

Est-ce que son absence me fait mal ? Oui. J'ai passé ma semaine dernière a le pleurer comme si on me passait le coeur sous un marteau-burin. Le manque, l'absence, le désespoir absolu d'imaginer une vie sans lui.
Est-ce que j'avais le choix ? Non. Il ne m'aurait pas quittée, et on était usé, usé jusqu'à la moelle d'avoir essayé jusqu'au bout d'être celui/celle qui rendrait l'autre heureux. Et nous n'avons pas réussi. J'ai préféré partir. Préférant regretter son absence que de vomir sa présence. J'ai préféré partir parce que je l'aimais assez pour préférer qu'une autre soit la source de son bonheur. J'ai préféré partir parce que j'en avais assez de me sentir malheureuse de ne pas être celle qui le rendait heureux.

J'ai tiqué sur ton message, j'en suis désolée. Je ne comprends pas les gens qui ne savent pas imaginer, s'imaginer un tant soit peu, rien qu'un instant, à la place de l'autre. Le binaire c'est bon pour les ordinateurs ( demandes aux millitants LGBTQ a qui j'ai piqué cette phrase) !

Je voulais ajouter pour @SophieRiche, comme beaucoup d'autres te l'ont dit: Merci. J'ai lu et relu ton article. Avant, pendant, après. Il m'a aidée & consolée en quelque sorte là où personne ne pouvait m'aider et où il n'y avait rien de consolable.

Deux ans ou presque sont passés depuis que tu as rédigé cet article, j'espère que le sujet est moins sensible pour toi désormais !
 

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