Comment avez-vous trouvé votre voie professionnelle ?

[AnonymousUser]

J'avais une question que j'ai posé dans le topic "Le topic des petites questions en tout genre", et plusieurs Madz m'ont dit que ce serait une bonne idée de lancer un nouveau sujet, alors j'y vais!

Je voudrais savoir, comment avez vous eu l'idée du métier que vous exercez en ce moment, ou des études que vous êtes en train d'effectuer.
Y a-t-il d'ailleurs eu une anecdote par rapport à cela, ou bien un déclic un beau jour...?
Et quelles sont, selon vous, les qualités à avoir pour faire ce job?

 

[Cherry Bomb]

Et bah moi j'ai pas trouvée ma voie et pourtant mes études sont terminées lol Je travail mais j'aime pas mon taf ...

 

[Cherry Bomb]

Tu fais quoi?

J'ai fais un BTS Assistante de Direction et donc maintenant je suis bah... assistante mais je n'aime pas trop mon taff. J'aurais aimé un boulot plus "fun" moins sérieux.

 

[Marie Obrigada]

Je ne suis pas vraiment sûre d'avoir trouvé ma voie, mais j'ai trouvé différentes passions que j'ai approfondies et développées au cours de mes études et que j'essaye d'utiliser pour faire au mieux mes différents métiers. A 25 ans, je ne sais toujours pas quel métier je ferai plus tard, ni même en 2011 mais je sais que je ferai en sorte de m'y épanouir.

 

[Combustion_interne]

Passé le traditionnel maîtresse et le coup de l'archéologue (alors que je ne supporte pas la chaleur) je me suis orientée naturellement vers la mécanique .. C'est un peu la faute de mon père. Il a toujours bricolé des voitures pour faire du circuit et autres dans la garage de la maison et j'ai un peu grandi dedans. Je me souviens encore petite en train de l'aider à remettre les pneus en place sur les jantes Bref .. On peut pas dire qu'il m'ait encouragé dans cette voie lui il voulait que je fasse de la finance . J'ai gagné om: résultat dernière année d'école d'ingé .. Et arriver jusque là a été une petite bataille ! Maintenant y'a plus qu'à se construire une carrière

 

[Lalkia]

Grande fan d'Ally McBeal et élevée (entre autre) par une maman assistante sociale, j'ai toujours eu ce coté " sauver la veuve et l'orphelin" ancré en moi. Malgré les conseils avisés de mes parents et de mes profs de terminale pour me dissuader de m'engager dans de longues études, j'ai suivi mon instinct et me voila, six ans plus tard, avec une maitrise de droit en poche et la conviction que je laisserai, d'une façon ou d'une autre, ma trace dans le paysage judiciaire français.

Je prépare l'examen d'entrée à l'école de formation des avocats, j'aimerais être pénaliste avant tout (même si ça ne nourrit pas vraiment).

 

[Arc-en-Ciel]

Au départ, genre à la maternelle, je voulais être marchande de glaces l'été, et marchande de chocolats l'hiver (et en fait, je trouve ça méga cool comme projet d'avenir)
Ensuite, comme 98% des petites filles, mon coeur a balancé pendant de longues années entre maîtreeeeeeesse et vétérinaire. Puis, à l'adolescence, j'ai trouvé que psychiatre, ou psychologue, ou un truc qui commence en psy, ça aurait eu pas mal de gueule aussi, j'ai évidemment voulu sauver le monde aussi, travailler dans l'humanitaire et "aider les autres". Ensuite je suis entrée en seconde, et j'ai eu à peu près un coup de foudre pour la littérature, alors j'ai pensé, prof de français, quelle bonne idée.
Et quand j'ai commencé à bosser dans l'animation, l'été, à 17 ans, je suis revenue à mes premières amours, parce que j'accroche vraiment avec l'univers de l'enfance, les gamins me font mourir de rire, je trouve que c'est un monde vraiment frais et authentique. Comme l'animation, ça ne paye rien du tout et qu'en plus, c'est quand même plutôt précaire comme domaine, je me suis à nouveau dit qu'en fait, maîtreeeeeesse, c'était franchement cool.
Et voilà. Veni vedi vici.

 

[Business Class]

Grâce à mon redoublement.
Deuxième année de fac, je n'ai validé aucun semestre. Me voilà repartie dans une deuxième L2, avec un emploi du temps très léger et l'égo bien amoché. Je tombe sur une annonce de stage pour être rédactrice mode sur Madmoizelle, je tente, je n'ai rien à perdre. J'aimais bien écrire, alors pourquoi pas. A l'époque, je commençais à peine à m'intéresser aux tendances, je connaissais moins de cinq créateurs. Après deux mois de stage et un email de départ de Linda qui a dit que "j'irai loin", c'était une évidence, c'était ce que je voulais faire.
Ensuite, j'ai découvert les vraies coulisses du milieu, une fois en devenant l'assistante de la rédactrice en chef d'un magazine de mode indépendant, une autre en écrivant au sein d'un des groupes de presse les plus importants au monde. Les compliments à chacun de mes départs de stage me confortent dans l'idée que je suis faite pour ça et que... oui, peut-être, j'irai loin.
Avec le recul, mon redoublement n'est plus un échec, ça a été une bénédiction. Les choses n'arrivent peut-être pas par hasard... De toute cette histoire, j'en ai tiré une "leçon de vie" : les évènements qui semblent négatifs au premier abord peuvent cacher bien des surprises (j'ai un exemple récent, mais c'est un autre sujet ).

 

[Callie.]

Petite je voulais faire vétérinaire, puis j'ai voulu faire maître chien mais j'ai appris qu'il y avait des épreuves de course avec le chien et moi courir j'aime pas alors j'ai abandonné (ahah ) ensuite j'ai voulu faire psychologue. Bref finalement j'ai suivi le cours des choses et j'ai finis en BEP secrétariat pour cause de rien foutage en 3ème... Franchement ce fut qu'une bonne chose mes 2 années de BEP ont été géniales et j'ai rencontré une de mes meilleures amies . Bon à la fin je me suis réveillée et je suis revenue dans un univers plus général avec STG. A la fin j'ai voulu faire assistante sociale, j'ai passé les concours, j'ai été prise mais j'ai eu peur et j'ai reculé, je me suis dit que je pourrais toujours revenir après le supérieur si c'était une envie vraiment profonde (ce dont je n'étais pas sûre...) J'ai enchaîné sur 2 années de DUT avec pour envie de travailler dans la communication (secteur qui est immensément bouché) durant ces 2 ans j'ai fait 2 stages dont un où j'ai suivi une formation d'une CCI sur les nouveaux enjeux du webmarketing, et là je me suis dit pourquoi pas ? j'aime la communication, j'aime le web allions les 2 ! Tout ça pour dire qu'au final je suis en licence professionnelle Marketing digital et qu'en parallèle je suis "chef de projet junior" en alternance dans une super agence web. Normalement si tout va bien je serais l'année prochaine embauchée en CDI. om:

Voila je sais pas vraiment si c'est "ma voie" mais pour l'instant ça me plait beaucoup et les années qui viennent sont très prometteuses pour mon secteur (sinon je sais que j'aurais adoré faire psychologue, vraiment mais bon je crois que c'était pas pour moi).

 

[Penny Lane]

Grande fan d'Ally McBeal et élevée (entre autre) par une maman assistante sociale, j'ai toujours eu ce coté " sauver la veuve et l'orphelin" ancré en moi. Malgré les conseils avisés de mes parents et de mes profs de terminale pour me dissuader de m'engager dans de longues études, j'ai suivi mon instinct et me voila, six ans plus tard, avec une maitrise de droit en poche et la conviction que je laisserai, d'une façon ou d'une autre, ma trace dans le paysage judiciaire français.

Je prépare l'examen d'entrée à l'école de formation des avocats, j'aimerais être pénaliste avant tout (même si ça ne nourrit pas vraiment).

Wouaah petit coucou juste parce qu'on fait la même chose! Tu le fais où ton IEJ ?

 

[Nadja__]

L'art a toujours eu une place essentielle dans ma vie. Quand j'étais petite je passais des heures plongée dans les bouquins de mon père, je trouvais que l'Odalisque à l'esclave d'Ingres était le plus beau tableau du monde, j'écoutais mon père parler de Gauguin, et je l'écoutais me parler des vieux films qu'il adore. Au lycée j'ai commencé à prendre l'option Arts pla parce qu'un mec me plaisait dans ce cours (haha), et si la pratique m'intéressait alors, je regrettais vraiment le manque de théorie, d'Histoire de l'art, ...

En terminale j'hésitais à mort entre une licence d'Arts pla et une licence d'Histoire de l'art. Je sais maintenant qu'en choisissant la seconde option j'ai fait le bon choix. Je me sentais pas du tout d'avoir de la pratique, je voulais continuer à gribouiller chez moi. Et ces études ont été passionnantes.

Après ma licence j'étais franchement paumée, je pensais faire un master recherche en Histoire de l'art en basant mon mémoire sur l'orientalisme parce que je trouvais ça très intéressant. En même temps, j'ai rencontré des gens qui sont dans le monde du travail depuis un bail et j'ai réalisé que j'ai bien envie de rentrer dans le monde du travail dans "pas trop trop" longtemps.

J'ai passé un an en première année d'Arts du spectacle (en spécialité cinéma pour prendre mon pied) pour réfléchir au master que je voulais faire et je suis tombée sur deux masters pro : Conception de projets culturels et Critique et essais (tous les deux en art). Dans le premier j'ai tenu une semaine, il y avait trop de théâtre et les arts plastiques me manquaient trop ! Du coup je suis en M1 de Critique d'art et c'est plus que génial. C'est assez énorme de prendre autant de plaisir à bosser, de penser H24 à ça sans que ce soit une contrainte ... c'est le pied !

 

[Alaska Savage.]

J'ai toujours voulu me diriger dans le domaine de la relation d'aide, mais lorsque j'étais plus jeune, j'avais énormément du mal à m'aider moi-même. Donc je me disais que pour aider les autres, ça ne marcherait pas. J'ai vécu mon adolescence à fond, même un peu trop, mais au final, ça m'a grandement aidé. De plus, je ne voulais pas trop allé en Relation d'aide, car je ne voulais pas faire le même métier que mon père, tête dure que je suis.

J'ai pensé me diriger en Esthétique, mais je me voyais mal pratiquer ce métier toute ma vie. Je n'avais pas la passion assez vive pour ça. J'ai pensé étudier pour devenir infirmière, mais je me suis rendue compte que c'était davantage la relation d'aide avec le patient qui m'intéressait, chose que je ne pourrais pas exercer dans ce métier, car tout va trop vite dans ce domaine.

Donc à 20 ans, j'ai complétement réorienté mon futur dans l'Éducation spécialisée. Je fais une technique de trois ans qui est très prenante, mais oh combien passionnante! Je me sens complétement à ma place! Je pourrais travailler avec une clientèle tellement vaste, comme des femmes violentées, des gens démunis, des problèmes de consommation, des troubles de santé mentale, des jeunes en détresse. Bref, tous les gens qui ont besoin d'aide. C'est ce qui m'attire le plus dans ce métier.

Présentement, je pense travailler dans un institut en Santé mentale, avec des gens placés à vie dans cette place. C'est plus communément appelé une ''asile'', mais je trouve ce terme super péjoratif. On me demande souvent comment je vais faire pour travailler avec les ''fous'', et ma réponse est simple, je suis passionnée .