Comment est-ce que tes parents t'ont « bousillée » ? — La Question Reddit

3 Mai 2015
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J'ai été le médecin de ma mère et mon beau père, toujours là a prendre soin d'eux, a m'occuper d'eux, même leur faire a manger, les emmener à un rdv, pas le droit de voir mes copines pour surveiller...Mon beau père a aussi trop couver ma mère alors après sa mort, je me suis retrouvée comme la sauveuse de ma mère a tel point que j'ai avalé tous les mensonges qu'elle me racontait et que je me suis endettée à cause de ses conneries! Il y a des mois, elle a arrêté de me parler et maintenant j'ai arrêté les frais et ma mere vit presque a la rue, dans un établissement d'accueil et est aidé grâce à des psy et des assistant.es social.es!
 
9 Juillet 2016
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J'ai 22 ans, et j'ai réalisé il y a peu de temps que c'est en grande partie à cause de ma mère que je n'ai pas confiance en mois et surtout que je complexe sur mon corps. Au début de l'adolescence j'ai commencé à être grosse sans vraiment m'en rendre compte, j'étais trop jeune pour en souffrir. Et ma mère m'a alors mise au sport et au régime. Depuis, je suis toujours focaliser sur mon corps, et dès que je m'en plainds, au lieu de me dire que je suis jolie ou autre, ma mère me dit que je dois faire attention à ce que je mange. Ne pas être jolie aux yeux de sa mère, ça remet beaucoup la confiance en soi en question. En soit, je sais qu'elle me veux du bien, que je me sente belle, mais pour elle, je ne pourrais l'être qu'en étant mince ..
Après quelques séances chez le psy, que je suis allée voir sans lui dire, j'ai réalisé ça. Depuis, je lui ai dit que je ne voulais plus aucun commentaire sur mon corps, sur ma façon de m'habiller ou autre. Elle le respecte plus ou moins.
Ta mère est censé être cette personne qui sera toujours fière de toi, qui te trouve la plus belle de toute pourtant non ?
 
2 Novembre 2014
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grenoble
Quand je lis vos témoignages, je me retrouve aussi énormément.
Je vous envoie aussi plein de bisous et d'amour <3 on est toutes des warrior, faut pas l'oublier :)

Je me permets d'ajouter mon "petit" témoignage à mon tour :)

Ma mère m'a eue à 18 ans et chez qui s'est déclenché ce que j'ai longtemps appelé de la "schizophrénie post partum", l'événement traumatisant qu'elle a vécu pour tomber malade étant ma naissance (oh joie). Mon père en avait 24, et n'était pas forcément plus prêt, et avait un avis très arrêté sur l'éducation et la vie. Y'a que lui qui fait bien, et ce que tu penses c'est de la crotte (on va rester polie quand même^^).

Pour ma mère, après s'être séparée d'avec mon père, elle a refait sa vie. Elle avait un droit de visite une semaine sur deux, et la moitié des vacances, le reste du temps je vivais avec mon père sur ordre du tribunal. Elle a toujours été inconsciente, se droguait beaucoup, et se prostituait. Elle était capable d'être très gentille, et de rentrer dans une rage folle quelques secondes après. Je ne compte plus les coups, les brimades, et journées que je passais dans le placard de la maison quand son compagnon était pas là. Tout ça parce que j'avais pas agi comme elle le souhaitait. Ils se battaient aussi régulièrement, passant de moments de violence extrême à des moments de baise intense (je sais j'avais dit que je restais polie mais à un moment donné faut résumer^^). Souvent, j'assistais à ça. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai été réveillée par leurs cris. Je ne compte pas le nombre de fois où je les ai vus se battre. Je leur devait notamment le fait d'être émétophobe (à savoir la peur de vomir) parce que mon beau père a essayé d'étrangler ma mère alors qu'elle était enceinte de mon frère sur le bord d'une route quand j'avais 6 ans. Le fait de la voir cracher du sang m'a traumatisée. Même aujourd'hui j'aime pas voir du sang. Elle m'a laissé lorsque j'avais 6 ans pour revenir dans ma vie quand j'en avais 13.

Entre mes 6 et 13 ans, je suis restée chez mon père avec une belle mère qui ne voulait pas de moi parce que j'étais le fruit des amours de son compagnon et qui a tout fait pour qu'il change vis à vis de moi. Chose qu'elle a réussi à faire lorsqu'il a commencé à devenir de plus en plus violent physiquement et verbalement vis à vis de moi. Je ne compte pas le nombre de raclées qu'il m'a mis parce qu'il ne savait pas communiquer ou parce qu'il était trop sévère. Pour lui être en retard n'était pas acceptable par exemple; même en ayant de très bonnes excuses. à chaque fois, il comptait le nombre de minutes de retard que j'avais, et me mettais autant de coups de poing dans le dos que de minutes comptées. Je ne compte pas non plus le nombre de fois où je suis allée en cours avec des bleus, le corps douloureux des coups que j'avais reçu la veille avec à certains moments une grosse difficulté à m'asseoir. Mais comme mon père me l'avais appris je serrai les dents. Parce qu'il n'y a que les faibles qui pleurent, et que si j'avais été punie je l'avais méritée qu'il disait. Que si je montrais que je souffrais, j'allais souffrir pour quelque chose. J'ai donc appris à recevoir les coups, sans un cri, sans qu'une larme ne vienne montrer un signe de souffrance, et même à m'excuser lorsqu'il me le demandait. Même lorsqu'il m'a jeté contre un mur et fracturé le crâne sur 10 centimètres à coups de poings j'ai rien dit. Je suis allée en cours normalement le lendemain parce que je n'ai même pas été jugée digne de voir un médecin par monsieur alors qu'il m'avait foutue dehors de chez moi. J'avais 12 ans. J'ai vécu chez ses parents (qui ont toujours été présents pour moi et qui eux m'ont vraiment aimée. Je les ai toujours considéré comme mes vrais parents d'ailleurs) pendant quelques mois, jusqu'au décès de mon grand père, en 2000. à son décès, ma vie s'est littéralement arrêtée. J'avais déjà un début de dépression depuis mes 11 ans, mais là ça s'est empiré. Surtout lorsque mon père a décidé que je n'avais pas le droit de pleurer son père parce que "c'est pas le tien", et que la seule personne qui aurait pu m'épauler pour faire mon deuil on m'a empêchée de la voir (ma grand mère). Je n'avais rien fait d'autre que venir au monde, et être le fruit de son histoire avec ma mère. Ah oui, physiquement je lui ressemble beaucoup aussi. Mon père a décidé que j'étais une indésirable et toujours dans sa volonté de contrôler la vie des autres, il m'a envoyé chez elle alors que je ne voulais pas y aller.

Pour ma mère ça va être plus court, j'y ai vécu deux ans. Deux ans de maltraitance morale et physique, de sévices, où ma génitrice a considéré que son mari infidèle avait le droit d'être infidèle seulement si c'était avec moi; mais sans me demander mon avis. Résultat des courses, il m'a pris ma virginité à 13 ans. ça a duré deux ans. Deux ans de privations de nourriture, de persécution, deux ans où j'ai du protéger mes frères et sœurs comme j'ai pu et où on a vu mon beau père et elle s'enfoncer dans l'alcool. Où comme avant avec elle c'était des scènes de violence extrême (mon beau père a été hospitalisé parce qu'elle l'a brûlé vif à plus de 30% après lui avoir jeté de l'alcool à brûler et une allumette dessus) ou mon beau père s'en prenait physiquement à ma petite sœur qu'il n'aimait pas, suivies de scène de baise intense entre ma mère et son mari (elle couchait toujours avec le porc qui me violais régulièrement oui oui...). Je ne savais pas qu'elle était malade. J'ai essayé de l'aider. J'ai pris sa violence sur moi pour que mes frères et sœurs ne subissent pas. Et un jour ça lui a plus suffi. C'est là que j'ai compris que ça ne s'arrêtait pas tant que je ne ferai rien. Et que surtout personne ne nous défendrais parce que ma mère avait réussi à manipuler tout mon entourage auquel elle avait accès en leur faisant croire que j'étais malade, ingrate, et que j'étais tellement perturbée que je m'inventais des problèmes. Et le pire, c'est que les gens la croyaient. J'ai donc pris une décision radicale à savoir celle de les tuer, elle et son mari. Pour que ça s'arrête. J'avais tout prévu pour, il me manquait juste le jour pur le faire. Je voulais pas que les petits voient ça. Mais par chance pour moi, ma mère a été incarcérée et on été retirés de chez elle avant que j'ai eu le temps d'agir. Tout ce que j'ai vécu a renforcé la dépression dont je souffrais déjà au point qu'elle est devenue sévère. Je faisais 90 kilos à 13 ans, à 16 ans j'en faisais 36 tant la nourriture me dégouttais et qu'il était pour moi impossible de manger. J'ai pris pas mal de drogues pendant que j'étais chez elle également, ça me rendais les choses plus faciles et je l'entendais pas hurler. J'ai fini par développer une addiction dont j'ai pu sortir définitivement à l'âge de 19 ans après avoir fait une overdose.

Mes parents ont perdu ma garde de façon définitive j'avais 16 ans. Mais le mal était déjà fait. Tout était déjà détruit si tant est si bien que quelque chose ait été construit à la base. J'ai toujours énormément écrit et dessiné. Mais il ne me reste rien car mes parents ont tout jeté. Pour eux l'art c'est inutile. Ils ne voulaient pas que j'ai quelque chose qui me rende heureuse. Résultat, ils ont provoqué tout l'inverse. Créer m'est aussi nécessaire que l'air que je respire sinon je meurs de l'intérieur et suis en dépression de nouveau.

Je suis entrain de voir pour passer le diagnostic pour savoir si je suis HPI parce que mes parents ne s'y sont jamais intéressés malgré le fait que je n'ai jamais fonctionné normalement. J'ai toujours été trop émotive, trop sensible, j'ai toujours ressenti le monde puissance 1000, et un cerveau qui fonctionne puissance 1000. Il ne fallait surtout pas que j'ai des armes pour m'en sortir ça aurait été dommage^^. Aujourd'hui sur 31 ans de vie, j'en ai passé 9 en dépression. J'ai eu des addictions, les démons sont toujours là, c'est d'ailleurs pour ça qu'arrêter de fumer m'est aussi difficile. Je ne compte pas le nombre de phobies et de complexes que j'ai développé par rapport à eux, ce serait trop long. Je commence à peine à aller mieux (la mort de ma mère il y'a trois ans m'a pas mal aidée je pense), et à pouvoir lâcher prise. Je les ai pardonné depuis longtemps. Mais je sais aussi qu'ils ne seront jamais les parents que j'aurais voulu. J'ai peur d'avoir des enfants. J'ai peur de leur faire mal, d'être un monstre, de ne pas faire ce qu'il faudrait voire pire. Est ce que ça passera un jour, je l'ignore. J'avance au jour le jour, et c'est déjà ça.

On peut se reconstruire même si c'est très difficile. ça prend juste du temps, de la patience, et surtout il faut savoir accepter de réparer ce qui a été injustement brisé.

Des bisous <3
 
19 Juin 2014
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Je ne dirais pas que ma mère m'a bousillée, ce ne serait pas juste pour elle. Elle a été une bonne mère (elle l'est toujours). Mais personne n'est parfait et j'ai réalisé il y a quelques années que je l'avais jamais entendue s'excuser envers qui que ce soit, ni moi, ni mon frère, ni mon père. J'ai entendu souvent mon père s'excuser auprès d'elle (pas forcément des trucs graves), mais ma mère, elle n'a jamais tort, ce sont toujours les autres qui ont tort. Et moi maintenant, je passe mon temps à m'excuser, à douter d'avoir raison, même si j'ai raison. Par exemple, elle n'a jamais conduit, alors quand j'ai eu mon permis, j'allais souvent la chercher à son travail. J'arrivais toujours à l'heure pile, mais elle mettait un temps fou à sortir, j'attendais souvent de 15 à 20 minutes dans la voiture, des fois plus et j'entrais alors pour la chercher, et souvent elle était encore dans la salle de pause. Alors un jour, je me suis dit que j'arriverais 20 minutes plus tard que son heure de sortie histoire de ne pas attendre dans la voiture pour rien... Je me suis fait engueuler parce qu'elle m'avait attendue. Je lui ai dit que d'ordinaire elle sortait tard et c'est moi qui attendait... évidemment c'était pas vrai, j'exagérais et blablabla. Je lui ai fait la gueule pendant un moment parce que je savais avoir raison, mais elle ne démordait pas comme d'habitude alors j'ai fini par m'excuser et j'ai continué à l'attendre à la sortie de son travail...

Ce sont des petits trucs frustrants, mais pas du bousillage comme certains ont vécu.
 

Etp

il + masculin
16 Mars 2014
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Nantes
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A la maison, ça criant tout le temps. En permanence. Il y avait toujours du conflit, pour tout, même quand c'est pas grave ça crie, et du coup aujourd'hui j'ai tendance à faire pareil et ça peut être stressant pour les gens avec moi.

Toute mon adolescence, mon père me répétait "t'as un cul gros comme une valise", "si t'es comme ça à 13 ans qu'est-ce que tu seras à 25" etc. Lui et ma mère passent leur vie à commenter le physique des gens, notamment celui des femmes, pour dire tout ce qui ne va pas - les moindres petits détails. Du coup pendant mon adolescence j'avais des pensées grossophobes très virulents et une idée extrêmement exigeant (et biaisé bien entendu) de la beauté, qui ne répondait qu'a certains critères extrêmement spécifiques, et du coup je trouvais que tout le monde était laid (sans blague). Le truc, c'est que j'appliquais cela sur moi aussi, me mettant une pression monstre. J'ai arrêté de grandir à 13 ans avec mes règles et je n'ai plus bougé depuis, donc depuis 10 ans je fais 1m52 et mon poids varie entre 41 et 45 kg. Il faut savoir aussi que j'ai des hanches très larges, mais là pour le coup ce sont des os, donc je ne peux rien y faire. J'ai fait de l'anorexie au lycée et je suis descendu à 36 kg, mes hanches n'ont pas bougé, par contre on voyait encore plus les os. Je ne pouvais pas sortir de ma chambre sans maquillage, même les jours où je ne voyais personne, où mes parents n'étaient pas à la maison, j'étais simplement incapable de ne pas porter de maquillage, d'affronter mon regard sans maquillage. J'étais obsédé par mon nez (busqué) que je frottais des heures car mon père disait "eh le tarin" ou quelque chose comme ça (sachant que je le tiens de lui...). Heureusement, ce n'est plus le cas aujourd'hui, je suis beaucoup plus bienveillant envers les autres et moi-même.

Je n'ai jamais eu de compliments sur mon physique de la part de mes parents. Je n'en attendais pas, car je pensais être la chose la plus laide du monde, mais avec le recul, je réalise que tous les parents que j'ai pu voir autour de moi complimentaient leur fille. Je me souviens d'un jour, chez des amis de mes parents, leur fille qui avait mon âge partait je ne sais plus où, à son club de sport ou quelque chose comme ça, donc elle était en tenue de sport, alors qu'elle passait devant nous, son père lui dit : "A tout à l'heure ma chérie, tu es magnifique". Jamais on ne m'a dit ça. Jamais on ne m'a fait le moindre compliment. Assister à ça a déclenché chez moi une espèce de nostalgie jalouse. Ma mère me faisait des remarques qu'elle pensait être pour m'aider, pour m'orienter, mais le truc c'est que du coup ce n'étaient que des remarques négatives, et que même si elles étaient dites sans malveillance, l'omniprésence de ces remarques sur mes cheveux mes vêtements mes ongles rongés mes lèvres mordues créait une atmosphère étouffante où j'avais l'impression de ne jamais convenir. On me reprochait ma personnalité, mais pas méchamment : c'étaient des conseils pour me rendre plus appréciable. Le problème, c'est qu'entendre que sa personnalité actuelle et ses goûts ne sont pas appréciables tels qu'ils sont et qu'il faut devenir quelqu'un d'autre si on veut que les gens souhaite notre compagnie, ça nous persuade qu'on est pas bien. Qu'on ne vaut rien. Qu'on est indigne d'être apprécié. Je parle de 2005, 2006, 2007. Ce n'était pas cool d'être "geek". Dans mon collège, on évitait de le dire, si on jouait à des jeux vidéo, et j'ai déjà été moqué pour ça. J'ai eu un portable en 4e. Tous mes amis, je les avais sur internet, et on parlait par texto. Du coup la solution de ma mère a été de me prendre mon téléphone et m'interdire l'accès à l'ordinateur.
Je n'avais pas plus d'amis IRL, et je n'en avais plus du tout IG. Je me suis retrouvé à nouveau complètement isolé, après six mois qui sont restés très chers à ma mémoire où j'avais enfin des amis.

Mes parents m'ont toujours mis énormément de pression sur mes notes, mais ça coulait de source. C'était normal. Ce n'est pas un mauvais comportement en soi, ils voulaient que je réussisse le mieux possible. Aucun d'entre eux n'a le bac, ils venaient à la base de catégories sociales très précaires et ont monté de catégorie sociale... grâce à la crise, qui a fait s'effondrer toute la concurrence du secteur de mon père, et du coup ça les a propulsés dans des milieux bourgeois où tout le monde a fait pharma ou médecine, école d'architecture, école de commerce ou d'ingénierie... et je suis leur aîné donc il y avait certainement beaucoup de projection.
Le truc c'est que je suis persuadé que leur gestion de la chose était malsaine. Quand j'étais en CE1, alors que mes parents n'avaient encore que peu d'argent, on m'achetait un film si j'avais 20 en dictée. J'ai donc eu peut-être cinq ou six films, mais comme j'avais toujours 20, ça commençait à leur coûter cher donc ils ont arrêté. Ca, c'est tout à fait compréhensible. Ils commençaient à peine à avoir assez d'argent pour m'élever (avant, je vivais chez ma grand-mère), et on ne roulait pas sur l'or. Le truc, c'est que c'est la seule forme d'encouragement que j'ai jamais eu, et que je n'en ai plus eu depuis. Pour mes parents, les notes allaient de 13 à 20. Si je m'approchais trop de 13, j'étais une merdre. Sous 13, ça n'existait pas. Ma valeur en tant qu'humain était définie par mes notes. Echouer n'était pas une option, et quand ça arrivait, c'est comme si j'étais la pire chose qui leur était arrivé de leur vie. En 4e, ma moyenne a été la plus basse de ma scolarité avec 14 de moyenne. Donc j'avais souvent des 12-13. Sous 13, j'étais puni. J'étais donc souvent puni.

J'avais une amie qui avait beaucoup de facilités et était en même temps très intelligente ET travailleuse. On me comparait toujours à elle. J'ai eu 18 à l'écrit d'allemand au bac. "Et Solène, elle a eu combien ?". Solène a eu 20. Solène a eu fucking 20. Moi j'avais 18. "Si Solène a eu 20, pourquoi toi tu n'as pas eu 20 ?" "Parce que Solène est meilleure en allemand que moi. En attendant, moi j'ai eu 20 à mon oral de français. Solène a eu 19." "On s'en fiche de Solène, on parle de toi là." (!!!!!)
C'était de ce niveau délirant.
Si j'avais 19.5, je me faisais engueuler pour avoir été négligent et avoir perdu ce demi point. J'ai déjà pleuré un jour où on me rendait un 19.5. J'ai supplié mon prof de me mettre ce demi-point, ou de changer ma note à 18 si c'était plus simple pour lui (un 19 aurait encore été interprété comme de la négligence, alors qu'on m'aurait laissé tranquille pour un 18. Forcément, il a refusé. Je suis rentré à la maison, il fallait faire signer le devoir, comme tous les autres devoirs, et on m'a demandé de me justifier pendant une heure sur la perte de ce demi point. Pourquoi je l'avais perdu ? Comment c'était arrivé ? Je pensais à quoi ? J'avais essayé de tricher, et ça m'avait perturbé, et du coup j'avais perdu le demi point ?
A l'époque ça me paraissait normal. Aujourd'hui ça me parait abstrait tellement c'est délirant.

Jusqu'au lycée, je travaillais par peur. Ensuite à partir de la seconde j'ai travaillé par nécessité de me barrer de chez eux. Cette influence me poursuit encore aujourd'hui : je suis actuellement en M2, ma 2e année de M2. Je redouble pour la première fois de ma vie. Quand j'ai compris que je ne parviendrai pas à finir mon mémoire d'ici la fin de l'année cet hiver, je suis tombé dans une profonde dépression parce que ce n'était pas possible, ce n'était pas un cas qui pouvait arriver, ça ne pouvait pas arriver, j'étais terrifié de la réaction de mes parents, et du coup ça m'a complètement paralysé. Parce que oui, l'échec, ça arrive. Sauf que comme je n'ai jamais pu apprendre à faire avec, aujourd'hui, ma réaction face à l'échec imminent, qu'on ne peut pas esquiver, c'est la paralysie. Ce qui est le pire truc.

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Du coup aujourd'hui je suis un espèce d'angoissé de la vie, et je suis tout fucked up.
 
M

Membre supprimé 334599

Guest
J'ai un grand sentiment de culpabilité et de peut des conflits inculqué par ma mère. Elle criait tellement fort tous les jours pour tout, elle appelait mon beau père pour qu'il sorte du boulot car ''les gamins me font chier j'en ai marte je vais me tuer/me casser si tu sors pas''. Elle.appelait ainsi deux fois par semaine. Mon beau père sortait et nous frappait en rentrant car il était frustré de pas oser s'imposer face a ma mère l'ogresse. J'ai grandis avec la crainte d'ennuyer, de faire chier, de faire crier. Mais dun autre côté ma mère n'en avait rien a foutre de moi et mes frères ( a part l'aine qui était le chouchou car très sage, moi j'étais une pile électrique). Mon avenir, mes etudes, les garçons, rien a faire. Je pouvais ramener un homme différent a la.maison, c'était quartier libre. Mes études pareil, aucun intérêt, et dépenser pour moi, hors de question. Du coup j ai réussi a aller jusqu'à un bac+3 mais non choisi car j'ai fait ce qu'il y avait dans ma ville de gratuit. Actuellement je suis au chômage, sans avenir, car je suis d'une timidité et manque de confiance totale.
En fait ma mère n'aime les enfants que quand ils sont bébé, et après, c'est l'indifférence. J'ai mon frère qui a arreté les études en 6eme, un autre qui est en CLISS et l'ainé qui a reproduit le schema maternel en etant avec une ogresse idem, qui lui interdit de reconnaitre les deux enfants qu'ils ont eu ensemble, qui lui interdit de nous voir, qui lui interdit tout et lui fait du chantage aux enfants vu qu'ils ne sont pas reconnus.
Un exemple de cette indifférence: pendant mes études de droit, j'avais loupé le bus qui etait a dix kilomètres de la ou mes parents vivaient (on vivait en pleine cambrousse, dans un village de 100 habitants), du coup je demande a ma mère de m'emmener, d'autant plus que j'avais un examen partiel. Et elle a refusée, car "il fait trop froid et j'ai pas envie de sortir et il y a les rattrapages".. merci !! ou encore que 200€ d'inscription c'est trop cher, du coup j'ai du écrire une lettre larmoyante ou je disais que j'etais pauvre pour etre exempté des droits d'inscriptions. Restait la sécu. La aussi trop cher j'ai du les payer moi même.

J'ai été viole par un membre de.ma.famille aussi

J'ai appris que j'avais un père a onze ans. Je croyais que mon père était mon beau père jusque la. Je me suis donc retrouver a aller chez lui mais il m'a renie car sa femme le lui demandait. Il m'a ignore jusqu'à son divorce a mes 18 ans ou j'ai été vivre chez lui .On a des relations très lointaines du coup, et je ne connais pas ma famille paternelle.
De n'avoir pas été soutenue, d'avoir été renié, j'en ressort avec un sentiment de nullité absolu, qui me bloque pour tout, je n'ose rien faire par peur d'échouer, ce qui se confirme car j'échoue dans tout. Mes études, mes projets mes amitiés... Actuellement j'ai une idée de jeu de société politique en tête, mais je ne le concretiserai jamais je le sais. Mon copain se plaint de mon manque d'initiative, que je me laisse vivre trop. J'avais pourtant repris les études en septembre dernier, que j'ai du cesser faute de stage. Encore un échec, et j'ai peur.

Je suis bizarre depuis, bizarre et associale et très complexée, car je suis moche et grosse Un jour, ma psy du CMP (que je vois plus elle est en retraite) m'a sorti que j'etais forte, que j'aurai pu finir mal. Je m'en sors bien, je fume pas, bois jamais, fais du sport...
 
Dernière modification par un modérateur :
31 Août 2015
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Je prends aussi la parole mais soyez sympas parce que j'ai pas tellement l'habitude d'en parler.

Gamine, ça se passait plutôt bien, même si les punitions tombaient facilement, que nous n'avions droit de jouer qu'à des jeux "intelligents", et que mon père me rêvait en petit fille modèle avec col Claudine (je viens d'un milieu assez aisé). J'ai appris à lire et à écrire toute seule à l'âge de 5 ans et je faisais leur fierté. Vous devinez la suite ? Bah je devais rester telle quelle : la parfaite petite fille si sage, si rêveuse, qui passait des heures toute seule dans son coin à lire et faisait tout pour plaire à papa maman. Avec leur manie de mettre ma soit-disant intelligence en avant, mes camarades de collège ont fini par me trouver arrogante, et sacrément gnangnan. Je me suis fait harceler, à coups de petits mots insultants, de mails, de moqueries générales dans les couloirs, de bousculades. J'en ai parlé à mes parents qui ont refilé le bébé au proviseur adjoint, on en a PLUS JAMAIS parlé. J'avais 12 ans.
Avec le temps qui passait, je n'étais plus leur petite fille obéissante, je commençais à avoir mes opinions et à ne pas être d'accord surtout avec ma mère. Elle se prétend féministe, mais c'est la première à dire que c'est aux hommes de bricoler, qu'une femme qui boit c'est plus moche qu'un homme, qu'une femme doit prendre soin d'elle, que les hommes sont des brutes qui ne comprennent rien... bref de mes 10 à mes 17 ans (jour où j'ai réussi à la renvoyer chier) elle venait se plaindre auprès de moi de sa vie et de mon père, me disant que l'amour ne valait rien, qu'il ne fallait pas y croire, qu'elle regrettait de s'être mariée et d'avoir eu des enfants, que c'était la plus grosse erreur de sa vie. Je n'avais pas le droit de rentrer chez moi passé 17h, pas le droit d'aller aux fêtes, mes 13 à 15 de moyenne dans une section dans laquelle j'étais entrée sur concours ne les satisfaisait pas, alors que je bossais à chaque vacances scolaires, n'ayant pas d'argent de poche. J'ai arrêté de faire les boutiques avec mon père, il se mettait en colère à chaque fois parce que je ne m'habillais pas comme il l'aurait voulu. J'ai craqué, j'ai pris les droits qu'on ne m'accordait pas : je rentrais en retard, j'ai commencé à fumer et à fumer de l'herbe, à traîner dehors, à boire. J'ai eu mon bac (sans mention, ce qui a bien sûr été une immense déception, bien que j'ai obtenu mon bac allemand en même temps) et j'ai rencontré un mec (pensée émue à ce gars qui était tellement tellement gentil) avec qui ça collait bien. J'ai eu interdiction de le revoir parce qu'il avait une sale réputation, qui était pourtant complètement infondée, mais ils ne m'ont pas écoutée.
Je n'ai pas non plus pu choisir mes études, voulant m'orienter en lettres modernes, psycho ou histoire de l'art, je me suis retrouvée en droit franco allemand à 2h de chez moi en transports, 15 min en voiture sauf que mon père ne voulait pas m'emmener, même pas de temps à autre. A cette époque ma mère a commencé à m'insulter, parce que je sortais avec un mec, que je fumais et que je buvais pendant les soirées (j'avais 17 ans). Elle me traitait de pute et de salope. Jusqu'à me regarder droit dans les yeux et me dire qu'elle me méprisait.
J'ai quitté le gars en question et me suis mise avec un autre mec, il avait 21 ans, fumait beaucoup d'herbe, prenait aussi du lsd, des champis, de la coke... Et là gros pétage de plomb, relation totalement dysfonctionnelle (en même temps j'étais baisée dans ma tête, complètement rejetée par mes parents et mes frères à qui ma mère avait monté la tête), je me sentais absolument seule au monde.
Vu que je n'allais pas à la fac, je devais faire toutes les tâches ménagères de la maison : ménage, lessive, repassage, rangement, cuisine le midi,vaisselle... y compris pour mes frères, et ma mère m'engueulait le soir parce que je n'avais pas préparé le dîner. C'était la seule tâche qu'elle assurait.
Je suis totalement partie en vrille. Je disparaissais 4 ou 5 jours parfois, en faisant la fête absolument tous les soirs. Je dormais parfois 10h en 4 jours, je prenais de la coke, du speed, des champis. J'avais interdiction de rentrer chez moi passé 23h, et ils ne voulaient pas venir me chercher : j'ai passé des nuits chez de parfaits inconnus qui tentaient de me tripoter.
Je faisais 1,78m pour 60 kilos. Le moindre de mes "bourrelets" était critiqué, mes cuisses étaient (je cite) "des jambons". A cette époque, je me sentais très maîtresse de la situation en étant sexy, je portais de hauts talons, des mini-jupes, du rouge à lèvres... ma mère me disait que j'étais ridicule, qu'on aurait cru que je me promenais sur des échasses et qu'elle en avait marre que tous les hommes me regardent. C'était juste l'armure que j'enfilais tous les matins.
A 22 ans, je suis tombée enceinte (7 ans après on est toujours ensemble !). C'était un accident, j'ai fait un déni de grossesse, puis j'ai appris ma grossesse suite à une menace d'accouchement prématuré avec un risque hémorragique important pour moi. J'étais seule avec ma meilleure amie. J'ai appelé ma mère (naïvement), elle m'a juste dit que je ne serai jamais capable d'élever un enfant. J'ai pété un plomb. Mon père m'a dit qu'entre ma mère et moi, il choisirait toujours ma mère parce que elle il l'a choisie, contrairement à moi, et que mon fils dans mon ventre, il n'en avait rien à foutre.
Je suis partie à 600 km d'eux.
Ce n'est qu'un résumé. Ma mère prenait aussi un malin plaisir à parler en mal de moi devant moi. A dire à tout le monde que je n'avais aucune sensibilité ni empathie. Ils se comportaient sans arrêt comme si je leur devais un tas de choses. Au fond d'une de mes dépressions, j'ai hurlé à ma mère que je n'avais pas demandé à vivre (paye ton mal être), elle m'a affirmé avec aplomb que si, si j'étais là ce n'était pas parce qu'ils m'avaient voulu mais parce que j'avais choisi. J'en ai plein d'autres en stock mais je pense que l'idée générale est bien passée. Le pire : ils me parlaient comme à une adulte, mais m'ecoutaient comme une enfant, j'entendais "on ne pleure pas pour ça", "oh mais endurcis-toi", "si moi et ton père on te respecte pas c'est parce que tu mérites rien de nous, tu nous dois un tas de choses et c'est comme ça que tu nous remercies ?"

J'ai presque 30 ans et ça m'a pourri la vie longtemps, longtemps. Aujourd'hui... mes parents s'appuient énormément sur moi, pour beaucoup de choses. J'ai tellement appris à me démerder seule, sans épaule sur laquelle pleurer, sans main tendue, sans personne pour me consoler... ils me considèrent maintenant comme quelqu'un de fiable, du moins face à moi, bien que je sache qu'ils me critiquent toujours énormément dans mon dos. Peu importe, désormais je fais ce que j'ai à faire, et c'est tout. Je ne pourrai jamais leur pardonner, seulement, ça n'a pas de sens de continuer à leur en mettre plein la gueule presque 10 ans après. C'est comme ça, je les côtoie mais sans implication émotionnelle, et j'essaie de ne pas trop leur confier mes enfants. L'autre jour, L. s'est fait hurler dessus parce qu'il embêtait le chat (chat adorable qui ne griffe jamais et connaît nos enfants avant même qu'il ne soit sevré), ma mère m'a dit "je l'ai un peu grondé".
Je me suis construit en opposition par rapport à tout ce qu'ils sont, à tout ce qu'ils voulaient pour moi. J'ai eu du mal à trouver ma place de mère. J'ai aussi une mauvaise estime de moi, je suis quelqu'un d'assez dur et pragmatique. J'ai résisté activement et ça a forgé mon caractère, je n'ai pas peur de souffrir ni d'affronter les problèmes, en revanche c'est très dur pour moi de me retrouver dans des situations où je me sens jaugée : entretien d'embauche, nouvel emploi, rencontre de nouvelles personnes... Mais je travaille dessus, me reconstruire et me construire en tant que maman, c'est mon travail des 7 dernières années et je sens que j'avance !

Alors courage les madZ, on en sort pas forcément sans séquelles mais ça peut quand même le faire !
 
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Bonjour à tous/toutes. Moi aussi j'ai eut le droit à des trucs moches mais quand je lis certaines de vos expériences, je me dit que finalement, j'ai pas tant souffert que ça #.#

Ma mère a été géniale et l'est toujours. Même si parfois elle a eut des loupés, c'est normal elle est humaine. Mais elle ne m'a jamais bousiller.
Je regrette juste qu'elle ne m'ait jamais laisser l'aider dans le ménage, car maintenant je suis fainéante >< J'aime pas ranger, nettoyer et faire les courses :/
J'ai aussi eut les remarques sur mon corps, mais à 12 ans je lui ait dit que ça me faisait mal et elle ne l'a plus jamais fait. Elle est la personne la plus à l'écoute que je connaisse. Et elle ma toujours aider à me trouver des fringues qui me mettent en valeur, malgré mon surpoids.
J'avais essayer aussi de manger moins, la peur de l'anorexie la poussait donc à me donner plus de nourriture, cercle vicieux. Mais je ne lui en veux pas. Elle avait peur pour moi. Étant née avec une malformation, elle ma couver. C'est une femme forte qui cache une faiblesse et une sensibilité folle. Elle est mon modèle dans la vie.

Mon gros soucis, c'est mon paternel. Il a fais fuir ma mère, il l'a traitait mal, menaçait de la quitter, ce qu'il a d'ailleurs fait plusieurs fois pendant des années. Ça a briser un truc dans ma mère. Aujourd'hui, ils ont une maison achetée ensemble, elle vit là bas, loin de nous depuis au moins 12 ans. Je regrette de ne pas l'avoir suivit.
Mon père est probablement bipolaire et est totalement instable, on ne sais jamais à l'avance comment il va être.
Il est tyrannique, si tu pense pas comme lui "tu as tort" (ce que cette réflexion me fait chier -_- d'ailleurs ma mère l'a développer malgré elle et ça la rend dingue quand le lui fais la remarque et elle s'en veux après). Il est capable d'être adorable puis deux seconde plus tard il se met à hurler pour évacuer son stress.
Il a été obligé de mettre de l'eau dans son vin quand ma mère est partie vivre ailleurs, car je suis restée vivre avec lui, à cause de mes études.
Un jour il ma reprocher de n'avoir pas vérifier qu'il avait bien fermer la porte à clef. Ça ma fait développer un toc de vérification. Quand je sort chez moi je vérifie maintenant chaque fenêtre, la plaque électrique, les chauffages, que tout soit bien éteint/fermé, puis la porte, une horreur. Parfois je reviens sur mes pas pour vérifier et je me met en retard. C'est invivable. Cela a aussi développer un manque de confiance envers les autres. SI ce n'est pas moi qui ferme, si je ne peux pas faire mes vérifications, je me sens maaaal ><
Il me tiens par le fric, car je suis chômeuse, j'ai eut de grosses difficultés à l'école. Une bonne note ? "Ben c'est normal". Une mauvaise note ? "mais t'es débile !". Je déteste étudier, j'ai eut des profs qui m'ont enfoncer et ça a un peu pourris l'ambiance à la maison, ma mère ne comprenant pas. Mais à force de parler elle se rendait ensuite compte de la situation et se calmait, ouf !
Quand ma mère est partie, j'étais donc bobonne Cendrillon, allant jusqu'à devoir lui retirer ses chaussures le soir. Je devais aussi lui gratter le dos jusqu'à avoir des crampes aux doigts...l'horreur !
Il est très doué dans son boulot, d'ailleurs c'est sa passion et il ne sais parler que de ça. Quand je peux l'aider dans son travail (à un moment j'ai fais du droit), je suis intelligente, indispensable, la meilleure...mais dès que je suis pas d'accord, je suis conne et tout le blabla habituel. Il est terriblement mauvais au niveau des relations humaines.
Je l'ai fuis en colloc et ça s'est avérer être un échec, ce qui lui a fait très plaisir car il ne voulait pas que je le fasse, aillant même refuser d'être mon garant. Après j'ai emménager avec mon copain actuel et même si c'est pas rose (couple qui bat de l'aile donc ça n'aide pas), au moins je suis "libre".
En faite non, chômeuse, mon paternel doit me donner du fric pour vivre, donc je dois l'aider dans son boulot. Il me tiens par les couilles que je n'ai pas et ça stress vraiment ma mère qui a développer de l'endométriose depuis quelques années, alors lui parler de mes soucis me fait mal car elle est loin, sans voiture, pas accès à un docteur, mon père lui donne aussi du fric et la garde dans une situation instable...bref la joie !
Et il est aussi méchant avec sa propre famille, du coup, on a été mis de côtés et ma grand-mère n'a jamais passer un seul noël avec moi. Il a aussi fait en sorte qu'elle ne me donne jamais de cadeaux ou même un peu de sous, alors même que j'en ai plus que besoin.

Du coup, j'ai des tocs, je suis agressive, je suis une grande stressée, je suis fainéante, j'ai peur du téléphone et des entretiens d'embauche, même si je veux avancer, j'ai peur de l'échec et donc ne fais rien pour avancer, je me décourage vite, je me sens comme une merde, j'ai réussit à avoir un BTS mais je n'ai pas de boulot.
J'essaye de me soigner seule cependant (pas les moyens pour un psy snif), mais c'est extrêmement difficile.
Merci papa, je te déteste !

Je pensais pas écrire autant ! J'ai lu la totalité des autres témoignages et sérieux, un gros bisous à toutes/tous qui ont vécu/vivent encore des moments difficiles avec leurs parents.
Paix et amour !
 
Dernière édition :
J'essaye de me soigner seule cependant (pas les moyens pour un psy snif)

Message pour toutes les madz en difficultés psychologiques et sans le sou: en France il existe des réseaux de soins où aucun frais ne vous serons demandés : les CMP = Centre Medico-Psychologique.
Ce sont des centres d'accueil où vous pouvez êtres suivies par un.e infirmier.e psy, un.e psychologue ou un.e psychiatre selon vos besoins. Des suivis ou thérapies qui peuvent être d'une grande aide :)
Aujourd'hui ces centres ont beaucoup de demandes et peu de moyens (c'est important à savoir). Il faut un peu de patience avant d'avoir accès à un suivi.
+ Pour les étudiantes vous avez normalement des psychologues disponibles dans les facs et des CMPE, des CMP spéciaux pour les étudiants principalement dans les grandes villes.
 
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Message pour toutes les madz en difficultés psychologiques et sans le sou: en France il existe des réseaux de soins où aucun frais ne vous serons demandés : les CMP = Centre Medico-Psychologique.
Ce sont des centres d'accueil où vous pouvez êtres suivies par un.e infirmier.e psy, un.e psychologue ou un.e psychiatre selon vos besoins. Des suivis ou thérapies qui peuvent être d'une grande aide :)
Aujourd'hui ces centres ont beaucoup de demandes et peu de moyens (c'est important à savoir). Il faut un peu de patience avant d'avoir accès à un suivi.
+ Pour les étudiantes vous avez normalement des psychologues disponibles dans les facs et des CMPE, des CMP spéciaux pour les étudiants principalement dans les grandes villes.

Je ne savais pas que ça existait ! Merci beaucoup, je vais me renseigner s'il y en a un près de chez moi #.#
 
6 Juillet 2017
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J'espère que tu trouveras l'aide dont tu as besoin :) Déjà raconter ici ton histoire c'est aussi thérapeutique!

Merci ^^
Oh oui, ça me fais du bien d'en parler, et encore je n'ai pas tout dit. J'ai fais ça sans suivre de fil conducteur, ça venait au fur et à mesure.
Mais lire celle des autres aussi ça aide, je me sens moins seule (j'ai l'impression d'être horrible de dire ça ><), ça ma soulager de voir que en faite ce n'est vraiment pas moi le problème (quand je lisais certains passage, je retrouvait un peu de mon père dedans, ça fait froid dans le dos).
 

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