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Comment les cours d’EPS auraient pu me faire aimer le sport
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- Initiateur de la discussion Lucie
- Date de début
J'aurais bien aimé qu'on noux explique les règles du jeu pour le badminton, le foot, le ping pong etc... Parce que je ne suis pas devin 
et sinon qu'on explique comment s'améliorer. J'avais l'impression qu'il s'agissait juste d'un don, d'un talent que je n'avais pas...
et sinon qu'on explique comment s'améliorer. J'avais l'impression qu'il s'agissait juste d'un don, d'un talent que je n'avais pas...
Je suis un peu dubitative quant au conseil de "mettre les forts avec les faibles mélangés".
J'étais (et je suis toujours) NULLE en sport, pour moi ça a toujours été un mélange de torture et de perte de temps totale (franchement j'aurais large préféré avoir 2h de cours de maths en plus justement
).
J'étais (et je suis toujours) NULLE en sport, pour moi ça a toujours été un mélange de torture et de perte de temps totale (franchement j'aurais large préféré avoir 2h de cours de maths en plus justement
).
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M
Membre supprimé 155015
Guest
Mon Dieu que cet article résonne en moi! Aujourd'hui très très sportive, j'étais à l'époque du collège ce qu'on appelle une nulle en sport. J'avais peur du ballon, j'étais un peu bouboule donc très mal dans ma peau et j'avais une estime de moi d'environ -50000.
Je vais vous raconter une histoire qui m'a traumatisée. En 4ème, ma hantise était LA GYM AUX AGRES: je n'étais ni souple, ni légère, ni gracieuse, ni forte et j'avais peur sur les barres parallèles. Eh ben vous savez quoi? mon sadique de prof de sport me faisait faire les démonstrations pour, je cite "montrer ce qu'il ne fallait pas faire". Chaque cours de sport était donc pour moi une humiliation cuisante, et je ressortais du cours en me sentant encore plus nulle, grosse et incapable (merci Monsieur Couillon (NB: ce n'est pas son vrai nom, mais ça s'en rapproche).
Autre humiliation par ce même professeur, devant toute la classe: "faudrait manger moins de frites, tu courrais un peu plus vite!".
Tout ça pour dire: ne vous laissez pas influencer par un prof de sport, par quelqu'un qui vous dit que vous êtes trop ceci ou trop cela. Le sport, c'est un kiff, ça vous fait respirer, oublier le quotidien... il y a un milliard de disciplines, à vous de trouver votre sport.
Amour sur vous, sportives ou non
Je vais vous raconter une histoire qui m'a traumatisée. En 4ème, ma hantise était LA GYM AUX AGRES: je n'étais ni souple, ni légère, ni gracieuse, ni forte et j'avais peur sur les barres parallèles. Eh ben vous savez quoi? mon sadique de prof de sport me faisait faire les démonstrations pour, je cite "montrer ce qu'il ne fallait pas faire". Chaque cours de sport était donc pour moi une humiliation cuisante, et je ressortais du cours en me sentant encore plus nulle, grosse et incapable (merci Monsieur Couillon (NB: ce n'est pas son vrai nom, mais ça s'en rapproche).
Autre humiliation par ce même professeur, devant toute la classe: "faudrait manger moins de frites, tu courrais un peu plus vite!".
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Amour sur vous, sportives ou non
Commentaire rapide et decousu, désolée pour le manque de lien entre les différentes parties.
Pareil, pour moi le sport ne devrait pas être noté...obligatoire oui, mais non noté (sauf si c'est genre en option sport) et avec une sorte de '' psychologie/histoire du sport '' genre transmettre de bonnes valeurs, expliquer d'où viennent les arts martiaux, expliquer les règles/techniques correctement...
Dans le genre top pour la confiance en soi (c'est ironique), c'est quand on faisait des arts martiaux et que le prof demandait le poids pour faire des catégories en fonction du poids...
Et je suis heureuse de ne pas avoir eu la piscine en sport aussi... Quand je vois les collégien.ne.s et lycéen.ne.s à la piscine, je les plains...la moi ado aurait été complètement dégoutée de la piscine (alors que j'adore être dans l'eau), déjà que je n'osais plus trop y aller par peur de voir d'autres élèves à l'époque...
Sinon, les rares profs qui m'ont permis d'avoir une bonne relation avec le sport était des femmes, car certes elles notaient la performance et la progression mais aussi l'implication (si on aidait pour le matos, et si on essayait de faire l'exercice malgré le fait qu'on avait des capacités limitées). Du coup j'avais toujours de bonnes appréciations du genre '' elle se donne à fond pour tenter de faire l'exercice''...
Pareil, pour moi le sport ne devrait pas être noté...obligatoire oui, mais non noté (sauf si c'est genre en option sport) et avec une sorte de '' psychologie/histoire du sport '' genre transmettre de bonnes valeurs, expliquer d'où viennent les arts martiaux, expliquer les règles/techniques correctement...
Dans le genre top pour la confiance en soi (c'est ironique), c'est quand on faisait des arts martiaux et que le prof demandait le poids pour faire des catégories en fonction du poids...
Et je suis heureuse de ne pas avoir eu la piscine en sport aussi... Quand je vois les collégien.ne.s et lycéen.ne.s à la piscine, je les plains...la moi ado aurait été complètement dégoutée de la piscine (alors que j'adore être dans l'eau), déjà que je n'osais plus trop y aller par peur de voir d'autres élèves à l'époque...
Sinon, les rares profs qui m'ont permis d'avoir une bonne relation avec le sport était des femmes, car certes elles notaient la performance et la progression mais aussi l'implication (si on aidait pour le matos, et si on essayait de faire l'exercice malgré le fait qu'on avait des capacités limitées). Du coup j'avais toujours de bonnes appréciations du genre '' elle se donne à fond pour tenter de faire l'exercice''...
Ce qui aiderait ce serait que les professeurs de sport soient moins grossophobes.
En cm2 j'étais la grassouillette de la classe et le prof me faisait toujours courir deux tours de terrain de plus que les autres. Pendant qu'il leur faisait le cours justement. Quand j'arrivais j'étais perdue, les équipes étaient déjà faites et personne ne voulait de moi de toutes façons.
Je pense pas que ça ait été pire au collège mais les petites humiliations étaient toujours présentes. Dès que je pouvais je feintais l'arrivée de mes règles pour échapper aux cours (pour une fois que les règles ont un avantage on va pas se priver !)
J'ai vraiment pu apprécier les cours de sports au lycée. J'y ai connu deux profs différents et purée ils étaient géniaux. Ils expliquaient réellement ce qu'on avait à faire, ils donnaient des tas de conseils trop cool, ils étaient patients et surtout ils faisaient du cas par cas. Ils suivaient chaque élève pour voir comment il s'en sortait, lui donner des conseils personnalisés etc. Pendant ces trois ans j'ai vraiment eu le sentiment progresser dans pleins de sports différents et c'était plus une souffrance pour moi de me rendre à ces cours. Il faut préciser aussi que j'étais dans une filière artistique donc les élèves aussi étaient adorables et encourageants et tout le monde s'entraidait. Ça m'avait beaucoup réconcilié avec le sport à l'époque. Merci à ces deux m'sieurs !
En cm2 j'étais la grassouillette de la classe et le prof me faisait toujours courir deux tours de terrain de plus que les autres. Pendant qu'il leur faisait le cours justement. Quand j'arrivais j'étais perdue, les équipes étaient déjà faites et personne ne voulait de moi de toutes façons.
Je pense pas que ça ait été pire au collège mais les petites humiliations étaient toujours présentes. Dès que je pouvais je feintais l'arrivée de mes règles pour échapper aux cours (pour une fois que les règles ont un avantage on va pas se priver !)
J'ai vraiment pu apprécier les cours de sports au lycée. J'y ai connu deux profs différents et purée ils étaient géniaux. Ils expliquaient réellement ce qu'on avait à faire, ils donnaient des tas de conseils trop cool, ils étaient patients et surtout ils faisaient du cas par cas. Ils suivaient chaque élève pour voir comment il s'en sortait, lui donner des conseils personnalisés etc. Pendant ces trois ans j'ai vraiment eu le sentiment progresser dans pleins de sports différents et c'était plus une souffrance pour moi de me rendre à ces cours. Il faut préciser aussi que j'étais dans une filière artistique donc les élèves aussi étaient adorables et encourageants et tout le monde s'entraidait. Ça m'avait beaucoup réconcilié avec le sport à l'époque. Merci à ces deux m'sieurs !
Méga big up (non) à la prof qui m'a forcée à sauter dans l'eau en 3ème, alors que j'avais peur, et qui m'a humiliée devant tout le monde en disant, je cite "t'iras prendre des cours de natation chez les bébés nageurs" !
Alors déjà que : 1- J'étais pas très bonne en sport, 2- J'étais pas très populaire, 3- J'avais vraiment peur d'être dans l'eau (j'étais à Tahiti à l'époque, donc pas de piscine sécurisée, juste un ponton au dessus d'une eau profonde avec beaucoup de vagues, joie), ça m'a complètement cassée le moral.
J'ai détesté les cours d'EPS, et je me retrouve totalement dans l'article. Toujours la dernière choisie, celle dont on se moquait (même les profs).
J'ai retrouvé le goût du sport 10 ans plus tard, en choisissant d'en faire par moi-même.
Alors déjà que : 1- J'étais pas très bonne en sport, 2- J'étais pas très populaire, 3- J'avais vraiment peur d'être dans l'eau (j'étais à Tahiti à l'époque, donc pas de piscine sécurisée, juste un ponton au dessus d'une eau profonde avec beaucoup de vagues, joie), ça m'a complètement cassée le moral.
J'ai détesté les cours d'EPS, et je me retrouve totalement dans l'article. Toujours la dernière choisie, celle dont on se moquait (même les profs).
J'ai retrouvé le goût du sport 10 ans plus tard, en choisissant d'en faire par moi-même.
J'aurais pu aimer les cours de sport si les profs que j'ai eu n'avaient pas été aussi laxistes concernant les "camarades" qui me harcelaient et me piquaient mes affaires aux vestiaires pour les éparpiller un peu partout dans la cour du collège.
Le meilleur souvenir que j'ai du sport au collège c'est quand je me suis fais un claquage a la cuisse et que j'ai été dispensée
Le meilleur souvenir que j'ai du sport au collège c'est quand je me suis fais un claquage a la cuisse et que j'ai été dispensée
Ohala les cours d'EP, cette galère 
Même en ayant toujours fait du sport en extrascolaire, c'était quand même un calvaire. J'ai le niveau de coordination bras-jambes d'un veau nouveau-né, et j'ai toujours du mal à estimer l'angle et la vitesse d'arrivée d'une balle vers moi, alors touts les sports d'équipe ou de raquette c'était pas du tout mon truc. J'adore la musique mais je n'ai aucunement la grâce d'une danseuse, même avec une très bonne oreille pour le rythme et une bonne mémoire pour les chorés. Donc la danse c'était pas la joie non plus.
Heureusement pour moi, j'ai pratiqué 3 ans le judo, 2 ans l'athlétisme, et presque 10 ans la natation, donc j'étais en forme physiquement, et les sports où on pratique seul se passaient bien, j'avais même d'excellentes notes en endurance et natation (période que j'ai adoré grâce à mon bon niveau, une chance si je compare à beaucoup de madz). Et j'ai la chance d'être hyperlaxe donc ça aidait pour la gym, même si ma carrure me confinait au rôle de porteuse en Acrogym.
Malheureusement, la grande majorité des sports enseignés était en équipe, avec une balle ou une raquette. Les mots "badminton, ping pong, volleyball" me font toujours frémir d'horreur, suivis de près par "football, basketball, handball"
La répartition en équipe était toujours un grand moment de solitude, comme le décrit si bien l'article.
Mais j'ai quand même fini par comprendre que aussi "nulle" que j'ai pu être, le comportement des autres élèves est déterminant dans les progrès qu'on peut faire et le plaisir qu'on peut ressentir à jouer. Ça parait évident dit comme ça , mais j'ai mis des années à le comprendre et à réaliser que ma nullité était aussi due à l'intransigeance des autres élèves (et profs, parfois)
Même en ayant toujours fait du sport en extrascolaire, c'était quand même un calvaire. J'ai le niveau de coordination bras-jambes d'un veau nouveau-né, et j'ai toujours du mal à estimer l'angle et la vitesse d'arrivée d'une balle vers moi, alors touts les sports d'équipe ou de raquette c'était pas du tout mon truc. J'adore la musique mais je n'ai aucunement la grâce d'une danseuse, même avec une très bonne oreille pour le rythme et une bonne mémoire pour les chorés. Donc la danse c'était pas la joie non plus.
Heureusement pour moi, j'ai pratiqué 3 ans le judo, 2 ans l'athlétisme, et presque 10 ans la natation, donc j'étais en forme physiquement, et les sports où on pratique seul se passaient bien, j'avais même d'excellentes notes en endurance et natation (période que j'ai adoré grâce à mon bon niveau, une chance si je compare à beaucoup de madz
). Et j'ai la chance d'être hyperlaxe donc ça aidait pour la gym, même si ma carrure me confinait au rôle de porteuse en Acrogym.Malheureusement, la grande majorité des sports enseignés était en équipe, avec une balle ou une raquette. Les mots "badminton, ping pong, volleyball" me font toujours frémir d'horreur, suivis de près par "football, basketball, handball"
La répartition en équipe était toujours un grand moment de solitude, comme le décrit si bien l'article.
Mais j'ai quand même fini par comprendre que aussi "nulle" que j'ai pu être, le comportement des autres élèves est déterminant dans les progrès qu'on peut faire et le plaisir qu'on peut ressentir à jouer. Ça parait évident dit comme ça , mais j'ai mis des années à le comprendre et à réaliser que ma nullité était aussi due à l'intransigeance des autres élèves (et profs, parfois)
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Cet article me parle beaucoup aussi!
Team #dernièrepersonnechoisie pour moi aussi malheureusement, et je l'ai mal vécu pendant toute ma scolarité! Quelle humiliation de voir les autres élèves de la classe choisis au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'on ne soit plus que 2 et que tu vois sur le visage des capitaines d'équipe qu'ils ont l'impression de choisir entre la peste et le choléra
Du coup, merci le traumatisme, je suis restée pendant longtemps avec cette idée de 'je suis nulle en sport'. Paradoxalement, tous les étés j'allais en vacances chez mes grands-parents, on faisait des grandes sorties à vélo et là j'aimais bien, c'était en plein air et il n'y avait pas de pression de la note, personne qui se moque de toi derrière ton dos! Juste la sensation de bien être après un effort physique etla glande le repos du guerrier ensuite 
Évidemment je ne voyait pas le lien entre le-sport-au-collège-cette-abomination et les-balades-en-vélo-dans-la-bonne-humeur...
Pour mieux vivre les cours de sport, j'aurais bien aimé qu'on nous explique davantage les règles du jeu comme @Fleur d'oranger*. Je n'étais pas intéressée par le sport en général, donc je ne connaissais pas les règles de base de pas mal de jeu, et le prof se contentait de rappeler les règles sur lesquels il y avait des variantes qui changeaient d'une semaine à l'autre
Où comment passer pour la fille qui non seulement est nulle mais en plus elle connait pas les règles!
Je trouve aussi que ça serait bien si ce n'était pas noté... Pour moi, le but des cours d'EPS ça devrait être d'apprendre/de réapprendre à être bien dans son corps, de se bouger, voire d'apprendre comment pratiquer certains sports (règles du jeu/règles de sécurité), pas d'avoir une note-attention-ça-compte-pour-le-BAC-et-pour-le-dossier-après
Par contre je ne suis pas complètement d'accord avec @pixelMaster sur l'idée de mélanger les forts et les faibles. Moi je n'ai eu que la version 'les forts ensembles et les nuls ensembles', mais je pense que ça m'aurais aidé d'être mélangé de temps avec les forts. Parce que j'ai un peu l'esprit de compétition et rien que pour battre les gens qui me foutaient la pâté j'aurais tout donné! Mais après je comprends que pour ceux qui n'ont pas l'esprit de compétition ça peut être plus compliqué, notamment avec les commentaires des autres élèves ou des profs pas toujours bienveillants
Team #dernièrepersonnechoisie pour moi aussi malheureusement, et je l'ai mal vécu pendant toute ma scolarité! Quelle humiliation de voir les autres élèves de la classe choisis au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'on ne soit plus que 2 et que tu vois sur le visage des capitaines d'équipe qu'ils ont l'impression de choisir entre la peste et le choléra
Du coup, merci le traumatisme, je suis restée pendant longtemps avec cette idée de 'je suis nulle en sport'. Paradoxalement, tous les étés j'allais en vacances chez mes grands-parents, on faisait des grandes sorties à vélo et là j'aimais bien, c'était en plein air et il n'y avait pas de pression de la note, personne qui se moque de toi derrière ton dos! Juste la sensation de bien être après un effort physique et
Évidemment je ne voyait pas le lien entre le-sport-au-collège-cette-abomination et les-balades-en-vélo-dans-la-bonne-humeur...Pour mieux vivre les cours de sport, j'aurais bien aimé qu'on nous explique davantage les règles du jeu comme @Fleur d'oranger*. Je n'étais pas intéressée par le sport en général, donc je ne connaissais pas les règles de base de pas mal de jeu, et le prof se contentait de rappeler les règles sur lesquels il y avait des variantes qui changeaient d'une semaine à l'autre
Où comment passer pour la fille qui non seulement est nulle mais en plus elle connait pas les règles!Je trouve aussi que ça serait bien si ce n'était pas noté... Pour moi, le but des cours d'EPS ça devrait être d'apprendre/de réapprendre à être bien dans son corps, de se bouger, voire d'apprendre comment pratiquer certains sports (règles du jeu/règles de sécurité), pas d'avoir une note-attention-ça-compte-pour-le-BAC-et-pour-le-dossier-après
Par contre je ne suis pas complètement d'accord avec @pixelMaster sur l'idée de mélanger les forts et les faibles. Moi je n'ai eu que la version 'les forts ensembles et les nuls ensembles', mais je pense que ça m'aurais aidé d'être mélangé de temps avec les forts. Parce que j'ai un peu l'esprit de compétition et rien que pour battre les gens qui me foutaient la pâté j'aurais tout donné! Mais après je comprends que pour ceux qui n'ont pas l'esprit de compétition ça peut être plus compliqué, notamment avec les commentaires des autres élèves ou des profs pas toujours bienveillants
J'ai été l'élève nul-le en sport (en plus de n'être pas très populaire). Il est à noter que de base enfant j'aimais plutôt bien me bouger, mais que j'ai un problème de vue spécial qui me rend fatalement nul aux jeux de balle (puisque je ne vois pas la balle là où elle est. Ode à toutes ces balles de tennis que j'ai vues passer à travers la raquette avant de réaliser que j'avais tapé à côté). Cependant être catégorisé "la nulle en sport" ne pousse pas à l'aimer et à se donner du mal, alors qu'à côté je ne cours et nage pas trop mal.
Et même encore maintenant mon rapport au sport et à mon corps est complètement bousillé.
Pour moi, noter oui, mais pas sur la performance (qui ne doit être que du bonus)... l'implication, la connaissance des règles du jeu, de l'anatomie, des bons mouvements, des bienfaits du sport, voire même de sa culture, son histoire et son actualité (oui, je suis pour que savoir par coeur les classements de ligue des champions puisse faire gagner des points aux concerné-es !). Et surtout enseigner un sport plus inclusif, plus participatif, plus individualisé. Il faudrait pouvoir choisir ses sports, et penser à des solutions pour les élèves comme moi (mais aussi les trouillards de l'eau, les bloqués de la souplesse, les effarés du ballon trop gros ou les arrondis de la silhouette). Valoriser les postes : mettre un élève à l'arbitrage, et pourquoi pas un élève entraîneur de l'équipe qui établit des stratégies, un élève commentateur du match, et leur faire refaire le match ensuite comme sur BFM TV... il y a mille moyens d'impliquer les élèves et de trouver les forces de chacun !
Et même encore maintenant mon rapport au sport et à mon corps est complètement bousillé.
Pour moi, noter oui, mais pas sur la performance (qui ne doit être que du bonus)... l'implication, la connaissance des règles du jeu, de l'anatomie, des bons mouvements, des bienfaits du sport, voire même de sa culture, son histoire et son actualité (oui, je suis pour que savoir par coeur les classements de ligue des champions puisse faire gagner des points aux concerné-es !). Et surtout enseigner un sport plus inclusif, plus participatif, plus individualisé. Il faudrait pouvoir choisir ses sports, et penser à des solutions pour les élèves comme moi (mais aussi les trouillards de l'eau, les bloqués de la souplesse, les effarés du ballon trop gros ou les arrondis de la silhouette). Valoriser les postes : mettre un élève à l'arbitrage, et pourquoi pas un élève entraîneur de l'équipe qui établit des stratégies, un élève commentateur du match, et leur faire refaire le match ensuite comme sur BFM TV... il y a mille moyens d'impliquer les élèves et de trouver les forces de chacun !
J'ai vécut mais tellement la même chose ! Je me suis d'ailleurs persuadée que j'étais nulle et que je n'aimais pas le sport, ce qui est entièrement faux. Les méthodes ne me convenaient pas en fait. Je trouve ça dommage ça pourrait tellement mieux se passer ! Je suis d'accord avec les conseils proposés...
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