Comment mon emploi a failli m'achever - Témoignage

7 Février 2013
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Dijon
Pour moi, le burn out je l'ai pas senti, autour de moi tout le monde me trouvait stressée, mais pas moi. Au bout de quelques semaines à très peu manger/dormir/me changer les idées, mon corps a lâché, j'ai eu un AVC. La raison? le stress intense subit au boulot. Je pensais que c'était un truc de vieux, mais non. A présent, un an après, j'ai perdu mon boulot, ma capacité à continuer mon métier (le stress revient à chaque fois), ma concentration... Une partie de mon cerveau est définitivement morte emmenant malheureusement une partie de moi. Le plus dur n'est pas de se retrouver sans vision périphérique, d'avoir du mal à organiser ses idées ou à ne pas arriver à rester concentrer. Le plus dur est le regard des autres et les remarques stupides.
Je profite donc de ce poste pour passer ce message: "Écoutez votre corps", je l'aurai fait je n'en serai pas là!
 
Dernière édition :
3 Septembre 2012
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Nantes
Ca n'a pas forcément grand-chose à voir car je n'ai pas fait de burn-out et je suis encore étudiante, mais j'ai un petit quelque chose à dire.

L'année dernière j'ai fait une L2/L3 (en gros je n'avais pas validé un semestre sur les deux de ma 2nde année de licence, donc je suis passée en troisième année en ayant des matières à rattraper) ; année excessivement stressante, des partiels longs et usants. Je suis arrivée à la fin de l'année épuisée, mon médecin a évoqué la dépression, j'ai voulu avoir un bilan sanguin avant d'être sous médocs : résultat, mononucléose infectieuse, et pas des moindres !

J'ai passé un mois à ne rien faire, littéralement. Terrassée par la fatigue, les douleurs (j'étais presque un cas d'école tant j'ai eu de symptômes), j'ai eu le temps de réfléchir. Et d'apprendre à m'écouter.

Résultat ? Cette année, bien que j'achève une première année de Master stressante et que j'ai un mémoire en cours de rédaction, je n'ai eu aucune des "maladies" que je déclenche habituellement à chaque période d'exams : herpès, crises d'angoisse, laryngite (va savoir pourquoi...), eczéma... Rien de tout ça cette année, et c'est bien la première fois ! Pourtant cette année est une des plus éprouvantes (études + problèmes personnels).

Mais j'ai appris à écouter mon corps, ses réactions, anticiper, éviter au plus de se voiler la face et de paniquer au dernier moment... Je me fais plus confiance, je me conserve des pauses, des nuits correctes, etc. Ca a l'air tout bête mais je ne le faisais pas suffisamment avant.

Voilà, pardon pour ce roman et ce H.S. :fleur:
Et bon courage à toutes celles qui se sont reconnues dans ce témoignage. Prenez soin de vous <3
 
  • Big up !
Réactions : Coco.lalie
27 Septembre 2012
42
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31
Metz
lenainwonderland;4097484 a dit :
Ca n'a pas forcément grand-chose à voir car je n'ai pas fait de burn-out et je suis encore étudiante, mais j'ai un petit quelque chose à dire.

L'année dernière j'ai fait une L2/L3 (en gros je n'avais pas validé un semestre sur les deux de ma 2nde année de licence, donc je suis passée en troisième année en ayant des matières à rattraper) ; année excessivement stressante, des partiels longs et usants. Je suis arrivée à la fin de l'année épuisée, mon médecin a évoqué la dépression, j'ai voulu avoir un bilan sanguin avant d'être sous médocs : résultat, mononucléose infectieuse, et pas des moindres !

J'ai passé un mois à ne rien faire, littéralement. Terrassée par la fatigue, les douleurs (j'étais presque un cas d'école tant j'ai eu de symptômes), j'ai eu le temps de réfléchir. Et d'apprendre à m'écouter.

Résultat ? Cette année, bien que j'achève une première année de Master stressante et que j'ai un mémoire en cours de rédaction, je n'ai eu aucune des "maladies" que je déclenche habituellement à chaque période d'exams : herpès, crises d'angoisse, laryngite (va savoir pourquoi...), eczéma... Rien de tout ça cette année, et c'est bien la première fois ! Pourtant cette année est une des plus éprouvantes (études + problèmes personnels).

Mais j'ai appris à écouter mon corps, ses réactions, anticiper, éviter au plus de se voiler la face et de paniquer au dernier moment... Je me fais plus confiance, je me conserve des pauses, des nuits correctes, etc. Ca a l'air tout bête mais je ne le faisais pas suffisamment avant.

Voilà, pardon pour ce roman et ce H.S. :fleur:
Et bon courage à toutes celles qui se sont reconnues dans ce témoignage. Prenez soin de vous

Merci de ce témoignage ! Je pensais que j'étais "trop faible" ou simplement nulle... moi ça fait 2 ans que je suis à la fac, la première année je me sentais déjà mal, mais déjà lors de ma terminale je me sentais très très mal, enfin bref là c'est ma deuxième année et pourtant je vais pas mieux ou je ne me suis pas habituée à quoique ce soit c'est même pire parce que je sais que c'est de devoir y aller tous les jours qui me rend aussi malade, et surtout je n'ai pas trop le choix... Je ne peux pas dire à mes parents que je veux tout arrêter, passer mon permis, trouver n'importe quel travail et trouver du temps pour trouver quelque chose qui me plaira tout simplement, un travail ou même une formation qui me fera me sentir bien ou du moins mieux... Je me dit que je n'ai pas le droit d'avoir une sorte de "burn out" parce que je 'nai que 20 ans, que je ne réussi même plus mes études et que tellement de personnes pourraient en faire et n'en font pas, j'ai un peu l’impression que je ne dois pas aller mal... Enfin bref désolé du long message qui ne veut presque rien dire, bon courage à toutes les personnes qui en souffrent. Bisous les Madz:hugs:
 
K

katnissvsw

Guest
@Hecate Hedog
Le problème, c'est que ça touche toutes les professions même si il y en a qui sont plus difficiles que d'autres car certains ont ras le bol d'être traité comme des sous merdes alors qu'on leur demande bien plus que ceux pour quoi ils sont normalement qualifiés (privé comme public) surtout quand on voit les chômeurs qui ne demandent qu'un boulot à côté.
Presser comme un citron des gens jusqu'à qu'ils atteignent 40- 50 ans pour après les licencier quand ils coûteront trop chers en se foutant pas mal de la formation des jeunes qui devront être expérimenté.
 
27 Septembre 2012
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Metz
lubellile;4097763 a dit :
mrsnightmare;4097599 a dit :
lenainwonderland;4097484 a dit :
Ca n'a pas forcément grand-chose à voir car je n'ai pas fait de burn-out et je suis encore étudiante, mais j'ai un petit quelque chose à dire.

L'année dernière j'ai fait une L2/L3 (en gros je n'avais pas validé un semestre sur les deux de ma 2nde année de licence, donc je suis passée en troisième année en ayant des matières à rattraper) ; année excessivement stressante, des partiels longs et usants. Je suis arrivée à la fin de l'année épuisée, mon médecin a évoqué la dépression, j'ai voulu avoir un bilan sanguin avant d'être sous médocs : résultat, mononucléose infectieuse, et pas des moindres !

J'ai passé un mois à ne rien faire, littéralement. Terrassée par la fatigue, les douleurs (j'étais presque un cas d'école tant j'ai eu de symptômes), j'ai eu le temps de réfléchir. Et d'apprendre à m'écouter.

Résultat ? Cette année, bien que j'achève une première année de Master stressante et que j'ai un mémoire en cours de rédaction, je n'ai eu aucune des "maladies" que je déclenche habituellement à chaque période d'exams : herpès, crises d'angoisse, laryngite (va savoir pourquoi...), eczéma... Rien de tout ça cette année, et c'est bien la première fois ! Pourtant cette année est une des plus éprouvantes (études + problèmes personnels).

Mais j'ai appris à écouter mon corps, ses réactions, anticiper, éviter au plus de se voiler la face et de paniquer au dernier moment... Je me fais plus confiance, je me conserve des pauses, des nuits correctes, etc. Ca a l'air tout bête mais je ne le faisais pas suffisamment avant.

Voilà, pardon pour ce roman et ce H.S. :fleur:
Et bon courage à toutes celles qui se sont reconnues dans ce témoignage. Prenez soin de vous

Merci de ce témoignage ! Je pensais que j'étais "trop faible" ou simplement nulle... moi ça fait 2 ans que je suis à la fac, la première année je me sentais déjà mal, mais déjà lors de ma terminale je me sentais très très mal, enfin bref là c'est ma deuxième année et pourtant je vais pas mieux ou je ne me suis pas habituée à quoique ce soit c'est même pire parce que je sais que c'est de devoir y aller tous les jours qui me rend aussi malade, et surtout je n'ai pas trop le choix... Je ne peux pas dire à mes parents que je veux tout arrêter, passer mon permis, trouver n'importe quel travail et trouver du temps pour trouver quelque chose qui me plaira tout simplement, un travail ou même une formation qui me fera me sentir bien ou du moins mieux... Je me dit que je n'ai pas le droit d'avoir une sorte de "burn out" parce que je 'nai que 20 ans, que je ne réussi même plus mes études et que tellement de personnes pourraient en faire et n'en font pas, j'ai un peu l’impression que je ne dois pas aller mal... Enfin bref désolé du long message qui ne veut presque rien dire, bon courage à toutes les personnes qui en souffrent. Bisous les Madz:hugs:

Merci. Je suis étudiante aussi et ce témoignage et les commentaires me font monter les larmes aux yeux. Je me suis rendue malade, j'ai fait un gros blocage dans les études et associé à la première année loin de chez moi et à des problèmes familiaux j'ai craqué. Insomnies, crises de larmes, envie de rien faire, arrêt des cours ponctuels. Trop de pression dans ma formation, pour un diplome qui finalement ne sert pas puisque ce métier fonctionne par concours (le diplome aide bien sûr, mais les concours sont accessibles) en externe et de gros doutes sur le métier. Et un médecin remplaçant totalement con qui a réduit mon mal-être à un simple : tu n'as pas maigri et tu n'as pas d'idée noires donc tu ne fais pas de dépression, c'est un simple coup de blues passager.
Mes soucis de santé m'ont fait louper pas mal de cours et finalement j'ai décidé de totalement lâcher deux semaines avant la fin des cours, je n'y arrivais simplement plus. Je ne vais pas bien encore, je fonds en larme régulièrement, mais continuer aurait empiré les choses.

Et surtout : Je me réoriente ! Alors non ce n'est pas facile, j'ai la chance d'avoir une mère formidable qui me soutient mais mon père a encore été un gros con qui ne comprend pas la situation. Mais c'est ma vie ! Ma santé ! Et je ne veux pas me foutre en l'air car d'autres ont décidé que je dois faire continuer car je me suis lancée dedans.
@MrsNightmare   Arrête, si tu n'en peux plus et que tu veux changer fais-le ! Oui c'est dur à prendre comme décision car on nous mets dans la tête depuis le collège qu'on doit choisir UNE orientation et UN métier, qu'on n'a pas le droit de se réorienter, sauf en cas d'échec en médecine ou prépa. Et je leur en veut pour ça, j'en veux aux adultes de ne pas comprendre qu'on peut se tromper et que se réorienter n'est pas une tare. Car là tu vas continuer comment ? Tu vas te rendre malade en continuant ? Le métier te plait au moins ? Si c'est le cas et que c'est la seule voie prend le temps de réfléchir, de relativiser, quitte à prendre une année pour toi et reprendre plus tard, mais ne te rend pas malade, ça n'en vaut pas le coup. (Et si le métier ne te plait pas tu es prête à passer ta vie à le faire ?).
Courage, ce n'est jamais évident et tu auras des obstacles qu'elle que soit ta décision, mais si j'ai appris une chose cette année c'est qu'on peut et doit décider seul de notre vie, le dernier mot nous appartient et on ne doit pas se mettre en danger pour écouter les autres.
Je pense que tes parents comprendront, peut-être difficilement, mais au final s'ils voient que c'est le mieux pour toi ils accepteront, d'autant plus qu'ils ont dû se rendre compte que ça n'allait pas non ?
Et tu as le droit de craquer et de changer ! On est jeunes, on ne peut pas tout savoir d'un coup !
:calin:

(Désolé je me suis emportée, mais j'en ai trop souffert cette année pour laisser sans réagir d'autres souffrir).
 Je ne sais pas comment je pourrais te dire merci... tu vois je pensais que je n'allais même pas avoir de réponse parce que mon message n'était pas approprié...  Et bien je suis en fac d'histoire, là c'est ma  deuxième première année, enfin cette année j'ai seulement 10h de cours par semaine puisque le reste je l'ai validé l'année précédente, enfin bref ça ne me plaît pas, enfin plus, ça ne me plaît plus. Moi aussi on m'a dit que ce n'était qu'une passade, sauf que mon mal être dure depuis plus de 5 ans...  mes parents n'y ont jamais prêté attention, pourtant qu'est-ce que j'en ai envoyé des "SOS"... J'ai eu la pression de la famille, surtout de ma grand-mère et de mes parents, puisque à côté de ma petite soeur je n'ai pas d'avenir ou de projet ou même rien ne m'intéresse, alors que s'ils s’intéressaient à moi ils verraient que non. Au final je souhaite de tout mon corps quitter la fac pour prendre n'importe quel job pour partir de chez moi et ne surtout plus avoir cette pression quotidienne que j'ai en arrivant rien que dans la ville ou ma fac se situe. J'ai peur de ne pas pouvoir y partir, tout en sachant que je ne validerais plus rien, que je changerais de matière pour pouvoir rester à la fac et qu'au final quand on m'acceptera plus ou que je ne serais plus là ça se finira. J'ai également peur de faire un burn out quand je travaillerais parce que ça signifierait que je dois retourner chez moi et que je n'ai vraiment pas d'avenir. Enfin bref ma pauvre et les pauvres Madz qui essayent de me lire je vais m'arrêter là x) !  :hugs:
 
28 Septembre 2011
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Mulhouse
Je ne sais pas si c'est vraiment un Burn-out que j'ai eu, mais ça y ressemble.

Suite à une erreur au travail, je me sentais harcellée. Une fois par semaine, j'avais droit à une réunion avec mes boss, me répétant mon erreur, et me réprimandant sur beaucoup de choses hors du contexte ("on en profite, on va lui dire tout ce qui nous reste sur le coeur"). Je n'étais pas assez bien, pas assez rapide, je ne restais pas assez souvent pour travailler plus que mes heures (sur mon contrat je n'avais pas le droit aux heures sup, et pourtant on me poussait à les faire), pas assez amie avec eux et leurs amis, je n'étais pas assez présente aux soirées qu'ils proposaient, ... Des choses hors travail. J'ai pleuré à gros sanglots à chacune de ses réunions, seule devant ce jury accusateur. J'étais hyper déprimée, j'allais travailler à reculons. Mon compagnon ne me reconnaissait plus, et ne supportait plus de voir ce qu'ils avaient fait de moi. Puis les choses se sont tassées, et j'ai eu de nouveau confiance. L'ambiance s'est améliorée. J'ai reçu l'avertissement officiel. Je ne voulais pas faire quoi que ce soit qui aurait pu envenimer la situation, donc je ne l'ai pas dénoncé, malgré les choses évoquées qui me semblaient fausses. Je tombais souvent malade, j'étais plus souvent en arrêt, mais sans excès pour autant. Les stagiaires me disaient que l'on me citait en exemple pour le travail et mon côté corporate, lorsqu'ils avaient droit aux même remontrances que moi. Certaines ont été poussées aux larmes également. Moi, je n'étais plus sur la sellette pour l'instant, mais je restais sur mes gardes. Je pleurais souvent en rentrant, soit sur le trajet, soit à la maison, sans réelles raisons, je me sentais juste terrorisée par mes patrons, par mon travail. Puis soudain, il y a eu un couac, un quiproquo vis à vis d'un dossier. Ça a été le choc. Mes boss m'ont de nouveau pris à part, pour me dire mes 4 vérités (boulot et hors boulot une fois de plus), comme ci c'était hyper grave (ce n'était pas du tout proportionné selon moi), mais je n'ai pas pleuré, j'ai tenu bon, j'ai argumenté, j'ai réussi à parler cette fois ci. Ça ne leur a pas plut. Pas du tout. Mon chef a haussé le ton contre moi, j'ai réussi à garder mon sang froid, malgré les tremblements ... Sur la route pour rentrer chez moi, j'ai de nouveau pleuré. Une fois rentrée, j'ai craqué complètement. Je ne pouvais plus m'arrêter. Mon compagnon a eu très peur. Il était très en colère. Lui a vu ce qui m'arrivait, et m'avait poussé à prendre en main la situation, mais je voulais préserver ce qui me semblait aller mieux. Le lendemain j'étais en arrêt, après un nouveau craquage complet chez mon médecin, elle m'a mis 1 semaine d'arrêt, et elle m'a pris un rdv avec la médecine du travail. Je ne pouvais pas concevoir de reprendre le travail, je ne pouvais pas les revoir. Lorsque l'arrêt se terminerai, qu'allais-je faire ? 3 jours plus tard, le jour de mon rdv, j'ai reçu une lettre m'annonçant le début de la procédure de licenciement pour faute grave. J'étais à ramasser à la petite cuillère...

Aujourd'hui ça va mieux. Je travaille pour mon propre compte, mais je ne me sens pas de redevenir salariée. J'ai toujours peur.

Qu'en pensez-vous ?
 
Dernière modification par un modérateur :
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Réactions : Coco.lalie
15 Juin 2011
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Far Far Away
Les mots ont été posés sur ce que je vis depuis plus de deux mois... C'est un combat quotidien... Se demander chaque matin en se réveillant de quoi sera fait ce jour, si la motivation sera là ou pas, si les crises d'angoisse seront là ou pas... C'est dur il faut du temps, je remercie la madmoizelle (elle se reconnaîtra et je suis sure qu'elle passe par là :fleur: ) qui m'a gentiment conseillée. Après la phase de "repos", je suis en train de me reprendre en mains, c'est un gros travail sur moi mais je progresse un peu plus chaque jour...

Courage à toutes celles qui passent par là et qui se rendent compte que c'est ce qu'elles vivent ! L'acceptation c'est le début de la guérison, j'en sais quelque chose !
 
10 Mai 2008
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J'ai un collègue qui a fait un burn out poussé par un autre collègue (visiblement le genre pervers narcissique).
Mon collègue est allé à l'infirmerie et a tout déballé. Et bien qu'il y ait déjà eu des plaintes allant à l'encontre du mec qui l'a poussé à bout, les gens ont plus ou moins choisi son camp, ce qui m'a beaucoup dégoutée.
En fait ils ne l'ont pas fait officiellement, mais dans les conversations on a assumé le fait que c'était le mec qui a fait le burn out qui était faible et avait mal géré (alors que de toute évidence, le mec l'a harcelé et a mis des pressions sur lui).

Je pense qu'on a aussi un problème avec notre société qui valorise les comportements violents et agressifs (Nicolas Sarkosy si tu m'entends). Les victimes se retrouvent alors responsables de leur propre statut, indépendamment de tout contexte extérieur, ce qui est illogique.
Par ailleurs, il faudrait toujours être "fort", tout le temps, mais ça ne veut rien dire, toute fatigue est résultat de "faiblesse" alors que c'est plutôt une conséquence logique dans un contexte donné, c'est presque mécanique.

Bref ça m’énerve la façon qu'on a de ne pas considérer le stress et la dépression et surtout le fait qu'on l'attribue souvent à des caractéristiques intérieures à l'individu.
 
H

harryjoe

Guest
Merci pour ce témoignage ! J'espère que tout se passe bien pour cette Madz. :fleur:

Ma mère a fait un burn-out cet hiver, et se fut l'horreur. Elle ne dormait plus sans médicament, était constamment fatiguée, tout lui faisait peur, le moindre choix (aussi futile soit-il comme courgette ou tomate ce soir?) la paniquait, et les pensées suicidaires... je suis heureuse que ses amis ne l'ai pas laissé tombée, son médecin sa psy l'aient aidées énormément, et mon travail de m'avoir laisser un peu plus de souplesse pour que je prenne soin d'elle.

Bref je ne souhaite ça à personne. Mais c'est tellement dur de se l'avouer à soit même, de dire stop à ce train-train destructeur et au travail pour des raisons de santé. Il faut garder les yeux ouvert sur notre environnement et agir avant de se faire bouffer par la pressions, le temps, les patrons, les collègues et que sais-je d'autre.
 
8 Avril 2010
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clichy
Tu as raison, aucun travail ne vaut la peine de se flinguer la santé.

Sauf que çà on ne s'en aperçoit que lorsqu'on a touché le fond...pour moi c'était un peu différent il s'agissait de harcèlement moral mais les résultats sont les mêmes, voir encore plus destructeurs niveau confiance en soi. Parce qu'encore maintenant 2 ans après...quand on me fait des remarques pas très agréables çà me touche 10 fois plus qu'avant et je suis devenue très émotive.

Il faut prendre le temps de se "réparer" et de se préparer et surtout RELATIVISER!

Bon courage!
 
20 Juin 2006
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Merci pour ce témoignage très intéressant, je souhaite à la madz en question bon courage et j'espère qu'elle tient le coup !
 

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