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[Loo-kat]

L'opinion des filles me perturbe, elles disent être forcées à sembler de plus en en plus sexy mais n'évoque pas le slut shaming, que de mon côté j'ai beaucoup plus senti : elles sont peut-être trop jeunes ?

Sinon, rien à dire pour le moment, c'est plutôt pas trop mal 

Justement, les adolescentes semblaient expliquer le paradoxe : on leur demande une image sexy mais qui doit rester dans les codes déterminés par la société pour mériter le titre de "fille bien". Enfin, c'est ce que je pense avoir compris... 

Ah, moi je n'avais pas compris ça ^^

L'expression "djihad en talons" me choque légèrement, tout comme "faire ma fille".
Même si je vois ce qu'elle veut dire, ses arguments sont quand même dans l'optique ne faisons pas peur aux hommes et je trouve ça dommage.
Si quelque chose m'échappe je veux bien qu'on m'explique 

EDIT : oh, et l'analogie burka/prostituée

Fin du docu, je suis déçue, ça restait quand même très superficiel comme analyse.

 

[Shiera S]

Le discours de la journaliste de mode 'a un peu dérangé ; "je fais la poule", "je fais la guerre mais avec du blush",... Il m'a rappelé un passage de King Kong Théorie où on explique que les femmes, plongées dans un monde d'homme, vont avoir tendance à s'excuser de leur position de force en reprenant des attitudes plus dominées. Cela passe notamment par une timidité plus ou moins consciente, une ultra-féminité,... Un ensemble de comportements qui rappelle la position de base des femmes : sous l'homme.
Je me demande si le bon comportement n'est pas juste d'être soi et de ne pas utiliser la féminité comme un masque. Cela revient à l'opposer au succès, au pouvoir et à la domination. C'est ici que le discours me gêne.

 

[Shiera S]

L'opinion des filles me perturbe, elles disent être forcées à sembler de plus en en plus sexy mais n'évoque pas le slut shaming, que de mon côté j'ai beaucoup plus senti : elles sont peut-être trop jeunes ?

Sinon, rien à dire pour le moment, c'est plutôt pas trop mal 

Justement, les adolescentes semblaient expliquer le paradoxe : on leur demande une image sexy mais qui doit rester dans les codes déterminés par la société pour mériter le titre de "fille bien". Enfin, c'est ce que je pense avoir compris... 

Ah, moi je n'avais pas compris ça ^^

L'expression "djihad en talons" me choque légèrement, tout comme "faire ma fille".
Même si je vois ce qu'elle veut dire, ses arguments sont quand même dans l'optique ne faisons pas peur aux hommes et je trouve ça dommage.
Si quelque chose m'échappe je veux bien qu'on m'explique 

Les joies de la perception

Tout à fait d'accord pour ce passage. Son discours était très gênant. Tout comme la comparaison voile et prostitution, pour parler de choix qui n'en sont pas vraiment...

 

[Loo-kat]

@Shiera S  Entièrement d'accord (d'ailleurs j'ai édité pour rajouter ça ). J'ai également pensé à King Kong Théorie et le message où tu en parles rejoint ma pensée exactement (en mieux dit).

 

[Roughie]

L'opinion des filles me perturbe, elles disent être forcées à sembler de plus en en plus sexy mais n'évoque pas le slut shaming, que de mon côté j'ai beaucoup plus senti : elles sont peut-être trop jeunes ?

Sinon, rien à dire pour le moment, c'est plutôt pas trop mal 

Justement, les adolescentes semblaient expliquer le paradoxe : on leur demande une image sexy mais qui doit rester dans les codes déterminés par la société pour mériter le titre de "fille bien". Enfin, c'est ce que je pense avoir compris... 

Ah, moi je n'avais pas compris ça ^^

L'expression "djihad en talons" me choque légèrement, tout comme "faire ma fille".
Même si je vois ce qu'elle veut dire, ses arguments sont quand même dans l'optique ne faisons pas peur aux hommes et je trouve ça dommage.
Si quelque chose m'échappe je veux bien qu'on m'explique 

EDIT : oh, et l'analogie burka/prostituée

Fin du docu, je suis déçue, ça restait quand même très superficiel comme analyse.

C'étaient plutôt les ballerines (plus âgées donc) qui soulevaient le problème entre prude et slut.

La journaliste ne m'a pas plue non plus. J'ai jamais eu à revendiquer ou à faire des stratégies pour que les mecs me prennent au sérieux/d'égal à égal, après ça dépend peut-être des gens j'en sais rien. Mais ne pas spécialement prendre en compte le fait d'être une fille a bien marché pour moi.

Et oui, j'en veux plus ! plus de docu !

 

[Shiera S]

@Chou-ette : ma lecture est récente, je triche un peu du coup

@Roughie : merci, j'ai dû les confondre avec les lycéennes .

Le sujet était intéressant et (sauf à quelques exceptions) bien abordé, mais l'analyse est malheureusement restée superficielle.

 

[Chiaki]

Le sujet était intéressant et (sauf à quelques exceptions) bien abordé, mais l'analyse est malheureusement restée superficielle.

 Tout à fait d'accord, mais en même temps, en moins d'une heure, c'est dur d'approfondir un sujet aussi vaste

Le discours de la journaliste, c'est justement une des choses qui me gêne le plus, je trouve ça dommage de devoir se "cacher" en quelque sorte pour être une féministe, parce qu'il ne faudrait pas effrayer ces pauvres hommes, tout ça tout ça... Et chez les personnes interviewées, on reste dans des domaines considérés comme "girly", tels que la danse ou la mode. Alors après, est-ce que c'est voulu ou pas....

 

[mandibulle]

Le discours de la journaliste de mode 'a un peu dérangé ; "je fais la poule", "je fais la guerre mais avec du blush",... Il m'a rappelé un passage de King Kong Théorie où on explique que les femmes, plongées dans un monde d'homme, vont avoir tendance à s'excuser de leur position de force en reprenant des attitudes plus dominées. Cela passe notamment par une timidité plus ou moins consciente, une ultra-féminité,... Un ensemble de comportements qui rappelle la position de base des femmes : sous l'homme.
Je me demande si le bon comportement n'est pas juste d'être soi et de ne pas utiliser la féminité comme un masque. Cela revient à l'opposer au succès, au pouvoir et à la domination. C'est ici que le discours me gêne.

+1000, j'ai juste trouvé ça embarrassant à regarder, après je sais pas si ils ont choisi cette journaliste pour montrer ce qui allait pas dans son raisonnement ou si c'était plus comme porte-drapeau du "néo feminisme" (et malheureusement je crois que c'était l'intention).
Au final j'en attendais pas mal de ce reportage mais l'analyse est restée trop superficielle à mon goût (à part peut-être le passage sur la reprise du girl power, vidé de sa substance pour vendre les albums des spice girls).

 

[January]

J'ai trouvé ce documentaire plutôt intéressant, notamment sur toute la question du marketing. Je trouve ça tellement déprimant de voir que des mouvements, des idées révolutionnaires plutôt bonnes pour faire avancer le débat soient sans cesse reprises et "salies" par des annonceurs qui se frottent les mains et s'en foutent plein les poches. Au fond, ça me donne l'impression d'être juste un foutu produit de marketing depuis ma naissance.

Par contre comme vous, j'ai été plutôt dérangé par le discours de la journaliste mode. Cette histoire de masque, de faux, c'est un peu tout ce que je déteste, et puis cette idée de "je vais faire la godiche devant les mecs pour mieux les poignarder par derrière, vengeance-vengeance"… Ca serait pas plus simple d'apprendre aux filles à rester elle même, à être elle plutôt qu'à paraître quelque chose et qu'on les respecte pour ça ?
Et puis alors là, l'histoire burqa/prostituée ou comment faire un raccourci de malade sur deux questions aux problématiques complètement différentes...

 

[Loo-kat]

Le discours de la journaliste de mode 'a un peu dérangé ; "je fais la poule", "je fais la guerre mais avec du blush",... Il m'a rappelé un passage de King Kong Théorie où on explique que les femmes, plongées dans un monde d'homme, vont avoir tendance à s'excuser de leur position de force en reprenant des attitudes plus dominées. Cela passe notamment par une timidité plus ou moins consciente, une ultra-féminité,... Un ensemble de comportements qui rappelle la position de base des femmes : sous l'homme.
Je me demande si le bon comportement n'est pas juste d'être soi et de ne pas utiliser la féminité comme un masque. Cela revient à l'opposer au succès, au pouvoir et à la domination. C'est ici que le discours me gêne.

 après je sais pas si ils ont choisi cette journaliste pour montrer ce qui allait pas dans son raisonnement ou si c'était plus comme porte-drapeau du "néo feminisme" (et malheureusement je crois que c'était l'intention).
Au final j'en attendais pas mal de ce reportage mais l'analyse est restée trop superficielle à mon goût (à part peut-être le passage sur la reprise du girl power, vidé de sa substance pour vendre les albums des spice girls).

Il n'y avait pratiquement aucune distance prise avec les témoignages d'ailleurs, comme si les filles et femmes qui parlaient n'étaient pas aussi façonnées par la société.
L'analyse de la vidéo des spice girls était effectivement très intéressante, et c'est vrai qu'on ne se rend pas toujours compte des absurdités qu'on chantonne ! 

 

[Absoléandre]

Wouah, j'étais tellement scotcher au documentaire, que je ne trouvais pas un instant pour commenter en live. ah ah! Globalement, j'étais d'accord avec les différentes interviews (mais j'ai as retenu les noms des intervenants, faudra que je les notes au 2ème visionnage )
Car là, sur le coup, je n'ai retenu que des mots-clés; Burka de chair, reality rehab, Riot grrrl, Djihad en talon, girly girls, ...
Bref, je vais l’enregistrer car j'ai adorer comme souvent avec Arte.

J'ai bien envie de regarder ce "reality rehab"

Moi aussi!

Et sinon, humour débile...

Spoiler

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Edit: En voyant les commentaires, je comprends l’impression de superficialité de certaines, mais d'un autre côté le regard des madz est sans doute plus aiguisé, plus rodé aux questions du féminisme ce qui leur parait du coup léger comme docu. Mais pour les personnes qui ne se penchent pas trop sur ces questions, j'ai trouvée l'approche du problème par Arte, vraiment bien fait et pertinent pour éveiller certaines consciences au problème de fond aborder ici.

 

[Junipa]

Je fais un peu mon djihad avec mon talon, quoi