Correspondances

[simple_zazou]

il ya quelques années , un projet d'échange scolaire avec le Québec . j'avais 12 ans je crois . on a choisi les correspondants en fonction de fiches personnalité pour créér des "couples" susceptibles de s'entendre. je me suis retrouvée avec Marie-Christine , bien barakée , adorant le football et la bonne bouffe . moi tout fétiche , vomissant le football et mangeant des rations de souris . Nous sommes allé deux semaines au pays du Caribou , j'ai passé 10 jours chez M-C et 4 jours chez Liliame ( correspondante d'un fille qui ne pouvait pas partir au Québec) . Ces deux semaines au Qubéc étaient super . nous sommes rentrés en Belgique et 2 mois apres les Québecquois sont venus . Au début tout s epassait bien mais la relation s'est vite dégradée . M-C m'empechait de dormir car quand elle était fatiguée elle riait ( le rire Québecquois est...spécial dummoins le sien) alors le lendemain j'avais du mal a me lever et nous arrivions légèrement en retard a l'école pour les excursions . dans le car un jour , j'étais juste devant elle , mais elle ne le savait pas , elle disait a sa meilleur amie que j'étais pas foutu de me lever , que j'étais une connasse , un fille pô fine . je me suis retournée et j'ai crié que si elle avait quelque chose a me dire il valait mieux me le dire en face , elle m'a demandé pourquoi je m'éttais pas levéea l'heure au matin et j'lui ai dit . apres ca c'était plus la franche rigolade avec elle . ma mère se cassait le cul pour faire de la bouffe typique belge , M-C mangeait un puis puis elle disait << mêrci stè trèèè bon >> et elle partait manger le chocolat qu'elle avait acheté dans la journée .
apres qu'elle soit retournée au Québéc on s'est envoyé quelques lettres mais apres plus rien.
voila.

 

[Stille]

Simple-zazou > Marrante ton expérience ^^. Enfin, marrante... je dois surtout être amusée par le portrait que t'a fait de cette Marie-Christine .

Non mais j'espère que ça ne t'a pas dégoûtée de la correspondance à tout jamais, ce serait dommage. Les correspondants "offerts" par l'école, j'ai déjà testé, et franchement, la plupart du temps, c'est pas terrible.

 

[Bubble-Gun.]

Avant, j'écrivais, j'écrivais comme je respirais, j'adorais ça. Et j'avais beaucoup de correspondantes : Une du cameroun, une de Belgique, et plusieurs de régions françaises différentes. Mais à la fin, j'ai fini par couper court. Le manque de temps, le manque d'envie, surtout. Oui, je l'affirme, MSN a pris le pas sur mes correspondances. Maintenant, j'ai une dizaines d'amis espagnols avec qui je correspond sur MSN. Plus rapide, plus simple, pas cher aussi.
Et puis j'ai appris à apprécier les rencontres réelles, éviter de me limiter à des mots, c'est ça qui forge l'amitié , je pense.

 

[Cory]

En 4ème j'ai eu une correspondante allemande par le collège, et ça ressemble un peu à l'histoire de simple_zazou, séjour chez l'une puis chez l'autre, quelques lettres et c'était éteint (et elle, elle avait son stock de Bretzel dans le sac).

Sinon, j'entretiens une vraie correspondance avec une amie de vacances, ça fait une dizaine d'années (déjà ) qu'on s'écrit des lettres. Au début on se voyait régulièrement mais depuis plusieurs années on ne se voit quasiment plus du tout, donc le courrier est notre seul contact, et pour rien au monde je ne remplacerai ça par des textos ou des coups de fil. On n'a jamais fonctionné comme ça et comme c'est la seule personne avec qui je corresponds par courrier, j'y tiens beaucoup. Maintenant c'est quelque chose qu'on a mis en place il y a très longtemps, et à l'heure d'MSN et compagnie je ne suis pas sûre que j'arriverais à recréer ça.

 

[Stille]

Oui je comprends ce que tu veux dire, un mail rédigé avec beaucoup d'attention est parfois aussi abouti qu'une lettre classique.
Mais en effet, ça ne m'arrive pas souvent d'avoir à faire à un destinataire particulier qui me donne vraiment l'impression de correspondre avec lui, de lui écrire comme je lui écrirais une lettre, et pas seulement d'échanger des infos sur notre vie,... Mais ça arrive.
Et c'est vrai que dans ce cas, peu importe le moyen utilisé, tant que le sentiment y est.