Critiques masculines

23 Mars 2016
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@Sildan : c'était un coup de gueule, tu m'excuseras (ou peut-être pas, tu es libre) mais la remise en contexte de MedusaQueen est bien plus précise que juste dire

Juste au sujet de ta dernière phrase : non je ne crois pas, beaucoup d'hommes demandent la garde et ne l'obtiennent pas, voir l'intervention de @Xouille : " Ça a été le cas pour mon copain quand ses parents se sont séparés alors que sa mère ne gérait rien du tout et était sans emploi. Cette décision lui a pourri la vie et celle de son père aussi. " et c'est loin d'être un cas isolé...
Les cas où les pères ont demandé la garde de leur enfant et ne l'ont pas eu, c'est 378 cas sur 6000 (je suis pas en état de calculer là, mais à vue de nez, ça fait 6-7%). Du coup dire que les pères sont systématiquement défavorisés dans la garde ("presque toujours", a écrit @Xouille ), ce n'est pas exact. C'est un cas sur 20 à peu près.

Je pense que, d'un point de vue méthodologie, il y a une différence entre citer une personnalité publique en exemple concernant l'image que la société se fait des hommes (les personnalités publiques sont des "étendards" de ce que la société attend des catégories _ les critiques formulées à leur encontre sont publiques et leur image est un outil d'expression), et donner un exemple issu de son entourage proche pour chercher à démontrer une tendance sociétale, qui n'est pas confirmée par des chiffres. Notamment quand les chiffres ont déjà été donnés auparavant.

Je trouve par exemple le questionnement de @jorda bien plus intéressant : les pères s'auto-censureraient-ils par peur de se voir refuser la garde de l'enfant ? C'est bien possible. Seraient-ils dissuadés de s'adapter à leurs enfants pour des raisons professionnelles ? C'est aussi une question qui mérite d'être posée.
Une meilleure répartition des rôles parentaux entraînerait-elle plus d'équilibre dans l'attribution de la garde de l'enfant à un parent ? ce serait aussi un thème d'étude à creuser (peut-être en comparant avec des pays où les rôles parentaux sont mieux partagés et où les pères sont incités à s'impliquer davantage dans leur foyer ?)
Et puisqu'on parlait du travail avant ça, le présentisme à la française (le premier qui part du bureau le soir a perdu !) n'aggrave-t-il pas encore davantage ce déséquilibre ?
Pour moi, ça rejoint aussi l'idée qu'on assimile la violence, le danger, la menace aux hommes. Si les hommes sont violents par "nature", comme le postule le patriarcat, alors il ne faut pas leur laisser les enfants parce que les hommes représentent un danger pour tout être plus faible qu'eux. C'est au nom de ce raisonnement que les institutions n'arrivent pas toujours à gérer les cas de mères abusives et/ou violentes. C'est aussi au nom de ce raisonnement que les hommes qui souhaitent s'occupe d'enfants suscitent au mieux l'étonnement, au pire la suspicion. Les professions du "care" étant associées aux femmes, quand un homme s'y intéresse, le cliché assez répandu est qu'il a des motifs intéressés pour le faire.


Et ça date de 2015?? Pourquoi donc en 2 ans il n'y a pas plein d'hommes qui se sont levés derrière lui pour le soutenir?? Où ils sont les hommes qui souffrent du patriarcat, s'ils souffrent tant? Pourquoi ils s'organisent pas? Qu'est-ce qu'ils attendent pour prendre les choses en main?
Je diverge un peu des opinions des madz qui ont déjà répondu. Je vois deux facteurs qui font que les hommes

1- la culture patriarcale dévalorise les valeurs dites féminines par rapport aux valeurs dites masculines. Le combat féministe a commencé par des femmes qui revendiquaient l'appropriation de valeurs masculines (valorisées donc) et quelque part, ça paraît normal pour des personnes qui sont dévalorisées de vouloir s’approprier des valeurs qui sont connotées positivement. Par exemple, le travail est une valeur ultra valorisée dans notre société, vouloir travailler est perçu favorablement (quand on ne veut pas travailler on est un fainéant ou un parasite). Il est donc plus compliqué pour des hommes de revendiquer ces valeurs si elles sont perçues négativement. Quelque part, la meilleure manière pour eux de se libérer de leur condition est de faire en sorte que les valeurs moins valorisées le deviennent. Et par certains aspects, on peut dire que ça a déjà commencé, mais dans des domaines qui restent limités.

2- au début de toute lutte contre un système, les groupes minoritaires qui luttent contre le système ont bien plus à perdre qu'à gagner. Or, les hommes sont la catégorie privilégiées de ce système, ils ont donc beaucoup à perdre en luttant contre le système. Et dans un premier temps, il n'est pas sûr qu'ils y gagnent quoi que ce soit, si ce n'est d'être en marge du système.

Je repense à ce gars qui était intervenu dans le sujet sur la masculinité et qui disait, en substance "oui, mais si on devient un homme sensible les femmes ne veulent plus de nous elles préfèrent les gros machos". Je ne juge pas de la justesse de ses propos. Mais je me demande. Les premières nanas qui ont porté des pantalons quand c'était interdit, qui ont manifesté dans la rue en étant ridiculisées et discréditées par les institutions, celles qui ont voulu s'introduire dans des métiers d'hommes... est-ce qu'elles se sont demandé "si je fais ceci ou cela, aucun homme ne voudra de moi, ils préfèrent les femmes soumises à la norme" ? Combien d'entre elles ont été dissuadées d'agir parce que "aucun homme ne voudrait d'elles" ? Qu'est-ce qui a fait que certaines ont quand même décidé de se mettre au ban de la société ?
 
16 Mai 2017
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Bien sûre que tu es excusée @Gabelote,

Et oui je trouve aussi l'intervention de @jorda plus constructive et intéressante que la mienne. Je commençais à fatiguer je crois....

Ton dernier message est constructif aussi. Je Big Upe.

Sauf
une tendance sociétale, qui n'est pas confirmée par des chiffres. Notamment quand les chiffres ont déjà été donnés auparavant.
ben moi je trouve que les chiffres en questions démontrent la dite tendance sociétale, quoique probablement pas dans son entièreté comme le propose intelligemment @jorda.
 
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Réactions : Gabelote et jorda
12 Octobre 2014
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Les cas où les pères ont demandé la garde de leur enfant et ne l'ont pas eu, c'est 378 cas sur 6000 (je suis pas en état de calculer là, mais à vue de nez, ça fait 6-7%). Du coup dire que les pères sont systématiquement défavorisés dans la garde ("presque toujours", a écrit @Xouille ), ce n'est pas exact. C'est un cas sur 20 à peu près.

En fait, on arrive à ce chiffre quand on considère que les 80% d'accords signifient que tous ont été 100% d'accord avec la décision. Dès qu'on questionne le pourquoi de ces 80% d'accords, les choses se complexifient assez vite. Donc quelque part, je trouve que ce chiffre est un peu trompe-l'oeil.
Une autre formulation que j'avais lue était que 93% des demandes des pères sont satisfaites. Sauf que ça reste vague, si on ne se pose pas davantage de questions sur ces 80% d'accords, à savoir pourquoi un accord a été enterriné.
Voilà pourquoi j'ai apporté mes précisions dans le débat et pourquoi je trouve que c'est un peu un abus de langage.
D'autant plus que ça pourrait faire croire que le problème de la garde d'enfants a quasiment été résolu.
Dans une société hyper-essentialiste et stéréotypée (même si ça évolue lentement), que la situation se soit améliorée pour les pères, oui c'est une certitude (dvh élargi, garde alternée, nouvelles technologies pour contacter en permanence ses proches), mais elle n'est pas pour autant résolue, et l'idée selon laquelle être un homme est pénalisant dans ces cas-là est encore très forte, j'ai l'impression.

Après, comme dit, on a évolué depuis le "presque toujours"'. La garde alternée a progressé (même si elle est bien plus souvent attribuée aux riches qu'aux pauvres - ce qui est en partie compréhensible, il faut bien avoir un toit pour vivre et accueillir l'enfant, et même si certaines régions semblent plus favorables à la garde alternée que d'autres).
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1283568
et il me semble que le dvh élargi progresse aussi.

Mais en effet certaines questions ne sont pas traitées, comme l'auto-censure (pas que, vu que l'entourage et/ou les avocats peuvent activement dissuader de demander quoi que ce soit, également, donc il y a aussi une censure externe) mais pas que, comme j'en ai parlé plus haut.
Et je pense que ça serait intéressant s'il y avait des recherches sur ces questions et pas de penser que forcément "ils s'en foutent". Certains oui, ça ne fait aucun doute. Mais pas tous.
Ca serait intéressant si on cherchait vraiment à savoir et à notifier pourquoi un accord a été trouvé (accord 100% satisfaisant pour les deux parties? pressions/intimidations? épuisement financier?...) car non seulement ça permettrait de comprendre que ce n'est pas aussi simple que "les pères ont pas la garde car ils la demandent pas", mais ça pourrait faire avancer le débat sur des questions que certaines personnes ne soupçonnaient peut-être pas.
 
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Réactions : Gabelote et Sildan
Ce que je vois pour le partage des tâches à la maison c'est que depuis le décès de ma mère, mon père a pris conscience du boulot qu'elle fournissait à la maison en plus de son métier: une petite claque dans la figure que nous ses enfants avons pris soin d'appuyer parfois pour amener ladite conscience, bah oui, le ménage, le linge etc ça ne se fait pas magiquement.
Le côté redondant, chronophage pour des activités nécessaires mais ultra chiantes notamment, ça lui a "pété" à la figure. Il était temps. Comme quoi!
D'un autre côté, même si nous avons un papa perfectionniste relou, on a aussi vu le boulot qu'il a lui aussi abattu pour construire et faire tourner la maison d'un point de vue technique, juridique et financier (même si cette dernière spécificité était partagée avec notre mère).
Malgré des petits désaccords parfois, ils ont fait avec leurs moyens à chacun, leurs capacités pour que le foyer tourne le mieux possible.
Les apprentissages que nous avons eus sont égaux: autant de ménage, bricolage, jardinage, mécanique basique auto etc pour le garçon et pour les 2 filles de notre fratrie.
Au final, en couple et seul-es, nous gérons à l'aise nos studio/appart'/maison/aménagements ext., voitures, sous tous les aspects et on surprend plus d'un-e de nos partenaires avec nos connaissances. Et c'est cela qui nous, filles comme garçon adultes aujourd'hui, nous surprend toujours: que ce ne soit pas qqch de normal, de répandu.
 
16 Mars 2013
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Pour moi le Masculines (qui fait opposition au féminisme ?) n'est pas le mot approprié , ce qui défendent les hommes c'est le féminismes et ce qui défendent les femmes c'est le féminismes.
Le Féminismes défens actuellement une égalité Homme/Femme et de la meilleur façon on s'intéressant énormément au causes , l'éducation , l'environnement etc qui défini ce que nous devenons principalement.
Sauf si on parle d'un point de vu législatif ? pour la garde d'enfant mes parents ont divorcé et c'est mon père qui a eu la garde. (donc je ne pense pas que les lois sont en défaveur des hommes en règle général).

@Sildan
Je repense à ce gars qui était intervenu dans le sujet sur la masculinité et qui disait, en substance "oui, mais si on devient un homme sensible les femmes ne veulent plus de nous elles préfèrent les gros machos". Je ne juge pas de la justesse de ses propos. Mais je me demande. Les premières nanas qui ont porté des pantalons quand c'était interdit, qui ont manifesté dans la rue en étant ridiculisées et discréditées par les institutions, celles qui ont voulu s'introduire dans des métiers d'hommes... est-ce qu'elles se sont demandé "si je fais ceci ou cela, aucun homme ne voudra de moi, ils préfèrent les femmes soumises à la norme" ? Combien d'entre elles ont été dissuadées d'agir parce que "aucun homme ne voudrait d'elles" ? Qu'est-ce qui a fait que certaines ont quand même décidé de se mettre au ban de la société ?
Pour moi cela est du seulement a une pression sociale , un homme ça doit coucher d’ailleurs 'Puceau' c'est une insulte comme 'Homo'.
Je pense aussi que ceux qui ont poussé certaine femme a être au ban de la société c'est que leur causes était plus juste (et donc on peut trouver une force intérieur pour le faire ) , un homme ne verra pas ces combats prioritaires ou juste.

Et pour revenir sur le sujet :
"Je cherche à connaître et comprendre les critiques qu'ils ont pu vous formuler ou vous partager envers ce qu'ils jugent eux être des injustices, des oppressions ou des incompréhensions qui les touchent EUX profondément. Et dont nous n'avons pas forcément conscience." je vais tenter de donner mon expérience personnel.

Je dirait que depuis mon plus jeune age , j'ai subit des critiques misogyne (de la part d'homme ou de femme) , dans le sens ou un homme grosso modo ça doit être fort et pervers.
L'insulte que j’ai reçu le plus dans ma vie et sûrement "t'es Homo" ( si vous vous posez la question de pourquoi y'a autant homophobe cherchez pas bien loin les causes ) et toujours pour les même raisons quand tu n'es pas forcément intéressait par une discussions qui tourne autour des filles.
Au Lycée ,une discussion qui tournait autour de sortir avec une fille (dans le groupe y'avait des filles et des garçons) , une fille m'a dit "T'es Homo" après que j'ai osé dire que cela ne m'intéressait pas de sortir avec des filles.
Ma Mère m'a dit si je n'était pas Homo parce que je ne sortait pas avec des filles et que je ne m'intéressait pas particulièrement au sujet.
A la Fac j'écoutais d'une oreille une discussion qui tournait autour du sexe , et bien sur j'ai eu le droit a "T'es Homo" quand on m'a demandé mon avis.
Un pote qui avait pourtant des idées bien d'extrême gauche et tout le truc sur l'égalité , me l'a balancé quand la aussi je n'ai pas était très attentive sur une discussion sur le sexe et les filles.
Ce qui est le plus blessant c'est que c'est souvent des amis/familles qui disent cela.

Pour ce qui est d’être fort ma critique est moins virulente , on est malheureusement obligé d’être un peu fort je trouve au final la société très violente et surtout quand on est jeune on est souvent sujet a des moqueries , faut savoir encaisser surtout quand on est un homme on doit montrer aucune faiblesse.
La seule chose que j'ai pu travailler et une acceptation que oui j'ai des émotions , alors que avant je la jouais les durs (mais j'ai fait une dépression du coup j'ai appris la leçon).
 
Dernière édition :
16 Mai 2017
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Dites, j'ai une question de mon copain: juger une femme sur son apparence, son physique, c'est sexiste mais qu'en est-il lorsque c'est un homme qui est jugé? Comment appelle-t-on cela (à part de la bêtise) si le sexisme anti-homme n'existe pas?
Bah ça existe pas en tant que système dans le sens où la société n'est pas organisée contre les hommes, mais le sexisme anti-hommes, ça existe tout à fait en tant que comportement individuel

C'est un question que je me pose aussi, et effectivement y'a probablement pas de mot, ou alors "sexisme", le mot n'étant pas genré, et si besoin, préciser "anti-hommes".

D'ailleurs je me posais la question pour le titre de ce topic : "critiques masculines" c'est pas très clair, si on ouvre pas le topic on peut se dire : s'agit-il de critiques formulées par les hommes ? Ou contre les hommes ? Mais comme j'ai pas trouvé mieux, j'ai pas ouvert ma bouche. A la limite "sexisme anti-hommes" serait le plus explicite, mais là, j'ai peur que ce topic se fasse lyncher.. ..:fear:

Du coup, j'ai l'impression qu'ils ont le sentiment qu'ils n'ont nulle part où aller pour se faire entendre, et que la meilleure option pour eux, c'est que leur voix soit portée par des femmes. En tout cas c'est le sentiment que j'ai... que pour le moment, dans notre société actuelle, la meilleure chance de ces hommes pour se faire entendre, ce sont des femmes...
...
j'aurais pas dit mieux :top:

@Gia_Juliet
Ben moi c'est mon papa que j'ai perdu, et ma maman qui se retrouve toute seule.
Elle se rend compte de tout ce qu'elle doit gérer seule désormais, elle me dit toute déconfite : "je réalise que je me reposais sur lui pour plein de choses, en fait je dois (ré)apprendre à être autonome c'est fou"
Et moi je suis la première à la rassurer, :hugs:à lui rappeler que c'était un échange de bons procédés, et que si c'était elle qui était partie la première, c'est lui qui aurait été bien embêté de devoir (ré)apprendre à faire à manger, le linge, le ménage, les courses ! (Je l'imagine d'ici avec un caddie dans un supermarché mon pauvre papa !)

De son côté, elle doit prendre des décisions pour son abonnement internet (jamais fait), apprendre à démarrer et à régler la pompe à chaleur (idem), téléphoner aux artisans pour l'entretien du système électrique, ou du chemin d'accès à la maison, ou de la plomberie ; elle a acheté un rotofil pour entretenir son jardin (jamais acheté d'équipement de motoculture avant), elle a appris à le démarrer, à s'en servir, à changer le fil ; elle s'est renseignée toute seule comme une grande pour savoir quoi faire pour amener la wi-fi dans sa chambre ; elle doit penser à faire faire la vidange/l'entretien de sa voiture ; dans un autre registre, elle doit aussi apprendre à dire "non" aux gentes (team #tropgentille) alors que c'était le rôle de monsieur tant qu'il était là... Et j'en passe, bien sûr.

Clairement, elle portait beaucoup dans le couple, mais en fait, il ne portait pas "rien", loin de là. Elle le voit bien puisque maintenant elle a les deux parts à porter. Comme ton père qui a aussi les deux parts à lui seul maintenant...

@Gia_Juliet l'éducation que tu as reçue c'est mon idéal, si l'univers me donne un (ou des) enfant(s) c'est comme ça que j'aimerais les élever :worthy: C'est trop la classe !
 
J'ai utilisé le mot "critiques" car pour moi une critique peut être négative, positive et constructive et développable dans de nombreux domaines.. C'est une remarque qui sert à un apprentissage avant tout.
Celui de "masculines" c'est non par opposition au Féminisme, au contraire je l'ai précisé dans l'intro où il s'agit d'un complément pour moi (et encore une fois d'un apprentissage), pour mieux saisir les dérives, les maux qui nous touchent à la fois nous mais aussi nos amis les mâles ^^. Masculines aussi car pour moi eh bien dans la société il faut composer avec les mecs, vivre avec eux donc autant comprendre les processus d'éducations, de comportements, de bien-être et de mal-être de chaque côté, pourquoi ces différences et leurs conséquences. Je me demande depuis le temps que le Féminisme existe pourquoi il met autant de temps à être compris et appliqué alors que c'est qqch de globalement bénéfique à tou-te-s.
Je pense que les écouter un peu, tenir compte de leurs avis ou au moins essayer de les comprendre, échanger entre nous, partager, peut nous apporter énormément pour dialoguer avec eux et qu'ils participent aussi plus consciemment au changement.
J'ai discuté avec des psy, et elles/ils font tous le constat que les mecs consultent, se confient beaucoup moins que nous. Or, comment peut-on changer les choses si l'on ne sait pas ce qui cloche et pourquoi précisément: ai-je ciblé la bonne cause de mon mal-être, est-ce de la faute de l'autre vraiment systématiquement? Pourquoi je pense bien, pas méchamment mais que ça ne fonctionne pas?... Ce genre de réflexions. "On" me dit qu'il faut être ainsi mais pourquoi suis-je encore et plus malheureux qu'avant?... Toutes ces questions (et d'autres) qu'ils ne posent pas mais que nous si.
La clé d'une bonne relation quelle qu'elle soit c'est de l'écoute, de l'attention et de la communication, non?
Finalement, le titre "critiques masculines" est aussi accrocheur ^^, vous êtes venues! ^^

@Sildan je suis désolée pour la perte de ton père, j'espère que je n'ai pas réactivé de mauvais souvenirs.
C'est exactement cela, sauf que c'est l'inversion des tâches p/m et m/p, mais mon père s'est découvert un talent de cuisinier dont on profite et qui lui fait plaisir. Pour ce qui est des études (les miennes) en revanche, c'est presque 0 pédagogie et il faut faire avec, ça n'a jamais été son fort. Là où mon père démarre au quart de tour, ma mère usait de patience, de calme, c'est elle qui arrondissait les angles, la fin(e) psychologue de la famille.
Pour les goûts vestimentaires heureusement qu'il a ses enfants :worthy::rolleyes:. Mais pareil, c'était notre mère qui choisissait ses tenues pour être élégant, sinon c'était un peu la cata. Maman qui jouait la retenue en "société" quand à côté papa se lâchait (parfois trop)
Et pour les enfants c'est pareil, il faut que nous compensions, ouvrions plus de livres, documents seuls pour s'informer et s'entraider pour que ça roule pour nous voire enlever un poids au père aussi.

Pour ta conclusion merci beaucoup, ma mère aurait été ravie de la lire! ^^ Et pour t'avouer c'est ce que nous disent même nos cousines, qu'on a une famille "spéciale" (aimante, empathique, volontaire etc etc ^^), et qu'elles l'envient parfois.:happy::puppyeyes:
 
16 Mai 2017
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@Gia_Juliet tu n'as pas à te justifier pour le titre, comme je disais j'ai pas trouvé mieux, et tu as raison, il fonctionne puisque les gentes y viennent !

Et c'est très gentil mais ne t'inquiètes pas, tu n'as pas réactivé de mauvais souvenirs, au fond je suis contente de parler de mes parents, (sinon je l'aurais pas fait) pour la vie des vivants et la mémoire des ceux qui sont partis ;

C'est mignon ce que tu racontes aussi sur la pédagogie, la patience ou la non-patience, les goûts vestimentaires... au fond, c'est l'histoire des couples aussi, même en dehors des questions de genre : bien souvent on se complète, et parfois on délègue à l'autre quelque chose "parce qu'iel le fait mieux"....
 
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Réactions : Gia_Juliet
16 Mars 2013
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J'ai discuté avec des psy, et elles/ils font tous le constat que les mecs consultent, se confient beaucoup moins que nous. Or, comment peut-on changer les choses si l'on ne sait pas ce qui cloche et pourquoi précisément: ai-je ciblé la bonne cause de mon mal-être, est-ce de la faute de l'autre vraiment systématiquement? Pourquoi je pense bien, pas méchamment mais que ça ne fonctionne pas?... Ce genre de réflexions. "On" me dit qu'il faut être ainsi mais pourquoi suis-je encore et plus malheureux qu'avant?... Toutes ces questions (et d'autres) qu'ils ne posent pas mais que nous si.
La clé d'une bonne relation quelle qu'elle soit c'est de l'écoute, de l'attention et de la communication, non?
Finalement, le titre "critiques masculines" est aussi accrocheur ^^, vous êtes venues! ^^
Pour ma part j'ai pas forcément eu besoin de discuté avec les psy pour le savoir , quand on m'a demandé de parler avec un psy , ben je ne suis jamais aller au rendez et j'ai parlé a personne de mon souci , oui j'ai dit que j'avais eu quelque probleme de santé pour ceux qui me trop de question.

Et donc je réfléchis et je mérites sûrement un lynchages mais est ce vraiment la volonté des hommes de vouloirs changé ces choses ?
Je parle pour moi aussi mais je me suis jamais dit que ces choses la devait changer et mon comportement n'a jamais fait en sorte de demander de l'aide a qui que ce soit.


En fait, il se mettait une pression folle pour réussir parce qu'on lui a toujours dit : TU es l'homme, TU es celui qui ramènera le plus d'argent, donc TU dois faire des super études, avoir un super salaire pour subvenir aux besoin de TA future famille. Mais juste, le pauvre quoi.
Personnellement je trouve cela assez humiliant pour lui t’utilisait le mot "le pauvre" ^^'
 
16 Mai 2017
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@Helba tu sembles être une personne qui se genre au masculin, et je suis frappée que tu trouves :
cela assez humiliant pour lui t’utilisait le mot "le pauvre" ^^'

En fait cela me semble même une expression de ce dont on parle dans ce topic.

Si on parlait d'une femme qui se sent "obligée" d'obéir aux injonction de son genre, être jolie, gentille, maquillée, bonne maîtresse de maison, douce, maternante et pas contrariante, et ce, tous les jours de sa vie, et qu'on finisse en disant d'elle "la pauvre...", trouverais-tu cela humiliant ?

De mon point de vue, dire de quelqu'un "le pauvre, la pauvre" est une façon d'être compatissant à sa souffrance.

Mais effectivement, pour une personne genrée "homme", le diktat est d'être fort, puissant, et sûrement pas "à plaindre", souffrant.
Et pourtant, les hommes souffrent aussi, les pauvres, c'est le sujet même qui nous occupe...

Je parle pour moi aussi mais je me suis jamais dit que ces choses la devait changer et mon comportement n'a jamais fait en sorte de demander de l'aide a qui que ce soit.
J'ai envie de te dire : c'est bien le problème.
Etre tellement "dans" le moule qu'on ne se dit jamais que des choses devraient changer...


@eloylö je plussoie ;
Dans le même genre, j'ai connu un gars qui, au moment de prendre un bière le soir ou de faire une sieste en journée, avait un besoin viscéral de se dire : "bon, aujourd'hui/ce matin j'ai fait ça et ça, j'ai été efficace/productif, donc je peux m'autoriser une sieste/une bière..."
C'est terrible ! Comme s'il n'avait "pas le droit" de prendre soin de lui, se faire du bien, s'il n'avait pas été objectivement "productif" avant, encore une fois, le pauvre, quoi...
 
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Réactions : Rocksteady et Vervain

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