ECM féministe

[Rocksteady]

@Maud Kennedy

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[Membre supprimé 146616]

Moi le truc qui m'a le plus déprimée à un moment de ma vie (maintenant j'y pense moins), c'était une phrase que j'avais lue ou entendue à plusieurs moments/endroits, comme quoi les femmes étaient comme des roses qui s'épanouissaient et qu'à un moment leur beauté se fanait. Genre bonne à jeter !

Ce serait pas le "sonnet pour Hélène" de Ronsard?

Petite précision: Hélène de Surgères avait 15 ans quand Ronsard lui a dédié ce poème. Paraît-il qu'elle n'en avait rien à faire de lui, en plus. Mais...

 

[Membre supprimé 128106]

@lafeemandarine : Dis donc, il s'y croit ce Ronsard ! Un brin agaçant son poème ! Mais non, je pense que j'ai lu ça dans des romans style fin 20e siècle un peu tout public et je l'ai entendu dire aussi par mon entourage large... Dans tous les cas, même si je ne connais plus les sources précises, cela m'a fort marquée pendant plusieurs années.

 

[Kwoptyx]

Et hop, de bon vendredi matin, nouvel épisode :
Les aventures de Kwoptyx au boulot !

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[Miss Rayven]

Non mais j'ai poussé un peu la recherche sur le bouquin dont je vous ai parlé, Dark and Dangerous Love. ( c'est pour la science ) et bien j'ai pas été déçue.
En plus d'être contrainte par un vieux pervers de plusieurs milliers d'années d'aller vivre chez lui notre brave héroïne à un "meilleur ami" humain, clairement dans ce qu'on appelle la "friendzone" mais qui est fout amoureux d'elle et se fait des trips comme quoi il va l'épouser. Forcément ça fait légèrement suer notre ami vampire et il le colle en prison. Notre héro de la friendzone s'échappe et rejoint la résistance anti-vampire.....
c'est profond hein? et y'en a 3 tomes si je ne m'abuse.

 

[PousseMoussue]

@Miss Rayven : Nan mais sérieux y'en a combien des comme ça ?
Je suis tout à fait ok avec le fait d'utiliser des clichés dans ses écrits, m'enfin quand même je me demande si passé un certain stade certain/es auteur/es se rendent compte en se relisant qu'il n'y a absolument aucun élément de "leur" scénario qui n'ait pas été vu et revu des centaines (voir des milliers) de fois ?

 

[Trémazane]

@PousseMoussue Les auteur.e.s ne sont pas les seul.e.s à blâmer dans ces cas-là. Quand tu imagines et écris une histoire tu n'as pas forcément en tête le fait que la trame est hyper cliché. Mais les éditeurs.rices ???? Pourquoi sont-ce toujours les mêmes histoires qui sont publiées ?

 

[PousseMoussue]

@Trémazane : Ben j'ai tendance à penser que les éditeur/ices cherche avant tout à faire du profit, et pensent à la rentabilité plus qu'à la qualité. Je dis pas que c'est bien, mais c'est compréhensible : si un schéma merdique/cliché/pauvre/vu et revu marche et fait vendre (genre les relations abusives présentées de manière ultra-romantiques)(je ne vise personne) c'est logique pour elleux de le publier malheureusement

Edit : Ceci dit tu as raison, c'est pas facile d'être objectif/ve en ce qui concerne ses propres oeuvres.

 

[Lili Liane]

@PousseMoussue @Trémazane Exactement. Pour y être dans le milieu de l'édition, y'a pas de mystère. La concurrence est rude, il faut faire du chiffre, pourquoi ne pas miser sur un schéma classique qui plaît?
Tant qu'il y aura un public pour ce genre d'histoires, il y aura de la publication

 

[Lili Liane]

Du coup je DP sorry (et j'ai déjà posté sur Lectures Féministes) mais au cas où, je pense qu'il y a de la demande pour ce genre de bouquins et heureusement. Surtout après #metoo et compagnie, je trouve ça bien qu'on ai ce genre de sujet dans des romans pour ados:

Nous les filles de nulle part paru chez Albin Michel, j'en entends beaucoup de bien sur les réseaux sociaux (souvent des ados/jeunes adultes qui font part de leur colère en lisant ce livre), je vous tiens au courant !

Voilà le résumé:
Grace vient d'entrer au lycée de Prescott après avoir déménagé. Dans la chambre de sa nouvelle maison, elle découvre des mots griffés sur le mur : Aidez-moi. Tuez-moi, je suis déjà morte.
Ces mots, c'est Lucy, qui les a tracés. Lucy, qui a accusé trois garçons de Prescott de l'avoir violée. Lucy, qui a été traitée de menteuse par le reste du lycée. Lucy, que la police n'a pas écoutée. Lucy, qui a fui la ville avec ses parents.
Très vite, Grace comprend que cette violence s'exerce à tous les niveaux dans la ville de Prescott : quand les joueurs de l'équipe de foot notent le physique des filles qui passent devant eux ; quand son amie Rosina doit éviter les avances des clients du restaurant où elle travaille ; et surtout sur le blog du moment, « Les vrais mecs de Prescott » dont la ligne éditoriale consiste principalement à considérer les femmes comme des objets.
Grace, Erin et Rosina sont décidées à agir, mais elles ne peuvent le faire seules.

À partir de 15 ans.

 

[Miss Rayven]

@Lili Liane Ah merci pour cette découverte! Je pense que je vais l'acheter à ma petite nièce ! Je galère toujours un peu à lui trouver des lectures qui ne soient pas bourrées de clichés adolescents et c'est pas facile! Surtout que sa mère ne m'aide absolument pas ( pour info, elle lui avait commandé la saga des Somber Jane)

 

[Membre supprimé 146616]

Je galère toujours un peu à lui trouver des lectures qui ne soient pas bourrées de clichés adolescents et c'est pas facile!

Cette maison d'édition spécialisée dans les bouquins non sexistes a une collection pour ados, je crois.