Personnellement, j'aurais vite fait de mettre fin à la conversation (mais ça c'est parce que j'ai déja eu plusieurs fois ce type de conversation avec des inconnus sur le net, donc je sais que ça se termine toujours comme pour toi : à chaque fois que tu justifie pourquoi, il te trouve une possibilité : et sinon par téléphone ? Et sinon on prend un verre ? Et sinon je te paie le restau ? bref y a jamais de fin).
T'as complètement raison et c'est pour ça que j'ai fait au mieux pour couper court, me justifier le moins possible mais quand j'ai vu qu'il commençait à insister j'ai essayé de faire en sorte d'écrire mes messages pour qu'il comprenne que clairement, c'était pas négociable.
Ce que je pense avoir fait avec succès d'ailleurs, parce qu'après mon dernier message je l'ai vu écrire, puis arrêter d'écrire, puis réécrire, avant d'abandonner.
@Lord Griffith : Mais complètement, moi aussi j'ai eu cette impression de "Nice Guyisme" (je dépose un copyright sur ce terme
), le type qui te drague de manière obvious mais qui fait genre que "Nan mais c'est pas vrai du tout, moi je suis gentil mais pourquoi tu es autant sur tes gardes, je comprends paaaas", je pense que j'ai bien fait de pas faire la connerie que j'aurai pu faire plus jeune, à savoir lui laisser le bénéfice du doute complètement et jusqu'au bout. Je lui ai dit direct quand j'étais mal à l'aise, parce que... ben parce que merde quoi. Le mec je le connais pas, je lui ai jamais parlé, je vois pas pourquoi je devrais prendre des pincettes alors qu'il est relou et insistant
@Aska :
@Chat-au-Chocolat : Je sais bien, et très franchement j'aurai pas bossé avec je l'aurai recalé hyper violemment dès le premier message (celleux qui sont là depuis longtemps connaissent mes réparties assassines). Sauf que j'ai vraiiiiiiiiment pas envie d'embrouilles sur mon lieu de travail
Là, au moins je me dis que s'il commence à parler dans mon dos, à dire que je suis "méchante" ou je sais pas quoi je peux montrer les messages et j'ai rien à me reprocher.
C'est pas pour le préserver lui que j'ai fait ça, mais pour me préserver moi à, l'avenir. J'anticipe.
J'en ai parlé avec un pote, et je lui expliquais justement que j'avais pas envie d'être hyper violente """sans raison""" (même si pour vous et moi c'aurait été complètement justifié) avec lui parce qu'il serait possible qu'il retourne la situation aux yeux des gens en se faisant passer pour la victime. Là je reste correcte tout en étant cependant claire avec le fait que je suis mal à l'aise avec mes interactions avec lui (si vous notez bien, j'arrête par exemple d'utiliser des smileys à partir du premier moment où je lui dit que je suis pas à l'aise et je prend un ton beaucoup plus sec) et je lui laisse plusieurs portes de sorties (comme quand je lui demande s'il parle d'un verre entre collègues ou pas) qu'il choisit de ne pas saisir. On peut pas me reprocher de lui avoir mit le doute, mais on peut pas me reprocher non plus d'avoir été violente de manière injustifiée. Comme je l'ai dit à mes chefs (et à vous), "j'assure mes arrières".