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En France, les jeunes fument moins mais ce n'est pas grâce au paquet neutre
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
@Kaus Australis
Oui en fait je m'interroge sur le fait de commencer.
L'effet sociabilisant est une bonne piste surtout pour l'alcool je trouve. J'ai ressenti bien plus de pression pour l'alcool que la cigarette. En général les gens pour l'alcool te demande choqués "pourquoi ?" mais la cigarette j'ai plus souvent entendu des "c'est bien faut pas".
Au collège/lycée j'ai pas eu cette pression mais je sais que ça a été le cas pour certains.
Et ceux qui commencent vers la vingtaine je cherche vraiment des explications.
(La campagne du gouvernement a vraiment marché sur moi je crois
)
C'est vrai que la pause clope pourrait être une espèce de pression. Après perso je sors quand même même si je fume pas je m'en fiche et surtout je pense pas que des gens fument exprès pour ça.
Je pense qu'en effet les impacts sont encore trop dedramatisés ou pris en mode "non mais je suis jeune les problèmes c'est dans longtemps" et plein de gens fument encore, les amis, la famille, les collègues donc c'est banalisé.
(Par exemple j'ai remarqué que dans un de mes groupes d'amis personne ne fume. Et la majorité de nos parents ne fument pas non plus donc ça doit jouer dans la tentation/banalisation, d'ailleurs on parle rarement de ça)
Oui en fait je m'interroge sur le fait de commencer.
L'effet sociabilisant est une bonne piste surtout pour l'alcool je trouve. J'ai ressenti bien plus de pression pour l'alcool que la cigarette. En général les gens pour l'alcool te demande choqués "pourquoi ?" mais la cigarette j'ai plus souvent entendu des "c'est bien faut pas".
Au collège/lycée j'ai pas eu cette pression mais je sais que ça a été le cas pour certains.
Et ceux qui commencent vers la vingtaine je cherche vraiment des explications.
(La campagne du gouvernement a vraiment marché sur moi je crois
)C'est vrai que la pause clope pourrait être une espèce de pression. Après perso je sors quand même même si je fume pas je m'en fiche et surtout je pense pas que des gens fument exprès pour ça.
Je pense qu'en effet les impacts sont encore trop dedramatisés ou pris en mode "non mais je suis jeune les problèmes c'est dans longtemps" et plein de gens fument encore, les amis, la famille, les collègues donc c'est banalisé.
(Par exemple j'ai remarqué que dans un de mes groupes d'amis personne ne fume. Et la majorité de nos parents ne fument pas non plus donc ça doit jouer dans la tentation/banalisation, d'ailleurs on parle rarement de ça)
Dernière édition :
Je ne fume pas et je n'ai jamais fumé, donc ce que je vais dire n'est absolument pas pour défendre mon bout de gras mais :
Je suis extrêmement sceptique face aux affirmations du type "même 1 cigarette a autant d'incidence". Je sais que c'est pour faire peur mais ça décrédibilise le propos à mes yeux, jamais on ne pourra me faire croire que 1 cigarette par jour a "autant d'incidence" que 2 paquets
Et c'est pareil avec les études du type "au delà de tant d'unités d'alcool par semaine, chaque verre enlève 15 minutes de vie". Juste : non. C'est beaucoup trop multifactoriel pour aller à ce degré là de precision. Et ça m'énerve, il y a des résultats scientifiques oui, pas la peine de les transformer en moyennes sans aucun sens pour avoir une catchphrase sans aucune réalité scientifique derrière...
Je suis extrêmement sceptique face aux affirmations du type "même 1 cigarette a autant d'incidence". Je sais que c'est pour faire peur mais ça décrédibilise le propos à mes yeux, jamais on ne pourra me faire croire que 1 cigarette par jour a "autant d'incidence" que 2 paquets
Et c'est pareil avec les études du type "au delà de tant d'unités d'alcool par semaine, chaque verre enlève 15 minutes de vie". Juste : non. C'est beaucoup trop multifactoriel pour aller à ce degré là de precision. Et ça m'énerve, il y a des résultats scientifiques oui, pas la peine de les transformer en moyennes sans aucun sens pour avoir une catchphrase sans aucune réalité scientifique derrière...
@Melydo
C'est comme les drogues... j'ai l'impression que plein de gens prennent des drogues ou de l'alcool et au final ont aucun souci alors que dans les médias c'est le mal absolu et la liste des conséquences est immense.
J'espère que je dis pas de la merde car je suis pas professionnelle de santé hein
c'est qu'une impression.
Bref pour moi cette technique de dissuasion a marché mais ça marche visiblement pas pour tout le monde et c'est apparemment pas assez convainquant.
Et en effet on pourrait parler du fait que l'alcool est parfaitement admis alors que c'est une drogue des plus addictives et inversement pour d'autres, bref il me semble avoir lu qu'il y a un traitement bizarre des drogues pas toujours proportionné ou "réaliste" (j'irai me re renseigner là-dessus.
)
C'est comme les drogues... j'ai l'impression que plein de gens prennent des drogues ou de l'alcool et au final ont aucun souci alors que dans les médias c'est le mal absolu et la liste des conséquences est immense.
J'espère que je dis pas de la merde car je suis pas professionnelle de santé hein
c'est qu'une impression.Bref pour moi cette technique de dissuasion a marché mais ça marche visiblement pas pour tout le monde et c'est apparemment pas assez convainquant.
Et en effet on pourrait parler du fait que l'alcool est parfaitement admis alors que c'est une drogue des plus addictives et inversement pour d'autres, bref il me semble avoir lu qu'il y a un traitement bizarre des drogues pas toujours proportionné ou "réaliste" (j'irai me re renseigner là-dessus.
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Dernière édition :
@skippy01 Ma mère n'a pas arrêté de fumer quand elle était enceinte de ma soeur. Pareil que @KtyKonéko, elle souffre d'anxiété sévère, il était pas possible d'arrêter la clope pour elle à ce moment. Ma soeur est née en pleine santé aussi, elle a 22 ans aujourd'hui et elle n'a jamais eu aucun problème jusqu'à présent. La cigarette pendant la grossesse c'est une histoire très complexe. J'avais une amie qui n'avait pas réussi à arrêter et se mettait dans des états pas possibles, son médecin lui avait également conseillé de ne pas arrêter complètement, mais de s'autoriser quelques cigarettes de temps en temps. Le stress causé par l'arrêt forcé du tabac étant plus dangereux pour le foetus que le tabac en lui même. Donc attention à ne pas juger trop vite les femmes enceintes qui fument, on ne sait jamais l'histoire qu'il y a derrière. Evidement que ça peut-être très nocif mais quand une grosse fumeuse se retrouve enceinte sans avoir eu le temps de se sevrer avant, l'arrêt brutal du tabac peut s'avérer tout aussi dangereux si la personne est sévèrement dépendante.
En tout cas je pense qu'on est toutes d'accord pour dire que c'est vraiment une belle saloperie. Je suis plus qu'à 2/3 clopes par jour maintenant, j'espère vraiment pouvoir arrêter complètement d'ici quelques mois.
En tout cas je pense qu'on est toutes d'accord pour dire que c'est vraiment une belle saloperie. Je suis plus qu'à 2/3 clopes par jour maintenant, j'espère vraiment pouvoir arrêter complètement d'ici quelques mois.
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
Pourquoi commencer?
Pour faire comme les autres, dans la cour du lycée. Car en 1988 on avait le droit de fumer dans la cour du lycée, on était nombreux à fumer et ça ne coûtait pas cher en plus ( l'équivalent de 1,50€ d'aujourd'hui). À la fac, on fumait aussi dans les amphi...
Mes toutes première cigarettes étaient vraiment délicieuses. Je les fumais en écoutant de la musique, ça augmentait mes sensations, vraiment c'était biiiien
... Voui, j'aimais ça, mais un peu moins le crachage de poumon à chaque rhume. Il m'a fallu au moins 6 ans pour ne plus cracher mes poumons à chaque petit rhume
Si je n'avais pas eu cet enfant, j'aurai fumé encore trèèès longtemps, car j'aimais vraiment ça. J'ai arrêté pour lui, pas pour moi. Après les mois d’allaitement, j'étais sevrée du tabac et ai pris la décision de ne par re-fumer.
Pour faire comme les autres, dans la cour du lycée. Car en 1988 on avait le droit de fumer dans la cour du lycée, on était nombreux à fumer et ça ne coûtait pas cher en plus ( l'équivalent de 1,50€ d'aujourd'hui). À la fac, on fumait aussi dans les amphi...
Mes toutes première cigarettes étaient vraiment délicieuses. Je les fumais en écoutant de la musique, ça augmentait mes sensations, vraiment c'était biiiien
... Voui, j'aimais ça, mais un peu moins le crachage de poumon à chaque rhume. Il m'a fallu au moins 6 ans pour ne plus cracher mes poumons à chaque petit rhumeSi je n'avais pas eu cet enfant, j'aurai fumé encore trèèès longtemps, car j'aimais vraiment ça. J'ai arrêté pour lui, pas pour moi. Après les mois d’allaitement, j'étais sevrée du tabac et ai pris la décision de ne par re-fumer.
Dernière édition :
@Valentina- En fait, la législation sur la drogue est totalement incohérente. Certaines substances sont légales tout en étant bien plus nocives et addictives que celles qui ne le sont pas. On devrait appliquer le modèle portugais et les légaliser toutes.
@skippy01 Ah voilà c'est donc ça
Après il y a d'autres choses comme le sucre qui est très addictif.
Je sais qu'il y a aussi une histoire de drogue et de médicaments d'où le mot drug pour médicaments en anglais.
Mais je ne pense pas être pour la légalisation (surtout du tabagisme).
enfin je n'ai pas encore un avis net sur le sujet car mes connaissances sont limitées.
@KtyKonéko
J'ai grandi dans les années 2000 et on a bien bouffé du cigarette=cancer du poumon et pourtant j'ai des connaissances de mon âge qui s'en fichent.
Y a la période rebelle de l'adolescence mais en ce qui me concerne j'ai fait une bonne crise d'ado sans cigarette.
J'ai parfaitement conscience de l'effet que ça peut avoir. Étant très sensible aux odeurs et anxieuse je sais que je deviendrais vite accroc donc je comprends l'addiction pour ceux qui y sont. C'est pour ça que je préfère pas commencer du tout
Après il y a d'autres choses comme le sucre qui est très addictif.
Je sais qu'il y a aussi une histoire de drogue et de médicaments d'où le mot drug pour médicaments en anglais.
Mais je ne pense pas être pour la légalisation (surtout du tabagisme).
enfin je n'ai pas encore un avis net sur le sujet car mes connaissances sont limitées.
@KtyKonéko
J'ai grandi dans les années 2000 et on a bien bouffé du cigarette=cancer du poumon et pourtant j'ai des connaissances de mon âge qui s'en fichent.
Y a la période rebelle de l'adolescence mais en ce qui me concerne j'ai fait une bonne crise d'ado sans cigarette.
J'ai parfaitement conscience de l'effet que ça peut avoir. Étant très sensible aux odeurs et anxieuse je sais que je deviendrais vite accroc donc je comprends l'addiction pour ceux qui y sont. C'est pour ça que je préfère pas commencer du tout
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
@Flowercream-
Je ne sais pas si tabac info service existait en 1996
la cigarette, c'est nocif, on a toustes saisi le concept, merci. Et l'alcool aussi, mais c'est un autre sujet.
Cependant, culpabiliser les mères n'est pas une bonne façon d'agir.
le stress/le ressenti de la mère se transmet à l'enfant. La preuve avec les dénis de grossesse où la mère est enceinte de 8 mois et que cela ne se voit pas.... Mon bébé a arrêté de pleurer tout le temps quand mon baby blues s'est arrêté...
Je ne sais pas si tabac info service existait en 1996
la cigarette, c'est nocif, on a toustes saisi le concept, merci. Et l'alcool aussi, mais c'est un autre sujet.
Cependant, culpabiliser les mères n'est pas une bonne façon d'agir.
le stress/le ressenti de la mère se transmet à l'enfant. La preuve avec les dénis de grossesse où la mère est enceinte de 8 mois et que cela ne se voit pas.... Mon bébé a arrêté de pleurer tout le temps quand mon baby blues s'est arrêté...
Dernière édition :
Parce que c'est super bon
Ca doit etre pour ca que j'ai jamais commence! J'ai essaye vachement fort pourtant vu que ma mere voulait pas que je fume (Ah! L'adolescence et son amour de l'interdit 
) mais j'ai jamais reussi a me faire au gout et a l'odeur que je trouve absolument atroce et qui reste super longtemps accroche a tout (cheveux, peau, vetement et meme la bouche malgrers trois brossages de dent...).Pour le tabagisme vs stress cause par l'arret pendant la grossesse y-a-t-il des sources scientifique fiables quelques par? Je suis d'accord que culpabiliser les personnes enceintes ca va bien 5 minutes (genre ma collegue enceinte que tout le pub a regarder quand elle a commande un malheureux demi de Guiness pour feter un contrat...
) mais j'ai l'impression que "le stress est causer par l'arret du tabac est plus nocif que le tabac lui meme" est un affirmation assez empirique... C'est peut-etre vrai (je remet pas en cause l'influence du stress de la mere sur l'enfant a naitre) mais en a-t-on la preuve?
@Flowercream- Je t'avoue que j'ai pas fait médecine donc j'ai un peu de mal à me positionner par rapport à cette histoire de cigarette pendant la grossesse. Tout ce que je constate c'est que ma mère a fumé comme un pompier pendant sa grossesse et que ma soeur est en parfaite santé. Donc je pense que comme le disait une autre Mad, c'est vraiment à considérer au cas par cas. C'est un peu comme ces gens qui font fumer 2 paquets par jour et qui ne vont jamais tomber malade et ceux qui n'auront jamais fumé de leur vie et qui vont choper un cancer du poumon. D'ailleurs je m'intéresse de plus en plus à toutes ces études qui montrent que finalement la plupart des maladies, même les plus graves sont avant tout dues au mental et non au corps biologique, mais bien sûr, tout ça est à prendre avec un milliard de pincettes.
Mais pour revenir à la grosses, à partir du moment où un médecin préconise de continuer à fumer en mettant en avant cette histoire de stress, c'est peut-être au sein même du corps médical qu'il faudrait se mettre d'accord...
Mais pour revenir à la grosses, à partir du moment où un médecin préconise de continuer à fumer en mettant en avant cette histoire de stress, c'est peut-être au sein même du corps médical qu'il faudrait se mettre d'accord...
Dernière édition :
@MidoriNoHikari
Alors en cherchant un peu je suis tombée sur cette étude du Dr. R. Graignic-Philippe.
"Les effets à court terme du stress sur le déroulement de la grossesse et le développement du fœtus (prématurité, poids à la naissance) ont été souvent décrits. Des études récentes ont rapporté des effets du stress prénatal sur le comportement du fœtus in utero, conduisant à l’hypothèse d’une relation entre l’état émotionnel des mères et le comportement du fœtus. Les recherches tentent maintenant d’évaluer les conséquences, à long terme, du stress pendant la grossesse. Cet article présente une revue de la littérature des effets à long terme du stress pendant la grossesse sur le développement cognitif et comportemental de l’enfant. Nous nous intéresserons également aux liens pouvant exister entre le stress prénatal et l’émergence de troubles psychopathologiques chez l’enfant et l’adolescent. Enfin, nous nous attacherons, en conclusion, à dégager les possibles retombées et perspectives des recherches sur le stress prénatal.
Les effets à court terme du stress sur le déroulement de la grossesse et le développement du fœtus (prématurité, poids à la naissance) ont été souvent décrits. Des études récentes ont rapporté des effets du stress prénatal sur le comportement du fœtus in utero, conduisant à l’hypothèse d’une relation entre l’état émotionnel des mères et le comportement du fœtus. Les recherches tentent maintenant d’évaluer les conséquences, à long terme, du stress pendant la grossesse. Cet article présente une revue de la littérature des effets à long terme du stress pendant la grossesse sur le développement cognitif et comportemental de l’enfant. Nous nous intéresserons également aux liens pouvant exister entre le stress prénatal et l’émergence de troubles psychopathologiques chez l’enfant et l’adolescent. Enfin, nous nous attacherons, en conclusion, à dégager les possibles retombées et perspectives des recherches sur le stress prénatal."
et celle-ci des docteurs Thomas Gallois Jaqueline Wendland et Sylvie Tordjman
"L’idée que les états émotionnels de la femme enceinte ont des répercussions sur l’enfant à naître remonte à l’Antiquité, mais ce n’est que depuis une quarantaine d’années que les études se sont intéressées aux conséquences du stress sur la grossesse et le développement de l’enfant. De nombreuses recherches ont étudié les effets du stress prénatal sur l’issue obstétricale et néonatale de la grossesse, en particulier sur la prématurité et le faible poids de naissance. La littérature met en évidence que le stress durant la grossesse est associé à un terme raccourci et un poids de naissance moins élevé, conditions qui peuvent à leur tour avoir des répercussions sur le développement ultérieur de l’enfant. Les recherches explorent également l’impact du stress prénatal sur l’activité motrice, le rythme cardiaque et le périmètre crânien du fœtus, mais avec des résultats contradictoires. L’état émotionnel de la future mère peut avoir également des effets sur le déroulement de la grossesse et de l’accouchement. De plus, plusieurs études montrent que les événements de vie stressants n’ont pas le même impact selon le trimestre de la grossesse au cours duquel ils surviennent. Cet article propose une revue critique de la littérature quant aux effets du stress prénatal sur le fœtus et sur les données périnatales, et développer certaines hypothèses sur la transmission physiologique du stress maternel au fœtus."
Alors en cherchant un peu je suis tombée sur cette étude du Dr. R. Graignic-Philippe.
"Les effets à court terme du stress sur le déroulement de la grossesse et le développement du fœtus (prématurité, poids à la naissance) ont été souvent décrits. Des études récentes ont rapporté des effets du stress prénatal sur le comportement du fœtus in utero, conduisant à l’hypothèse d’une relation entre l’état émotionnel des mères et le comportement du fœtus. Les recherches tentent maintenant d’évaluer les conséquences, à long terme, du stress pendant la grossesse. Cet article présente une revue de la littérature des effets à long terme du stress pendant la grossesse sur le développement cognitif et comportemental de l’enfant. Nous nous intéresserons également aux liens pouvant exister entre le stress prénatal et l’émergence de troubles psychopathologiques chez l’enfant et l’adolescent. Enfin, nous nous attacherons, en conclusion, à dégager les possibles retombées et perspectives des recherches sur le stress prénatal.
Les effets à court terme du stress sur le déroulement de la grossesse et le développement du fœtus (prématurité, poids à la naissance) ont été souvent décrits. Des études récentes ont rapporté des effets du stress prénatal sur le comportement du fœtus in utero, conduisant à l’hypothèse d’une relation entre l’état émotionnel des mères et le comportement du fœtus. Les recherches tentent maintenant d’évaluer les conséquences, à long terme, du stress pendant la grossesse. Cet article présente une revue de la littérature des effets à long terme du stress pendant la grossesse sur le développement cognitif et comportemental de l’enfant. Nous nous intéresserons également aux liens pouvant exister entre le stress prénatal et l’émergence de troubles psychopathologiques chez l’enfant et l’adolescent. Enfin, nous nous attacherons, en conclusion, à dégager les possibles retombées et perspectives des recherches sur le stress prénatal."
et celle-ci des docteurs Thomas Gallois Jaqueline Wendland et Sylvie Tordjman
"L’idée que les états émotionnels de la femme enceinte ont des répercussions sur l’enfant à naître remonte à l’Antiquité, mais ce n’est que depuis une quarantaine d’années que les études se sont intéressées aux conséquences du stress sur la grossesse et le développement de l’enfant. De nombreuses recherches ont étudié les effets du stress prénatal sur l’issue obstétricale et néonatale de la grossesse, en particulier sur la prématurité et le faible poids de naissance. La littérature met en évidence que le stress durant la grossesse est associé à un terme raccourci et un poids de naissance moins élevé, conditions qui peuvent à leur tour avoir des répercussions sur le développement ultérieur de l’enfant. Les recherches explorent également l’impact du stress prénatal sur l’activité motrice, le rythme cardiaque et le périmètre crânien du fœtus, mais avec des résultats contradictoires. L’état émotionnel de la future mère peut avoir également des effets sur le déroulement de la grossesse et de l’accouchement. De plus, plusieurs études montrent que les événements de vie stressants n’ont pas le même impact selon le trimestre de la grossesse au cours duquel ils surviennent. Cet article propose une revue critique de la littérature quant aux effets du stress prénatal sur le fœtus et sur les données périnatales, et développer certaines hypothèses sur la transmission physiologique du stress maternel au fœtus."
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