Euh, voilà, je suis un peu perdue en fait...
J'ai 17 ans, des douleurs dans le bas ventre depuis février qui ont lieu avant mes règles, au début de cycle et pendant la période d'ovulation (environ 3 jours à cette période là). Au début, je prenais du spasfon comme j'ai fait depuis que j'ai mes règles ( à 12 ans et 5 mois), mais ça suffisait pas donc j'en prenais beaucoup, puis ça n'a plus suffit donc l'interne de mon service (un service de psychiatrie soins-études à temps complet) m'a passé sous Antadys, et au bout de deux cycles ça n'a plus suffit non plus. Sous les conseils de l'interne, j'ai pris rendez-vous avec ma généraliste que j'ai vue cette après-midi, elle m'a rapidement examiné et m'a dit qu'elle est pratiquement sûre que c'est de l'endométriose. Je connaissais cette maladie de nom, je savais que c'était une maladie assez grave, mais je ne sais, je pensais pas que ça pouvais être ça. Quand je suis sortie du cabinet, j'étais sous le choc, je suis allée chercher le traitement qu'elle m'a prescrit pour soulager un peu mais qui ne doit pas durer plus de deux cycles (Kétoprofène) comme un robot. Je devais rentrer à vélo, mais genre deux minutes après que j'ai démarré, l'interne m'a appelée, à la base pour me dire qu'elle avançait mon rendez-vous de mercredi et pour me dire qu'il y aura ma référente infirmière et qu'on le fera dans les locaux de l'hôpital de jour (en ce moment c'est la fermeture estivale des services soins-études de ma clinique, mais les patients des temps complets qui ne peuvent pas rentrer chez eux pour des raisons médicales restent dans les locaux de l'hôpital de semaine, qui sont dans le même bâtiment que ceux de l'hôpital de jour et du service post-urgences), et j'avais besoin d'exprimer cette consultation avec ma généraliste, donc je lui ai dit que j'en sortais et qu'elle pensait à l'endométriose (alors que l'interne pensait que la prise de la pilule pouvait suffire). Sa réaction a été :"Ah, merde (première fois que je l'entendais dire une injure)... On en parle mercredi?" Autant vous dire que pour un médecin qui m'a connue en pyjama, en maillot de bain et dans mes pires moments d'angoisses et de désordre alimentaire, je m'attendais à un peu plus qu'un "Ah, merde". Bon, on va en parler mercredi, sauf que j'ai tellement d'autres choses à dire que ça passera peut-être (sûrement) à la trappe...
Mais du coup, ma généraliste m'a prescrit une échographie pelvienne, et ça me fait vraiment peur. Je me suis renseignée sur des sites médicaux de référence (genre Passeport Santé, docteurclic...), et il faut faire ce que j'appelle une échographie "classique" (comprenez sur la peau) puis une échographie endo-vaginale. Et c'est là que ça va coincer. J'ai beaucoup de mal à ce que me touche le ventre (lorsque ma généraliste m'a examinée, j'étais très crispée et je faisais du flapping avec mes mains pour essayer de me calmer, sans succès), et PERSONNE mais vraiment PERSONNE n'a touché à mon appareil reproducteur (à part quand je me suis fait agresser sexuellement, mais vous concevez que ça n'aide pas). Je n'ai plus d'hymen car j'utilise la cup (je prends les plus souples possibles pour diminuer un max les douleurs), donc je ne sais pas comment je vais réagir à l'échographie endovaginale. Je sais que je me forcerai, mais les larmes et la crise d'angoisse ne seront pas loin. En plus je vais devoir y aller toute seule, car ma mère bosse ce jour-là, et moi je serai de retour la veille dans mon service, et ça m'étonnerait avec tout le boulot des retours qu'une infirmière accepte de m'y accompagner...