Je crois aussiJe crois avoir reçu un email
On a oublié de préciser: il est en rémission de cancer donc en arrêt maladie, donc disponible à presque 100%
Fab présente Histoires de Darons, le 1er podcast français sur la paternité
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
On a oublié de préciser: il est en rémission de cancer donc en arrêt maladie, donc disponible à presque 100%
J'écoute très régulièrement "Histoire de Darons" et j'adore ce podcast 
Je viens d'écouter celui de Daz (#9) et je tenais à dire, encore une fois je suis très déçue de la vision que tout le monde a de l'école. Je suis professeur des écoles stagiaire - dernière année de master où l'on est à mi-temps en classe et à mi-temps à la faculté - en maternelle, et j'ai des rêves plein la tête, des projets formidables à monter avec mes élèves, une conscience aiguë de ce qui se joue en ce moment pour eux et du rôle que j'ai à tenir dans leur très jeune vie. Mes camarades à la fac sont, pour la plupart, des gens ouverts d'esprits, féministes, convaincues du pouvoir de l'école et des professeurs.
Mais nous nous faisons encore et toujours taper dessus. Peut-être avez-vous en tête tous ces profs des années passées, qui sont encore en poste mais qui déjà n'y croient plus et qui peuvent, effectivement, avoir un impact limitant voire négatif sur leurs élèves. Mais ce serait cool de se mettre un peu à la page et un peu à notre place, parce que je vois beaucoup de commentaires ou de passages d'articles où l'on tape sur les profs, mais très peu qui les défendent.
Moi je suis ok pour vous parler de la formation à l'ESPE, de l'année en tant que "bébé prof" (PES = professeur des écoles stagiaires) et des montagnes qu'il nous faut gravir. Je suis ok pour vour parler de nos difficultés, de notre frustration par rapport à la formation, de mon travail qui consiste aussi bien à être en classe toute la journée qu'à préparer mes projets tous les soirs et tous les week-end. Je peux vous parler des clichés auxquels nous sommes toujours confrontés, de la difficulté d'y faire face et du regard blessant que souvent l'on porte sur nous.
Voilà, petit coup de blues mais j'espère que vous comprendrez
Merci pour tout ce que vous faites, pour vos magnifiques articles et pour cette série de podcasts que j'adore
Je viens d'écouter celui de Daz (#9) et je tenais à dire, encore une fois je suis très déçue de la vision que tout le monde a de l'école. Je suis professeur des écoles stagiaire - dernière année de master où l'on est à mi-temps en classe et à mi-temps à la faculté - en maternelle, et j'ai des rêves plein la tête, des projets formidables à monter avec mes élèves, une conscience aiguë de ce qui se joue en ce moment pour eux et du rôle que j'ai à tenir dans leur très jeune vie. Mes camarades à la fac sont, pour la plupart, des gens ouverts d'esprits, féministes, convaincues du pouvoir de l'école et des professeurs.
Mais nous nous faisons encore et toujours taper dessus. Peut-être avez-vous en tête tous ces profs des années passées, qui sont encore en poste mais qui déjà n'y croient plus et qui peuvent, effectivement, avoir un impact limitant voire négatif sur leurs élèves. Mais ce serait cool de se mettre un peu à la page et un peu à notre place, parce que je vois beaucoup de commentaires ou de passages d'articles où l'on tape sur les profs, mais très peu qui les défendent.
Moi je suis ok pour vous parler de la formation à l'ESPE, de l'année en tant que "bébé prof" (PES = professeur des écoles stagiaires) et des montagnes qu'il nous faut gravir. Je suis ok pour vour parler de nos difficultés, de notre frustration par rapport à la formation, de mon travail qui consiste aussi bien à être en classe toute la journée qu'à préparer mes projets tous les soirs et tous les week-end. Je peux vous parler des clichés auxquels nous sommes toujours confrontés, de la difficulté d'y faire face et du regard blessant que souvent l'on porte sur nous.
Voilà, petit coup de blues mais j'espère que vous comprendrez
Merci pour tout ce que vous faites, pour vos magnifiques articles et pour cette série de podcasts que j'adore
Avec immense plaisir pour témoigner de ta formation ! Have you met @Esther ?J'écoute très régulièrement "Histoire de Darons" et j'adore ce podcast
Je viens d'écouter celui de Daz (#9) et je tenais à dire, encore une fois je suis très déçue de la vision que tout le monde a de l'école. Je suis professeur des écoles stagiaire - dernière année de master où l'on est à mi-temps en classe et à mi-temps à la faculté - en maternelle, et j'ai des rêves plein la tête, des projets formidables à monter avec mes élèves, une conscience aiguë de ce qui se joue en ce moment pour eux et du rôle que j'ai à tenir dans leur très jeune vie. Mes camarades à la fac sont, pour la plupart, des gens ouverts d'esprits, féministes, convaincues du pouvoir de l'école et des professeurs.
Mais nous nous faisons encore et toujours taper dessus. Peut-être avez-vous en tête tous ces profs des années passées, qui sont encore en poste mais qui déjà n'y croient plus et qui peuvent, effectivement, avoir un impact limitant voire négatif sur leurs élèves. Mais ce serait cool de se mettre un peu à la page et un peu à notre place, parce que je vois beaucoup de commentaires ou de passages d'articles où l'on tape sur les profs, mais très peu qui les défendent.
Moi je suis ok pour vous parler de la formation à l'ESPE, de l'année en tant que "bébé prof" (PES = professeur des écoles stagiaires) et des montagnes qu'il nous faut gravir. Je suis ok pour vour parler de nos difficultés, de notre frustration par rapport à la formation, de mon travail qui consiste aussi bien à être en classe toute la journée qu'à préparer mes projets tous les soirs et tous les week-end. Je peux vous parler des clichés auxquels nous sommes toujours confrontés, de la difficulté d'y faire face et du regard blessant que souvent l'on porte sur nous.
Voilà, petit coup de blues mais j'espère que vous comprendrez
Merci pour tout ce que vous faites, pour vos magnifiques articles et pour cette série de podcasts que j'adore
Je tiens à dire un truc important : les témoignages de papas reposent sur du vécu - que j'ai moi-même expérimenté vis-à-vis de mes enfants, avec grande tristesse. Je ne veux surtout pas taper sur la profession, c'est un métier magnifique, mais qui est relégué à un rang indigne en France, aussi bien en matière de recrutement, que de formations, que de "considération" sociale.
Ce n'est pas le débat ici, mais je tiens à te le dire : je suis de tout coeur avec toi si tu sens que c'est ta vocation, parce que les profs "habités" par ce métier que j'ai pu croiser m'ont littéralement changé l'existence (et à de nombreu·ses autres avant et après moi, sans doute). Ce que je déplore, c'est qu'hélas, on peut les compter sur les doigts d'une main sur toute ma scolarité :/ (et oui, les colonnes de madmoiZelle te sont ouvertes, avec un immense plaisir !)
Merci pour ton message et merci pour tes encouragements à propos d'Histoires de Darons
Bonsoir,
J'ai écouté presque tous les podcasts.
La paternité et la maternité me terrifient.
Mon père est "quelqu'un de la vieille école" et je pense que ça joue pas mal sur mes appréhensions.
J'ai écouté les podcasts ... qui m'ont fait un bien fou.
Ca m'aide beaucoup.
J'ai choisi de ne pas écouter celui qui évoquait le sujet des fausses-couches (je me ménage).
Dans un élan de courage, j'ai quand même écouté le dernier qui parle de la dépression post-partum ... qui évidemment m'a terrifié.
Même si j'en ai fait des cauchemars, j'adorerais avoir la vision des choses de Laura.
La dépression post-partum est un sujet tabou qui mériterait vraiment qu'on s'y intéresse plus.
J'ai écouté presque tous les podcasts.
La paternité et la maternité me terrifient.
Mon père est "quelqu'un de la vieille école" et je pense que ça joue pas mal sur mes appréhensions.
J'ai écouté les podcasts ... qui m'ont fait un bien fou.
Ca m'aide beaucoup.
J'ai choisi de ne pas écouter celui qui évoquait le sujet des fausses-couches (je me ménage).
Dans un élan de courage, j'ai quand même écouté le dernier qui parle de la dépression post-partum ... qui évidemment m'a terrifié.
Même si j'en ai fait des cauchemars, j'adorerais avoir la vision des choses de Laura.
La dépression post-partum est un sujet tabou qui mériterait vraiment qu'on s'y intéresse plus.
Le dernier podcast était vraiment fort. Cela dit je trouve dommage de ne pas avoir abordé la question d'un éventuel futur enfant... Je me dis que potentiellement c'est un projet qui est freiné parce qu'il fait craindre une récidive, quand on a connu une dépression post-partum au premier.
@Fab, tes filles sont extras. Si un jour je change d'avis sur le fait d'avoir des enfants, je veux les mêmes.
petit REX perso : Pour Kim qui te demande si ça va forcément arriver de te rejeter, mon père a eu la même phrase que toi (j'avais exactement le même âge qu'elle) en disant "oui, ça va arriver, c'est normal et c'est plutôt bien", et je pense qu'à l'époque je me suis dit "je ne serais pas cette personne" et que j'ai bloqué ma crise d'ado.
Du coup je me demande vraiment ce qu'il faut faire : prévenir ta fille, pour la déculpabiliser, ou risquer qu'elle se bloque =/
petit REX perso : Pour Kim qui te demande si ça va forcément arriver de te rejeter, mon père a eu la même phrase que toi (j'avais exactement le même âge qu'elle) en disant "oui, ça va arriver, c'est normal et c'est plutôt bien", et je pense qu'à l'époque je me suis dit "je ne serais pas cette personne" et que j'ai bloqué ma crise d'ado.
Du coup je me demande vraiment ce qu'il faut faire : prévenir ta fille, pour la déculpabiliser, ou risquer qu'elle se bloque =/
Dernière édition :
Bienvenue dans la vie de parents : quoiqu’il arrive, tu vas merder
faut juste faire en sorte de merder le moins possible, ou du moins en faisant le mieux possible à tes yeux. La réponse que je donne à Kim est une réponse, mais est-ce la « bonne » reponse ? C’est ce qui fait que le chemin de la parentalité est fascinant (et éprouvant) à emprunter (et merci pour ton message dans l’ensemble !)
Oh j'ai adoré le podcast avec les fifilles de Fab. J'y ai senti de la complicité, du respect et beaucoup d'amour. Les choses sont dites sainement, sans tabous, sans aucun sous entendus. Cela m'a énormément émue car je n'ai pas connu tout ça avec ma famille. Quelle belle famille !
Oh my god la responsabilitéEst-ce que cette série de podcast y est pour quelque chose?
haha (merci beaucoup ! )
@Fab Oh mais oui ce podcast était fabuleux pour moi aussi, un grand plaisir à écouter !!! C'est bizarre et - même si je suis une femme, mère et cheffe de famille - je me retrouve à travers le personnage du livre et les ressentis de Jérôme Colin : la vie avec un enfant, un adolescent qui est une guerre, un combat permanent; le héros du livre qui voudrait avoir plusieurs vies mais qui est obligé de faire des choix et donc fait des erreurs; le manque du contact corporel avec ses enfants devenus grands et la prise de conscience qu'on n'est pas immortel quand il arrive malheur à nos proches. Encore bravo à toi pour ce moment très fort émotionnellement !
