bonjour
J'approche de la soixantaine.
J'ai su à l'âge de 15 ans que j'étais atteinte de ce syndrome mais en 1973 je ne sais que si un nom était donné à cette anomalie du corps humain.
C’est dur à l’âge de 12 -13 ans de voir ses amies ayant leurs cycles menstruels et de voir que le notre n’arrive pas.
J’ai d’abord accompagné ma mère voir son gynécologue qui m’a conseillé de passer une coelioscopie.
Je me souviens de ce jour ou j’ai passé une coelioscopie à Rennes et qu’en me réveillant le chirurgien m’a annoncé que je ne pourrais jamais avoir d’enfants car je n’avais pas d’utérus. Il a du aussi me dire que je devrais subir une intervention chirurgicale pour avoir un vagin normal donc pour avoir des relations sexuels .Mais je n’ai retenu que le manque de maternité .
A l’époque les psychologues existaient certainement mais je n’ai jamais été conseillée pour en consulter un.
Je suis donc restée avec mes interrogations, mes inquiétudes sur mon avenir, mes désillusions concernant ma vie de femme.Je me suis renfermée sur moi . Je me suis réfugiée dans le sport .
J’ai encore des coups de blues, des phases dépressives dus au manque de maternité.
A l’âge d’une vingtaine d’année j’ai subi des interventions chirurgicales pour agrandir mon vagin atrésique à partir des ébauches de l’utérus et avoir donc un vagin fonctionnel. De ce coté je ne remercierais jamais assez ce chirurgien qui en 1976 m’a permis d’avoir une vie sexuelle normale.
Ce n’est pas toujours facile de vivre sans descendances mais c’est ainsi.
Il ne faut jamais baisser les bras, nous obtenons de ces périodes douloureuses une sacré force de la nature.
J'approche de la soixantaine.
J'ai su à l'âge de 15 ans que j'étais atteinte de ce syndrome mais en 1973 je ne sais que si un nom était donné à cette anomalie du corps humain.
C’est dur à l’âge de 12 -13 ans de voir ses amies ayant leurs cycles menstruels et de voir que le notre n’arrive pas.
J’ai d’abord accompagné ma mère voir son gynécologue qui m’a conseillé de passer une coelioscopie.
Je me souviens de ce jour ou j’ai passé une coelioscopie à Rennes et qu’en me réveillant le chirurgien m’a annoncé que je ne pourrais jamais avoir d’enfants car je n’avais pas d’utérus. Il a du aussi me dire que je devrais subir une intervention chirurgicale pour avoir un vagin normal donc pour avoir des relations sexuels .Mais je n’ai retenu que le manque de maternité .
A l’époque les psychologues existaient certainement mais je n’ai jamais été conseillée pour en consulter un.
Je suis donc restée avec mes interrogations, mes inquiétudes sur mon avenir, mes désillusions concernant ma vie de femme.Je me suis renfermée sur moi . Je me suis réfugiée dans le sport .
J’ai encore des coups de blues, des phases dépressives dus au manque de maternité.
A l’âge d’une vingtaine d’année j’ai subi des interventions chirurgicales pour agrandir mon vagin atrésique à partir des ébauches de l’utérus et avoir donc un vagin fonctionnel. De ce coté je ne remercierais jamais assez ce chirurgien qui en 1976 m’a permis d’avoir une vie sexuelle normale.
Ce n’est pas toujours facile de vivre sans descendances mais c’est ainsi.
Il ne faut jamais baisser les bras, nous obtenons de ces périodes douloureuses une sacré force de la nature.
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