Par rapport à l'article, je comprends vos réactions, j'ai pu en lire de similaires en essence sur des groupes facebook. Je suis désolée que ça vous donne l'impression que le lesbianisme devient cool car présenté comme une démarche radicale, militante et choisie. J'entends que ça paraisse très con et que ça ne vous aide pas à vous sentir reconnues dans vos difficultés et discriminations.
Je suis de celles qui pensent aussi qu'une partie de ces femmes sont probablement des bi qui s'ignoraient, ou qu'au final le conditionnement hétéro les a fait se conformer au modèle alors qu'elles ne l'étaient pas forcément.
Par contre je fais également parti du groupe qui se retrouve dans ce qui est énoncé parfois dans l'article. A l'heure actuelle, mes relations passées et parfois présentes avec des hommes me blasent de plus en plus, et c'est bien à cause de mon militantisme. Heureusement que j'ai la preuve que tous les hommes cis ne sont pas comme ça, mais en même temps mon meilleur exemple est bi, donc il peut savoir ce que je ressens parce qu'il sort avec des hommes cis aussi. C'est juste qu'à un moment, arrivé à un certain niveau de remise en question, je deviens trop "radicale" pour la majorité des mecs sur le marchés et encore plus quand je coupe la sélection avec ceux qui peuvent me plaire tout court.
Je ne pense pas me clamer lesbienne politique un jour et je suis bien consciente que les femmes peuvent avoir des comportements dominants et toxiques également, mais ces derniers temps je me projette beaucoup plus facilement dans de nouvelles relations avec des femmes que des hommes. Tout simplement parce que j'en ai marre de devoir débattre de trucs qui sont la base pour moi. Alors je ne pourrais probablement pas sortir avec une meuf qui sort des trucs du style "les meufs sont comme ça", "nouléfemmes", mais avec une militante semi-radicale sur l'éthique relationnelle comme moi je pense que ça me reposerait.
(Désolée pour le message vachement binaire non représentatif du spectre par lequel je suis potentiellement attirée)
Je suis de celles qui pensent aussi qu'une partie de ces femmes sont probablement des bi qui s'ignoraient, ou qu'au final le conditionnement hétéro les a fait se conformer au modèle alors qu'elles ne l'étaient pas forcément.
Par contre je fais également parti du groupe qui se retrouve dans ce qui est énoncé parfois dans l'article. A l'heure actuelle, mes relations passées et parfois présentes avec des hommes me blasent de plus en plus, et c'est bien à cause de mon militantisme. Heureusement que j'ai la preuve que tous les hommes cis ne sont pas comme ça, mais en même temps mon meilleur exemple est bi, donc il peut savoir ce que je ressens parce qu'il sort avec des hommes cis aussi. C'est juste qu'à un moment, arrivé à un certain niveau de remise en question, je deviens trop "radicale" pour la majorité des mecs sur le marchés et encore plus quand je coupe la sélection avec ceux qui peuvent me plaire tout court.
Je ne pense pas me clamer lesbienne politique un jour et je suis bien consciente que les femmes peuvent avoir des comportements dominants et toxiques également, mais ces derniers temps je me projette beaucoup plus facilement dans de nouvelles relations avec des femmes que des hommes. Tout simplement parce que j'en ai marre de devoir débattre de trucs qui sont la base pour moi. Alors je ne pourrais probablement pas sortir avec une meuf qui sort des trucs du style "les meufs sont comme ça", "nouléfemmes", mais avec une militante semi-radicale sur l'éthique relationnelle comme moi je pense que ça me reposerait.
(Désolée pour le message vachement binaire non représentatif du spectre par lequel je suis potentiellement attirée)