J’ai des amis imaginaires à l’âge adulte : ils sont sept, et m’aident beaucoup
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
- Date de début
Moi j'adore ces histoires de fameux "enfants surdoués" ... ils ont le droit à des diagnostiques psychopouetpouet et les étoiles qui brillent dans les yeux des parents. Moi on m'a jamais rien diagnostiqué, et finalement encore heureux... parce "enfant complètement con", n'aurait pas vendu du rêve à mes parents et à la maitresse de CE1.
Heureusement, je fais confiance aux surdoués, pour me rappeler de me pas bouffer du foin.
Heureusement, je fais confiance aux surdoués, pour me rappeler de me pas bouffer du foin.
titpuce;4494596 a dit :
Eh non, la schizophrénie, ce n'est pas cela - mais si tu souhaites en savoir plus sur la schizophrénie en particulier, n'hésites pas à jeter un oeil ici.
justine_-2;4494545 a dit :
Je ne pense pas que @Laumie voulait dire qu'elle serait mal à l'aise à côtoyer quelqu'un de malade, mais plutôt mal à l'aise à côtoyer quelqu'un qui est complètement épanouie dans la maladie.
Je fais partie d'une association de malade et quand j'entends une jeune fille (attention c'est la seule fois que j'ai entendu ça, ce n'est pas du tout représentatif) me dire que sa maladie est la meilleure chose qui lui soit arrivée... Ben je suis super mal à l'aise. Elle m'expliquait que "grâce" à la maladie elle avait connu l'asso et donc rencontré des jeunes, et que sa vie avait pris un sens.
J'ai été super mal à l'aise parce que pour qu'une personne me dise que sa maladie chronique, grave parfois, invalidante assez souvent, est la meilleure chose qui lui soit arrivée, il faut, il me semble, avoir de sérieux autres problèmes.
La maladie, comme les épreuves qu'on va affronter au court de sa vie, peuvent au final se révéler positif, nous apprendre des choses, nous aider à nous épanouir.
Par contre la maladie/les épreuves en elles-même ne sont jamais positives (enfin il me semble).
En fait je pense qu'on a ressenti la fin de l'article différemment (la dissociation est positive/ce que je retire de l'expérience de dissociation est positif).
Vu vos réactions, y a que moi qui trouve ça super bizarre et flippant qu'une personne ait des amis imaginaires passé 7 ans 
(en plus 7, avec des prénoms 
) (à part @Laumie !)
C'est pas un jugement sur la nana, elle y peut rien mais pour moi ça relève d'un trouble mental quand même
et j'ai du mal avec l'idée qu'on trouve ça cool.
(en plus 7, avec des prénoms ) (à part @Laumie !)C'est pas un jugement sur la nana, elle y peut rien mais pour moi ça relève d'un trouble mental quand même
et j'ai du mal avec l'idée qu'on trouve ça cool.
moucheronne;4494609 a dit :
Je pense que les parents qui sont vraiment conscients de ce qu'implique le fait d'être un enfant diagnostiqué "précoce/surdoué" ne s'en réjouissent pas, non... Il ne s'agit pas à proprement parler d'une supériorité (donc il n'y a pas vraiment matière à se comparer à ces enfants, l'opposé n'est pas "enfant complètement con" comme tu le dis, mais plutôt enfant dont les capacités se situent dans la moyenne/norme), mais juste d'une différence dans les capacités intellectuelles. Ca entraîne souvent des difficultés par ailleurs, qui ne sont pas hyper fun.
Pour revenir au témoignage, je le trouve intéressant, mais c'est tellement éloigné de ce que je connais que j'ai du mal à appréhender ce dont il s'agit réellement
adita;4494613 a dit :
Tu as raison, notre ressenti peut être différent... Merci pour ton message
Ce que je retiens de tout ça, c'est que M. essaie de tirer le meilleur d'une situation qu'elle n'a pas toujours bien géré - et que finalement, ça lui a permis de comprendre des choses sur elle, sur sa vie (et probablement sur plein d'autres choses)...
Du coup, ma question reste similaire : j'entends bien que nous pouvons tou-te-s ressentir un malaise face à des personnes, des situations, bien entendu... Mais est-ce que, parce que cela nous dérange, nous devrions l'éviter, et questionner l'épanouissement réel de la personne concernée ?
Au fond, on fréquente bien qui l'on veut, mais c'est vrai que tout ça interroge vraiment sur nos perceptions des troubles, de la manière de vivre les troubles, de la manière de parler de ses troubles, etc !
J'ai trouvé ce témoignage assez intéressant et je suis contente , mais je vais faire une intervention assez hors-sujet. J'ai pas beaucoup apprécie l'emploi du terme "malade mental", qui a une connotation très péjorative, surtout associé à schizophrénie et dans le sens : "vous inquiétez pas, je suis pas malade mentale"... Sans vouloir faire du politiquement correct, je pense qu'il vaut mieux employer d'autres termes.
J'aimerais bien aussi (et c'est surtout pour ça que j'écris) qu'il y ait un jour un article qui explique ce qu'est la schizophrénie (même si moi je ne suis pas capable de le faire scientifiquement), parce qu'en fait j'en ai marre que les gens confondent (mais c'est normal c'est une croyance très répandue, notamment grâce à des superbes films comme ce bijou qu'est Fou d'Irène...) schizophrénie et troubles de la personnalité multiple. Ce qui engendre d'ailleurs bien souvent des blagues, ahah on est plusieurs dans ma tête, trop schizo toi aha. Non, les schizophrènes n'ont pas plusieurs personnalités. La schizophrénie, étymologiquement c'est plus ou moins "esprit fractionné", en fait dissociation de la réalité, difficultés à distinguer la réalité dans les périodes de crise, ce qui conduit fréquemment à des délires paranoïaques (s'accompagnant de passion pour les théories du complot) et délires de persécution... Bref, je ne sais pas même pas si cliniquement les troubles de personnalité multiples existent, mais la schizophrénie ce n'est pas ça.
Voilà !
J'aimerais bien aussi (et c'est surtout pour ça que j'écris) qu'il y ait un jour un article qui explique ce qu'est la schizophrénie (même si moi je ne suis pas capable de le faire scientifiquement), parce qu'en fait j'en ai marre que les gens confondent (mais c'est normal c'est une croyance très répandue, notamment grâce à des superbes films comme ce bijou qu'est Fou d'Irène...) schizophrénie et troubles de la personnalité multiple. Ce qui engendre d'ailleurs bien souvent des blagues, ahah on est plusieurs dans ma tête, trop schizo toi aha. Non, les schizophrènes n'ont pas plusieurs personnalités. La schizophrénie, étymologiquement c'est plus ou moins "esprit fractionné", en fait dissociation de la réalité, difficultés à distinguer la réalité dans les périodes de crise, ce qui conduit fréquemment à des délires paranoïaques (s'accompagnant de passion pour les théories du complot) et délires de persécution... Bref, je ne sais pas même pas si cliniquement les troubles de personnalité multiples existent, mais la schizophrénie ce n'est pas ça.
Voilà !
Est-ce que par hasard, tu ne serais pas en train de tester avec tes quelques messages sur ce topic la mise à l'épreuve de notre nouvelle Charte, et notamment la partie concernant les témoignages et la bienveillance vis-à-vis de l'auteure ?mirmotton;4494651 a dit :je dis que ça mérite un avertissement, motif "condescendance"
En dehors de toute réflexion sur le contenu de l'article (je vais pas me jeter dans la fosse aux lions), merci à la madz qui l'a posté, ça demande du courage (poooo-kéééé-mooon!...pardon).
Faudrait ptêt prévenir les madz avant qu'elles publient qu'elles font un sujet "sensible", parce que par exemple ici, elle a l'air de le vivre tellement bien que ça doit lui donner un bon coup de baton certains coms (j'espère pas hein!).
Non non je ne fais pas un transfert.
Faudrait ptêt prévenir les madz avant qu'elles publient qu'elles font un sujet "sensible", parce que par exemple ici, elle a l'air de le vivre tellement bien que ça doit lui donner un bon coup de baton certains coms (j'espère pas hein!).
Non non je ne fais pas un transfert.
À vrai dire, la phrase qui a fait tiquer @Mirmotton (et moi aussi) n'aurait selon moi même pas dû avoir sa place dans cet article. Je veux dire, elle n'apporte rien au témoignage, si ce n'est de faire le lien avec un autre article sur la précocité. L'auteure de l'article dit d'abord qu'elle a peu d'amis, puis qu'en fait elle s'en fiche parce que ce qu'elle préfère c'est d'être seule et de s'inventer des histoires dans sa tête. Pourquoi préciser entre que sa solitude est due en partie au fait qu'elle soit plus intelligente que la moyenne ? Ne se pourrait-il pas qu'elle soit majoritairement due au fait de préférer être seule ?
Lorsque j'ai lu ce témoignage,j'ai été super heureuse . Que quelqu'un ait osé, qu'on ait eu une version décortiquée de ce phénomène, sur un ton qui justement n'était pas condescendant ou ne jugeait pas la Madmoizelle, ne la condamnait pas au rejet éternel pour maladie dégoûtante. Cette différence qu'elle a mis du temps à comprendre et à accepter a un sens et une nuance par rapport à une pathologie de perte de contrôle comme la schizophrénie.
J'avais même fait une super réponse témoignage à ce sujet, en voulant apporter des précisions, des éléments de réponse.
Puis j'ai lu les commentaires et j'ai été choquée par le ton de l'incompréhension de personnes qui apparaissent dégoûtées de ce qu'elle ne conceptualisent pas. Puis le débat a glissé vers une stigmatisation sur le soi-disant sentiment de supériorité des surdoués, avec des arguments prouvant que les personnes en question n'ont qu'un vague idée erronée de ce que sont les surdoués justement, et j'ai décroché, supprimé ma réponse, décidé que ça ne valait rien d'autre qu'un coup de gueule.
Tout ça pour dire que je ne me sens pas à l'aise pour témoigner, je me sens agressée avant même d'avoir commencé, et j'attendais mieux de cet espace.
PS : merci à ceux et celles qui ont eu justement l'ouverture d'esprit pour envisager un fonctionnement différent du leur.
J'avais même fait une super réponse témoignage à ce sujet, en voulant apporter des précisions, des éléments de réponse.
Puis j'ai lu les commentaires et j'ai été choquée par le ton de l'incompréhension de personnes qui apparaissent dégoûtées de ce qu'elle ne conceptualisent pas. Puis le débat a glissé vers une stigmatisation sur le soi-disant sentiment de supériorité des surdoués, avec des arguments prouvant que les personnes en question n'ont qu'un vague idée erronée de ce que sont les surdoués justement, et j'ai décroché, supprimé ma réponse, décidé que ça ne valait rien d'autre qu'un coup de gueule.
Tout ça pour dire que je ne me sens pas à l'aise pour témoigner, je me sens agressée avant même d'avoir commencé, et j'attendais mieux de cet espace.
PS : merci à ceux et celles qui ont eu justement l'ouverture d'esprit pour envisager un fonctionnement différent du leur.
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