J’ai des amis imaginaires à l’âge adulte : ils sont sept, et m’aident beaucoup

[ToutPetitPanda]

Je n'ai pas lu les différentes réactions mais ce témoignage me ramène des souvenirs. Au début en lisant le titre je me suis dit "Uh ? Elle est dingue non ?" puis en lisant l'article je me suis rappellée que moi aussi, il y a quelques années quand j'étais au plus bas, j'ai préféré dialogué avec "une amie" dans ma tête, une amie qui me voulait du bien et qui me protégeait quand le reste du monde m'agressait...

 

[Fab]

Pourquoi préciser entre que sa solitude est due en partie au fait qu'elle soit plus intelligente que la moyenne ? Ne se pourrait-il pas qu'elle soit majoritairement due au fait de préférer être seule ?

(je te cite mais ça concerne les autres madmoiZelles qui ont relevé UNIQUEMENT cette phrase)

J'ai envie de te retourner la question : au nom de quoi on ne devrait PAS le préciser ? Qu'est-ce qui fait qu'en France, encore en 2013, au sein des lectrices de madmoiZelle, pourtant a priori ouvertes d'esprit, il existe encore des personnes qui tiquent sur cette petite phrase au milieu de centaines d'autres, et qui se permettent de faire dévier le débat sur ce sujet, alors qu'il n'a strictement rien à voir avec l'objet du témoignage ? Quel est le souci avec la précocité intellectuelle ? Au nom de quoi on devrait taper sur celles et ceux qui affirment l'être ? 

Vous ne connaissez pas cette madmoiZelle : si ça tombe, c'est son psy qui lui a glissé ça pour l'expliquer. Vous pourriez très bien partir d'un principe bienveillant vis-à-vis de cette madmoiZelle qui prend son courage à deux mains pour témoigner. Vous auriez pu poser des questions, demander des précisions avant de sortir les bourre-pifs, mais non, c'est visiblement impossible et ce pinaillage en règle (qui n'a rien d'une critique constructive) a tout bonnement flingué le débat qui aurait pu être bien plus intéressant.

Donc, VRAIMENT, on va appliquer ce point de la Charte plus particulièrement, parce que comme on est, nous, bienveillants vis-à-vis de nos lectrices, on ne se rend pas toujours compte lors de l'édition du témoignage qu'une simple phrase au détour d'un article peut faire dévier le débat qui s'en suit de la sorte. Et notre objectif est de faire de madmoiZelle un endroit où on peut venir témoigner et se livrer sans se prendre du mépris en retour. (cf le commentaire de @Charis13 plus haut - n'hésite pas à revenir, on va empêcher ça très vite, promis)

(vous me direz que ce n'est pas du mépris blablabla, mais la rédac et moi percevons certains commentaires ici, et celui de @Mirmotton en tête - qui a déclenché tout le reste - comme du mépris)

Excuse moi papa

Je ne suis pas ton "papa". Cette provoc gratuite te vaut un avertissement pour l'ensemble de ton oeuvre sur ce topic, pour manque de respect envers un membre de la rédac et l'auteure d'une témoignage. Conformément à la Charte, encore deux avertissements et tu seras bannie. (et t'as vu, je fais le papa en te punissant après ta provoc d'ado ?... Bien joué, t'as gagné, je te donne raison. Mais c'est pour la bonne cause.)

 

[Azeban]

En fait, je ne comprends pas trop le problème à qu'elle vive la situation bien, et qu'elle l'assume voire qu'elle en soit contente.
C'est assez différent de si elle avait une maladie grave : ni sa vie, ni son état de santé ne sont en danger !
Là, son état ne lui cause aucun tort, il n'est pas dangereux pour elle, ni pour qui que ce soit.

Du coup, j'ai du mal à voir la situation comme "grave" en fait. OK, c'est bizarre. Mais en même temps, si on y regardait de plus près, on est combien à dévier de la "norme" au niveau psychologique ?
À partir du moment où c'est dangereux pour personne, et où en plus la madmoizelle le vit bien et tout, j'ai du mal à considérer ça comme une maladie, en fait.

 

[LadyFae]

Témoignage très touchant, qui m'a fait prendre conscience que j'ai vécu une situation presque similaire quand j'étais au collège et au lycée, deux périodes très dures de ma vie.

Je n'ai pas eu d'amis imaginaires à proprement parler, mais plutôt un alter ego masculin, avec son nom, son physique, son caractère, dont je racontais les (més)aventures dans mes nouvelles et mes essais de romans.

Pouvoir me dédoubler et faire des expérimentations sur ma personne par le biais de l'écriture a été une chose extrêmement positive, qui m'a permis de mieux me connaître et de tenir le coup pendant les moments difficiles. Ce personnage est rapidement devenu un élément central de mon quotidien : quand ça n'allait pas, je me demandais comment lui aurait réagi. En fait, il avait une marge d'action que moi je n'avais pas. Il me permettait d'agir, de m'épanouir et de grandir par procuration. Je n'ai jamais pu le "voir" (à mon grand regret) : je le considérais plutôt comme un correspondant, lointain mais en même temps très proche.  De là à dire que c'était un ami imaginaire, je ne sais pas !

Merci pour ce témoignage courageux !

 

[Oreste]

Je glose sur le détail...

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[adita]

Je ne pense pas que @Laumie voulait dire qu'elle serait mal à l'aise à côtoyer quelqu'un de malade, mais plutôt mal à l'aise à côtoyer quelqu'un qui est complètement épanouie dans la maladie.

Je fais partie d'une association de malade et quand j'entends une jeune fille (attention c'est la seule fois que j'ai entendu ça, ce n'est pas du tout représentatif) me dire que sa maladie est la meilleure chose qui lui soit arrivée... Ben je suis super mal à l'aise. Elle m'expliquait que "grâce" à la maladie elle avait connu l'asso et donc rencontré des jeunes, et que sa vie avait pris un sens.
J'ai été super mal à l'aise parce que pour qu'une personne me dise que sa maladie chronique, grave parfois, invalidante assez souvent, est la meilleure chose qui lui soit arrivée, il faut, il me semble, avoir de sérieux autres problèmes.

La maladie, comme les épreuves qu'on va affronter au court de sa vie, peuvent au final se révéler positif, nous apprendre des choses, nous aider à nous épanouir.
Par contre la maladie/les épreuves en elles-même ne sont jamais positives (enfin il me semble).

En fait je pense qu'on a ressenti la fin de l'article différemment (la dissociation est positive/ce que je retire de l'expérience de dissociation est positif).

Du coup, ma question reste similaire : j'entends bien que nous pouvons tou-te-s ressentir un malaise face à des personnes, des situations, bien entendu... Mais est-ce que, parce que cela nous dérange, nous devrions l'éviter, et questionner l'épanouissement réel de la personne concernée ?
Au fond, on fréquente bien qui l'on veut, mais c'est vrai que tout ça interroge vraiment sur nos perceptions des troubles, de la manière de vivre les troubles, de la manière de parler de ses troubles, etc !

L'éviter, non bien sûr. Le questionner, oui surement!
Mais on rentre dans un autre débat...

 

[WinterFaye]

Juste un petit message pour M.

Si tu as la possibilité de m'écrire en MP afin de discuter avec toi... Je sais que tu dois avoir quelques demandes mais très sincèrement, si tu as le temps, cela me ferait extrêmement plaisir !

 

[ColonelDandelion]

J'avoue avoir été perplexe, puis sceptique à la lecture de l'article pour finalement finir par me dire: tu as énormément de courage pour venir témoigner de cela M.

Quelque soit les causes qui ont emmené la création de la dissociation (j'ai vu que cela fait débat, honnêtement, oui, quand on a une "intelligence supérieure à la moyenne" cela ne facilite pas les relations sociales enfant/adolescent, personnellement, j'ai joué à la poupée jusque 14 ans et je suis devenue rôliste: chacun son truc quand les autres ne te comprennent pas (au sens littéral du terme)/que tu fais tout de travers et qu'ils en viennent à penser que tu te moques d'eux quand tu ne sais juste pas comment t'y prendre avec eux.)

Bref, je ne dirai qu'une chose: bravo; lire un tel article, surtout avec un final "je gère ma vie et je me suis épanouie", est quelque chose de très gratifiant.
Merci.

 

[Alanne]

Heu please, le débat sur les surdoués, vous êtes plus intelligentes que ça les filles non ?... bref, je rentrerai pas dedans et merci Hawley de modérer

Sauf ton respect je trouve ce commentaire plus que limite.

C'est quand même plus intéressant de s'autoriser à réfléchir sur ce qu'on lit. Des Mad ont estimé que certains aspects du témoignage étaient problématiques, elles viennent ici pour en parler, elles sont dans leur droit il me semble.

Ce n'est pas parce que c'est personnel que ça empêche qu'on fasse preuve d'esprit critique. Ou alors, si les seules réactions autorisées à ce type de témoignage sont des commentaires du style "comment c'est trop moi quoi", ce serait gentil de faire une note de bas de page

Ce genre d'article à base de "regardez donc comme je suis spéciale" a le don de me laisser très, très perplexe. Parce qu'à chaque fois je remarque que le vécu de son auteur ne me semble pas si exceptionnel. Ce témoignage ne fait pas exception dans le sens où le fait de se construire un monde imaginaire en parallèle avec la réalité contre laquelle il sert de refuge occasionnel me paraît commun à beaucoup de gens. Je me suis reconnue dans quelques points de l'article mais je n'estime pas en être quelqu'un de particulièrement exceptionnel pour autant. J'irais même jusqu'à dire qu'avoir du mal à se lier et à communiquer avec les gens et compenser par un retrait plus poussé dans son monde imaginaire... ba ça me paraît très banal en fait.

Et c'est pour ça que je rejoins @Mirmotton  , @Leopoldine.   et @Laumie   sur le côté agaçant du délire "je suis trop originale le monde n'est pas prêt". Euh dans la vie il n'y a pas les "gens adaptés" et les autres hein Ça me paraît adolescent voire enfantin comme raisonnement. Tout le monde peut avoir à un moment ou un autre des difficultés d'adaptation et de communication. Et je suis d'accord pour dire que certaines personnes en souffrent plus que d'autres. Mais se draper dans un isolement victimisant fondé sur une originalité auto proclamée ne résoudra jamais rien.

Du coup j'en viens au point de l'article qui me perturbe le plus : il me semble nécessaire de faire une distinction claire entre son imaginaire et la réalité, et surtout ne jamais laisser le premier prendre le pas sur la seconde. Cette article m'a mise mal à l'aise parce que tout ça paraît assez confus dans la tête de l'auteur. J'ai vraiment l'impression de lire le témoignage de quelqu'un qui s'est totalement replié dans son monde imaginaire pour ne pas avoir à faire face aux difficultés de l'existence.

Ceci est un ressenti, je peux me tromper évidemment, mais comme @Iris Silver Mist   il me semble important de garder une certaine distance vis à vis de ce genre d'article et de ne pas penser que notre vie entière se trouve éclairée par l'identification qu'on peut effectuer à leur lecture. Ça ne veut pas dire qu'on est des grosses méchantes sans coeur qui mettent en doute la parole de l'auteur pour le simple plaisir de faire les contrariantes.

En fait j'avais juste sacrément envie de vous secouer hier et je l'ai exprimé comme je pouvais :/ grosse incompréhension, même si je vous catégorise pas "grosses méchantes idiotes " pour ça (on se connaît même pas !). Je suis pour débattre, mais ce qui me gêne est que ça concerne une personne, et j'aimerais pas DU TOUT être la mad venant lire les commentaires sur son article et découvrir ça :/. Elle n'a pas expliqué sa phrase donc trop extrapoler dessus me paraît un peu hâtif, voilà tout. Et ça sonnait méprisant, même si c'était pas votre intention.

Dans ce genre d'article, il y a des raccourcis, il y en a toujours car c'est pas évident de donner son ressenti. On n'a même pas le ton, si ça tombe la madz exagère à mort (comme le "séductrice hors-pair", perso je l'ai pas pris premier degré même si je peux me tromper). Je note que la mad' est pas intervenue (faut dire, elle était anonyme) donc que vous continuiez à délirer sur vos suppositions alors que vous connaissez rien de sa vie à part ce qu'elle a donné ici, et je trouve ça limite de continuer sans que la fille ait expliqué sa phrase. Surtout qu'elle parle bcp plus du passé que du présent, où la situation a l'air d'être bien différente ^^ (et le parallèle avec l'anorexie de Mirmotton est juste débectant accessoirement).

Je plussoie @Charris13, je viens sur MadmoiZelle pour la bienveillance générale. Et non, l'idée est bien sûr pas de vivre dans le monde de Oui-Oui non plus, Apollonide ^^. Mais ça donne très envie de témoigner, y'a pas à dire...

Après, débattre sur le fond (mais tout le fond, pas une seule phrase), par exemple sur le bien-fondé ou pas de faire "stop" et s'écarter de la réalité, oui, ça ne me gêne pas de débattre et ça m'intéresse, même

 

[melowyn]

Je trouve que ce témoignage donne la banane (non pas celle là )

Parce que c'est une Madz qui allait mal et qui s'en est sortie et qui aujourd'hui bouffe la vie à pleine dent et rien que pour ça, ça donne espoir.

*petite minute égocentrique* il y a quelques mois, je n'étais vraiment pas bien. Rien à voir avec des amis imaginaires mais j'avais envie d'aller voir un psy parce que je ressentais le besoin de parler, de comprendre mes réactions, de ME comprendre. Finalement, je n'y suis pas allée et aujourd'hui, ça va mieux. Mais avec ce témoignage, je me demande si je ne suis pas passé à côté de quelque chose.

Sinon, j'ai eu un ami imaginaire petite, mais ce que j'ai surtout fait adolescente, c'est parler toute seule. Genre une vraie conversation à voix haute, dans une situation que je m'imagine. Et puis à un moment, paf je me rends compte et je m'arrête. Et aujourd'hui encore ça m'arrive, bien que très rarement.

alors, est-ce qu'on est pas tous un peu "taré" ??

 

[Mymy Haegel]

Et justement, si la volonté de la madmoizelle était de montrer qu'il s'agit de quelque chose qui peut arriver même après l'enfance, pourquoi l'avoir intitulé "j'ai 21 ans et", comme pour faire contraste ? Comme on lirait "j'ai 21 ans et je suce encore mon pouce", enfin vous voyez le tableau (je ne dis pas non plus que c'est mal ou blablabla, juste que ça sort de la norme). Pour moi cette précision était inutile et contribue à faire de cette particularité de l'auteur une bizarrerie, et il me semble que ça va au contraire de ce que veut prouver l'article.

@Maycomb    Oui tu as raison à propos du titre de l'article. L'appeler simplement 'J'ai sept amis imaginaires' aurait suffit, puisqu'à priori si elle vient témoigner sur mmz, c'est qu'elle n'est plus une enfant...
Après j'essaye de m'imaginer si l'article n'avait pas mentionné son âge, je pense que la moitié des commentaires auraient été "Mais t'as quel âge" "Ouai ça va quand on a 14 ans mais après" et au final ça n'aurait été que plus méprisant...?

(Je ne sais pas, je m'interroge)

C'est à peu près ça oui  les amis imaginaires, c'est lié à l'enfance, Calvin & Hobbes, ce genre de choses. Du coup, si la madZ avait eu 13 ou 14 ans, ça aurait été moins "surprenant" qu'elle ait des amis imaginaires. J'aimais bien le contraste dans le titre entre les deux chiffres aussi.

L'idée n'est pas de pointer du doigt de façon négative mais justement de mettre l'accent sur le fait que ça sort de la norme. Comme on a eu « J'ai été vierge jusqu'à 22 ans » au lieu de « Je suis toujours vierge » : ça intrigue et ça pose le propos de l'article dès le titre

 

[leopoldine-4]

Pourquoi préciser entre que sa solitude est due en partie au fait qu'elle soit plus intelligente que la moyenne ? Ne se pourrait-il pas qu'elle soit majoritairement due au fait de préférer être seule ?

(je te cite mais ça concerne les autres madmoiZelles qui ont relevé UNIQUEMENT cette phrase)

J'ai envie de te retourner la question : au nom de quoi on ne devrait PAS le préciser ? Qu'est-ce qui fait qu'en France, encore en 2013, au sein des lectrices de madmoiZelle, pourtant a priori ouvertes d'esprit, il existe encore des personnes qui tiquent sur cette petite phrase au milieu de centaines d'autres, et qui se permettent de faire dévier le débat sur ce sujet, alors qu'il n'a strictement rien à voir avec l'objet du témoignage ? Quel est le souci avec la précocité intellectuelle ? Au nom de quoi on devrait taper sur celles et ceux qui affirment l'être ?

Vous ne connaissez pas cette madmoiZelle : si ça tombe, c'est son psy qui lui a glissé ça pour l'expliquer. Vous pourriez très bien partir d'un principe bienveillant vis-à-vis de cette madmoiZelle qui prend son courage à deux mains pour témoigner. Vous auriez pu poser des questions, demander des précisions avant de sortir les bourre-pifs, mais non, c'est visiblement impossible et ce pinaillage en règle (qui n'a rien d'une critique constructive) a tout bonnement flingué le débat qui aurait pu être bien plus intéressant.

Donc, VRAIMENT, on va appliquer ce point de la Charte plus particulièrement, parce que comme on est, nous, bienveillants vis-à-vis de nos lectrices, on ne se rend pas toujours compte lors de l'édition du témoignage qu'une simple phrase au détour d'un article peut faire dévier le débat qui s'en suit de la sorte. Et notre objectif est de faire de madmoiZelle un endroit où on peut venir témoigner et se livrer sans se prendre du mépris en retour. (cf le commentaire de @Charis13 plus haut - n'hésite pas à revenir, on va empêcher ça très vite, promis)

(vous me direz que ce n'est pas du mépris blablabla, mais la rédac et moi percevons certains commentaires ici, et celui de @Mirmotton en tête - qui a déclenché tout le reste - comme du mépris)

(Déjà je tiens à préciser que je n'ai pas réagit UNIQUEMENT sur cette phrase, ça évitera de passer pour une personne "malveillante". J'ai uniquement réexplicité le post de @mirmotton qui avait été clairement mal lu et mal compris par Hawley, ce qui peut souvent arriver à l'écrit).

J'ai envie de te retourner la question (moi aussi ) : au nom de quoi on ne devrait PAS rebondir là-dessus? Qu'est-ce qui fait qu'en France, encore en 2013, au sein de la rédaction de madmoiZelle, pourtant a priori ouvertes d'esprit, il existe encore des personnes qui tiquent sur cette déviation du débat au milieu d'autres sujets, et qui se permettent de faire dévier le débat sur ce sujet parce qu'il a à voir avec l'objet du témoignage ? (oui, moi je considère que ça a avoir: si l'auteure développe des amis imaginaires, c'est peut-être pour faire face à la solitude qu'elle ressent dans le monde, non? D'où lui vient ce sentiment de solitude? Pourquoi ramener la solitude à une intelligence supérieure à celle des autres forcément? Est-ce qu'elle ne c'est pas tout de suite placé dans une position de rejetée dès qu'on a commencé à lui faire remarquer son intelligence un peu au-dessus de celle des autres?) Quel est le souci avec la précocité intellectuelle ? Au nom de quoi on devrait taper sur celles et ceux qui ont envie de développer ce point?

A côté de ça, un deuxième débat a lieu pour se demander si c'est réellement si positif et si normal que ça d'avoir des amis imaginaires à l'âge adulte mais est assez pauvre parce qu'on n'a pas les compétences en psychologie pour en discuter même si Justine apporte des points d'éclairage. On a "posé des questions, demandé des précisions" et pas juste sorti les "bourre-pifs". Donc je ne vois pas en quoi ça a tué le(s) débat(s).

Enfin si la nouvelle cHarte a pour but d'encadrer les débats pour ne pas dévier des sujets voulus par la Rédac, pensez à mettre une note de bas d'article (je ne sais plus qui a parlé de ça, pardon ) en disant:
 "Vous pouvez débattre sur:
- Ca en étant bienveillant
- Ca en étant bienveillant
Il est interdit de débattre sur autre chose conformément à la chArte"
et non plus "Venez réagir sur le forum"
Ca évitera des incompréhensions entre les lectrices et la rédac (qui existent visiblement aussi sur le sujet sur Dieudonné), un peu comme les profs de lycée qui donnent les plans de leur dissertation.
Comme ça vous obtiendrez exactement le genre de commentaires que vous souhaitez sur des débats que vous souhaitez et vous estimez visiblement que ça sera plus enrichissant, très bien. On n'aura plus qu'à suivre la ligne de Madmoizelle.

C'est bien dommage que Charis ne se sente pas de témoigner et se sente agressée par les commentaires qui ont été courtois de manière générale mais on a tous des sensibilités différentes donc c'est difficile de les concilier.
Même si certains dérapent, je n'aurais pas cité @mirmotton comme exemple, d'autant plus qu'elle a dit vouloir blesser personne mais plutôt ceux qui disent "elle est tarée", "elle est schizophrène" sans plus d'explication mais il faut croire que l'appréciation des dérapages est assez arbitraire comme pour le topic sur Dieudonné (mais peut-être que je me trompe, je l'espère d'ailleurs )