J'ai été victime de maltraitance psychologique - Témoignage

K

katnissvsw

Guest
Moi, ça m'est arrivé et ça m'arrive toujours de la part de mes grands parents maternels: je viens dans prendre conscience aujourd'hui donc merci.
Je souhaite bon courage à la MadZ.
 
18 Décembre 2011
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toulouse
hecate-hedog;3978502 a dit :
Je soupconne la copine de mon frere d'etre une perverse narcissique. Depuis qu'ils sont ensemble, ca fait presque dix ans, il est tres isole, il ne voit presque plus ses amis d'enfance (il y en a qu'il n'q pqs vu depuis six mois, elle fait la  gueule quand il les voit) et pire, ma mere et moi non plus pqrce qu'elle fait la gueule et l'engueule quand il nous voit parce que ca prend sur le temps qu'il pourrait passer avec elle... Elle le fait culpabiliser des qu'il rentre tard du travail ou des qu'il a des loisirs, elle dit qu'elle se sacrifie pour lui et qu'elle est la a l'attendre tout le temps... Il travaille beaucoup (il est boulanger) et elle lui rend la vie impossible. Elle ne travaille pas depuis plusieurs mois parce qu'elle n'a pas envie, et quand il est libre il faudrait qu'il soit toujours dispo alors qu'il est creve apres ses matinees. Quand il rentre faut qu'il nettoie et qu'il cuisine pour elle parce que sinon elle ne mange pas parce qu'elle ne veut pas cuisiner. On ne le voit presque plus et elle controle aussi ses sms et elle rale quand il reste trop longtemps au telephone avec nous. Ma mere et moi ne savons plus quoi faire, c'est un garcon gentil mais il est tombe sur une fille qui abuse de sa gentillesse. Que faire dans ces cas-la??
Wahou je suis impressionnée, ta belle-sœur a les mêmes attitudes que... ma mère. Pendant des années je me suis demandée si elle avait pas un problème, et là il y a quelques temps j'ai réalisé que c'était à la limite de la pathologie.
Quand elle vivait encore avec mon père, elle faisait exactement la même chose: le priver de voir ses amis et n'inviter que les siens à elle, ne rien faire dans la maison alors qu'elle ne travaillait pas, elle se plaignait en plus de moi et me foutait de force dans les bras de mon père qui venait de passer une journée de folie... bref, je compatis. Quant à ma soeur, elle ne lui parle plus, elle a 32 ans et fait des crises d'angoisses (comme moi qui en ai 24) tellement cette femme nous a mis en tête qu'on pourrait jamais se débrouiller seules.

Comme l'a dit une autre MadZ, n'essaye pas d'"ouvrir les yeux" à ton frère, tu vas le braquer, il est encore sous son emprise, il faut qu'il se rende compte de sa situation tout seul (c'est difficile, mais il va bien se rendre compte que tous les couples ne fonctionnent pas comme ça). De mon côté, à une certaine époque, il ne fallait pas qu'on touche à ma mère. Maintenant que je me suis rendue compte de l'ampleur des dégâts, j'ai juste envie qu'elle se retrouve toute seule et qu'elle réfléchisse, je ne culpabilise même plus.

Bon courage en tous cas, c'est pas facile.
 
14 Novembre 2008
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Coupar Angus
En commencant à lire l'article, j'ai commencé à avoir peur parce que la situation décrit très bien mon père aussi. Parents séparés, je voyais mon père pendant les vacances, il vit en Belgique, et a toujours eu cette obsession pour mes notes, mon futur, et m'a beaucoup comparé à ma cousine aussi. Il détestais aussi mes copains juste parce qu'ils étaient avec moi, bref je vois beaucoup de similarités entre ton père et le mien et la façon dont ils sont, la colère en moins et mon père est probablement beaucoup plus "soft" dans son attitude que le tiens. Mais j'ai toujours mal vécu ses critiques et l'impression que je passe mon temps à le décevoir.
Je vis loin de lui et évite le plus possible tout contact, je ne le déteste pas mais je sais que je me sens mieux quand je n'ai pas à passer de temps avec lui.


Et je sens que je vais encore moins lui parler quand je vais devoir lui dire que je suis transgenre, yay ! Lui qui était si fier d'avoir une fille.

Enfin je pense que j'ai eu de la chance de pas avoir trop de séquelles, je souhaite à l'auteure du post d'être heureuse maintenant, personne ne mérite ça et ce n'est pas parce que quelqu'un est de la famille qu'on doit les laisser nous pourrir la vie.
 
23 Mai 2011
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Peseux
sallyj;3978711 a dit :
Je vis une situation similaire et je suis heureuse de voir que je ne suis ni seule, ni anormale. Je ne souhaite pas voir mon père mourir, simplement qu'il ne fasse plus partie de ma vie. Mais ce n'est pas possible. Parce que j'ai bientôt 17 ans et que je dois toujours aller chez lui un week-end sur deux et la moitié des vacances. Je pense à raconter mon histoire (bien moins marquante bien sûr que celle de la pupart des madmoizelles qui témoignent) grâce aux témoignages du site. Je pense que ça pourrait m'aider et me soulager. Bonne chance en tout cas!
Je ne sais pas si tu as vu mon commentaire, mais personnellement j'ai pu couper les ponts avec mon père dès la séparation de mes parents, donc depuis mes 14 ans.
Normalement, j'aurais aussi du être obligée d'aller le voir un week end sur deux etc, mais vu que cette idée m'était totalement insoutenable, je suis allée voir le juge qui s'occupait du divorce de mes parents ainsi qu'une psychologue qui a pu témoigner, en plus de moi, de la situation. Un accord spécial a pu être trouvé pour cette situation justement.
Voilà, donc peut-être que tu peux toujours essayer.
Courage!
 
30 Août 2011
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Est-ce que la complète indifférence des parents est aussi une maltraitance psychologique ?
 
9 Novembre 2006
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Paris
Merci pour cet article, cela fait du bien de voir qu'on parle de ce sujet.

La maltraitance psychologique j'ai connu, même aujourd'hui j'ai du mal à mettre des mots dessus, à m'expliquer clairement ce que mon père a brisé en moi par son comportement dénué de toute bienveillance et d'amour.
Parfois je suis surprise de voir un père avoir de l'affection pour ses enfants, même si je sais que c'est dans l'ensemble le cas, mon inconscient lui n'y croit pas.

Pour donner un exemple de son comportement:
Le jour de l'enterrement de ma mère (j'avais 19 ans) il nous a jeté, à mes frères et à moi, la facture des obsèques, en disant: "vous avez vu ce qu'elle me coûte encore votre mère".
Encore aujourd'hui y repenser me donne envie de pleurer.

Pour moi il est devenu un monstre, quelqu'un qui brise et pourrit tout, qu'il faut fuir comme la peste.

Il faudra qu'un jour j'arrive à mettre sur le papier tout ce qu'il a fait, pour l'instant dur de s'en libérer.
Mais c'est sur qu'il est difficile de le faire comprendre aux autres même à ses proches, il existe une forme de barrière, c'est plus simple de ne rien voir. Et puis cette maltraitance peut prendre tellement de forme différente.

La seule solution que j'ai trouvé pour réussir à vivre, ça a été de couper définitivement les ponts, c'était vital d'échapper à ce parent toxique.

J'ai 31 ans aujourd'hui, je ne l'ai pas vu depuis bientôt 7 ans. Il me hante encore mais au moins il ne pourrit plus mon quotidien même s'il reste une épée de Damoclès au-dessus de ma tête (pour des raisons matérielles et d'héritage, les relations avec ma famille paternelle etc..).

J'ai fait le deuil de ce père là je pense, j'ai peut-être plus de mal à me dire que je ne connaîtrai jamais ce que c'est que d'avoir un père aimant.

Tout ça pour dire que couper le lien pourri c'est possible et dans mon cas ça m'a sauvé.
 
B

bigbang

Guest
Mon papa a été victime de violences psychologiques jusqu’à la naissance de mon grand frère aujourd'hui encore il est très instable psychologiquement malheureusement ça c'est répercutée sur moi: étant très sensible dès que mon père a le moral qui baisse le mien baisse aussi.
du coup il se sent coupable de mon malêtre donc a une baisse de moral et ainsi de suite...
je sais pas comment on peut s'en sortir, ça m' handicape dans mon épanouissement personnel comme sa l'a handicapé lui...
 
24 Septembre 2012
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aruyn;3978846 a dit :
sallyj;3978711 a dit :
Je vis une situation similaire et je suis heureuse de voir que je ne suis ni seule, ni anormale. Je ne souhaite pas voir mon père mourir, simplement qu'il ne fasse plus partie de ma vie. Mais ce n'est pas possible. Parce que j'ai bientôt 17 ans et que je dois toujours aller chez lui un week-end sur deux et la moitié des vacances. Je pense à raconter mon histoire (bien moins marquante bien sûr que celle de la pupart des madmoizelles qui témoignent) grâce aux témoignages du site. Je pense que ça pourrait m'aider et me soulager. Bonne chance en tout cas!

Je ne sais pas si tu as vu mon commentaire, mais personnellement j'ai pu couper les ponts avec mon père dès la séparation de mes parents, donc depuis mes 14 ans.
Normalement, j'aurais aussi du être obligée d'aller le voir un week end sur deux etc, mais vu que cette idée m'était totalement insoutenable, je suis allée voir le juge qui s'occupait du divorce de mes parents ainsi qu'une psychologue qui a pu témoigner, en plus de moi, de la situation. Un accord spécial a pu être trouvé pour cette situation justement.
Voilà, donc peut-être que tu peux toujours essayer.
Courage!
J'y ai déjà pensé mais je suis très proche de ma mère, qui est bien trop gentille et persuadé de la bonté de la race humaine. Ca lui ferait énormément de mal que je coupe les ponts avec mon père et j'aurais du mal à me le pardonner. En fait si je supporte encore tout ça, c'est pour elle.
 

KBi

21 Février 2012
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Le Kremlin Bicêtre
Je me trompe peut-être mais j'ai toujours cru que la violence physique était toujours accompagné de violence psychologique et que c'était la raison pour laquelle les femmes battues restent en couple, à cause de ce sentiment de culpabilité. Décorreler les deux violences a du sens lorsqu'on parle de violence uniquement psychologique mais s'il y a violence physique, il y a violence psy.

D'ailleurs les comportements des proches qui reprochent à la personne qui remet en question la personne toxiques sont également sous l'emprise d'un comportement de violence psychologique et reproduisent les même propos de la personne toxique. Il me semble que cet entourage essaye de s'auto-convaincre en repetant le discours de la personne toxique. Car la personne qui va à l'encontre de la personne toxique met en péril l'équilibre psychologique instable de l'entourage en exprimant le malaise qu'ils ont masqué par des justifications pour trouver une cohérence à ce qu'ils vivent.

En tous cas, bravo pour cet article qui semble déjà avoir aidé plusieurs mad'z.
 
26 Janvier 2012
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Genève
Mon père m'a aussi énormément dénigrée, et a eu des paroles très très dures envers moi et ma mère. Je l'ai détesté et même haï pendant de très longues années.
Et je vis encore sous son toit aujourd'hui (23ans).

Avant je prêtais beaucoup d'attention à ses paroles, à ses critiques, à ses coups de colère, et j'étais souvent complètement détruite après (vers 10-14ans). "Tu es le pire des êtres humains, tu es nulle, tu trouveras jamais de travail avec ces notes, tu feras jamais rien de bien de ta vie, tu es détestable, comment on peut aimer quelqu'un comme toi, tu as détruit ma vie en naissant" etc.
Après, j'ai appris à laisser glisser ses paroles, à ne plus les prendre pour moi. Je ne répondais plus à ses provocations. Les énormes disputes qui dégaineraient en de gros drames dignes d'un film ont laissées la place à une espèce de "guerre froide". Je le détestais toujours (14-19ans).
Ce qui a fait bouger les choses, c'est mon ex. Mon père m'insupportais à l'époque, quoiqu'il fasse, je le trouvais répugnant, stupide, etc. Mais mon ex, lui, au lieu de voir mon père comme un c*nnard, il l'a trouvé "drôle". JAMAIS je n'avais trouvé mon père DRÔLE!! Et pourtant, en voyant mon ex rire avec mon père, je me suis dit "ah bah oui, en effet, au lieu de m'énerver, de le détester, je pourrais le prendre à la rigolade" (mon ex a jamais rien su de ce que j'avais vécu avant). J'ai pris du recul, j'ai fini par voir tout le ridicule de sa situation et même le pathétique du caractère colérique de mon père.. Ça a pris du temps, mais j'ai fini par voir mon père pour ce qu'il était vraiment : un homme malheureux qui n'a jamais appris à montrer ses sentiments et ses doutes, qui laissait parler la colère au lieu d'avouer simplement qu'il souffrait, un homme incapable de communiquer normalement en fin de compte. Un gros ours bourru très très têtu et très très malheureux. Une victime de lui-même quoi.

Maintenant, je suis adulte, je vis toujours avec lui et avec ma mère (elle ne l'a jamais quitté), nos relations à tous les trois sont harmonieuses, on s'entend même assez bien (incroyable!), et s'il me fait une remarque, je suis capable de lui répondre sans aucune animosité que c'est ma vie, deal with it. Et lui est capable d'accepter ça. On a énormément évolué, lui et moi.
Et mon ex n'a jamais su tout le bien qu'il a fait à ma famille.. Faudrait quand même que je lui le dise un jour!

Tout ça pour dire que, même si son comportement a jamais été exemplaire, je lui ai quand même pardonné, à mon père.
Bien sûr, ça a laissé des séquelles, parce que j'ai encore une estime de moi quasi inexistante. Mais en contre-partie, je reconnais direct une personne vénéneuse lorsque j'en rencontre une. C'est déjà ça~

Mon histoire est assez spéciale, je l'ai racontée surtout pour montrer que pour moi, les armes qui m'ont permises de dépasser ma haine, c'était d'abord de ne plus faire attention à ce qu'il disait, de pas le prendre pour moi, de me "distancer" un peu de lui (même si la distance n'était pas physique, plutôt une "indifférence"). Puis ensuite de prendre les choses avec humour, pour rendre à mon père son statut d'humain, et non plus de monstre.
Je sais pas si ça aidera quelqu'un ici, juste pour dire que c'est possible de vivre normalement et heureux ensemble, même après tant de souffrances.

Voilà! Désolée pour le pavé, et bon courage à tout le monde!
 
30 Août 2006
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Lyon
blog.ywana.fr
merci Madmoizelle de permettre la parution de ce type de témoignage.

j'ai reconnu ma mère dans plusieurs points, même si bien entendu l'histoire est différente...

l'histoire familliale est lourde. ensemble, nous avons vécu des choses difficiles: décès dans la fratrie, incendie...
j'ai longtemps cru que mes difficultés psychologiques venaient de là, et grâce à une psychiatre géniale, que je ne remercierais jamais assez, je commence à comprendre qu'en fait, je n'ai presque pas été touchée par ces évenements à coté de la violence psychologique que ma mère nous causait à mon frère ma soeur et moi. mais je comprends bien que dans son cas, ces évènements douloureux ont réveillés des cicatrices plus anciennes, sans doute liées à... un même comportement de ses parents à elle (mes tantes ne croient pas en leur existence).
je pourrais raconter plusieurs choses,elle nait ma passion première (j'ai toujours été du coté créatif, plus que cérébral malgrès mon coté bonne élève... elle a insisté que je fasse un bac général, au cas où cette idée d'Âaart, comme elle disait, me passe), me traitait d'égoïste à plusieurs reprises pendant plusieurs minutes, des années durant... mais le résultat reste le même: une confiance en moi désastreuse, et une incapacité à croire en mes productions qui pourtant me serait bien utile vu ma voie...

ma soeur a aujourd'hui 3 enfants, pour lesquels elle est une mère parfaite (mais j'ai la sensation malgrès moi qu'il s'agit d'une fuite en avant, au vue de sa situation économique), et je m'inquiète pas mal pour mon frère, qui a 19ans n'a toujours pas d'avenir en tête


mon père m'avait proposé de lire ces bouquins qui l'avaient aidé, et comme ils m'ont également permis d'y voir plus clair, je vous les conseille en retour:

parler d'amour au bord du gouffre - boris cyrulnik
autobiographie d'un épouvantail - boris cyrulnik
les deux parlent de résilience (ou comment se remettre d'un traumatisme) de ce qui cause un traumatisme, et de ce qui en découle.
 
Dernière édition :
21 Novembre 2012
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Wahou wahou wahou. Ca fait un bien fou de voir ce témoignages, et les commentaires qui suivent. Vraiment, j' ai vécu ça et je suis tellement heureuse qu' on en parle.

Petite, j' ai toujours défendu mon père. Parce que je pensais qu' il me rendait forte, en réalité il n' a fait qu' attiser ma haine. Jusqu' à il y a un an j' étais comme lui ; dure, et exigente envers moi-même et les autres. Mais avec ce sentiment de culpabilité, parce qu' au fond je faisais tout pour lui plaire, tout pour qu' il soit fier. J' ai tenté pendant des années d' être "assez bien", sans m' en rendre compte. A excuser ses violences, qu' elles soient physiques ou psychologiques, certaine qu' il faisait ça pour une raison.

Cette pression constante à la maison s' est comme greffée en moi, il me fait peur et, qu' il soit loin ou non, je sais qu' il est là, je sais qu' il ne me loupera pas, que je serais toujours celle qui perdrait.

Ses actions m' ont conduit à un état d' anxiété constant. Depuis un an, je suis à la limite de la phobie scolaire. Ca m' a conduit chez le psy. Il faut "tuer le père". Lui a bien compris le problème, c' est simplement moi qui suis incapable de l' intégrer. Incapable de briser ce pouvoir, cette emprise qu' il a sur moi. Incapable de me libérer de son image.

J' espère sincèrement que toutes celles qui vivent cela aujourd' hui s' en sortiront, avec le moins de séquelles possibles.
 

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