@Redlace
C'est ce qui s'appelle la correctionnalisation judiciaire, c'est à dire quand un magistrat minimise volontairement les faits. Par exemple, il "oublie" une circonstance aggravante. En fait, quand un prévenu (par ex., l'auteur d'un viol) passe en jugement, il va passer devant la Cour d'Assises s'il a commis un crime (ce que pourrait être un viol avec circonstances aggravantes), ou devant un tribunal correctionnel s'il a commis une infraction moins grave (ce que pourrait être un viol sans circonstances aggravantes).
Le fait de correctionnaliser une affaire est une décision qui appartient souvent au Procureur de la République, ce qui peut paraître assez injuste pour les victimes du viol. mais en fait, ça a beaucoup d'avantages :
- ça évite la médiatisation
- ca permet un traitement de l'affaire + rapide
- ça évite que les jurés (qui sont des citoyens, comme toi par exemple, élus pour participer au jugement des crimes avec les magistrats) - présents en Cour d'Assises et non pas en Tribunal correctionnel - ne se prononcent sur la durée de la peine de prison, alors même qu'ils n'ont aucune connaissance en droit. Pour revenir à ce que disait la mad'z précédente, s'ils avaient à se prononcer (ce qui n'est pas le cas, je le rappelle, dans un tribunal correctionnel), ils pourraient effectivement minimiser les faits, en disant "elle l'a bien cherché", "elle n'avait qu'à pas porter une jupe", "elle avait trop bu", et autres joies des clichés banalisant le viol.
J'espère avoir été suffisamment claire..
C'est ce qui s'appelle la correctionnalisation judiciaire, c'est à dire quand un magistrat minimise volontairement les faits. Par exemple, il "oublie" une circonstance aggravante. En fait, quand un prévenu (par ex., l'auteur d'un viol) passe en jugement, il va passer devant la Cour d'Assises s'il a commis un crime (ce que pourrait être un viol avec circonstances aggravantes), ou devant un tribunal correctionnel s'il a commis une infraction moins grave (ce que pourrait être un viol sans circonstances aggravantes).
Le fait de correctionnaliser une affaire est une décision qui appartient souvent au Procureur de la République, ce qui peut paraître assez injuste pour les victimes du viol. mais en fait, ça a beaucoup d'avantages :
- ça évite la médiatisation
- ca permet un traitement de l'affaire + rapide
- ça évite que les jurés (qui sont des citoyens, comme toi par exemple, élus pour participer au jugement des crimes avec les magistrats) - présents en Cour d'Assises et non pas en Tribunal correctionnel - ne se prononcent sur la durée de la peine de prison, alors même qu'ils n'ont aucune connaissance en droit. Pour revenir à ce que disait la mad'z précédente, s'ils avaient à se prononcer (ce qui n'est pas le cas, je le rappelle, dans un tribunal correctionnel), ils pourraient effectivement minimiser les faits, en disant "elle l'a bien cherché", "elle n'avait qu'à pas porter une jupe", "elle avait trop bu", et autres joies des clichés banalisant le viol.
J'espère avoir été suffisamment claire..