Moi je me ferai faire une salpingectomie (ablation des trompes). Les ovaires restent bien en place et fonctionnels, donc c'est bien une stérilisation sans effets secondaires indésirables, et surtout, elle est totalement 100% sûre de suite et pour toujours. Et en plus, ba le temps d'opération est quasiment le même que pour une ligature classique, le temps d'hospitalisation aussi, et contrairement à ce que disent des saloperies de médecins menteurs, non, la salpingectomie ne se fait pas qu'à "seulement certaines conditions", c'est une stérilisation comme une autre.
Il est hors de question que je me fasse poser des corps étranges (clips) ou que je me fasse une ligature classique ou cautérisation, j'ai beau savoir que le risque de grossesse est archi rare, ba ce 0,0000000001% est de trop pour moi, je serai jamais en paix, comme là avec mon DIU cuivre, je continuerai à avoir un stock de tests de grossesses dans mon placard pour pisser dessus au moindre doute. Donc NON, je VEUX une salpingectomie et rien d'autre, pour enfin me sentir totalement libre et en sécurité, b*rdel.
@Hannah-Scarlett :
@Tzig0ne : Je m'identifie un peu à ce que tu écris : ça fait neuf ans que je suis avec mon chéri et j'ai répété depuis le départ que je voulais pas d'enfant et que je changerai pas d'avis. Ba visiblement, même s'il ne devait pas pensait que c'était des paroles en l'air, il devait se dire comme tout le monde "Elle est jeune elle changera sûrement d'avis", jusqu'à ce que je l'envoie chier y'a deux ans pour qu'il m'écoute une bonne fois pour toutes et prenne le sujet au sérieux, et que je comptais bien me faire stériliser dès que possible. Là il m'a enfin prise au sérieux haha.
Bref sur le coup il était choqué et pas content. Puis après on s'est réexpliqués et je lui ai dis que moi c'était niet et que s'il restait avec moi dans l'espoir que je change d'avis, ba il valait mieux qu'on se sépare maintenant même si ça sera triste parce qu'à part ça on vit bien ensemble. Je préfère souffrir d'une rupture que l'obliger lui à ne pas avoir d'enfant si jamais il en veut. Tout comme il n'a pas pas le droit de vouloir m'obliger à faire un enfant, moi je n'ai pas le droit de l'en empêcher s'il en veut.
Résultat il est pas sûr d'en vouloir non plus finalement et m'a dit qu'il ne me quitterait pas pour ça, que s'imaginer ne pas avoir d'enfant ne le dérange pas plus que ça et qu'il a d'autres projets de vie de toute façon. Et plus, plus ça va et plus je trouve qu'il se "childfreese" haha (et moi je me garde pas d'en rajouter une couche en mode "Putain t'as vu comment ton pote il donne pas envie avec son gosse, à être tout le temps épuisés
?"
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Bref, quand je serai stérilisée, il sera bien obligé de se faire une raison et de prendre une décision sur le sujet (et perso je suis sûre que s'il est pas sûr de pas vouloir d'enfant, c'est uniquement par pression sociale, parce que sinon il agit vraiment comme un CF pur et dur haha).
En attendant, je le questionne régulièrement sur le sujet, histoire qu'il oublie pas, en mode "Héo coco je veux pas d'enfant, t'es toujours sûr de vouloir construire ta vie avec moi ?". Et j'envoie chier sa mère quand elle me saoule avec ses histoires de mouflets
@Margay : Alors pour les clips, il me semble bien qu'il y a 30% de chance de réversibilité, du coup comme c'est bien peu, il ne faut surtout pas l'envisager en se disant qu'on pourra revenir en arrière, il faut vraiment le faire comme un truc définitif ! D'ailleurs les chiffres changent d'une étude à une autre, donc franchement, faut pas l'envisager si on est pas sûr de ne pas du tout vouloir d'enfant !
... enfin pas toujours le cas.
). 
!
Genre, quand je bossais y'a quelques années, j'avais une super relation avec ma patronne et on faisait souvent des deals genre "Hé si tu gardes mes enfants ce soir, j'te file ta matinée ou ton aprem comme tu veux demain !" haha, et comme j'aimais vraiment beaucoup ses enfants j'acceptais à chaque fois (iels étaient adorables, très ouvert.e.s, instruit.e.s et bien élevé.e.s) avec plaisir, mais voilà, y'avait toujours un moment où iels étaient fatigué.e.s et se disputaient, étaient fatigants, et là j'étais "Putain vivement qu'iels rentrent 
" 
. Une pépite à écouter absolument 
