J'ai la phobie des boutons de vêtements — Témoignage

[AngelTen Richard II]

Je suis phobique des guêpes ( et abeilles,frelons,bourdons,mouches vertes,bref,les gros insectes volants mais les guepes,c'est le summum ).

En été,je ne peux pas manger dehors,je ne porte pas de couleurs,je ne me parfume pas. Et je sors le moins possible lors de cette saison,et chaque sortie se fait dans l'appréhension. Incapable également de regarder une photo de guêpe sans pleurer. Lors d'une crise de panique,je me suis ouverte la main involontairement,et j'ai failli me noyer. Dès que j'en vois une,je hurle,je pleure,je peux me mettre a courir,a trembler,a m'agiter frénétiquement,bref,je controle plus rien. Dans le pire des cas ( plusieurs a la fois ),je peux me mettre a vomir.
Tout m'angoisse chez elles : leur couleur jaune rayée,leur son quand elles approchent,leur aspect...
Elles me dégoutent,me terrifient,me glace,m'inspirent la mort...
C'est très handicapant,je ne sais pas d'où ça vient,mais c'est une vraie souffrance. On s'est toujours foutu de moi : courir comme une dératée en plein repas de famille,pleurer comme une gamine dans les bras de sa mère,ça aide pas.. et les "la p'tite bete va pas manger la grosse",ou "meeuuhhh siii elles sont gentilles".. Abruti-es,on sait très bien que c'est pas logique,pas rationnel,pas "normal". C'est très pénible d'être jugé sur sa phobie.

C'est marrant, moi aussi. Guêpes, abeilles, frelons, bourdons, tout ce qui pique et qui fait mal quoi...

En fait étant petite je me suis faite piquer par 6 ou 7 abeilles en même temps parce que j'avais marché sur un nid, mais au début on pensait que c'était des guêpes alors je suis restée fixée dessus.

Un insecte volant me rend nerveuse tant que j'ai pas identifié qu'il s'agit d'un insecte inoffensif qui pique pas/qui fait pas mal quand il pique (genre mouche ou moustiques me font absolument pas stresser dès que je sais que s'en est). Ducoup j'arrive à reconnaître les bruits des différents insectes volants maintenant, je sais direct ce que c'est quand je l'entends (c'est mon mini super pouvoir haha)

En été dès que j'en vois une s'approcher (lors qu'un repas en général) je me fige parce que je sais qu'elle peut me piquer par peur si je bouge, j'arrête de manger et je me couvre la bouche pour pas qu'elle cherche à y entrer, et j'attends qu'elle parte ou qu'on la tue. En général même quand je mange un truc sucré dehors je me couvre la bouche pour pas qu'elles le sentent. Parfois je crie mais pas fort (je suis pas très démonstrative, plutôt du genre pétrificus totalus). Je peux pas marcher dans l'herbe non plus parce qu'un jour une voisine est venue nous demander de la crème parce qu'elle a marché sur une guêpe... L'épisode de Doctor Who avec la guêpe géante est également pour moi l'un des plus terrifiants alors qu'en vrai bah... il est pas si flippant lol

Attention trigger warning l'histoire qui suit peut provoquer des réactions chez les gens qui ont peur de ces bêtes

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Mais bon la phobie s'est calmée avant j'en voyais une je hurlais et me réfugiais dans la maison maintenant je reste juste figée. Et puis mon super-papa (le super-héros de ma vie) a acheté une raquette électrique (comme une vraie raquette en plus petit, sauf que le tamis est une grille électrifiée qui grille immédiatement tout insecte pas trop gros qui le touche. Par contre il faut pas le toucher toi sinon aouch)

Donc je gère à peu près mais bon c'est pas facile facile.

 

[claire-defresnes]

Eh bien pour cet été, il y a une solution:
vacances naturiste.
Nue, avec des gens nus: pas de boutons!

 

[billy-madz]

@Sarang
Je la trouve mignonne parce que maintenant, j'ai la maturité et le recul nécessaire pour me rendre compte que c'est une peur infondée et irrationnelle et que les crises de panique de mon enfance sont derrière moi. Je ne fais toujours pas la maligne devant des boutons, mais je gère.

Ce n'est pas handicapant comme l'agoraphobie par exemple, en tout cas dans mon cas, d'ou le ton léger de l'article parce que c'est comme ça que je la vis au quotidien désormais.

@Hibourisson,
Je ne me suis jamais empêchée de rencontrer quelqu'un à cause de ça, et ça n'influe pas non plus dans ma décision d'avoir des enfants ou non. C'est juste que je sais que je vais devoir faire avec mais comme je le dis, j'ai fait de gros progrès avec l'âge et ça ne serait pas un problème. Je ne compte pas la transmettre à mes enfants...

@Kaoruko,
ahahah, je n'ai même jamais pu regarder le trailer... 

 

[LadyMaa]

C'est intéressant cet article ! Je n'ai pas de phobie à proprement parler, je crois, mais j'ai affreusement peur des rasoirs... Pourquoi ? Parce que quand j'en touche un (oui, j'arrive quand même à les utiliser, donc ça ne doit pas être une phobie, même s'ils me rendent très anxieuse), je n'arrête pas d'imaginer ce qui se passerait si la lame... coupait mon œil ! C'est idiot, parce que je ne vois pas comment je pourrais tomber pile sur la lame, mais rien que d'y penser, rien que d'écrire sur cette lame qui trancherait mon œil, j'en ai la nausée. Le rayon des rasoirs c'est toujours celui où je passe vite dans les magasins, en attrapant mes bandes de cire à épiler le plus rapidement possible; j'ai toujours un sentiment de malaise et d'angoisse quand mon mec se rase (tous les deux jours, donc) en entendant le bruit de la lame contre son menton et en imaginant que peut-être, s'il ne fait pas gaffe, ça va atteindre son œil. Ou le mien.
Je pense que la phobie des boutons doit être bien plus pénible à gérer parce que forcément moins prise au sérieux ! On peut tous comprendre, sans en souffrir, quelqu'un qui a la phobie des araignées, des chiens, de l'eau, etc... Mais la phobie des boutons ? Effectivement, ça suscite l'incompréhension, et pourtant je suis prête à croire que cette mad en souffre beaucoup et sincèrement. J'aimerais bien savoir si l'auteure fait quelque chose pour s'en débarrasser, parce que l'article nous montre qu'elle peut vivre avec et que c'est gérable au quotidien, mais essaie-t'elle de suivre une thérapie pour s'en débarrasser complètement ?

Je n'ai pas une phobie des rasoirs, mais chaque fois que j'en utilise un, je ne peux pas m'empêcher également de penser à mes yeux ! Je pensais être la seule (en même temps j'en ai jamais parlé), mais donc non 


Sinon j'ai la phobie des araignées. Du style à crier dès que j'en vois une ; à me tenir le plus éloigné d'elle, quitte à longer un mur ; à réveiller mon père et mon frère quand j'étais petite pour qu'ils l'écrasent ; à ne pas vouloir fermer les volets par peur qu'une araignée soit dessus ; etc.
Mais j'ai beau avoir la phobie des GROSSES araignées, je peux tout à fait écraser les toutes petites minuscules ou laisser en vie les pholques (les araignées toutes fines qu'on retrouve en haut des fenêtres, greniers et caves). Ces dernières c'est uniquement parce que ma mère me disait quand j'étais petite de les garder en vie, qu'elles ne faisaient pas de mal et mangeaient les moustiques 

J'ai également la nausée dès que je vois une image de poulpe ou de pieuvre (mais je n'irais pas jusqu'à dire que j'en ai la phobie). Je n'en ai jamais vu en vrai et je ne sais pas qu'elle serait ma réaction en face d'une de ces si magnifiques créatures :sick2:


(Edit) Et pour répondre à une Madz :
@Sill "Il y a des gens effectivement qui utilisent le mot phobie un peu à tout va (je pense par exemple à ceux qui se disent arachnophobes mais qui peuvent écraser une araignée sans souci)."
J'en fais partie de ces gens qui se disent phobique des araignées mais qui peuvent en écraser (mais seulement les petites) tout simplement parce qu'avec le temps j'ai "appris" à vivre avec. Quand j'avais 5 ans je criais dès que je voyais une araignée, même une toute petite de quelques millimètres. Mes parents ont essayé de me montrer qu'elles étaient inoffensives (ce que je disais plus haut sur les pholques). Et quand je me retrouvais toute seule chez moi, il fallait bien que quelqu'un les écrase. Donc avec le temps, les petites araignées ne m'ont plus dégouté. Mais dès que je vois une araignée moyenne ou grosse là c'est autre chose.

Bref, merci de ne pas minimiser les phobies des autres

 

[LadyMaa]

@ladymaa ce n'est pas une minimisation des peurs (des phobies, si tu préfère) mais une interrogation de vocabulaire et de la portée qu'il peut avoir. Si on arrive à mettre en place des outils, des réactions pour vivre avec cette phobie, ne pouvons-nous pas dire que ce n'est plus une phobie mais une grande peur sur laquelle on arrive parfois à avoir le dessus ?
Ca serait quand même con de désigner deux situations (l'une où est juste incapable, en toutes circonstances, de faire face à l'objet de notre peur, et une autre où on PEUT le faire) par le même mot, en niant toute la part de courage et de maîtrise de soi ! Soyons fières de nous que diable

Oui je vois ce que tu veux dire, j'avais pris la remarque de manière négative parce qu'il faut quand même un travail énorme pour arriver à prendre le dessus même sur un petit élément d'une phobie.
Par rapport à l'utilisation de ce terme, la phobie étant une peur démesurée de quelque chose, c'est quand même "plus simple" de désigner ainsi une façon de réagir. Si quelqu'un me voit lorsque je suis en présence d'une grosse araignée, il en déduira que j'en ai la phobie parce que c'est flagrant. Du coup la différence entre phobie et grande peur est quand même très mince (de mon point de vue en tout cas ).
Perso j'ai peur des insectes mais ce n'est pas une phobie. Il peut y en avoir autour de moi, ça me dégoutera et j'aurais peur d'être piqué, mais je n'aurais pas de peur panique. D'où mon commentaire par rapport aux araignées. Les petites ne me font même plus peur, les grosses en revanche me provoquent toujours des crises de paniques. Dès lors je trouve le terme de phobie plus approprié pour mon cas.

(j'ai l'impression que mon commentaire est brouillon )

 

[attilalahune]

Ça doit pas être évident pour l'auteure parce que c'est une phobie qui, j'imagine, ne doit pas toujours être prise au sérieux.

Perso j'ai une phobie plutôt classique, la phobie de l'avion, et on m'enquiquine déjà assez comme ça. Sensation de mal-être qui commence quelques jours avant le départ, inconfort total sur le chemin de l'aéroport, mal de ventre voire crise de diarrhée (glamour), début de tachycardie pendant l'attente et l'embarquement, crise de panique et larmes pendant le décollage, à me dire "Mais qu'est-ce que je fais là, pourquoi je m'impose ça, plus jamais!", et en plein vol, sursaut et cœur qui s'affole à chaque micro turbulence, à chaque allumage du voyant ceinture, à chaque annonce du commandant. Je guette le moindre bruit -souvent imaginaire- de changement de régime des moteurs, j'ai chaud, j'ai froid. Par contre quand on amorce la descente, c'est terminé, plus rien ne me touche. Il peut y avoir une turbulence de folie ou un virage un peu rude, je m'en fous, on descend. Alors que c'est supposé être la phase la plus critique et accidentogène du vol. Logique bonjour.

C'est une phobie que je n'avais pas il y a quelques années encore, je me souviens d'un atterrissage de nuit, sous un orage monstrueux et une pluie diluvienne, j'en avais rien à cirer. Même mon chéri, pourtant zen en avion, était tendu comme un string. Et puis un jour on a pris un vol court sur une compagnie lowcost, j'étais bêtement pas rassurée par le petit prix, fatiguée, pas en forme, et le commandant allumait le voyant ceinture tous les quarts d'heure pour rien, c'était stressant, et depuis bimbadaboum, avion = enfer.
J'ai déjà pensé aux stages Air France, mais ça coûte un rein, et je l'aime bien mon rein, je le garde. Du coup on choisit un peu nos destinations en fonction du temps de vol, au-delà de 4h j'ai du mal (même si on part au Japon cet été, mondieumondieu). Je prend sur moi mais c'est toujours un moment brrrr

J'ai la phobie des guêpes aussi, mais ça c'est parce que j'ai découvert que j'y étais allergique, avec choc anaphylactique à la clé, en me faisant piquer un été. Urgences, adrénaline, oxygène pendant 24h. Merci bien.

Courage à toutes et tous les phobiques en tout cas,  diagnostiqués ou non, ça peut être sacrément handicapant au quotidien.

 

[mayliss]

bonjour et merci pour cet article qui illustre tout à fait ma petite phobie bizarre.
et oui, moi pareil les boutons de jeans, ça va. C'est plus le bouton est petit en plastique ou pire nacré et les 4 trous bien sûr! Le pire: le bouton qui se découd déjà un peu.
Pendant six mois, j'ai dû travailler en uniforme: chemisier obligatoire: même par 35°, je gardais un t-shirt pour éviter le contact avec la peau. La hantise qu'un de ces petits sal--rds se coince dans mes cheveux. Et même, si ça n'empêche pas les rencontres, j'ai déjà refusé un câlin sur la poitrine, par ailleurs fort accueillante d'un très beau jeune homme parce que, heu, ben, là la chemise, quoi.
La pire expérience: la vision de cette magnifique jarre gardé par ma grand-mère remplie de 80 ans de boutons conservés: j'en tremble encore un peu .. brrr

 

[Aribeth]

Par contre quand on amorce la descente, c'est terminé, plus rien ne me touche. Il peut y avoir une turbulence de folie ou un virage un peu rude, je m'en fous, on descend. Alors que c'est supposé être la phase la plus critique et accidentogène du vol. Logique bonjour.

Non c'est le décollage la phase la plus risquée, sans vouloir t'en rajouter une couche.

J'ai lu plus haut que tout le monde se déclarait phobique de quelque chose de nos jours. Pas moi. Moi, je n'ai absolument aucune phobie 

 

[Yumeo]

C'est un article très intéressant et je dirais même porteur d'espoir pour les gens qui ont une phobie et qui ne s'en sortent pas (tout court ou aussi bien que cette mad). Même si évidemment rien n'est totalement gagné dans cette guerre contre les boutons.

Pour ma part j'ai la phobie des ballons de baudruche depuis que je suis petite. C'est de pire en pire et je n'ai jamais trouvé le nom de cette phobie ni même quelqu'un qui l'aurait comme moi.
Une fois j'ai lu un article disant que ça arrive souvent chez les enfants mais que ça passe avec le temps. Pas de bol, ce n'est pas mon cas !

Ce qui est galère dans mon cas ce sont surtout les enfants. Parce qu'un enfant avec un ballon de baudruche, ca fait n'importe quoi. J'ai eu pendant longtemps une telle phobie que ça explose qu'aujourd'hui le simple fait d'en voir un me fait rebrousser chemin.

Dans la rue ou les magasins je fais demi-tour ou longe les murs si l'espace est "assez large". Autant dire que je ne rentre plus dans les fast-food commander mes burgers, je me contente maintenant de passer par le drive, qu'importe le temps d'attente !

Le pire reste surement les mariages. Autant à celui de mon frère j'ai pu interdire les ballons, autant aux autres... c'est toujours surprise surprise.
L'été dernier les mariés ont distribué un ballon à chacun à la mairie pour pouvoir plus facilement se retrouver jusqu'à la salle des fêtes. Évidemment au lieu de les laisser accrochés à leur voiture, les invités ont préféré les décrocher une fois arrivés sur place pour les raccrocher un peu partout ou les donner aux enfants.
Autant vous dire que je redoute déjà le prochain mariage que j'ai dans deux mois...


Bref tout ça pour dire que ça fait du bien de lire ce texte. Déjà parce que se confier quant on a une phobie qui fait généralement rire n'est pas chose facile. Et puis parce que je trouve que ce message est plein d'espoir pour tous ceux qui veulent essayer de passer "par dessus" leur phobie.
Comme quoi ce n'est pas une fin en soi.

 

[Vareesa]

Est-ce que l'auteure a vu le film Coraline ?

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[Mymy Haegel]

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Je suis pas fibulanophobe et j'ai cru mourir

 

[Sill]

C'est intéressant cet article ! Je n'ai pas de phobie à proprement parler, je crois, mais j'ai affreusement peur des rasoirs... Pourquoi ? Parce que quand j'en touche un (oui, j'arrive quand même à les utiliser, donc ça ne doit pas être une phobie, même s'ils me rendent très anxieuse), je n'arrête pas d'imaginer ce qui se passerait si la lame... coupait mon œil ! C'est idiot, parce que je ne vois pas comment je pourrais tomber pile sur la lame, mais rien que d'y penser, rien que d'écrire sur cette lame qui trancherait mon œil, j'en ai la nausée. Le rayon des rasoirs c'est toujours celui où je passe vite dans les magasins, en attrapant mes bandes de cire à épiler le plus rapidement possible; j'ai toujours un sentiment de malaise et d'angoisse quand mon mec se rase (tous les deux jours, donc) en entendant le bruit de la lame contre son menton et en imaginant que peut-être, s'il ne fait pas gaffe, ça va atteindre son œil. Ou le mien.
Je pense que la phobie des boutons doit être bien plus pénible à gérer parce que forcément moins prise au sérieux ! On peut tous comprendre, sans en souffrir, quelqu'un qui a la phobie des araignées, des chiens, de l'eau, etc... Mais la phobie des boutons ? Effectivement, ça suscite l'incompréhension, et pourtant je suis prête à croire que cette mad en souffre beaucoup et sincèrement. J'aimerais bien savoir si l'auteure fait quelque chose pour s'en débarrasser, parce que l'article nous montre qu'elle peut vivre avec et que c'est gérable au quotidien, mais essaie-t'elle de suivre une thérapie pour s'en débarrasser complètement ?

(Edit) Et pour répondre à une Madz :
@Sill "Il y a des gens effectivement qui utilisent le mot phobie un peu à tout va (je pense par exemple à ceux qui se disent arachnophobes mais qui peuvent écraser une araignée sans souci)."
J'en fais partie de ces gens qui se disent phobique des araignées mais qui peuvent en écraser (mais seulement les petites) tout simplement parce qu'avec le temps j'ai "appris" à vivre avec. Quand j'avais 5 ans je criais dès que je voyais une araignée, même une toute petite de quelques millimètres. Mes parents ont essayé de me montrer qu'elles étaient inoffensives (ce que je disais plus haut sur les pholques). Et quand je me retrouvais toute seule chez moi, il fallait bien que quelqu'un les écrase. Donc avec le temps, les petites araignées ne m'ont plus dégouté. Mais dès que je vois une araignée moyenne ou grosse là c'est autre chose.

Bref, merci de ne pas minimiser les phobies des autres

Ce serait sympa de ne pas être aussi amère dans un commentaire. Je ne minimise par les phobies des autres, mais étant étudiante en psychologie, je peux t'assurer qu'une phobie n'est en aucun cas raisonnable... A moins d'une thérapie, d'un suivi professionnel ou en tout cas d'un réel travail dessus, il est impossible de se défaire d'une phobie. Donc quand tu dis que tu as appris à ne plus avoir peur de certaines araignées, notamment parce qu'on t'a dit qu'elles étaient inoffensives, je te répondrais alors que tu n'es pas phobique. Ca ne nie en rien le fait que tu as peur des araignées (moi aussi j'ai des réactions assez disproportionnée quand j'en vois une grosse) mais simplement le terme phobie n'est pas approprié.
C'est comme les gens qui disent avoir des migraines alors qu'ils ont des céphalées. Dans les deux cas c'est très chiant, mais ce n'est quand-même pas la même chose.