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J'ai quitté mon copain parce que mes parents ne l'acceptaient pas
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
La souffrance de la personne qui a écrit ce témoignage doit être bien grande et je ne compte pas en rajouter mais il y a une phrase qui m'a interpellée dans ce témoignage : "j’ai choisi l’amour de mes parents plutôt que le sien".
Des personnes qui te mettent en demeure de te conformer à leurs injonctions ne témoignent aucun amour à ton égard. Je ne doute pas que tes parents t'aiment à leur façon et qu'ils pensent agir pour ton bien mais ils te mettent dans une impasse, en porte-à-faux avec toi-même. Ce n'est pas de l'amour. C'est de la violence.
Lire les ouvrages d'Alice Miller te ferait peut-être du bien (Miller a travaillé toute sa vie sur la violence que les parents font subir à leurs enfants pour se justifier à eux-même la violence, physique ou morale, qu'ils ont subies de leurs propres parents) en te montrant que la conduite de tes parents est certes compréhensible mais injustifiable, inqualifiable. Tu vas droit dans le mur en essayant de te conformer à ce qu'ils attendent de toi pour garder leur amour. Pour garder leur amour, tu te rends compte ? L'amour que des parents portent à leur enfant ne devrait-il pas être inconditionnel, tant que cet enfant ne fait de mal à personne ?
#Edit : quand je dis que tu vas droit dans le mur, c'est sans jugement. Mais je pense que tu y vas non seulement pour toi (imagine si dans le futur, tu tombes encore amoureuse d'une personne qui n'a pas l'heur de plaire à tes parents) mais dans ta relation à tes parents, que tu essaies de préserver en quittant cet homme que tu aimes. Tu es dans une situation où tes parents ne sont même pas au courant de la douleur que tu subis et où tu ne peux même pas leur en parler par peur de leur réaction. Comment conserver une relation sereine, heureuse et authentique avec eux dans ce contexte ? La thèse d'Alice Miller est que toute violence subie et rentrée refait surface sous une forme ou une autre un jour. Ainsi, tu risques de faire payer à tes parents toute cette souffrance que tu endures silencieusement pour leur amour, pour rester leur enfant chérie. Et si ce n'est pas à eux que tu le fais payer, ce sera peut-être indirectement à une personne de substitution (des enfants si tu en as un jour, un futur partenaire...) voire à toi-même : en enfouissant la violence que tu te fais au nom de tes parents, elle risque de ressortir sous une forme que tu n'avais pas prévue, physique ou mentale, comme la dépression, des douleurs corporelles sans raisons identifiables... Sans être alarmiste évidemment.
#Fin de l'edit
C'est très difficile ce que tu vis et personne n'a de conseil à te donner. Mais si tu peux lire "C'est pour ton bien" d'Alice Miller, fonce, ça te fera peut-être un peu de bien. Je te souhaite beaucoup de courage.
Des personnes qui te mettent en demeure de te conformer à leurs injonctions ne témoignent aucun amour à ton égard. Je ne doute pas que tes parents t'aiment à leur façon et qu'ils pensent agir pour ton bien mais ils te mettent dans une impasse, en porte-à-faux avec toi-même. Ce n'est pas de l'amour. C'est de la violence.
Lire les ouvrages d'Alice Miller te ferait peut-être du bien (Miller a travaillé toute sa vie sur la violence que les parents font subir à leurs enfants pour se justifier à eux-même la violence, physique ou morale, qu'ils ont subies de leurs propres parents) en te montrant que la conduite de tes parents est certes compréhensible mais injustifiable, inqualifiable. Tu vas droit dans le mur en essayant de te conformer à ce qu'ils attendent de toi pour garder leur amour. Pour garder leur amour, tu te rends compte ? L'amour que des parents portent à leur enfant ne devrait-il pas être inconditionnel, tant que cet enfant ne fait de mal à personne ?
#Edit : quand je dis que tu vas droit dans le mur, c'est sans jugement. Mais je pense que tu y vas non seulement pour toi (imagine si dans le futur, tu tombes encore amoureuse d'une personne qui n'a pas l'heur de plaire à tes parents) mais dans ta relation à tes parents, que tu essaies de préserver en quittant cet homme que tu aimes. Tu es dans une situation où tes parents ne sont même pas au courant de la douleur que tu subis et où tu ne peux même pas leur en parler par peur de leur réaction. Comment conserver une relation sereine, heureuse et authentique avec eux dans ce contexte ? La thèse d'Alice Miller est que toute violence subie et rentrée refait surface sous une forme ou une autre un jour. Ainsi, tu risques de faire payer à tes parents toute cette souffrance que tu endures silencieusement pour leur amour, pour rester leur enfant chérie. Et si ce n'est pas à eux que tu le fais payer, ce sera peut-être indirectement à une personne de substitution (des enfants si tu en as un jour, un futur partenaire...) voire à toi-même : en enfouissant la violence que tu te fais au nom de tes parents, elle risque de ressortir sous une forme que tu n'avais pas prévue, physique ou mentale, comme la dépression, des douleurs corporelles sans raisons identifiables... Sans être alarmiste évidemment.
#Fin de l'edit
C'est très difficile ce que tu vis et personne n'a de conseil à te donner. Mais si tu peux lire "C'est pour ton bien" d'Alice Miller, fonce, ça te fera peut-être un peu de bien. Je te souhaite beaucoup de courage.
Dernière édition :
Cet article me touche beaucoup. Mon copain est arabe et musulman, ma famille chrétienne non pratiquante. Lorsque je leur en ai parlé pour première fois ça a été une scène d'une grande violence psychologique pour moi. Quand j'en parle la désapprobation est perceptible, palpable parfois. Ils ne le connaissent pas et je ne sais pas si je leur présenterais un jour. Ils ont peur je pense. Peur que je me convertisse ou je ne sais quelle connerie comme ça. Ça pourrit mon histoire, ça me fatigue à tel point que parfois j'ai pensé à rompre pour avoir la paix.
@Plumetis
En train de lire Alice Miller, j'ai eu la même réaction que toi !
ÉDIT : je suis vraiment désolée pour Madz qui a écrit ce témoignage et celles qui sont dans ce genre de situation ! Je vous envoie du courage et des câlins !!!
(Mon tel voulait pas que j'édite quand j'ai écrit le message hier!!!)
En train de lire Alice Miller, j'ai eu la même réaction que toi !
ÉDIT : je suis vraiment désolée pour Madz qui a écrit ce témoignage et celles qui sont dans ce genre de situation ! Je vous envoie du courage et des câlins !!!
(Mon tel voulait pas que j'édite quand j'ai écrit le message hier!!!)
Dernière édition :
J'ai eu trop envie de pleurer 
en lisant ce témoignage, c'est tellement dur de renoncer à ce qu'on aime !
en lisant ce témoignage, c'est tellement dur de renoncer à ce qu'on aime !Oui, ça m'a frappée quand j'ai lu ce témoignage ! Tu lis quoi d'Alice Miller ?
Han je comprends tellement la Madz... 
Et le livre dont vous parlez m'intéresse ! Dès que je peux, je fonce à la bibliothèque voir si je peux le trouver 
Et le livre dont vous parlez m'intéresse ! Dès que je peux, je fonce à la bibliothèque voir si je peux le trouver
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Cet article est tellement triste...
Je soutiens cette madz, de tout mon coeur, parce que ça doit être dur.
Enfin, je vais donner mon avis parce que jsuis là pour ça aussi; j'ai la chance de ne pas être dans cette situation; un papa africain, une maman française qui n'ont eu, à la base, aucun problème avec leur propres parents pour vivre leur histoire d'amour, il serait donc étonnant qu'on me reproche quoique ce soit... (m'enfin, le racisme et l'intolérance peuvent se manifester sous tellement de formes que sait-on jamais; mais j'ai de la chance d'avoir une famille tolérante de façon général).
Ce qui m'inquiète, c'est que à force, tu finisses par ressentir une rancœur envers tes parents,en tout cas, c'est la peur que j'aurai eu; je pense qu'avec mon caractère optimiste et un peu rêveuse, j'aurai voulu essayer, au moins pour me dire que j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, mais pas laisser tomber. Mais dans tous les cas, j'aurai très peur de me retrouver à haïr mes parents.
Ou pourquoi pas sortir avec en cachette jusqu'à être sûr de ne plus pouvoir me passer de lui, que ce sera lui, me sentir prête à me battre pour lui ?: et là les mettre devant le fait accompli, que ça fait depuis beaucoup trop longtemps.
Mais je ne connais pas la situation réelle et peut-être qu'au fond moi non plus je n'aurai pas eu le courage d'affronter mes parents, ni de risquer de les perdre. (peut-être aussi que le fait d'avoir des frères/soeurs qui peuvent nous aider ou au contraire, peut donner une autre vision; pour ma famille, surtout en Afrique, la famille est grande, et la famille au sens élargi, c'est important; au final +que les parents peuvent entrer en jeu: ça a du bon et du mavais^^).
Je n'ai jamais été confronté à ce genre de situation mais je me dis que quelqu'un qui m'obligerait à choisir entre lui ou une autre personne qui compte dans ma vie, n'a rien compris à mon bonheur, et je finirai par m'éloigner de celle qui me met face à un ultimatum. (je ne pourrai jamais quitter mon copain... Mais il n'a pas le droit de me demander de couper le sponts avec un(e) ami(e), tout comme mes parents n'ont pas le droit de m'interdire une relation...) .
En tout cas, je souhaite bien du courage à cette jeune fille, qui doit réellement souffrir
Je soutiens cette madz, de tout mon coeur, parce que ça doit être dur.
Enfin, je vais donner mon avis parce que jsuis là pour ça aussi; j'ai la chance de ne pas être dans cette situation; un papa africain, une maman française qui n'ont eu, à la base, aucun problème avec leur propres parents pour vivre leur histoire d'amour, il serait donc étonnant qu'on me reproche quoique ce soit... (m'enfin, le racisme et l'intolérance peuvent se manifester sous tellement de formes que sait-on jamais; mais j'ai de la chance d'avoir une famille tolérante de façon général).
Ce qui m'inquiète, c'est que à force, tu finisses par ressentir une rancœur envers tes parents,en tout cas, c'est la peur que j'aurai eu; je pense qu'avec mon caractère optimiste et un peu rêveuse, j'aurai voulu essayer, au moins pour me dire que j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, mais pas laisser tomber. Mais dans tous les cas, j'aurai très peur de me retrouver à haïr mes parents.
Ou pourquoi pas sortir avec en cachette jusqu'à être sûr de ne plus pouvoir me passer de lui, que ce sera lui, me sentir prête à me battre pour lui ?: et là les mettre devant le fait accompli, que ça fait depuis beaucoup trop longtemps.
Mais je ne connais pas la situation réelle et peut-être qu'au fond moi non plus je n'aurai pas eu le courage d'affronter mes parents, ni de risquer de les perdre. (peut-être aussi que le fait d'avoir des frères/soeurs qui peuvent nous aider ou au contraire, peut donner une autre vision; pour ma famille, surtout en Afrique, la famille est grande, et la famille au sens élargi, c'est important; au final +que les parents peuvent entrer en jeu: ça a du bon et du mavais^^).
Je n'ai jamais été confronté à ce genre de situation mais je me dis que quelqu'un qui m'obligerait à choisir entre lui ou une autre personne qui compte dans ma vie, n'a rien compris à mon bonheur, et je finirai par m'éloigner de celle qui me met face à un ultimatum. (je ne pourrai jamais quitter mon copain... Mais il n'a pas le droit de me demander de couper le sponts avec un(e) ami(e), tout comme mes parents n'ont pas le droit de m'interdire une relation...) .
En tout cas, je souhaite bien du courage à cette jeune fille, qui doit réellement souffrir
Dernière édition :
J'ai juste envie d'envoyer des milliards de calins à cette Madz 
J'imagine que ce choix a du être horrible, et je pense que j'aurais choisis mon copain plutôt que la pression familiale... Et puis je me demande: tu as fais tout ça au final en cachette, mais si finalement tes parents l'aurais accepté au fil des années? Parce qu'enfaite tu te bases sur l'éducation que tes parents ton donné, et les piques que ta mère t'envoyais mais si tout ça se serait atténué avec le temps? (Oui je sais avec des si...).
J'espère juste que pour ta prochaine relation tu ne l'as prendra pas par dépit, pour seulement plaire à tes parents ou ne pas les blesser
Il faut aussi penser à toi et à ton futur quand tes parents ne seront plus la (et aux regrets que ça peut accompagné...).
J'imagine que ce choix a du être horrible, et je pense que j'aurais choisis mon copain plutôt que la pression familiale... Et puis je me demande: tu as fais tout ça au final en cachette, mais si finalement tes parents l'aurais accepté au fil des années? Parce qu'enfaite tu te bases sur l'éducation que tes parents ton donné, et les piques que ta mère t'envoyais mais si tout ça se serait atténué avec le temps? (Oui je sais avec des si...).
J'espère juste que pour ta prochaine relation tu ne l'as prendra pas par dépit, pour seulement plaire à tes parents ou ne pas les blesser
Il faut aussi penser à toi et à ton futur quand tes parents ne seront plus la (et aux regrets que ça peut accompagné...).
Je suis avec mon copain depuis plus de 2 ans, et depuis quelques mois, j'ai l'impression que mon papa a compris que c'était du sérieux. Ce n'est donc que maintenant qu'il n'accepte plus mon copain car monsieur n'est pas catholique (c'est pas contradictoire ? au nom d'une religion qui prône la paix, rejeter quelqu'un...)
C'est d'autant plus bizarre qu'au début je voyais une vraie relation entre mon père et mon copain, et depuis quelques temps je n'ai même plus le droit de l'inviter à la maison...
C'est d'autant plus bizarre qu'au début je voyais une vraie relation entre mon père et mon copain, et depuis quelques temps je n'ai même plus le droit de l'inviter à la maison...
Je suis la madz qui a écrit le témoignage qui a apparemment poussé l'auteure de ce témoignage à prendre la parole. Hasard du calendrier, cela va faire presque trois ans qu'il a été publié.
Il y a quelques mois, en mai 2015, mon copain, l'amour de ma vie, m'a quitté. Pour toutes les raisons que tu as cité. Et pour toutes celles que j'avais identifié il y a trois ans. Une dispute au téléphone de trop, et ma vie s'écroulait. Comme dans ce cas, pour des raisons personnelles à notre couple. Mais également parce que ses parents ne voulaient pas entendre parler de moi comme de la fille avec qui il voulait passer sa vie.
Nous devions nous cacher, il a même fait croire à ses parents que nous n'étions plus ensemble pour un temps. J'étais un sujet tabou, l'éléphant dans la pièce, dont on ne parle pas, mais qu'on a du mal à ignorer. Je n'ai pas pu assisté à sa soutenance de thèse à cause d'eux, je n'ai pas pu aidé à son déménagement à cause d'eux. Quelques mois avant qu'il ne me quitte, nous avons dû apprendre à maintenir notre couple à distance, ayant tous les deux changé de ville, moi pour mes études lui pour son job. Nous avions décidé de continuer ensemble, car nous voulions faire notre vie ensemble. Mais le fait est que nous ne nous voyions plus autant que nous avions été habitués à l'être, et les relations à distance quand on doit se jeter à fond dans une nouvelle vie ne sont pas faciles à entretenir. Ses parents ont profité de cette brèche, s'y sont engouffrés. Nous avions nos problèmes, principalement liés à ces changements de vie plutôt radicaux, mais je reste persuadée qu'ils ont pesé de tout leur poids dans sa décision. Bref, il m'a quitté un soir de mai, avec un texto dont je n'ose même plus me souvenir ; la veille, ses parents étaient venus déjeuner chez lui. Il est venu deux semaines plus tard me quitter officiellement et en personne, le coeur tout aussi brisé que le mien.
A la madz qui a écrit ce témoignage, je te crois quand tu dis avoir été déchirée quand tu as dû prendre cette décision : je l'ai lu sur son visage. Il pleurait, mais répétait qu'il ne pouvait pas revenir en arrière : ses parents étaient au courant. Une des dernières choses qu'il m'a dites : "Je veux pouvoir aller déjeuner chez mes parents avec ma copine sans que ça soit un problème." Tout en me disant qu'il m'aimait encore, mais qu'on ne pouvait plus continuer. Qu'il allait devoir se "forcer" à ne plus m'aimer.
9 mois plus tard, mon monde s'est écroulé. La personne que j'aimais le plus au monde a décidé de ne plus être dans ma vie, mon meilleur ami, mon confident, la meilleure moitié de moi a décidé de choisir l'amour de ses parents. Et ça fait très très très mal. A la madz qui a posté ce témoignage, je comprends ta peine, ta douleur infinie, j'y compatis. C'est une douleur que je connais bien, je suis de l'autre côté de la rupture, mais je crois honnêtement que la douleur est la même. Mais je ne comprends pas plus ta décision que celle de mon ex-amoureux. Tu encourages les gens à se battre pour leur amour, je ne comprends pas pourquoi tu ne le fais pas toi-même. J'aimerais te dire d'aller contre tes parents, de tout envoyer péter pour courir rejoindre ton amoureux, et lui dire que c'était une erreur, que tu es désolée. Tu n'as pas l'air d'avoir envie ou de pouvoir prendre cette décision, ce que je respecte. Mais je ne comprends toujours pas. Il faut vraiment arrêter de laisser n'importe qui autre que soi-même dicter des décisions pour sa propre vie, (y compris une nana au coeur brisé sur internet) : tout ce qui en ressort, c'est de la douleur.
Mais si ces dernières phrases peuvent paraître un peu dures, je te prie de m'excuser. Ma démarche n'est pas de juger, ou de te dire que tu n'aurais pas dû quitter ton amoureux, juste de réagir à ton expérience. Ce message part un peu en vrille, parce que ce sujet est douloureux pour moi (des larmes ont été versées sur mon clavier alors que j'écrivais, je ne mentirais pas
)
Je te souhaite du courage pour affronter et soigner ta peine. Et encore une bonne dose de courage pour tout envoyer péter la prochaine fois.
Il y a quelques mois, en mai 2015, mon copain, l'amour de ma vie, m'a quitté. Pour toutes les raisons que tu as cité. Et pour toutes celles que j'avais identifié il y a trois ans. Une dispute au téléphone de trop, et ma vie s'écroulait. Comme dans ce cas, pour des raisons personnelles à notre couple. Mais également parce que ses parents ne voulaient pas entendre parler de moi comme de la fille avec qui il voulait passer sa vie.
Nous devions nous cacher, il a même fait croire à ses parents que nous n'étions plus ensemble pour un temps. J'étais un sujet tabou, l'éléphant dans la pièce, dont on ne parle pas, mais qu'on a du mal à ignorer. Je n'ai pas pu assisté à sa soutenance de thèse à cause d'eux, je n'ai pas pu aidé à son déménagement à cause d'eux. Quelques mois avant qu'il ne me quitte, nous avons dû apprendre à maintenir notre couple à distance, ayant tous les deux changé de ville, moi pour mes études lui pour son job. Nous avions décidé de continuer ensemble, car nous voulions faire notre vie ensemble. Mais le fait est que nous ne nous voyions plus autant que nous avions été habitués à l'être, et les relations à distance quand on doit se jeter à fond dans une nouvelle vie ne sont pas faciles à entretenir. Ses parents ont profité de cette brèche, s'y sont engouffrés. Nous avions nos problèmes, principalement liés à ces changements de vie plutôt radicaux, mais je reste persuadée qu'ils ont pesé de tout leur poids dans sa décision. Bref, il m'a quitté un soir de mai, avec un texto dont je n'ose même plus me souvenir ; la veille, ses parents étaient venus déjeuner chez lui. Il est venu deux semaines plus tard me quitter officiellement et en personne, le coeur tout aussi brisé que le mien.
A la madz qui a écrit ce témoignage, je te crois quand tu dis avoir été déchirée quand tu as dû prendre cette décision : je l'ai lu sur son visage. Il pleurait, mais répétait qu'il ne pouvait pas revenir en arrière : ses parents étaient au courant. Une des dernières choses qu'il m'a dites : "Je veux pouvoir aller déjeuner chez mes parents avec ma copine sans que ça soit un problème." Tout en me disant qu'il m'aimait encore, mais qu'on ne pouvait plus continuer. Qu'il allait devoir se "forcer" à ne plus m'aimer.
9 mois plus tard, mon monde s'est écroulé. La personne que j'aimais le plus au monde a décidé de ne plus être dans ma vie, mon meilleur ami, mon confident, la meilleure moitié de moi a décidé de choisir l'amour de ses parents. Et ça fait très très très mal. A la madz qui a posté ce témoignage, je comprends ta peine, ta douleur infinie, j'y compatis. C'est une douleur que je connais bien, je suis de l'autre côté de la rupture, mais je crois honnêtement que la douleur est la même. Mais je ne comprends pas plus ta décision que celle de mon ex-amoureux. Tu encourages les gens à se battre pour leur amour, je ne comprends pas pourquoi tu ne le fais pas toi-même. J'aimerais te dire d'aller contre tes parents, de tout envoyer péter pour courir rejoindre ton amoureux, et lui dire que c'était une erreur, que tu es désolée. Tu n'as pas l'air d'avoir envie ou de pouvoir prendre cette décision, ce que je respecte. Mais je ne comprends toujours pas. Il faut vraiment arrêter de laisser n'importe qui autre que soi-même dicter des décisions pour sa propre vie, (y compris une nana au coeur brisé sur internet) : tout ce qui en ressort, c'est de la douleur.
Mais si ces dernières phrases peuvent paraître un peu dures, je te prie de m'excuser. Ma démarche n'est pas de juger, ou de te dire que tu n'aurais pas dû quitter ton amoureux, juste de réagir à ton expérience. Ce message part un peu en vrille, parce que ce sujet est douloureux pour moi (des larmes ont été versées sur mon clavier alors que j'écrivais, je ne mentirais pas
)Je te souhaite du courage pour affronter et soigner ta peine. Et encore une bonne dose de courage pour tout envoyer péter la prochaine fois.
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