Je suis impressionnée par le nombre de mad'z qui souffrent de TCA... j'en fait partie. Enfin, pas d'un point de vue tout à fait technique (minimum 2 crises par semaine pendant au moins 3 mois pour la boulimie-hyperphagie). Mes crises, ce serait plutôt du une fois par semaine, pendant 2-3 semaine, je me tape une bonne trouille et après j'essaie de compenser... petit à petit les kilos s'accumulent quand même. Je ne sais pas comment m'en sortir. J'ai été voir une psy mais pour elle, mes TCA étaient surtout un symptôme qui disparaitrait avec la résolution du problème de base... le souci, c'est que... je ne sais pas quel est ce problème mis à part l'impression de vide infini de mon existence qui ne se déroule pas du tout comme je l'avait prévu. Qd j'étais plus jeune je m'imaginais à 22 ans, mon âge aujourd'hui, aussi belle et pleine d'esprit qu'une princesse disney, girlfriend de mon boyfriend-futur-mari-mais-je-ne-le-saurais-pas-encore, m'épanouissant dans mes études, à fond dans des tas de projets... et rien de tout cela n'est arrivé bien entendu. J'ai connu des périodes vraiment down (j'habitais très loin de chez moi, mes études ne me plaisaient pas, etc) qui ont pu justifier des crises de boulimie, mais le truc, c'est que sincèrement, j'aime bien ma vie d'aujourd'hui : je n'ai pas encore rencontré Mister Right, et il faut bien avouer que fleur bleue que je suis c'est dur à supporter, mais à part çan j'adore ce que je fais, j'ai une coloc et des potes géniaux, tout va bien... sauf ses crises. Je sais pas quoi faire pour effacer cette ombre au tableau, qui est devenu comme une mauvaise habitude plutôt qu'une addiction... le pire c'est en ce moment, quand à chaque bouchée je me demande à quoi je vais bien pouvoir ressembler en maillot de bain. Je ne suis pas énorme, mais je ne suis pas mince...J'aimerais bien ne pas toujours "penser" ce que je vais mangé, ce que j'ai mangé... j'aimerais juste manger comme, comme je sais pas moi, les hommes préhistoriques, qui mangeaient pour vivre, et qui ne se demandaient quel plat serait le plus énergétique, le meilleur, le moins calorique... J'en ai marre. Désolée pour ce post plus qu'embrouillé...
J'ai testé pour vous : avoir des troubles du comportement alimentaire
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
- Date de début
Je me reconnais tellement dans cet article. Ce n'est pas la première fois que je le lis et à chaque fois j'en ai les larmes aux yeux.
De plus, la dernière phrase que tu utilises est tellement représentative. Si seulement tout le monde pouvait comprendre...
De plus, la dernière phrase que tu utilises est tellement représentative. Si seulement tout le monde pouvait comprendre...
Hélas moi aussi je souffre de troubles alimentaires et ce depuis que j'ai 4 ans et que mes parents ont divorcé. Malheureusement, je n'entre dans aucune des catégories citées car ce que je vis n'a pas vraiment de nom.
A 4 ans, j'ai arrêté de manger de tout pour manger exclusivement du pain, des pâtes, des patates et du riz, avec un peu de beurre. C'est tout. Néanmoins, j'ai toujours mangé en quantités standard, n'ai jamais eu de problèmes de poids ni de problème particulier avec mon corps (et je reconnait que c'est là une grande chance).
Mon problème se situe dans le fait que je ne peux pas manger quelque chose qui n'a pas été préparé selon mes rituels. Si deux aliments se touchent dans mon assiette, je ne peux plus manger. Si on utilise un ustensile qui a touché une autre nourriture que la mienne, c'est pareil. Pas de sauce, car ça "mélange" et c'est incontrôlable dans l'assiette. Pas de textures mélangées, genre morceaux dans un yaourt. Impossible de manger au restaurant ou chez les autres.
Depuis que je vis seule, j'ai commencé à réintroduire certains aliments, pas à pas. Je peux désormais manger au restaurant, parfois chez les autres si je connais le menu et la façon de préparer à l'avance. Néanmoins l'angoisse subsiste. D'un problème alimentaire je suis passée à une sorte de phobie sociale. Va-t-n remarquer que je me force et que j'ai envie de vomir ? Va-t-on me faire une réflexion ? Vais-je passer pour une capricieuse ?
Le problème vient du fait que ma famille n'a jamais compris que c'était pathologique. Donc je vis chaque repas "publique" comme une épreuve, où je serai jugée anormale ou bizarre. Je commence tout juste à en parler autour de moi depuis un an. Et ça libère, car les gens acceptent une fois que l'on parle de "maladie" et qu'on a accepté sois même que l'on n'était pas coupable d'être un peu spéciale.
Bon courage et surtout : acceptez vous avant de penser à guérir
A 4 ans, j'ai arrêté de manger de tout pour manger exclusivement du pain, des pâtes, des patates et du riz, avec un peu de beurre. C'est tout. Néanmoins, j'ai toujours mangé en quantités standard, n'ai jamais eu de problèmes de poids ni de problème particulier avec mon corps (et je reconnait que c'est là une grande chance).
Mon problème se situe dans le fait que je ne peux pas manger quelque chose qui n'a pas été préparé selon mes rituels. Si deux aliments se touchent dans mon assiette, je ne peux plus manger. Si on utilise un ustensile qui a touché une autre nourriture que la mienne, c'est pareil. Pas de sauce, car ça "mélange" et c'est incontrôlable dans l'assiette. Pas de textures mélangées, genre morceaux dans un yaourt. Impossible de manger au restaurant ou chez les autres.
Depuis que je vis seule, j'ai commencé à réintroduire certains aliments, pas à pas. Je peux désormais manger au restaurant, parfois chez les autres si je connais le menu et la façon de préparer à l'avance. Néanmoins l'angoisse subsiste. D'un problème alimentaire je suis passée à une sorte de phobie sociale. Va-t-n remarquer que je me force et que j'ai envie de vomir ? Va-t-on me faire une réflexion ? Vais-je passer pour une capricieuse ?
Le problème vient du fait que ma famille n'a jamais compris que c'était pathologique. Donc je vis chaque repas "publique" comme une épreuve, où je serai jugée anormale ou bizarre. Je commence tout juste à en parler autour de moi depuis un an. Et ça libère, car les gens acceptent une fois que l'on parle de "maladie" et qu'on a accepté sois même que l'on n'était pas coupable d'être un peu spéciale.
Bon courage et surtout : acceptez vous avant de penser à guérir
J'en souffrais aussi il y a quelques années. Quoi que je ne sais pas si le terme ''souffrir'' convient réellement. Je me sentais vide et j'étais très déprimée, du genre glacial, et l'anorexie fut un moyen de garder prise là dessus, comme si cela avait soudainement un sens. Ça c'est corsé au bout de quelques mois quand j'ai commencé à me faire vomir. D'abord juste pour éliminer un repas trop calorique, puis sont venues les crises. J'ai arrêté comme on arrête la clope, en réduisant les crises petit à petit, parfois je remontais mais j'ai fini par y arriver. J'ai aussi déplacé le problème, ce vide abyssal qui me rongeait, vers autre chose, vous allez rire: les jeux vidéos. 
De façon un peu extrême mais ça m'a permis de me détacher de mon image. Ça a duré quelques mois puis je suis partie à l'assaut du monde accompagnée de mes pulsions destructrices plus ardentes que jamais, même si je ne m'en rendait pas vraiment compte. Il a fallu que je les affronte dans un combat mythologique particulièrement coloré, puis des mois de crises d'angoisses et d'insomnies, pour que je me bouge véritablement le cul à chercher des solutions. Un peu avant cela je rencontrais mon Amour, avec qui je suis toujours et si je ne l'avais pas rencontré je crois que je serais vraiment dans la merde. Mais l'amour est une drogue puissante qui ne suffit pas à vous recoller totalement. Alors j'ai entrepris une recherche psychologique et spirituelle ainsi que la pratique de la méditation et de médecines alternatives et près d'un an après ce sentiment de vide a disparu, je l'ai compris. Mais je ne vous donnerai pas de recettes, car c'est un cheminement personnel.
Je n'ai jamais voulu voir de psy et encore moins prendre de médicaments, tout ce que j'ai eu ce sont des fleurs de Bach et des décoctions d'aubépine pour dormir. Et mon entêtement à ce propos a payé. Quand je vois autour de moi tous mes potes qui suivent un traitement, souvent à durée indéterminée, et qui vont encore pire qu'avant. Je me dis que notre monde est laid et cruel envers les fragilisés.
A propos des TCA, je suis aujourd'hui toujours sensible quand il s'agit de la bouffe, mais je l'exprime de façon plus saine. Je suis végétarienne et je mange au maximum bio (de ce que me permet mon porte monnaie), j'adore les trucs bizarres comme le tartare d'algues et le lait de soja, et je suis heureuse comme ça !
Mon texte est un peu décousu et je crois avoir oublié pas mal de trucs que je voulais dire mais tant pis
Courage à toutes celles qui essaient de s'en sortir ! :-)
De façon un peu extrême mais ça m'a permis de me détacher de mon image. Ça a duré quelques mois puis je suis partie à l'assaut du monde accompagnée de mes pulsions destructrices plus ardentes que jamais, même si je ne m'en rendait pas vraiment compte. Il a fallu que je les affronte dans un combat mythologique particulièrement coloré, puis des mois de crises d'angoisses et d'insomnies, pour que je me bouge véritablement le cul à chercher des solutions. Un peu avant cela je rencontrais mon Amour, avec qui je suis toujours et si je ne l'avais pas rencontré je crois que je serais vraiment dans la merde. Mais l'amour est une drogue puissante qui ne suffit pas à vous recoller totalement. Alors j'ai entrepris une recherche psychologique et spirituelle ainsi que la pratique de la méditation et de médecines alternatives et près d'un an après ce sentiment de vide a disparu, je l'ai compris. Mais je ne vous donnerai pas de recettes, car c'est un cheminement personnel.Je n'ai jamais voulu voir de psy et encore moins prendre de médicaments, tout ce que j'ai eu ce sont des fleurs de Bach et des décoctions d'aubépine pour dormir. Et mon entêtement à ce propos a payé. Quand je vois autour de moi tous mes potes qui suivent un traitement, souvent à durée indéterminée, et qui vont encore pire qu'avant. Je me dis que notre monde est laid et cruel envers les fragilisés.
A propos des TCA, je suis aujourd'hui toujours sensible quand il s'agit de la bouffe, mais je l'exprime de façon plus saine. Je suis végétarienne et je mange au maximum bio (de ce que me permet mon porte monnaie), j'adore les trucs bizarres comme le tartare d'algues et le lait de soja, et je suis heureuse comme ça !
Mon texte est un peu décousu et je crois avoir oublié pas mal de trucs que je voulais dire mais tant pis
Courage à toutes celles qui essaient de s'en sortir ! :-)
Merci pour cet article.
Moi je n'ai toujours pas réussi à combler le vide, et surtout, je n'ai pas réussi à comprendre pourquoi je me sens vide depuis toujours, pourquoi je dois me remplir encore et toujours plus... Et ainsi voir les chiffres de la balance monter, avoir de plus en plus honte de moi, dans un monde où un gros, c'est quelqu'un de mou qui n'a pas de volonté, qui aime "juste" trop les profiteroles et les carbonaras. L'illustration de cet article est aussi très juste : c'est vraiment ça, la sensation que le corps a sa vie indépendante, et qu'il se remplit quoi qu'on en dise.
:'-(
Moi je n'ai toujours pas réussi à combler le vide, et surtout, je n'ai pas réussi à comprendre pourquoi je me sens vide depuis toujours, pourquoi je dois me remplir encore et toujours plus... Et ainsi voir les chiffres de la balance monter, avoir de plus en plus honte de moi, dans un monde où un gros, c'est quelqu'un de mou qui n'a pas de volonté, qui aime "juste" trop les profiteroles et les carbonaras. L'illustration de cet article est aussi très juste : c'est vraiment ça, la sensation que le corps a sa vie indépendante, et qu'il se remplit quoi qu'on en dise.
:'-(
Bonsoir à toute les mademoizelles !
Je témoigne pour vous dire qu'on peut en sortir de ces vilaines TCA.
J'ai eu 10 années difficiles entre 12 et 22 ans, avec évidemment des TCA. J'ai commencé par un besoin de me remplir irrépressible lorsque j'étais à table. Je mangeais à une vitesse impressionnante et surtout beaucoup. Peu à peu des crises d'hyperphagies se sont installées. Seul le suivi psychologique m'a permis d'en sortir.
Puis j'ai du affronté d'autre troubles alimentaires durant mon année de médecine. Mes parents étaient très fiers, mais je ne me suis pas sentie pas du tout à ma place dans cet univers dès la rentrée. Pour ne pas leur déplaire j'ai continué mon année. Mon refuge face aux échecs des cours étaient le contrôle sur la nourriture. Sauf qu'à force de contrôle j'ai fini par ne plus manger. La fin d'année a été très difficile pour moi et c'est seulement grâce au soutien psychologique encore une fois que je m'en suis sortie.
Aujourd'hui tout n'est pas résolu, mais j'ai retrouvé le plaisir de manger sans compter et sans excès. Le salut contre les TCA se trouve (selon moi) au travers d'une meilleure connaissance de soi et grâce à un long travail sur sa personne. En me comprenant mieux, en reconnaissant mes angoisses et mes difficultés j'ai pu venir à bout de ce combat. Il me reste encore beaucoup à parcourir pour devenir la femme sûre d'elle et indépendante qui me fait rêver mais je pense être sur la bonne voie.
Je sais que je ne suis pas la seule à pouvoir réussir alors je vous dis Courage! C'est possible! Je vous envoie tout mon soutien de Madmoizelle!
Je témoigne pour vous dire qu'on peut en sortir de ces vilaines TCA.
J'ai eu 10 années difficiles entre 12 et 22 ans, avec évidemment des TCA. J'ai commencé par un besoin de me remplir irrépressible lorsque j'étais à table. Je mangeais à une vitesse impressionnante et surtout beaucoup. Peu à peu des crises d'hyperphagies se sont installées. Seul le suivi psychologique m'a permis d'en sortir.
Puis j'ai du affronté d'autre troubles alimentaires durant mon année de médecine. Mes parents étaient très fiers, mais je ne me suis pas sentie pas du tout à ma place dans cet univers dès la rentrée. Pour ne pas leur déplaire j'ai continué mon année. Mon refuge face aux échecs des cours étaient le contrôle sur la nourriture. Sauf qu'à force de contrôle j'ai fini par ne plus manger. La fin d'année a été très difficile pour moi et c'est seulement grâce au soutien psychologique encore une fois que je m'en suis sortie.
Aujourd'hui tout n'est pas résolu, mais j'ai retrouvé le plaisir de manger sans compter et sans excès. Le salut contre les TCA se trouve (selon moi) au travers d'une meilleure connaissance de soi et grâce à un long travail sur sa personne. En me comprenant mieux, en reconnaissant mes angoisses et mes difficultés j'ai pu venir à bout de ce combat. Il me reste encore beaucoup à parcourir pour devenir la femme sûre d'elle et indépendante qui me fait rêver mais je pense être sur la bonne voie.
Je sais que je ne suis pas la seule à pouvoir réussir alors je vous dis Courage! C'est possible! Je vous envoie tout mon soutien de Madmoizelle!
Merci pour cet article, ça m'a vraiment intéressé, comme quoi, toutes les histoires sont différentes. J'ai envie de raconter la mienne, sûrement pour m'apaiser un peu.
Depuis toujours, ou presque, je suis quelqu'un de très angoissée. Il faut toujours que ça se fixe sur un sujet. Un jour, j'ai cru m'étouffer avec une frite s'il vous plaît ! Totalement psychologique bien sûr, mais pendant plusieurs mois, j'ai du me nourrir uniquement avec des petites bouteilles hyper protéinés. Je ne me suis jamais souciée de mon poids. J'avais tout simplement la phobie de mourir étouffée. J'ai vraiment vécu un enfer. Et le regard, le jugement des autres était insupportable. J'ai vu plusieurs médecins et un jour on m'a dit "tu sais, si tu continues, tu seras à l'hôpital, forcée d'avaler de grosses pilules". Mine de rien j'ai tellement flippé que je me suis remise à manger doucement. Je suis toujours assez sujette aux crises d'angoisse, particulièrement lorsque mes parents sont absents, la solitude me fait peur, donc l'été je vis un calvaire et j'appréhende énormément le jour où je devrais prendre mon indépendance.
Depuis deux jours, c'est revenu. Je n'avais plus eu ces angoisses alimentaires depuis 4 ans. Et là j'ai eu un aliment dans la bouche, et j'ai refait une crise d'angoisse. Depuis je passe mes journées à redouter les repas. J'essaie d'éviter les aliments solides. Du coup j'ose à peine en parler. J'ai si peur que ça fragilise mes relations, mon couple. La nourriture était un plaisir, une norme. Du jour au lendemain elle devient une épreuve quotidienne.
Je ne sais pas vraiment si on peut qualifier ça de TCA, je sais que j'ai déjà traversé ça et que j'ai fini par m'en sortir. Pendant 4 ans, j'ai toujours connu des aliments que j'évitais mais je prenais vraiment du plaisir aux repas et j'étais très gourmande. Au moins j'ai conscience de mes phobies. Je sais à quel point c'est ridicule d'avoir peur de mourir en mangeant, que c'est un comble de se protéger en se privant de nourriture. Mes phobies ce sont des combats quotidiens, je sais que j'ai fait beaucoup de chemin depuis toutes ces années malgré quelques rechutes. Nous nous auto emprisonnons et je trouve ça si dur mais dans mon cas, je sais que lorsque quelque chose arrive de façon très brutale, ça repart de la même façon. Je me suis mise à écrire sur tout ce que je ressentais en cas de crise et c'est vraiment libérateur. Courage à toutes pour sortir de ce tunnel.
Depuis toujours, ou presque, je suis quelqu'un de très angoissée. Il faut toujours que ça se fixe sur un sujet. Un jour, j'ai cru m'étouffer avec une frite s'il vous plaît ! Totalement psychologique bien sûr, mais pendant plusieurs mois, j'ai du me nourrir uniquement avec des petites bouteilles hyper protéinés. Je ne me suis jamais souciée de mon poids. J'avais tout simplement la phobie de mourir étouffée. J'ai vraiment vécu un enfer. Et le regard, le jugement des autres était insupportable. J'ai vu plusieurs médecins et un jour on m'a dit "tu sais, si tu continues, tu seras à l'hôpital, forcée d'avaler de grosses pilules". Mine de rien j'ai tellement flippé que je me suis remise à manger doucement. Je suis toujours assez sujette aux crises d'angoisse, particulièrement lorsque mes parents sont absents, la solitude me fait peur, donc l'été je vis un calvaire et j'appréhende énormément le jour où je devrais prendre mon indépendance.
Depuis deux jours, c'est revenu. Je n'avais plus eu ces angoisses alimentaires depuis 4 ans. Et là j'ai eu un aliment dans la bouche, et j'ai refait une crise d'angoisse. Depuis je passe mes journées à redouter les repas. J'essaie d'éviter les aliments solides. Du coup j'ose à peine en parler. J'ai si peur que ça fragilise mes relations, mon couple. La nourriture était un plaisir, une norme. Du jour au lendemain elle devient une épreuve quotidienne.
Je ne sais pas vraiment si on peut qualifier ça de TCA, je sais que j'ai déjà traversé ça et que j'ai fini par m'en sortir. Pendant 4 ans, j'ai toujours connu des aliments que j'évitais mais je prenais vraiment du plaisir aux repas et j'étais très gourmande. Au moins j'ai conscience de mes phobies. Je sais à quel point c'est ridicule d'avoir peur de mourir en mangeant, que c'est un comble de se protéger en se privant de nourriture. Mes phobies ce sont des combats quotidiens, je sais que j'ai fait beaucoup de chemin depuis toutes ces années malgré quelques rechutes. Nous nous auto emprisonnons et je trouve ça si dur mais dans mon cas, je sais que lorsque quelque chose arrive de façon très brutale, ça repart de la même façon. Je me suis mise à écrire sur tout ce que je ressentais en cas de crise et c'est vraiment libérateur. Courage à toutes pour sortir de ce tunnel.
lilabear;3497103 a dit :Je sais que je ne suis pas la seule à pouvoir réussir alors je vous dis Courage! C'est possible! Je vous envoie tout mon soutien de Madmoizelle!
Merci, ton message fait chaud au cœur et donne de l'espoir !
Ca fait du bien de lire un article aussi vrai, ainsi que tous les témoignages qui le suive..
Au moins je me dis que je ne suis pas la seule, que je n'ai pas un problème qui n'a aucune issue..
Pour ma part, je suis atteinte d'hyperphagie depuis 2ans et demi maintenant; il m'a fallut du temps pour découvrir et accepté vraiment cette idée. C'est horrible de se sentir coupable à chaque fois que je passe devant un miroir, de redouter un frigo, de ne plus savoir si j'ai faim ou si je m'ennui. Et pourquoi après avoir mangé pates, biscuits, yaourt, chocolat, pizza, céréales, je me sens toujours aussi creuse ? J'ai mal au ventre, à en vomir presque mais je me sens toujours vide...Et vomir ? hors de question ! J'ai merdé, j'assume; c'est ma punition de voir les chiffres de la balance grimper..
Et la volonté dans tout ca ? Elle essaie de se frayer un chemin pendant mes phases de controle ou je ne jure que par les légumes, fruits et portions raisonnable; mais le jour suivant, quand les crises reviennent, il faut croire qu'elle est partie en vacances...
C'est un besoin d'amour que j'ai à ce qu'on me dit..certes bien mais vers qui me tourner quand ma famille ne comprendrais pas si je lui expliquais, c'est d'ailleurs quand elle est présente que certaines de mes crises surgissent..
Le bon coté dans tout ca ? Si certaines ont réussi à s'en sortir, pourquoi pas moi un jour ?
Au moins je me dis que je ne suis pas la seule, que je n'ai pas un problème qui n'a aucune issue..
Pour ma part, je suis atteinte d'hyperphagie depuis 2ans et demi maintenant; il m'a fallut du temps pour découvrir et accepté vraiment cette idée. C'est horrible de se sentir coupable à chaque fois que je passe devant un miroir, de redouter un frigo, de ne plus savoir si j'ai faim ou si je m'ennui. Et pourquoi après avoir mangé pates, biscuits, yaourt, chocolat, pizza, céréales, je me sens toujours aussi creuse ? J'ai mal au ventre, à en vomir presque mais je me sens toujours vide...Et vomir ? hors de question ! J'ai merdé, j'assume; c'est ma punition de voir les chiffres de la balance grimper..
Et la volonté dans tout ca ? Elle essaie de se frayer un chemin pendant mes phases de controle ou je ne jure que par les légumes, fruits et portions raisonnable; mais le jour suivant, quand les crises reviennent, il faut croire qu'elle est partie en vacances...
C'est un besoin d'amour que j'ai à ce qu'on me dit..certes bien mais vers qui me tourner quand ma famille ne comprendrais pas si je lui expliquais, c'est d'ailleurs quand elle est présente que certaines de mes crises surgissent..
Le bon coté dans tout ca ? Si certaines ont réussi à s'en sortir, pourquoi pas moi un jour ?
Sonnez trompettes!
La confession de cette madZ m'a touchée et fait écho en moi tout comme les nombreux témoignages en réponse. Pour la même raison que je souffre également de TCA depuis onze ans, quasiment la moitié de ma vie. Aujourd'hui autant dire que je relativise le quart de siècle
Je ne me sens pas vieille, je me sens usée mais complètement "éteinte" comme je l'ai parfois entendu, oh non!
Je sens une vraie compréhension sur ce topic et c'est une force déculpabilisante inouie (bien que j'ai dépassé cela depuis longtemps, accepter ma condition quand je n ai pas trop de marge de manoeuvre sur le symptôme c'est aidant).
BEWARE! ça ne signifie pas que je sois résignée (on évoquait la fameuse question de la volonté) je pense que l'idée est a pêcher ailleurs, et comme l'a si joliment écrit l auteure de l article, on se démène comme de beaux diables pour avancer un jour après l'autre.
Après deux hospitalisations totalement différentes, diverses experiences, un travail psy. et personnel ainsi qu'une multitudes d'autres évènements ben...je continue d'avancer et surtout,surtout d'espérer.
Un jour je ne serais plus cette coquille vide.
Des pensées par millier, par ceeeeeeentaines de millier pour ces splendides personnes qui ont témoignées ici.
Merci
La confession de cette madZ m'a touchée et fait écho en moi tout comme les nombreux témoignages en réponse. Pour la même raison que je souffre également de TCA depuis onze ans, quasiment la moitié de ma vie. Aujourd'hui autant dire que je relativise le quart de siècle
Je ne me sens pas vieille, je me sens usée mais complètement "éteinte" comme je l'ai parfois entendu, oh non!
Je sens une vraie compréhension sur ce topic et c'est une force déculpabilisante inouie (bien que j'ai dépassé cela depuis longtemps, accepter ma condition quand je n ai pas trop de marge de manoeuvre sur le symptôme c'est aidant).
BEWARE! ça ne signifie pas que je sois résignée (on évoquait la fameuse question de la volonté) je pense que l'idée est a pêcher ailleurs, et comme l'a si joliment écrit l auteure de l article, on se démène comme de beaux diables pour avancer un jour après l'autre.
Après deux hospitalisations totalement différentes, diverses experiences, un travail psy. et personnel ainsi qu'une multitudes d'autres évènements ben...je continue d'avancer et surtout,surtout d'espérer.
Un jour je ne serais plus cette coquille vide.
Des pensées par millier, par ceeeeeeentaines de millier pour ces splendides personnes qui ont témoignées ici.
Merci
Dernière édition :
@marine974 : 
Salut !
Je ne suis pas médecin mais ayant connu d'autres troubles du comportement alimentaire, ce que tu décris ressemble à de la compulsion alimentaire. Tu ne manges donc que des choses que tu aimes? Combien de temps ça dure/ça prend? Tu ressens du plaisir, en mangeant?
Quand ça t'arrive, tu réussis à distinguer les émotions (peur, joie, colère ou tristesse?) ?
Tes semaines "saines", tu te prives de ce que tu manges pendant des compulsions?
Tu en as déjà parlé à ton entourage? Ca dure depuis quand, et quand t'es-tu rendue compte que ça te prenait dans certaines situations?
Je te conseille de venir sur le topic des troubles, si tu en as envie.
Courage !
Salut !Je ne suis pas médecin mais ayant connu d'autres troubles du comportement alimentaire, ce que tu décris ressemble à de la compulsion alimentaire. Tu ne manges donc que des choses que tu aimes? Combien de temps ça dure/ça prend? Tu ressens du plaisir, en mangeant?
Quand ça t'arrive, tu réussis à distinguer les émotions (peur, joie, colère ou tristesse?) ?
Tes semaines "saines", tu te prives de ce que tu manges pendant des compulsions?
Tu en as déjà parlé à ton entourage? Ca dure depuis quand, et quand t'es-tu rendue compte que ça te prenait dans certaines situations?
Je te conseille de venir sur le topic des troubles, si tu en as envie.
Courage !
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