Merci Aysechoupinette. Je n'avais pensé à d'autres personnes dans cette situation et c'est très chouette de lire cet article et les commentaires. Moi mes grands-parents paternels sont cousins germains (mes deux arrières grand-mères ont sœurs) et c'est plutôt un truc que j'ai toujours aimé raconter, comme une histoire incroyable, un peu magique. Du même ordre que si j'étais cousine avec Beyoncé (par exemple). Truc de ouf. Bref mon père, ma tante et mon oncle n'ont absolument aucune tare. Je pense que LA question rapport à la débilité profonde potentielle vient de notre histoire collective car finalement que ce soit à la cour du roi ou dans les villages, les mariages au sein des mêmes familles étaient récurrents (pour conserver son patrimoine surtout) et bon, au bout d'un moment...il y avait bien un idiot du village dans chaque village! Mes grands parents se sont mariés à la fin des 50, ils vivaient dans une grande ville et je pense qu'il n'y avait pas de consanguinité dans notre famille depuis belle lurette donc un risque faible. Un risque qu'ils ont toutefois pris puisque (comme la pilule d'ailleurs), le dépistage n'existait pas. En écrivant ces lignes je me rends compte que je n'ai jamais demandé à mon père ou à mon oncle ou ma tante si c'est quelque chose dont ils avaient souffert plus jeunes...mais vu que cette histoire a toujours été "open" dans les discussions familiales je ne crois pas. En revanche j'ai appris récemment que mon cousin germain à moi en avait lui très honte et qu'il n'en parlait jamais ce qui m'a littéralement sidérée. J'avais oublié cet épisode donc voilà c'est décidé, je vais faire une enquête à la suite de cet article pour connaitre le ressenti de chaque membre de ma famille proche. Histoire de pimenter un peu l'apéro de Noël !