@Mayaserana : oui bien sûr, en parlant de maladie on a tendance à penser à une maladie curable. L'ennui, c'est que ça peut aussi bien accabler que soulager. On est certes pas responsable d'une maladie, mais je trouve que la rend plus difficile à supporter, que ça "l'aggrave" encore.
J'ai testé pour vous... être dépressive
- Initiateur de la discussion Une madmoiZelle
- Date de début
C'est bien d'avoir écrit cet article. C'est un peu premier pas je pense dans le soin de ta dépression. L'écrire, mettre des mots dessus, en parler. C'est extérioriser tout ça.
En trout cas, bravo d'avoir eu ce courage et cette initiative.
Ces derniers mois, j'ai aussi fait une dépression. J'avais déja un terrain je pense, vu qu'à mon adolescence j'avais beaucoup d'idées noires, j'étais pas forcement bien (et ça jusque tard).
Mes premiers mois de 2011 ont été très très durs (rupture douloureuse, décès, diplôme...) et j'ai sombré. Devant les gens, je faisais celle qui allait bien, mais au fond, j'allais tellement mal. Je me suis noyée dans un tourbillon de fête, il fallait que j'oublie tout ça. Le soir chez moi je déprimais, mais je n'en parlais pas. J'en ai parlé à mon médecin, qui m'a dit de laisser faire le temps, que ma période n'était pas facile, et qu'un travail sur moi au moment d'un diplôme n'était pas une bonne idée.
Seulement, une fois les vacances là, tout a ressurgir. Un soir, à cause d'une robe, j'ai pleuré, j'ai tout sorti. Devant une amie, devant mes parents. Je suis rentrée seule chez moi ensuite, et j'ai passé ma soirée à pleurer. Aprés, ça allait mieux. Enfin, presque. Toujours cette sensation de vide autour de moi. D'avoir l'impression de me laisser porter par le monde, mais de ne pas en faire parti.
Je me montais la tête pour tout et n'importe quoi.
Au mois d'aout, alors que j'étais en vacances avec deux amies, elles m'ont fait une remarque qui au font n'était pas méchante, mais qui m'a énormément touché. Je me suis renfermée sur moi-même tout l'aprés-midi, et j'ai pleuré quand j'étais seule. Quand j'étais sur la plage. A nouveau cette sensation d'être au fond du trou.
Le quotidien a plus ou moins repris son cours à la rentrée, avec des périodes plutot sombre; Jusquà ce qu'un connard que je connaissais pourtant à peine fasse remettre à mal tout ce qui commençait à aller mieux. Et là, quand j'ai vu comment j'étais à cause de lui, je ne me suis pas reconnue. J'ai donc décidé de me faire aider; Je suis retournée voir mon médecin, qui m'a dirigé vers une psy. J'ai refusé les médicaments.
en revanche, en peu de temps, la psy m'a fait du bien. On a pu mettre en avant ce qui n'allait pas, et ce qui allait; Sortir tout ce que j'avais sur le coeur à quelqu'un d'autre que mon entourage.
Certains de mes amis ont été très présent, ont été là pour me soutenir, pour comprendre mes larmes, mon mal-être.
Mes parents et certains de mes amis n'ont pas compris mon état, n'ont pas tellement réussi à m'aider. Je ne sais même pas si c'est de l'incompréhension. Plutot une impossibilité de savoir comment m'aider. Je me suis souvent entendue dire qu'il y avait pire dans la vie, que je devais me bouger. Il faut juste comprendre que quand on est au plus mal, on ne peut pas. On aimerait, mais y'a comme une force "maléfique" qui veut pas qu'on remonte.
Il faut un déclic, et petit à petit on remonte. Même si personnellement, je sais que je suis encore fragile. chaque jour je me blinde à tout ça, et petit à petit je vais mieux.
[désolé pour le roman, mais c'est fou ce que ça fait du bien d'écrire ça!]
En trout cas, bravo d'avoir eu ce courage et cette initiative.
Ces derniers mois, j'ai aussi fait une dépression. J'avais déja un terrain je pense, vu qu'à mon adolescence j'avais beaucoup d'idées noires, j'étais pas forcement bien (et ça jusque tard).
Mes premiers mois de 2011 ont été très très durs (rupture douloureuse, décès, diplôme...) et j'ai sombré. Devant les gens, je faisais celle qui allait bien, mais au fond, j'allais tellement mal. Je me suis noyée dans un tourbillon de fête, il fallait que j'oublie tout ça. Le soir chez moi je déprimais, mais je n'en parlais pas. J'en ai parlé à mon médecin, qui m'a dit de laisser faire le temps, que ma période n'était pas facile, et qu'un travail sur moi au moment d'un diplôme n'était pas une bonne idée.
Seulement, une fois les vacances là, tout a ressurgir. Un soir, à cause d'une robe, j'ai pleuré, j'ai tout sorti. Devant une amie, devant mes parents. Je suis rentrée seule chez moi ensuite, et j'ai passé ma soirée à pleurer. Aprés, ça allait mieux. Enfin, presque. Toujours cette sensation de vide autour de moi. D'avoir l'impression de me laisser porter par le monde, mais de ne pas en faire parti.
Je me montais la tête pour tout et n'importe quoi.
Au mois d'aout, alors que j'étais en vacances avec deux amies, elles m'ont fait une remarque qui au font n'était pas méchante, mais qui m'a énormément touché. Je me suis renfermée sur moi-même tout l'aprés-midi, et j'ai pleuré quand j'étais seule. Quand j'étais sur la plage. A nouveau cette sensation d'être au fond du trou.
Le quotidien a plus ou moins repris son cours à la rentrée, avec des périodes plutot sombre; Jusquà ce qu'un connard que je connaissais pourtant à peine fasse remettre à mal tout ce qui commençait à aller mieux. Et là, quand j'ai vu comment j'étais à cause de lui, je ne me suis pas reconnue. J'ai donc décidé de me faire aider; Je suis retournée voir mon médecin, qui m'a dirigé vers une psy. J'ai refusé les médicaments.
en revanche, en peu de temps, la psy m'a fait du bien. On a pu mettre en avant ce qui n'allait pas, et ce qui allait; Sortir tout ce que j'avais sur le coeur à quelqu'un d'autre que mon entourage.
Certains de mes amis ont été très présent, ont été là pour me soutenir, pour comprendre mes larmes, mon mal-être.
Mes parents et certains de mes amis n'ont pas compris mon état, n'ont pas tellement réussi à m'aider. Je ne sais même pas si c'est de l'incompréhension. Plutot une impossibilité de savoir comment m'aider. Je me suis souvent entendue dire qu'il y avait pire dans la vie, que je devais me bouger. Il faut juste comprendre que quand on est au plus mal, on ne peut pas. On aimerait, mais y'a comme une force "maléfique" qui veut pas qu'on remonte.
Il faut un déclic, et petit à petit on remonte. Même si personnellement, je sais que je suis encore fragile. chaque jour je me blinde à tout ça, et petit à petit je vais mieux.
[désolé pour le roman, mais c'est fou ce que ça fait du bien d'écrire ça!]
Merci à la Madz qui a écrit ce texte, pour son courage et pour poser des mots sur ça, cet état douloureux que je ne ressens pas, mais qui a quand même foutu pas mal de choses en l'air dans ma vie...
LA dépression... je l'ai cotoyé de près et pendant longtemps avec ma mère. Aujourd'hui j'ai pris mes distances (géographiques) avec elle mais tout ça, notre relation pourrie à cause de cette maladie, c'est toujours à vif...
Je suis en colère permanente contre elle, je lui en veux ... Non pas d'avoir ses épisodes dépressifs, attention! Là où certains diraient "qu'elle fait son cinéma", moi j'ai bien compris qu'elle était engluée dans son mal-être et ce serait dégueulasse de la blâmer pour ça. Ce qui me fait mal c'est son déni face à la maladie.
En essayant d'en savoir plus, j'ai cerné les contours de ses épisodes dépressifs, je sais qu'il y'en a eu un après ma naissance (ce qui n'aide pas avec le recul à avoir des relations mère-fille normales, quand la naissance de son premier enfant est vécu de cette manière là), des tas d'autres tout au long de ma jeunesse et notamment un, vers mes 13 ans très sérieux, avec une tendance paranoiaque. Un médecin est venu à la maison, il lui a prescrit un antidépresseur qui commence par Lexo, et qui finit par mil. La boite est restée intacte jusqu'à date de péremption... et puis maintenant qu'on est adultes mon frère et moi, j'ai l'impression que son état dépressif est constant, qu'elle s'enfonce de plus en plus et qu'elle a dépassé le point de non retour.
Tout le monde dans son entourage, (y compris les plus proches comme mon père, mon frère et moi) sait et lui a conseillé plus d'une fois de "voir quelqu'un", de parler de ça à un professionnel qui pourra l'aider enfin à aller de l'avant... mais elle n'a jamais voulu nous écouter, elle n'a jamais voulu changer la fatalité... De toutes façons, selon elle, c'est de notre faute si elle est comme ça. (Comme ça, QUOI???) Et moi je me sens impuissante...
Je suis peut-être complètement HS sur ce coup là, mais médoc ou pas médoc, psy(chiatre-chothérapeute comme vou'lvoul') ou pas psy c'est votre choix... l'important c'est de faire attention à vous, de ne pas se répéter façon méthode Coué : " ça va s'arranger tout seul avec le temps"... parce que non, ça ne marche pas comme ça, ma mère ça fait au moins 30 ans que ça dure... et surtout de ne pas avoir peur de dire à l'aide...
C'est sûr certains ne comprendront pas et auront des réactions dures envers vous, mais il y'en aura d'autres qui vous écouteront et qui pourront vous aider à ne pas succomber à cette spirale pourtant si attirante quand on sent qu'on va pas bien...
LA dépression... je l'ai cotoyé de près et pendant longtemps avec ma mère. Aujourd'hui j'ai pris mes distances (géographiques) avec elle mais tout ça, notre relation pourrie à cause de cette maladie, c'est toujours à vif...
Je suis en colère permanente contre elle, je lui en veux ... Non pas d'avoir ses épisodes dépressifs, attention! Là où certains diraient "qu'elle fait son cinéma", moi j'ai bien compris qu'elle était engluée dans son mal-être et ce serait dégueulasse de la blâmer pour ça. Ce qui me fait mal c'est son déni face à la maladie.
En essayant d'en savoir plus, j'ai cerné les contours de ses épisodes dépressifs, je sais qu'il y'en a eu un après ma naissance (ce qui n'aide pas avec le recul à avoir des relations mère-fille normales, quand la naissance de son premier enfant est vécu de cette manière là), des tas d'autres tout au long de ma jeunesse et notamment un, vers mes 13 ans très sérieux, avec une tendance paranoiaque. Un médecin est venu à la maison, il lui a prescrit un antidépresseur qui commence par Lexo, et qui finit par mil. La boite est restée intacte jusqu'à date de péremption... et puis maintenant qu'on est adultes mon frère et moi, j'ai l'impression que son état dépressif est constant, qu'elle s'enfonce de plus en plus et qu'elle a dépassé le point de non retour.
Tout le monde dans son entourage, (y compris les plus proches comme mon père, mon frère et moi) sait et lui a conseillé plus d'une fois de "voir quelqu'un", de parler de ça à un professionnel qui pourra l'aider enfin à aller de l'avant... mais elle n'a jamais voulu nous écouter, elle n'a jamais voulu changer la fatalité... De toutes façons, selon elle, c'est de notre faute si elle est comme ça. (Comme ça, QUOI???) Et moi je me sens impuissante...
Je suis peut-être complètement HS sur ce coup là, mais médoc ou pas médoc, psy(chiatre-chothérapeute comme vou'lvoul') ou pas psy c'est votre choix... l'important c'est de faire attention à vous, de ne pas se répéter façon méthode Coué : " ça va s'arranger tout seul avec le temps"... parce que non, ça ne marche pas comme ça, ma mère ça fait au moins 30 ans que ça dure... et surtout de ne pas avoir peur de dire à l'aide...
C'est sûr certains ne comprendront pas et auront des réactions dures envers vous, mais il y'en aura d'autres qui vous écouteront et qui pourront vous aider à ne pas succomber à cette spirale pourtant si attirante quand on sent qu'on va pas bien...
J'ai versé ma larme en lisant cet article.
J'ai retrouvé mes journaux intimes et c'est un gros mix de tout ça. Rarement un mot positif. Même au lycée où en apparence tout allait bien, dans mes journaux intimes c'était un marasme de machins noirs. Aujourd'hui encore j'ai toujours un mal fou à me mettre sur un petit piédestal.
Et j'ai exactement la même mère : très forte en apparence, qui ne comprend pas qu'on puisse être triste si des "amis" nous lâchent, qu'on ne puisse pas avancer parce qu'on se sent seule et qui bien entendu préfère de loin m'enfoncer ("tu vas finir dans un trou si tu réussis pas, tu vas finir comme machin, sous alloc, ruinée ... ton copain, lui, il réussit, il va finir par te larguer tu crois pas ?") plutôt que de m'encourager positivement. Du coup je finis par croire c'qu'elle dit. Mais, heureusement, mon copain (qui aussi habite loin) est un soutien sans faille (et lui, qui réussit tout ce qu'il entreprend, m'encourage à le rejoindre dans son monde doré de la réussite).
Mais je comprend tellement ... et j'hésite aussi pour les médicaments. Et j'hésite d'en parler tout court à un médecin. Entendre "dépression" je trouve ça pire.
J'ai retrouvé mes journaux intimes et c'est un gros mix de tout ça. Rarement un mot positif. Même au lycée où en apparence tout allait bien, dans mes journaux intimes c'était un marasme de machins noirs. Aujourd'hui encore j'ai toujours un mal fou à me mettre sur un petit piédestal.
Et j'ai exactement la même mère : très forte en apparence, qui ne comprend pas qu'on puisse être triste si des "amis" nous lâchent, qu'on ne puisse pas avancer parce qu'on se sent seule et qui bien entendu préfère de loin m'enfoncer ("tu vas finir dans un trou si tu réussis pas, tu vas finir comme machin, sous alloc, ruinée ... ton copain, lui, il réussit, il va finir par te larguer tu crois pas ?") plutôt que de m'encourager positivement. Du coup je finis par croire c'qu'elle dit. Mais, heureusement, mon copain (qui aussi habite loin) est un soutien sans faille (et lui, qui réussit tout ce qu'il entreprend, m'encourage à le rejoindre dans son monde doré de la réussite).
Mais je comprend tellement ... et j'hésite aussi pour les médicaments. Et j'hésite d'en parler tout court à un médecin. Entendre "dépression" je trouve ça pire.
J'aimerais pouvoir "délimiter" mes périodes dépressives comme ça. Moi, j'ai presque 23 ans et je suis dépressive depuis autant d'années. Je suis sous antidépresseurs depuis onze ans. Actuellement, j'en prends trois différents, et j'ai réussi à supprimer les somnifères.
De mon côté, il y a une fragilité génétique (ma mère et ma grand-mère ont aussi "la dépression facile"), une enfance pas drôle du tout (les premiers signes dépressifs se sont manifestés quand je n'avais que trois semaines et que j'ai refusé de m'alimenter), et un processus qui ne s'accomplit pas correctement dans le cerveau.
Mais la dépression, ça ne se traduit pas uniquement au niveau moral et psychologique, malheureusement.
Enfin je vais m'arrêter là, c'est trop difficile d'en parler.
De mon côté, il y a une fragilité génétique (ma mère et ma grand-mère ont aussi "la dépression facile"), une enfance pas drôle du tout (les premiers signes dépressifs se sont manifestés quand je n'avais que trois semaines et que j'ai refusé de m'alimenter), et un processus qui ne s'accomplit pas correctement dans le cerveau.
Mais la dépression, ça ne se traduit pas uniquement au niveau moral et psychologique, malheureusement.
Enfin je vais m'arrêter là, c'est trop difficile d'en parler.
Ma pauvre, je me rappelle qu'à une lointaine époque ^^ Je faisait une dépression à cause d mes parents qui ne m'écoutaient jamais, mes notes qui descendaient en classe, mes "amis" au collège qui me traitaient de tout les noms et de plus, ma belle-mère qui a commencé à me frappé, mais j'en suis sorti et je suis plus forte maintenant, car désormais, j'ai un boulot (un CDD renouvellé assez souvent, mais c'est déjà ça) alors que j'ai arrêté mes études fin Septembre-début Octobre, car mon BAC Pro Commerce me donné l'impression de refaire mon CAP, un chéri qui m'aime depuis bientôt 2 ans, et des amis "virtuel" avec qui je partage mes déboires beauteiesques assez souvent.
Ca passera ne t'en fais pas !
Ca passera ne t'en fais pas !
ton témoignage m'a ému, ce que tu écris est bien expliqué.
C'est exactement ce que j'ai ressenti pendant plusieurs année(pendant 10 ans) et un peu encore maintenant malheureusement pour moi. A cause de moqueries, d'insultes etc que j'avais à l'école et 2 ruptures qui m'ont détruite, le fait de se sentir abandonné par des gens que j'aime, me sentir inutile, ma timidité "extrême".
Moi je suis bipolaire (c'est ce que dise les docteurs...mais ils ont raisons...je crois). Par moment je vais super bien je pourrait sauter en parachute ! et tout d'un coup par moment ça va pas du tout, la tristesse prend le dessus et je pourrais faire une grosse bêtise.
Les antidépresseurs j'en ai eu pas mal (les miens m'ont fait grossir) les premiers m'ont quand même bien aidé à supporter ce vide que j'avais.
Un jour pour la deuxième fois j'ai fini à l'hôpital(je garde l'histoire pour moi
).....et on m'a administré d'autres antidépresseurs, ils étaient impressionnant ceux-là j'avais l'impression d'avoir pris de la coke, j'ai arrêté de les prendre au moment où j'ai pu recommencer le travail car je ressentais de l'impatience, je ne pouvais pas rester en place, je tremblais. Alors j'ai arrêter d'en prendre et d'essayer de vivre "ma maladie" sans médocs, parce que j'en avais marre de toujours avaler des pilules pour me sentir un peu mieux, je voulais que mon corps s'habitue sans ces trucs.
La dépression les gens ne comprennent pas vraiment ce que c'est malheureusement. Des fois on a envie de faire quelques chose mais on peut pas, c'est pas que l'ont ne veut pas mais on peut pas :-(
Et ca sert à rien de dire à un dépressif: "sors, bouge toi fait quelques chose" "ça va passer"... moi je dis qu'il faut pas s'en mêler mais le soutenir. Moi je ne supportais pas ce genre de phrase là, même ma psy me l'a dit que ca servais à rien, qu'il fallait que je prenne mon temps et je suis bien d'accord avec elle.
C'est exactement ce que j'ai ressenti pendant plusieurs année(pendant 10 ans) et un peu encore maintenant malheureusement pour moi. A cause de moqueries, d'insultes etc que j'avais à l'école et 2 ruptures qui m'ont détruite, le fait de se sentir abandonné par des gens que j'aime, me sentir inutile, ma timidité "extrême".
Moi je suis bipolaire (c'est ce que dise les docteurs...mais ils ont raisons...je crois). Par moment je vais super bien je pourrait sauter en parachute ! et tout d'un coup par moment ça va pas du tout, la tristesse prend le dessus et je pourrais faire une grosse bêtise.
Les antidépresseurs j'en ai eu pas mal (les miens m'ont fait grossir
) les premiers m'ont quand même bien aidé à supporter ce vide que j'avais.Un jour pour la deuxième fois j'ai fini à l'hôpital(je garde l'histoire pour moi
).....et on m'a administré d'autres antidépresseurs, ils étaient impressionnant ceux-là j'avais l'impression d'avoir pris de la coke, j'ai arrêté de les prendre au moment où j'ai pu recommencer le travail car je ressentais de l'impatience, je ne pouvais pas rester en place, je tremblais. Alors j'ai arrêter d'en prendre et d'essayer de vivre "ma maladie" sans médocs, parce que j'en avais marre de toujours avaler des pilules pour me sentir un peu mieux, je voulais que mon corps s'habitue sans ces trucs.La dépression les gens ne comprennent pas vraiment ce que c'est malheureusement. Des fois on a envie de faire quelques chose mais on peut pas, c'est pas que l'ont ne veut pas mais on peut pas :-(
Et ca sert à rien de dire à un dépressif: "sors, bouge toi fait quelques chose" "ça va passer"... moi je dis qu'il faut pas s'en mêler mais le soutenir. Moi je ne supportais pas ce genre de phrase là, même ma psy me l'a dit que ca servais à rien, qu'il fallait que je prenne mon temps et je suis bien d'accord avec elle.
Très bel article, très émouvant.
Je voudrais témoigner tout mon soutient à cette Mademoizelle, j'espère que tu gagneras son combat contre la dépression, en tout cas je suis sûre que tu en es capable
! La dépression n'est pas un adversaire inbattable, ne te décourage pas surtout !!!
Bonne chance
Je voudrais témoigner tout mon soutient à cette Mademoizelle, j'espère que tu gagneras son combat contre la dépression, en tout cas je suis sûre que tu en es capable
! La dépression n'est pas un adversaire inbattable, ne te décourage pas surtout !!!Bonne chance
.
Mes parents et certains de mes amis n'ont pas compris mon état, n'ont pas tellement réussi à m'aider.
Je ne sais même pas si c'est de l'incompréhension.
Plutôt une impossibilité de savoir comment m'aider.
Je me suis souvent entendue dire qu'il y avait pire dans la vie, que je devais me bouger.
Il faut juste comprendre que quand on est au plus mal, on ne peut pas.
On aimerait, mais y'a comme une force "maléfique" qui veut pas qu'on remonte.
Je comprends ce que tu veux dire par le fait qu'on veuille s'en sortir et qu'à la fois on est retenu par ce "mal" et que les personnes autour de nous ne peuvent rien y faire à part essayer de nous aider ...
Dans ma famille il y a eu plusieurs drames qui m'ont beaucoup marqué et j'ai des périodes de hauts et de bas, mais je trouve qu'il y a + de bas qu'autre chose ... cela me suit depuis que je suis petite, dans les cours de récré j'étais toujours à l'écart des autres toujours seule, cela s'est arrangé au lycée mais en ayant 2/3 amies sans plus, ensuite rentrée dans la vie active à été pour moi un vrai calvaire, j'ai changé bp de stés et aujourd'hui n'arrive à rien, je n'arrive pas du tout à trouver ma place ! j'espère que cela s'arrangera, j'ai eu des périodes où j'ai vu plusieurs psy mais cela n?efface en rien les maux qu'en ils reviennent ... Je voudrais être tant qq de normale avec des amies, un job que j'aime ..et être enfin heureuse ! bon courage à tous ceux et à celles qui sont en dépression en tous cas
Mes parents et certains de mes amis n'ont pas compris mon état, n'ont pas tellement réussi à m'aider.
Je ne sais même pas si c'est de l'incompréhension.
Plutôt une impossibilité de savoir comment m'aider.
Je me suis souvent entendue dire qu'il y avait pire dans la vie, que je devais me bouger.
Il faut juste comprendre que quand on est au plus mal, on ne peut pas.
On aimerait, mais y'a comme une force "maléfique" qui veut pas qu'on remonte.
Je comprends ce que tu veux dire par le fait qu'on veuille s'en sortir et qu'à la fois on est retenu par ce "mal" et que les personnes autour de nous ne peuvent rien y faire à part essayer de nous aider ...
Dans ma famille il y a eu plusieurs drames qui m'ont beaucoup marqué et j'ai des périodes de hauts et de bas, mais je trouve qu'il y a + de bas qu'autre chose ... cela me suit depuis que je suis petite, dans les cours de récré j'étais toujours à l'écart des autres toujours seule, cela s'est arrangé au lycée mais en ayant 2/3 amies sans plus, ensuite rentrée dans la vie active à été pour moi un vrai calvaire, j'ai changé bp de stés et aujourd'hui n'arrive à rien, je n'arrive pas du tout à trouver ma place ! j'espère que cela s'arrangera, j'ai eu des périodes où j'ai vu plusieurs psy mais cela n?efface en rien les maux qu'en ils reviennent ... Je voudrais être tant qq de normale avec des amies, un job que j'aime ..et être enfin heureuse ! bon courage à tous ceux et à celles qui sont en dépression en tous cas
Je suis encore depressive, depuis bientôt 4ans. Je n'écrirai pas l'histoire de ma vie, pas envie, ça a le don de me faire rechuter quand je DOIS y repenser.
Donc je dirai juste, Merci pour cet article.
MERCI
S'il peut sensibiliser ne serait-ce qu'une 10aine de personnes, ça serait absolument génial.
Et surtout, faites-vous aider, plus par des médecins que par la famille, vu que la famille est souvent l'origine, la source, le moteur, et qu'ils ont plus de solutions qu'il n'y parait!
Donc je dirai juste, Merci pour cet article.
MERCI
S'il peut sensibiliser ne serait-ce qu'une 10aine de personnes, ça serait absolument génial.
Et surtout, faites-vous aider, plus par des médecins que par la famille, vu que la famille est souvent l'origine, la source, le moteur, et qu'ils ont plus de solutions qu'il n'y parait!
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