Comme l'a dit @Luthéa je ne lierai pas spécifiquement le côté créatif au côté zèbre. C'est à mes yeux pas une caractéristique récurrente, contrairement à l'hypersensibilité. Et en fait j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi être plus sensible/empathique dessine forcément "l'image positive d'une personne exceptionnelle".
Parce qu'en fait ce que les gens oublient souvent de voir c'est le mot "hyper" devant l'adjectif. Hyper qui souvent veut dire extrême voir trop. Donc difficile à gérer pour la personne qui a cette caractéristique.
Je suis hyper sensible, au niveau émotionnel et au niveau du sens du toucher. Mon vécu fait que je gère pas trop mal le côté émotionnel et que j'arrive généralement bien à dissimuler ce côté "trop", mais c'est pas le cas de tous les zèbres. Et c'est souvent quelque chose de très délicat à gérer, parce que les émotions atteignent des pics, et qu'avec un cerveau qui a tendance à sur-analyser, ça aide pas à faire redescendre
C'est une caractéristique comme une autre, qui n'a normalement pas de connotation négative ou positive, et qui dans nos sociétés actuelles a plus souvent une interprétation négative qu'autre chose. ("Tu es trop sensible faut arrêter hein", "faut pas te mettre dans des états pareils, on s'en fout",...)
Et pour l'empathie, c'est un peu le même fonctionnement. Pour les gens l'empathie c'est cool, mais quand ça devient de l'hyper-empathie c'est moins évident
Pour te donner un exemple, je suis quasiment incapable de regarder un film autre que de l'animation. Parce que dès qu'il s'agit d'acteurs, mon cerveau "oublie" qu'il s'agit d'une fiction et va exacerber le tout. Les rares fois où je regarde un film je m'assure d'avoir été dûment spoilée avant pour que mon cerveau n'ai pas en prime l'effet de surprise à gérer. Sinon je suis incapable de rester devant l'écran.
Donc oui, la sensibilité et l'empathie, parfois poussées à des niveaux extrêmes font partie du quotidien zèbre. C'est pas pour autant que c'est une caractéristique qui leur est réservée hein. Mais ça ne fait permet pas de dessiner ce portrait ultra positif dont tu parles.. ne serait ce que parce que c'est une vraie souffrance pour beaucoup de zèbres.
Et @Luthéa a très bien résumé le reste
, ce qui ne m'étonne pas vraiment étant donné que je n'ai aucune logique et que je suis une gigantesque bille en maths/avec tout ce qui implique des chiffres en fait. Mon "intelligence" à moi se manifeste beaucoup plus par un rapide apprentissage des langues étrangères, une relative "vivacité d'esprit", mais vraiment sur un plan plus "littéraire", je vais mettre trois plombes à comprendre un calcul 
Du coup quoi, je suis "dans la moyenne" alors que depuis mon enfance je me reconnais dans les profils HQI et ceux qui ont pu poser un avis objectif sur moi me rangeaient plutôt dans cette catégorie ? Je ne serais pas "déçue" si je faisais un test et qu'on me disait que mon QI est moyen 
Enfin je sais qu'il ne faut pas amalgamer QI et intelligence (d'ailleurs pour moi un-e horloger-e ou pâtissier-e très doué-e est aussi "intelligent" qu'un-e écrivain-e ou ingénieur-e, juste différemment), mais du coup ça sert à quoi le QI ? Pourquoi je présente toutes les caractéristiques des HQI mais les tests sur le modèle de la Mensa me classent dans la moyenne (basse 
Pas tout seul, c'est sûr mais une maladie, une tumeur, un médicament, un accident... peuvent engendrer des troubles cognitifs et, par là, faire descendre le QI 
)
Surtout qu'un test de QI, ça ne se passe qu'une fois, sinon, ça perd toute sa validité (à part si on passe une fois enfant, et une fois adulte, ce ne sont pas les mêmes)
