Je ne sais pas ce que je fais à la rentrée

17 Juin 2014
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LILLE
Bonjouuuur, ce topic tombe bien, je ne sais as ce que je fais à la rentrée, puisque pour la 3ème fois je quitte une formation qui ne me correspond plus et je voulais m'inscrire dans une licence qui n'apparait pas sur APB et l'université est fermée jusqu'au 24 Août alors j'attends de pouvoir les contacter.... -_-
Si des madZs sont en licence des sciences de l'éducation ça m'intéresserait beaucoup d'avoir des infos =D
 
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Réactions : ithiliell
6 Décembre 2013
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Bucarest
Je pense que pour pouvoir prendre une décision il faut penser long terme. Donc éviter "quelle formation me plairait" mais plutôt "quelle carrière j'aimerais" ou "quelle personne je voudrais être dans 10 ans". La formation ne doit pas être un objectif en soi, mais permettre d'atteindre un objectif !
Bien sûr c'est plus facile à dire qu'à faire...

Une autre chose très importante : il est important d'apprécier son travail, mais ce n'est pas tout dans la vie, si vous choisissez tel métier par rapport à un autre ça ne vous empêche pas de faire des choses différentes dans son temps libre, donc relax !

J'ai rencontré beaucoup de personnes qui ont commencé une carrière et qui l'on faite évoluer différemment après 5, 10, ou 15 ans, vos choix d'aujourd'hui sont importants mais on peut aussi rebondir plus tard en fonction des envies et des opportunités. Pour prendre la bonne décision on a parfois besoin de passer par des expériences concrètes, professionnelles ou autres, qui nous aident à y voir plus clair. Le pire pour moi c'est l'inactivité, ça me bloque et m'empêche de prendre une décision.
 
2 Octobre 2014
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Aloooors... Je sais ce que je fais cette année, mais j'ai pas mal de choses à dire à propos de l'HdA et de l'Ecole du Louvre (edl).

Déjà, il y a beaucoup de fac qui proposent un parcours HdA et archéologie - j'ai fini ma licence d'histoire de l'art cette année, a Paris IV Sorbonne. Ils proposent aussi un parcours archéologie a prendre dès la L2, tout comme Paris 1, ou encore Amiens. Pour ne citer que celles que je connais ! Donc renseigne toi plus et mieux, et notamment auprès de ra fac de proximité. Par ailleurs, meme non majeure tu peux participer a des stages de fouilles, essaye d'en faire ! Crois moi que l'archéologie en vrai c'est très différent de ce qu'on fantasme.

Ensuite, tu peux passer le concours de l'edl l'année meme du bac ! Cependant, note bien que pour être archéologue, l'edl n'est pas la meilleure école - elle forme plus les conservateurs. Une fac réputée sera plus formatrice et intéressante, crois moi !!

Enfin... Croyez en mon expérience - prépa littéraire, licence de philo, année de droit, licence d'histoire de l'art et maintenant master d'histoire de la mode... On change souvent de parcours, on l'enrichie. Alors pas de stress !!
 
29 Mai 2014
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Salut à toutes les Mad'z! :hello:
Je voudrais vous demander votre avis à propos de mon orientation... :vieux:
J'étais en classe de 1S où je ne m'y plaisait pas du tout : je faisais une overdose de sciences ^^ Je souhaiterai donc aller en ES. Mais term ou 1ère?
Je souhaite aller en fac d'histoire quand j'aurais obtenus mon bac. :free:
J'ai essayé au mois de Janvier (je sais, c'est tard) d'aller dans une classe de 1ES ne me plaisant pas en 1S. Malheureusement il n'y avait plus de place( il faut dire que je m'y suis prise tard aussi ^^ ). J'ai alors commencé, avec l'aide de quelques profs (math, histoire), à essayer de rattraper les notions d'ES qu'on ne voyait pas en S. Alors que j'étais une truffe en math avant (moyenne avoisinant les 2), là j'avais réussi, en faisant des contrôles de niveau ES, à obtenir 11,84 en math (exploit, jamais eu cette moyenne depuis le CE1).
De plus j'ai photocopié tous les cours d'SES que je n'ai pas eu cette année, récupérer des cours d'histoire sur une clé, récupérer des controles et des sujets de sciences niveau ES...
Bon j'avoue, je suis le genre de personne à me mettre la pression ENORMEMENT, pour pas grand chose :tears:
J'ai déjà commencé à réviser les math de niveau ES depuis le mois de... Mai je dirais :) et j'ai déjà presque tout revu avec mon prof particulier. Sinon pour la SES j'ai déjà finit de rattraper tous les cours d'économie, mais je n'ai pas compris le 2e chapitre, tout le reste c'est OK. Reste à revoir avant la fin des vacances la sociologie (très facile), les fonctions en math et en éco et 2 chapitres d'histoire.
Sinon pour les épreuves anticipées de français et pour les TPE, j'ai obtenus les notes : 17/20 au TPE; 15/20 à l'oral de français, et 12/20 à l'écrit de français (ça fait 28 points d'avance je crois pour le bac). Les sciences je les passerai en fin de term (mais ce n'est pas obligatoire). J'ai pris option art plastique aussi pour minimiser la casse (SES+ Math). Si je redouble en 1ES je perdrais tous les points accumulés en français et TPE.
Je suis, d'autre part, sûre d'être dans la classe de mes ami(e)s l'année prochaine puisqu'il n'y aura qu'une classe de ES dans mon lycée (pour cette filière). Et je ne veux pas me retrouver seule. J'ai déjà vécu ça pendant 1 an, je redoutais le moment d'arriver au collège, je ne voulais plus travailler, je n'avais plus d'aide ni de motivation. Et mes amis, si je redouble, vont aller en Term (S, ES, STMG, L ... ), vont avoir leur bac, et après partir là où "le vent les portera" (petit instant poétique x) :cheer: ). Moi je serais seule dans ma petite ville. D'autant plus que si je redouble, comme j'ai du mal à me faire des amis (paraît que je suis "bizarre" --' :mur::gonk:), surtout si ils sont plus jeunes que moi (presque tous mes amis sont plus vieux que moi ou sont très mature).
Au conseil de classe, ils ont accepté mon passage en TES mais on coché aussi la case de 1ES avec comme commentaire "conseillé".
Ma prof de français me conseillait quant à elle d'essayer la TES et de faire un point à la fin du mois de septembre pour voir si je pense réussir ou si je préférerai aller en 1ES. En TES en principe au 1er trimestre on revoit les bases de 1ES, et je risque de me dire que ça va aller mais après ça se complique... Et je n'aurais pas acquit les aptitudes qu'on enseigne aux ES pendant 1 an, qui seront devenus des automatismes pour eux.
Pour conclure, je ne sais pas trop quoi faire l'année prochaine : redoubler en 1ES ou tenter en TES. Je commence à angoisser un peu à l'approche de la rentrée.
Que penser vous que je doive faire? Quels sont vos conseils?
Merci à tous et à toutes :)
 
17 Avril 2008
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Saint-Gapourd
Wahou ! Déjà merci pour toutes ces réponses ! :cupidon:
Ensuite :

@Maubie :

En fait, pour être honnête, moi aussi ça m'a étonnée. C'est ma COP qui m'a donnée cette info, et j'ai tout de suite focalisé sur le Louvre sans chercher plus loin je l'avoue. Mais alors quels sont les autres établissements qui proposent ce cursus ?
Oh merde ! C'est terrible ! :O
Bon je me doutais bien que c'était un monde de compet absolue...
J'espère pour elle qu'elle a réussi ailleurs...
Bon mais pour l'instant c'est hors-de-propos pour cette année, je suis pas titulaire du bac...
Merci en tout cas de ta réponse ! :)

@Pinceau_

J'ai revérifié toutes les informations concernant les conditions d'inscription, et il s'avère qu'il faut être titulaire du bac pour pouvoir passer le concours (donc c'est pas pour cette année ;) ).
En tout cas il est effectivement signalé que les connaissances demandés ne dépasserons pas le secondaire, mais avec une année de fac en poche, j'en aurais toujours un peu plus que demandé !
Sur le coût du concours, c'est effectivement un point à réfléchir : bien que la somme de participation en soi n'est pas énorme (64€) il faut y ajouter les annales (sachant qu'un an d'annales coûte 12€, et que ce n'est pas suffisant) le trajet sur Paris, et éventuellement la "Prépa École du Louvre", qui elle coûte plusieurs centaines d'euros... (Ce qui là, n'est pas envisageable).
Quand j'étais en hypokhâgne, des camarades de classe ont réussi le concours à la fin de l'année (on avait des cours optionnels d'HidA). Pas besoin de prépa payantes;)
 
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Réactions : UnknowScientist
11 Septembre 2014
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Bruxelles
Hello à toutes,

L'année dernière, après avoir obtenu ma licence d'études cinématographiques, j'ai beaucoup hésité à m'inscrire en master. Ayant passé tout mon dernier semestre en stage sur un tournage pro, l'expérience sur le terrain m'avait tellement plu que la perspective de retourner en cours et d'écrire un mémoire m'enchantait très moyennement...

J'ai au final décidé de ne pas passer en master. Mais que faire alors ? Ayant toujours été bonne élève et "dans les rails", c'était la première fois que j'étais aussi floue sur ce qui allait se passer pour moi pendant l'année scolaire. J'avais peur de ne rien avoir à faire, de traîner chez moi, de perdre toute motivation et de devenir une loque...

Au final, cette année a été très remplie, et très épanouissante ! Une amie à qui j'avais confié mes angoisses m'avait dit : "c'est merveilleux de ne pas savoir ce qu'on va faire !". Et sur ce coup elle a eu raison. Une année qui nous paraît incertaine, c'est aussi des possibilités multiples qu'on aurait pas forcément sinon. Du temps pour réfléchir à ce qu'on veut faire, à comment le faire, pour mettre en place des projets, trouver un boulot et économiser, voyager, faire ses plans pour l'avenir, et expérimenter un autre mode de vie.

Pour l'année prochaine, je me suis inscrite en M1 de ciné. Mon année de réflexion (et mon observation des copains qui y sont inscrits depuis l'année dernière) m'ont permis de voir tous les aspects positifs que ce M1 pouvait m'apporter, tout en respectant mon désir de travailler sur le terrain des tournages.
Je passe aussi un concours à la fin du mois pour une école. Rien n'est joué, mais pour l'instant je ne sais toujours pas dans laquelle de ces deux formations je serai à la rentrée, et je ne le saurai qu'au dernier moment, incertitude toujours ;)

Mais je sais que quoiqu'il en soit, cette année aura des tonnes de choses à m'apporter. Alors si vous êtes dans le flou par rapport à votre année à venir, pas de panique, vous y trouverez sans aucun doute mille façons de vous épanouir :paillettes:
 
26 Juillet 2015
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J'ajoute juste vite fait que j'ai lu récemment qu'en Allemagne, environ 50% des bacheliers continuent immédiatement dans les études supérieurs.
En France c'est... 98%. :ko:
Donc pas besoin de stresser si on a pas de formation pour septembre, faire des études immédiatement après le bac ce n'est pas une obligation, se lancer dans une formation par défaut c'est le meilleur moyen d'échouer, et il y a pleins de choses que l'on peut faire en dehors pour prendre le temps de trouver sa voix. ;)

Oui et je pense qu'en France on devrait accorder un peu + de crédit aux gens qui n'ont pas commencé tout de suite ou fait une année de césure , ou MEME, ceux qui reprennent des études après x années de travail (c'est pas sur madz qu'ils disaient que ça allait enfin être valorisé la césure ? c'est dommage parce que moi je suis déjà à la fin de mon cursus et donc bon c'est un peu tard pour moiXP)
J'étais en Erasmus l'an dernier et une de mes coloc (française) était venue passer 6 mois de cours en Angleterre, hors APB, pour passer un certificat ou je sais pas quoi après, et y a TOUT plein d'autres moyens de valoriser une année de césure, être indépendant, avoir un petit boulot, ou quoique ce soit voilà quoi...
 
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Réactions : olaflor et Cleos
12 Mai 2007
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paris
Tiens, un topic pour moi ! :d

Après un master en ESC j'ai décidé de me réorienter vers un tout autre domaine. Je me suis donc inscrite en master pour la rentrée mais je n'ai pas encore la réponse... Je stresse, car il y a des chances que je ne sois pas prise (en raison des effectifs, qui doivent être réduits).

Réponse (peut-être) aujourd'hui.

Courage à toutes.
 
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Réactions : Babylon3
15 Mars 2014
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Paris
Bonjour à toutes !

J'ai lu vos précédents posts et je souhaitai préciser certains points par rapport à l’École du Louvre (je vais entamer la troisième année de premier cycle à la rentrée), à l'attention de @UnknowScientist. Je reprends les sujets que tu as abordés un peu dans le désordre.


Tout d'abord, pour des études en Histoire des Arts, comme il a déjà été précisé, il n'y a pas que Lyon 2 ou l'EDL. Il y a d'autres très bonnes Fac comme Bordeaux, Tours, ou encore Lille (et pas que). Petite précision : l'EDL n'est pas une Fac, mais un établissement d'enseignement dépendant du Ministère de la Culture. Il y a une grande différence d'organisation par rapport à la Fac : pas de semestres et des exams seulement en fin d'année, pas de véritables profs mais des professionnels du milieu (conservateurs, restaurateurs, ingénieurs d'études etc.) qui donnent cours. De plus, on ne peut pas mettre l'EDL dans APB.


Test Probatoire/Concours :
Ce n'est pas un « concours » d'entrée mais un Test Probatoire : il n'y a pas d'effectif prédéfini au contraire des concours, c'est-à-dire que si tu réussis le test (10/20 mini), tu es prise, point à la ligne. Pas de liste d'attente.

La «prépa » (stage de deux semaines payant indépendant de l'EDL) pour le TP ne sert à rien: ce stage ne te prépare pas à l'EDL mais seulement à son test qui sert juste à vérifier tes connaissances du secondaire (compter en chiffres romains, savoir rédiger un minimum, savoir regarder une image, avoir une culture générale dans les domaines littéraires et artistiques etc.) Si tu veux, comme le nombre de places est assez limité au niveau physique (places dans les amphis, capacités de l'école à accueillir des élèves) et le cursus assez exigent, l'EDL ne peut pas se permettre de dire oui à tout le monde, donc ils ont trouvé cette solution pour éviter de se retrouver avec des gens qui seraient obligés de s'asseoir dans les marches des amphis car il n'y aurait plus de place. Ça la foutrait mal...(quoique c'est arrivé en Master 1 cette année...).
Pour le préparer, travailles les annales certes, mais surtout entraîne-toi à répondre le plus précisément aux consignes demandées, plus que de prouver tes connaissances (contrairement à la logique d'un concours). Le 1er cycle de l'EDL (licence) s'apparente à trois ans de bourrage de crâne et d'apprentissage de la méthode EDL. Certes c'est très lourd et on peut y trouver beaucoup de choses à redire, mais c'est ultra enrichissant, au bout des trois ans tu ressors avec une « culture générale » de l'HiDA en béton.


Gratuité dans les musées :
Pour ce qui est des entrées gratuites... ça joue surtout sur le statut – 26 ans et le statut étudiant, donc pas si privilégiés que ça, il doit y avoir quelques musées payants qui sont gratuits pour les élèves (on nous a même fait comprendre que ces privilèges n'étaient pas acquis et qu'on pouvait à tout moment, d'une année sur l'autre, se retrouver à payer les droits d'entrée des musées dans lesquels on a cours).


Entrer à l'EDL dès l'année prochaine, ou du moins passer une première fois le test :

Tu te demandes si tu dois essayer de passer le test dès cette année ? C'est toujours enrichissant d'essayer, ça ne coûte pas si cher que ça, surtout ça vaut franchement le coup ! Si tu es prise, tu découvriras énormément de choses passionnantes sur l'art et les civilisations et surtout, tu passeras la moitié de ton temps dans des musées, ce qui est vraiment génial ! La spécificité de l'EDL est de donner certains de ses cours (les TDO) directement dans les musées : c'est un enseignement unique, et une expérience franchement épanouissante.

Tu peux toujours entrer en équivalence en deuxième ou troisième année (après avoir validé tes années à la fac) si tu ne sens pas d'être toute seule à Paris au début, mais il faut être encore plus fort pour réussir à rattacher les wagons en entrant en équivalence, car en 1ère année, c'est surtout l'apprentissage de la méthode EDL et c'est vraiment un gros gros paquet que tu ne revois pas les années qui suivent (les profs la considèrent comme acquise). De plus, on étudie seulement en 1ère année l'Antiquité. Le programme se déroule sur 3 ans, car on étudie l'art de toutes les périodes et du monde entier. L'EDL a donc opté pour un découpage chronologique : en première année, c'est des Origines à la fin de l'Antiquité ; en deuxième année, c'est du Vè au XVIè siècle (en gros Moyen Âge et Renaissance) ; la troisième année, tout ce qui suit donc du XVIIè à nos jours.

Histoire/HiDA :
L'EDL enseigne de l'Histoire des Arts et pas de l'Histoire, qui sont des matières liées mais différentes. Il y a besoin de creuser soi-même pour vraiment faire de l'Histoire. De nombreux enseignants/professionnels qui nous donnent cours sont passés par EDL mais en double cursus, souvent EDL + licence Histoire, voire ENS ou ScPo en même temps... des barjots en somme, mais ce qui révèle que l'EDL n'est pas tout, et que si tu veux un cursus complet il faut faire quelque chose en plus. Si l'Histoire pure et dure t'intéresse, ce n'est pas vraiment à l'EDL que tu trouveras ton bonheur.

Ambiance de l'EDL:
Pour ce qui est de l'ambiance de compétition au sein de l'EDL ou des personnes qui passent le Test probatoire : c'est un mythe. Déjà pour le TP tu le passes à la Maison des Examens à Arcueil, tout le monde est logé à la même enseigne dans ce bâtiment uniquement meublé de tables et de chaises où le silence est la règle. L'ambiance dans l'EDL est assez particulière, mais la compétition tu ne la ressens que si les personnes avec qui tu es veulent écraser les autres (ce qui est plutôt rare). Une fois à l’École, ce n'est pas de réussir le mieux qui importe, mais de réussir tout court : certains font tout pour eux, d'autres collaborent. Le mieux est de collaborer, car le programme qu'on nous impose est ultra-lourd : on a 6 mois de cours (septembre à début avril), mais les connaissances nécessiteraient au moins un an d’apprentissage et de travail.... donc si les gens ne collaborent pas, par exemple en mettant en commun leurs fiches, tout le monde y perd. Après il faut tout de même trouver un groupe d'amis qui est dans cet esprit bienveillant, mais ça c'est une difficulté un peu commune à tous les domaines, les relations humaines tout ça...

Il y a certes plus de compétition lors du passage en master car il y a un effectif réduit qui fait que tout le monde n'est pas pris, même s'il y a des conditions d'accès réalisables. En deuxième année, c'est encore pire car il y a moins de place et ils ne prennent que les meilleurs. De plus, le master est aussi ouvert à des personnes qui n'ont pas fait le premier cycle, donc ça réduit les places d'autant plus.


Tu dis qu'il faut être titulaire du Bac pour passer le TP : c'est au moment de renter à l'EDL qu'il faut l'avoir, donc si tu passes le concours en mars et que tu le réussis mais que tu n'as pas ton bac, tu n'es pas acceptée. Pas besoin d'avoir le bac avant de passer le concours, tu peux le passer dès l'année de terminale (ce que j'ai fait). De plus, il n'y a pas de limite d'âge, il me semble : si tu n'as pas 18 ans lorsque tu entres, ça ne pose aucun problème. Je connais beaucoup de personnes dans ce cas là.

Voilà! J'espère avoir éclairé les zones d'ombre qui ressortaient de tes posts!
Moi, tout ce que j'ai à te conseiller: fonce! Qui ne tente rien n'a rien, et franchement ça serait dommage de ne pas essayer de passer le test si tu veux faire des études en Histoire des Arts. Je ne dis pas que l'EDL est mieux que la fac, ce sont des établissement avec des façons très différentes d'enseigner, mais au Louvre c'est une expérience hors du commun car tu apprends à connaître intimement les objets et les œuvres dans les salles des musées.
 
Dernière édition :
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Réactions : UnknowScientist
26 Avril 2012
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Paris
@UnknowScientist

En tant qu'ancienne de l'Ecole du Louvre (1er cycle, muséologe, 2e cycles), voici quelque conseils sur notre école avec qui nous entretenons bien souvent une relation passionnée d'amour/haine :

-L'Ecole du Louvre c'est dur, très dur, il faut le savoir et y être préparé. Le test probatoire d'entré n'est qu'un avant-goût dans la sélection permettant d'avoir un nombre d'élève correspondant à la capacité du grand amphithéâtre (600 places). Je conseille de préparer un peu d'après les annales du test pour s'imprégner de ce qui est demandé, mais il est inutile d'en faire plus car même avec de très bonnes bases, les épreuves à venir sont bien plus difficile. D'excellents élèves redoublent régulièrement et beaucoup n'ont pas réussi à terminer l'intégralité de leur cursus. Il s'agit d'un établissement dépendant du ministère de la culture, pas de l'éducation et de la recherche, en conséquence les professeurs sont le plus souvent des professionnels des musées qui n'ont pas une once de pédagogie, les notes ne font que tomber du ciel.

-L'Ecole du Louvre c'est fascinant, les programmes sont tellement vastes et complets, beaucoup plus qu'en fac, qu'on découvre des centaines de mondes dont on n'avait pas la moindre idée. En effet, si les cultures européennes sont largement détaillées, l'enseignement est également particulièrement développé et permet de se spécialiser dans l'étude des cultures du monde entier et d'apprendre de nombreuses langues anciennes. La fréquentation constante des musées change définitivement notre rapport au monde. Je ne regrette absolument pas mon parcours malgré sa difficulté, je ne pense pas que j'aurai pu disposer ailleurs d'une formation de base aussi complète.

-L'Ecole du Louvre apporte du prestige, les avantages à disposer de ce cursus sont réels. Je n'ai jamais eu aucune difficulté à décrocher des stages ou des vacations dans des musées ou établissement prestigieux. Mais attention, dans le domaine de la culture la plupart des postes passent par un recrutement sur concours (état ou collectivité territoriale), c'est valable pour la conservation des musées mais aussi pour l'archéologie. L'Ecole du Louvre a les meilleurs taux d'accès à la conservation du patrimoine, en revanche son enseignement est insuffisant pour les archéologues, qui doivent compléter leur cursus en fac afin d'être en contact avec les laboratoires de recherche et augmenter leur expérience de terrain sur des chantiers.

-L'Ecole du Louvre rend fou, ou tout du moins aigrie. En effet, la difficulté du cursus nous fait espérer légitimement la possibilité de travailler dans les domaines que nous aimons. Malheureusement il n'en est rien, sans concours nous ne sommes rien, et bien souvent méprisés, au mieux gentiment sous-estimés par les conservateurs plus âgés qui disposaient de conditions de recrutement bien plus favorables. Il faut savoir que nous battons pour une dizaine de places par ans, et nous avons droit à cinq essais, concours interne et externe compris. Outre une perte de temps considérable, ces épreuves épuisent et désespèrent, nous avons l'atroce impression d'être une génération sacrifiée dans des professions en pleine disparition et que quoi que nous fassions nous n'aurons que des miettes alors même que nous avons joué le jeu.
 
En parlant d'année de césure je me souviens m'être sentie bien con le jour où j'ai eu un entretien pour un DUT pendant l'année du bac. Tous les autres candidats avaient pris un an de césure pour travailler, être bénévole dans une expo etc. J'avais l'impression d'être un bébé et n'avoir rien fait de ma vie (du haut de mes 17ans :yawn:)
 

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