@Imago Je pense par exemple à un de mes amis, élevé par une féministe et sincèrement convaincu du bien-fondé de la cause depuis tout petit, qui m'a dit s'être pris 2-3 fois cette réponse de "Commence déjà par ne plus/pas violer". Il a beau savoir pourquoi on lui dit ça, il a beau savoir que c'est pas personnel, il n'en est pas moins humain et il a été heurté, disant que lui il n'avait jamais rien fait. Qu'il ne voulait qu'aider et qu'il se prenait une tape sur le nez.
Ce genre de choses. Associé à la violence d'une certaine forme de militantisme sur twitter (là où pas mal de ces hommes s'informent). Si on y ajoute la mauvaise foi, c'est foutu, ils laisseront tomber l'idée de soutenir le féminisme.
Personnellement, je ne reprocherai jamais à une féministe d'être en colère. Je pense qu'il faut les deux, celles qui sont "capables" (en état à un moment M) de faire de la pédagogie et celles qui secouent le cocotier. Quand M. Kettricken me dit qu'il n'en peut plus de l'aggressivité des féministes de twitter, je lui rappelle que certain.e.s sont justes en colères parce qu'il.elles ont trop morflés.de nouveau, il le sait, il est d'accord, mais il est humain. Quand on l'agresse alors qu'il n'a rien fait (ou qu'il en a l'impression quand il lit que les hommes blancs et cis n'ont rien à dire) il a un réflexe bien compréhensible de défense.
Néanmoins, colère ou pas, je déteste le passif-aggressif.
Je me trompe peut-être, c'est un sentiment purement subjectif, mais j'ai toujours l'impression que les personnes qui en font usage ne sont pas celles qui sont réellement en colère. Que ce sont juste des personnes qui ont envie de se défouler. Ca me donne surtout cette impression quand elles utilisent une formule utilisée partout comme le "Merci.bisous". J'ai l'impression de lire un énième élément de langage, et pas l'expression d'une colère réelle.
Mais je reconnais que là, c'est mon jugement purement subjectif qui se met en travers de ma capacité d'écoute.
Ce genre de choses. Associé à la violence d'une certaine forme de militantisme sur twitter (là où pas mal de ces hommes s'informent). Si on y ajoute la mauvaise foi, c'est foutu, ils laisseront tomber l'idée de soutenir le féminisme.
Personnellement, je ne reprocherai jamais à une féministe d'être en colère. Je pense qu'il faut les deux, celles qui sont "capables" (en état à un moment M) de faire de la pédagogie et celles qui secouent le cocotier. Quand M. Kettricken me dit qu'il n'en peut plus de l'aggressivité des féministes de twitter, je lui rappelle que certain.e.s sont justes en colères parce qu'il.elles ont trop morflés.de nouveau, il le sait, il est d'accord, mais il est humain. Quand on l'agresse alors qu'il n'a rien fait (ou qu'il en a l'impression quand il lit que les hommes blancs et cis n'ont rien à dire) il a un réflexe bien compréhensible de défense.
Néanmoins, colère ou pas, je déteste le passif-aggressif.
Je me trompe peut-être, c'est un sentiment purement subjectif, mais j'ai toujours l'impression que les personnes qui en font usage ne sont pas celles qui sont réellement en colère. Que ce sont juste des personnes qui ont envie de se défouler. Ca me donne surtout cette impression quand elles utilisent une formule utilisée partout comme le "Merci.bisous". J'ai l'impression de lire un énième élément de langage, et pas l'expression d'une colère réelle.
Mais je reconnais que là, c'est mon jugement purement subjectif qui se met en travers de ma capacité d'écoute.