Je ne supporte pas...

[ZeLauVador]

@skippy01 Et quand tu es payé-e, tu dois limite dire merci et ne pas trop exiger non plus.
Et puis, si lea patron-ne exige (et non conseille) que tu arrives 5 minutes à l'avance à chaque fois, tu ne seras pas payé un kopec de plus alors que ça fait des heures supplémentaires.

 

[pikalovescoke]

Je ne supporte pas le fait que lorsqu'un métier est considéré comme une passion, on est censé accepter tout et presque n'importe quoi.

Je suis pas d'accord avec le "devoir" mais clairement, il est plus facile d'accepter un job dur physiquement et peu payer quand c'est un métier passion que si c'est un métier pour l'argent de manière général. Après, certains employeurs en profitent !

Pour ma part, je décrocherais un job de groom dans une écurie, je serais hyper heureuse d'aller travailler même si c'est début du boulot à 4-5h, un travail dur physiquement et pas bien payé. Par contre, un boulot de secrétaire en 9-17h, tranquille dans une petite entreprise et bien payé, je serais pas très motivée et je le quitterais sans hésiter pour le job de groom !

 

[Hotarue]

Je ne supporte plus les énergumènes de ma classe.. Parfois je me demande si ils font exprès..

Spoiler: * Ralage On*

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[MaryJAnna]

@Lord Griffith : Je supporte pas non plus la phrase "Faut dormir la nuit" et autre "La nuit c'est fait pour dormir".
Je travaille de nuit parce que mon rythme naturel c'est de dormir le jour et être éveillée la nuit. J'ai été obligé d'avoir un rythme diurne pendant plus de 20 ans et forcément ça ne marchait pas, j'alternais entre nuit très courtes et nuit très longue (14h de sommeil par ex) tout en étant tout le temps épuisée et on ne cessait de me sortir ces phrases comme si c'était de ma faute. Je voulais dormir la nuit mais je ne pouvais pas parce que ce n'est pas mon rythme. C'était énervant au possible de me le renvoyer à la tête comme si c'était ma faute.

D'ailleurs les gentes sont choqués quand je dis que je me réveille parfois à 18h, on sent qu'iels pensent que je dors trop sauf qu'iels omettent volontairement le fait que si je me lève à 18h c'est que je me suis couchée à 10h. Et même mes collègues de jour sont là "Tu as de la chance de te lever à 15h toi, tu peux bien dormir" sauf que je rentre vers 7h30 du travail, je mange et me lave en rentrant + lire un peu avant de dormir vers 8h30-9h donc je dors entre 6h-6h30 grand max entre deux vacations, j'appelle pas ça bien dormir.

Sans compter toutes les fois où je dois me justifier de refuser des sorties avant 16h si j'ai bossé jusqu'à 7h. Les gentes s'arrêtent sur l'heure à laquelle je me lève sans réfléchir au fait que je ne peux pas me coucher tôt parce que je suis au travail.
Bien sûr je passe pour une grosse feignasse qui dort tout le temps et refuse de se lever tôt pour elleux alors qu'en fait non pas du tout et si on réfléchit iels me demandent de me lever avant 4h du mat' ( enfin l'équivalent pour un.e nocturne) juste pour leur gueule ce qu'iels ne se permettraient pas avec un.e diurne. Ça m'énerve tellement ce genre de choses. Je suis pas paresseuse j'ai juste un autre rythme de vie et j'emmerde bien fort touxes celleux qui m'ont sorti "Tu ne peux pas vivre la nuit, c'est pas ça la vie". C'est ma vie et je m'en sors très bien merci.

Dans un autre registre c'est les mêmes qui pensent que je suis paresseuse parce que je bosse 4 nuits max par semaine en omettant (encore) le fait que je fais des vacations de 12h. Fait le calcul bordel 12x4=48, c'est normal que je bosse pas plus. C'est bizarre comme les 35h ça s'applique que si on les fait en 5 jours dans leur tête, sinon c'est qu'on est des paresseux qui profitent du système.

Bref j'ai dévié du sujet mais fallait que ça sorte. Marre de m'en prendre plein la gueule parce que je bosse pas 5 jours par semaine de 9h à 17h.

 

[MaryJAnna]

@Elanore : Ah les gentes qui pensent que tu as le temps de faire des choses avant d'aller bosser quand t'enquilles des 12h ... Non, vraiment pas en fait. Ou alors tu pétes un câble parce que t'as pas eu le temps de décompresser. Les jours où je bosse mon appart est en bordel, je touche à rien.

Au bout de 2 ans à faire des vacations de 12h la nuit, je sens vraiment que c'est le rythme qui me convient le mieux personnellement, ça se voit même sur mes analyses médicales que je suis en bien meilleure forme qu'avant. J'ai fait un peu de tout ces 4 dernières années : 5/6 jour par semaine en 9h/18h (j'étais claquée et de mauvaise humeur), vacations de 12h en jour (là j'étais au stade zombie) et même du 22h-5h du lundi au vendredi (j'avais juste l'impression d'avoir le temps de rien faire au final) et au final là où je me sens le mieux c'est mon bon vieux 19h-7h. Mais la nuit demande d'une part beaucoup d'organisation -je fais le moins de changement de rythme possible parce qu'il me faut des jours pour m'en remettre, en dehors des courses alimentaires le shopping c'est depuis mon ordi à 3h du mat', les alimentaires le matin à 8h30 avant de dormir quand je bosse pas le soir et je vois mes amis le soir uniquement entre autres- et d'autre part un mode de vie assez casanier. Mes loisirs favoris sont l'écriture, la lecture, les jeux vidéos et la cuisine donc je peux pratiquer ça en pleine nuit sans soucis. Et pour sortir ce que je préférais c'était les restau/bar/soirée posés chez l'un ou l'autre donc dormir la journée ne me limite pas. Puis aussi et surtout ça nécessite que ce soit vraiment ton rythme, je suis en super forme parce que mon rythme de sommeil naturel se situe entre 10h et 20h (à la louche), ça m'arrive de me coucher à 12h sans forcer. C'est pas un rythme qui convient à tout le monde du tout que ce soit physiquement et au niveau du mode de vie tout court. C'est mon cas mais je suis plus l'exception que la règle.

Par contre ouais au bout de 3 vacations je suis morte, c'est un rythme hyper intensif. Faut vraiment un minimum de 2 jours de repos pour m'en remettre correctement. D'ailleurs une fois j'ai dû enchaîner 5 vacations de 12h (une sombre histoire de loi mal faite et de planificateur peu scrupuleux), j'ai fini à un stade d'épuisement où ma peau me faisait littéralement mal, rien que d'enfiler mon uniforme était douloureux donc ça plus jamais.

Je suis dans une branche où dans l'absolu je pourrais dormir pendant ma vacation, beaucoup de mes collègues le font mais bon de 1. Je trouve ça moyen, moi aussi j'ai la vie de gens sous ma responsabilité donc nope, je suis au taquet toute la nuit, de 2. J'en ai pas envie surtout que dormir la nuit ne me repose pas du tout donc ceux qui me disent ça je leur ris au nez.

J'espère que depuis tu peux bosser à un rythme qui te convient mieux en tout cas.

 

[Ya Bish]

C'est le post de @Arwene sur la page précédente qui m'a rappelé que moi non plus je ne supporte pas qu'on me demande ce que je fais dans la vie.
Enfin, parfois je comprends et je me rends parfaitement compte que c'est car la personne s'intéresse vraiment à moi et veut en savoir un peu plus sur moi et qu'elle ne va pas épiloguer sur ma réponse. Mais dans d'autres très nombreux cas j'ai l'impression que c'est de la curiosité malsaine, qu'on va me juger sur ma réponse. Je travaille depuis peu en auto-entrepreneur et franchement je déteste qu'on me pose des questions là-dessus. Parfois les gens me donnent même des "conseils" pour trouver des clients alors que je leur ai RIEN demandé du tout (et que la majorité du temps c'est à côté de la plaque mais je n'ose pas leur dire). Avant que je m'installe, quelqu'un m'avait posé la question et même dit ensuite "je ne te conseille pas de te mettre en AE"... ok donc je suis censée tout abandonner car tu me le conseilles pas ? On en fait quoi maintenant de ta réponse pourrie ?
Avant ça, quand je parlais de mes études on m'a déjà sorti un "tu as besoin d'autant d'études pour faire ça?".
Bref, je me sens jugée en permanence à ce propos. Surtout que comme j'ai fait de longues études (master), les personnes s'attendent à ce que je gagne des milles et des cents et me font clairement comprendre que si ce n'est pas le cas mes études ont été une perte de temps puisque eux, avec leurs études plus courtes gagnent plus que moi. On ne s’intéresse jamais aux compétences que j'ai pu acquérir, au plaisir que j'ai retiré de ces études, non, direct le rapport durée des études/salaire.
Bref, je ne supporte plus qu'on me casse les bonbons avec tout ça.

 

[Cookie McFly]

@Ya Bish Je suis aussi une auto-entrepreneuse avec un master dans la poche (+une autre licence si on veut être précis) et moi aussi je déteste cette question. Entre les conseils des gens qui ne sont pas du tout dans ma branche et les jugements du genre "Tant d'études pour ça, meh"... C'est sur que c'est pas toujours facile parce que je ne gagne pas des milles des et des cents mais j'ai kiffé mes études et j'aime bien mon boulot, ce que que considère être une chance.

 

[skippy01]

Il y a pourtant un mouvement dans lequel ils ne sont pas minoritaire: l'extrême-droite.

 

[Scamandre]

@skippy01 L'extrême droite serait donc envahie de SJW ? Attention, les mots ont quand même un sens précis.
Pour citer wikipédia (ça vaut ce que ça vaut) :

Social justice warrior (couramment abrégé SJW, et que l'on peut traduire littéralement par guerrier de la justice sociale) est un terme péjoratif désignant un individu défendant de manière outrée des causes sociales jugées progressistes (comme le féminisme, la lutte pour les droits civiques, le multiculturalisme, etc.[/QUOTE]

On peut difficilement considérer que l'extrême droite en est remplie
(SJW et "fanatiques" ne sont pas forcément synonymes, et on ne peut pas toujours les utiliser de manière interchangeable.)

 

[skippy01]

Je voulais dire ça dans le sens qu'ils défendent toujours leurs causes par la violence, comme les SJW. Ceci dit, c'est vrai que c'est leur seul point commun.

 

[Manea]

Je voulais dire ça dans le sens qu'ils défendent toujours leurs causes par la violence, comme les SJW. Ceci dit, c'est vrai que c'est leur seul point commun.

A un moment j'aimerai qu'on m'explique comment on milite sans violence. Ceci est une vraie question.
Parce que personne ne va donner des droits à d'autres gen.te.s en allant à l'encontre de ses convictions ou intérêts juste parce qu'on leur a demandé gentiment. Les hommes (en tant que groupe social) n'ont aucun intérêt à céder aux revendications féministes, les groupes homophobes n'ont aucun intérêt à donner des droits aux personnes homosexuelles, les blanc.he.s aucun intérêt à ce que la discrimination envers les personnes racisées s'arrête... Certes, il y en aura une partie qui se dira bien que c'est pas normal et rejoindra les différentes causes en position d'allié.e.s, mais pour les autres on fait quoi ? On les laisse gentiment faire leur merde et marcher sur la gueule des personnes dominées ?
La violence est indispensable en militantisme. C'est pas obligatoirement des parpaings dans la tronches, mais pour beaucoup, leur imposer "tu te tais et tu m'écoutes car c'est ce que je vis et tu dois savoir comment ça fonctionne pour les autres que toi", c'est une violence. Dire "tu ne peux pas faire ce que tu veux de moi et agir comme tu le faisais jusqu'ici t'es désormais interdit", c'est une violence. Dire "même si tu crois que le foetus dans mon ventre est vivant au même titre qu'un bébé, tu n'as rien à dire sur son sort car le choix n'appartient qu'à moi", c'est une violence.
Sans violence, sans capacité à imposer ce qu'on veut à l'autre en face, on a plus qu'à arrêter. Déjà qu'on est en position de dominé.e.s et qu'on a donc pas ou peu de moyens de pression, si en plus on ne peut pas user de violence pour pousser la botte qui nous marche dessus, on est pas sorti.e.s des ronces !

 

[Manea]

@Manea comme le cyber-lynchage par des SJW de l'actrice porno August Ames pour homophobie supposée l'ayant menée au suicide? (http://www.madmoizelle.com/august-ames-mort-863581)

J'ai pas demandé d'exemples de dérapage, je sais qu'il y en a, je suis pas née de la dernière pluie ni naïve au point d'ignorer l'existence de dérives, j'ai demandé comment on milite sans utiliser la moindre violence. De fait je vois pas le rapport.

Parce qu'à la base le "Social Justice Warrior", c'est pas lea militant.e qui va trop loin d'après ses pairs ou qui part dans des dérives, c'est une appellation créée par les opposant.e.s aux mouvements de militantismes sociaux pour se moquer de tous celleux qui sont en face et qui, quoi qu'iels fassent, seront "trop violent.e.s" à partir du moment où iels demanderont des droits sans ajouter "si ça ne vous dérange pas trop", "s'il vous plait" et "vous avez le droit de dire non" après.

Les personnes qui ont causé le cyber-lynchage dont tu parles sont des inconscient.e.s, des idiot.e.s, des sadiques, des personnes qui manquent de recul sur l'impact des réseaux sociaux... Mais ce ne sont pas des "SJW". Il y a pleins de noms à donner avant de sortir les termes péjoratifs qui désignent tout à fait autre chose.