Je suis enceinte… je fais quoi ?

3 Juin 2014
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Pau
@Nyxi si tu n'as jamais avorté (et que tu n'es absolument pas concernée par le problème), alors tu ne vis sûrement pas ce message de la même façon que nous. Et c'est normal, vu qu'on a des vécus et des ressentis différents. Mais de là à dire que son message n'est pas une injonction à la culpabilité, faut pas exagérer. (du coup je ne recite pas le message parce que je l'ai déjà fait).

"Seulement, à mon avis, un avortement n'est jamais anodin."
C'est pas parce qu'on met "à mon avis" devant que ça passe. A mon avis, toutes les personnes qui aiment le melon sont des gros enfoirés. (tu vois on peut en même temps exprimer son avis ET insulter des gens).

" "oui, tu vas ôter la vie" "
Scoop: un avortement n'est PAS un meurtre. Ôter la vie de quelqu'un, c'est le tuer. J'aime pas trop quand on me traite de meurtrière en fait.

"avorter a des conséquences"
Bon là je vois pas comment on peut prendre ça autrement que comme une injonction.

"Quel avenir pour un couple qui a connu dans son intimité la mort d'un enfant ? Comment l'enfant futur peut-il grandir sereinement dans ce ventre qui a connu la mort ? Comment une femme dépasse t-elle la tristesse, la culpabilité, l'angoisse ?"
Là je vais m'abstenir de commentaire, ça se suffit tout seul.

"pouvoir espérer se sentir gueri."
Donc si tu avortes, tu vas être forcément MALADE.

Et parler d'enfant au lieu d'embryon, c'est aussi un bon gros jugement. J'ai une amie qui n'avorterait pour rien au monde. C'est pas sa conception de la vie, elle n'y réfléchirait même pas, pour elle c'est juste hors de question. Et jamais elle ne m'a jugée ou ne m'a fait chier par rapport à ça. Jamais elle m'a demandé si quand même je me sentais pas un peu coupable, ou si quand même j'étais consciente d'avoir assassiné un petit bébé mignon.
Juste on a des ressentis différents par rapport à ça.
Si on était dans la même situation, moi j'avorterais, elle pas. Et en fait on peut quand même être amies hein !! Et je sais que si j'ai besoin de quelqu'un pour m'accompagner voir le médecin pour une IVG, elle m'accompagnerait et me soutiendrait sans AUCUN jugements. Comme moi je l'accompagnerai chez le/la gynéco si elle tombe enceinte, je la soutiendrai dans sa grossesse jusqu'au bout.
Comme quoi on peut avoir des opinions différentes sans faire passer les autres pour des tueuses d'enfants qui vont finir tristes et seules avec "leur ventre qui a connu la mort".
 
8 Novembre 2015
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Metz
@Nyxi : pas d'accord. Elle dit un moment : "responsabiliser c'est dire : oui, tu vas ôter la vie".
Désolée mais c'est hyper violent.
Alors oui le discours est enrubanné de "je pense que", "je me demande si", mais l'idée derrière, c'est quand même de dire que l'IVG est un meurtre ("ôter la vie", c'est bien ça que ça signifie, c'est juste plus joli ...). Alors elle a le droit de le penser aussi fort qu'elle le veut, mais comme la loi n'est pas de son côté, il serait de meilleur ton de s'abstenir de ce genre de commentaire.
 
12 Octobre 2014
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@Jill-Lah
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mais comme la loi n'est pas de son côté, il serait de meilleur ton de s'abstenir de ce genre de commentaire

oui enfin ce n'est pas qu'une question de loi (par exemple, quand on trouve que la loi française ne donne pas assez de temps pour l'ivg avec 12 semaines, on se prive pas de condamner cela).
Disons que cracoucas a parfaitement le droit d'avoir son avis, mais c'est surtout que les femmes ont du se battre pour le droit à l'ivg et qu'on reste quand-même encore aujourd'hui dans une condamnation et une culpabilisation par beaucoup trop de personnes de cet acte qu'est l'ivg. Les femmes se font suffisamment culpabiliser au quotidien, ce n'est pas pour vivre la même chose ici.
Je pense que c'est en cela que les propos de cracoucas ne sont pas très bien accueillis ici.
 
Dernière édition :
4 Novembre 2014
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J'interviens hyper rarement (je ne suis pas douée pour les argumentations), mais le message de @Cracoucass m'a profondément heurtée. Est ce qu'on peut seulement nous lâcher avec cette culpabilisation? est ce que l'on peut BIEN vivre son avortement sans penser être une meurtrière? Est ce que l'on peut BIEN vivre les prochaines grossesses alors qu'on a avorté avant? Mais bien sur que OUI! et heureusement!
Dans mon passé de "génitrice", j'ai eu une FC à 8 semaines, un avortement, à 8 semaines aussi. 2 enfants ont suivi et sont en parfaite santé physique ET mentale. Est ce que @Cracoucass va oser dire que mon 3e enfant, ma fille née prématurée et maintenant vivant avec des handicaps est née à cause du fait que j'ai avorté bien, bien avant sa naissance? Que mon ventre a connu la mort et donc c'est ma faute? Non parce que quitte à faire des raccourcis, autant les faire jusqu'au bout, hein! Et du coup, pour les femmes ayant connu le deuil périnatal, ça se passe comment pour leur ventre qui a connu une mort d'autant plus tragique d'un bébé mort dans leur utérus? C'est "différent" parce qu'elles, elles voulaient l'avoir? Elles le désiraient mais les choses de la vie font que cette fois ci ce n'était pas possible, donc c'est pas la même chose?
Des raccourcis, on peut en faire pleins!

cet article permet d'aider une femme en détresse, sans pour autant l'obliger à avorter, ou à le garder. Quand tomber enceinte n'arrive pas au moment où on le désirait. On ne dit pas "avortez toutes! c'est pour votre bien". Ca s'appelle de l'information, on a la chance d'être dans un pays où nous avons le choix. Un choix tout aussi respectable que de celui de garder le bébé et devenir mère.

Quand j'ai avorté, je n'ai pas été triste, je n'ai pas été angoissée, je ne me suis pas sentie coupable. J'ai avorté parce que ma situation d'alors ne convenait pas DU TOUT à l'éducation d'un enfant, et je le pense d'autant plus encore aujourd'hui. Je l'ai fait pour le bien de cet embryon qui serait né dans un environnement plus que malsain. J'ai vécu mon avortement comme une libération: j'avais ça en moins à gérer dans ma vie, et à partir de ce jour là (qui oui, je m'en rappellerai toute ma vie de façon positive) j'ai pu prendre les bonnes décisions, celles qui m'ont été salutaires.
Bref, c'est comme pisser dans un violon, j'ai l'impression.


Concernant l'article, c'est vrai que le côté "grossesse" a été un peu occulté. On peut être jeune et vouloir garder son enfant. Ca m'a un peu tiqué, le fait de lire "ça a des conséquences". Oui, bien sûr que oui ça en a. Mais j'ai eu l'impression que c'était le MAL incarné que de vouloir garder son bébé.c'est une impression purement subjective, pas un reproche. Je pense aussi qu'en fait, quand on a décidé de continuer la grossesse, on peut très bien s'imaginer ce que ce sera après... mais on est très souvent loin du compte... Sans vouloir faire peur, hein, mais physiquement, moralement, avoir un enfant, ou deux, ou plus (comme moi) c'est juste la chose la plus difficile que j'ai fait de ma vie. C'est enrichissant, c'est de l'amour tout plein, mais je me dis mais heureusement que j'ai avorté avant: je n'aurai jamais pu assumer toute seule; certaines y arrivent très bien, chapeau à elles vraiment, coeur sur vous et tout. moi, je n'aurai pas pu.
Et c'est en lisant les commentaires que je me désole... je suis loin de la ligne éditoriale, je suis une vieille arrrrgggg (haha), d'où mon dernier paragraphe ^^
 
27 Janvier 2013
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Ah ! J'aurais tant aimè avoir cet article quelques mois plus tôt, mais merci ! Ça aidera nombre de filles perdues comme moi avec un personnel médical tellement habitué que les explications très détaillées ici sont vaguement exprimées en consultation.
J'aurais ajouté dans l'article : le test est positif, que faire ? : ne pas paniquer comme une grosse folle à la sortie des toilettes et ne pas balancer le test au visage du copain qui glande sur le canapé !!
Si j'ai une expérience et un avis à donner : j'ai fait un ivg médicamenteux, et j'ai été en hopital de jour pour la pilule qui expulse (la 2e donc.) Ce n'était pas un choix, mais imposé par l'hopital ou j'ai été. Au début j'étais franchement pas contente mais finalement, on est avec un personnel médical qualifié et habitué, qui nous rassure, qui nous donne de bons antidouleurs, qui vient nous voir régulièrement et finalement j'ai préferé être à l'hopital plutôt que chez moi. Mais c'est un avis perso !
 
@Esther Merci pour ce retour. Avec un peu de recul, je pense que ce sont justement les citations de VS qui sont maladroite limite, qui s'autocontredit presque. Mais ce sentiment est peut-être du au fait que les citations apparaissent dans le désordre par rapport à son interview ?
J'ai relevé, comme d'autre, le fait que l'article n'est, pour moi, pas neutre justement parce que dans le contexte actuel, l'un des points reproché aux anti-IVG c'est que leurs info sont orienté "insidieusement". Ici aussi, l'article est orienté, pas insidieusement, mais orienté quand même. Le simple fait de parler de "dédramatisation" de l'IVG est une orientation du texte.

@Illyria Je suis d'accord avec toi si on se place côté professionnel. Un pro du planning familial, s'il parle en terme de "bébé" pour un embryon/foetus, c'est pour moi carrément une faute professionnelle. Mais si la personne qu'il/elle reçoit parle de "bébé/vie/être/personne" pour désigner ce qu'il y a dans son ventre c'est que cette personne ressent que ce qui est dans son ventre est un "bébé/vie/être/personne". Le/la pro n'a pas à lui dire, directement ou plus indirectement que non, ce qu'il y a dans son ventre c'est un amas de cellule, point barre.

Je ne suis pas claire et je m'auto énerve de pas réussir à exprimer ce que je veux dire. :mur:

En fait, j'espère mais vraiment, que les professionnel/les des planning familiaux accueil la parole des personnes qui viennent les voir sans jugement dans un sens ou dans l'autre. Que si quelqu'un pense à l'embryon comme étant "juste un amas de cellule" on accueil et accepte son point de vue sans chercher à lui faire penser autrement et qu'on l'informe et l'accompagne dans sa décision finalement sans que ça influe. Et de même, si quelqu'un pense à l'embryon comme étant "une personne" qu'on accueil et accepte son point de vue sans chercher à lui faire penser autrement et qu'on l'informe et l'accompagne avec la même neutralité bienveillante que l'autre.

Parce qu'imaginons que quelqu'un pour qui "la Vie" commence dès la conception tombe enceinte sans le vouloir et viennent prendre des information sur les différentes options existante. Si on part du principe que l'embryon n'est qu'un amas de cellule, le risque d'occulter tout un pan de sa souffrance morale...

En écrivant tout ça, je me rends compte que ce que j'espère est ce qui ressort des citations de Véronique Sehier, donc en fait, j'dois psychoter pour rien. Donc, pourquoi ce point m'a fait tiquer à la lecture comme si on "oubliait" tout une partie de la population pour qui un embryon c'est une personne ?:confused::hesite:

Pour avoir interviewé VH, je peux vous assurer que dans son discours, le choix de la personne prime sur tout le reste. Effectivement les citations sont dans le désordre par rapport à l'interview et peut-être que ça donne l'impression de modifier ses propos mais si vous allez dans un planning familial, le mot d'ordre est d'accueillir sans jugement, qu'elle que soit la solution préférée par la personne. D'où le fait qu'elle insiste sur l'importance de recevoir la personne enceinte seule à seule, pour lui permettre d'exprimer un souhait qu'elle n'ose peut-être pas exprimer devant ses proches ou la personne l'accompagnant, que ce soit l'IVG ou la garde de l'enfant. Elle explique qu'il y a des techniques d'entretiens, que les personnes sont formées pour faire dire à la personne ce qu'elle ressent profondément sans l'influencer.
Donc je suis d'accord avec toi quand on dit qu'il faut effectivement accueillir sans jugement qu'elle que soit la situation, mais je pense par exemple qu'utiliser le mot dédramatiser n'est pas forcément une faute dans la mesure où certaines personnes pourraient souhaiter avorter, mais ne pas oser parce qu'elles ont en tête que « c'est mal. » Il est à mon avis bon dans ce cas d'aider la personne dans sa démarche de façon à ce que le poids de la culpabilité ne l'écrase pas alors qu'elle avait le droit et la possibilité de prendre cette décision, tu ne penses pas ?
 
20 Janvier 2013
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Oupsi.
Je n'ai pas lu tous les commentaires me citant et réagissant à mes propos mais j'ai bien compris l'idée.
Je suis désolée pour ceux que mon commentaire à heurter, parce je ne veux pas du tout m'inscrire dans ces logiques culpabilisante et jugeante dont on a jamais, jamais besoin.
Je trouve que c'est tout aussi important de parler de la possibilité totale d'une résilience après un avortement parce que j'y crois à 100% aussi, et parce que j'ai connu des femmes ayant traversé le deuil.
J'ai l'impression que le point de désaccord tourne autour du vivant. Je ne parle pas de avec tête et mes douces croyances dictées par un dogme religieux, dommage ce serait si facile d'être clichée. Mais je parle d'un vécu, du vécu d'avoir perdu un comparse quand j'étais dans le ventre de ma mere et de mon frère qui a enquillé les insomnies après sa naissance par peur de dormir, parce que dormir mourrir, parce qu'il a vécu des insécurités à fond dans le ventre de ma mère ayant avorté. Le corps a ses mémoires, tout est relié.
Oui, j'ai vu et ressenti des conséquences très concrètes, une tristesse initiale, la mort dans l'intimité d'un ventre.
Je ne suis pas là pour avoir raison mais pour partager une vision en mouvement que je tente de rendre cohérente avec mon vécu, mes expériences thérapeutiques, mes croyances, enfin voyez un truc subjectifs dont il vaut mieux ne pas faire une affaire personnelle.
 
26 Octobre 2014
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Mais je parle d'un vécu, du vécu d'avoir perdu un comparse quand j'étais dans le ventre de ma mere et de mon frère qui a enquillé les insomnies après sa naissance par peur de dormir, parce que dormir mourrir, parce qu'il a vécu des insécurités à fond dans le ventre de ma mère ayant avorté.
Pourrais-tu être plus précis.e? je ne comprends pas à quel moment tu es né.e et à quel moment ta mère a avorté.Je comprends que tu es né.e sans ton jumeau. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie bien entendu.

Je ne peux te répondre et ni argumenter sans cette information.

EDIT: @Bêbêle, :hugs:on va comprendre !
 

Illyria

Cat Loveuse
31 Janvier 2015
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@Cracoucass Je ne remets pas en cause ton ressenti car il t'appartient et tu es libre d'avoir l'impression que le ventre de ta mère n'a pas été un lieu sécurisant lorsque tu y étais encore parce qu'elle avait avorté ou fait une fausse couche un jour. Je me demande cependant comment se mmanifestent ces ressentis et comment tu les relies à l'événement de l'avortement ou de la fausse couche, mais libre à toi d'en parler ou non.

En revanche, je suis désolée de devoir te dire que cet argument ne tient pas plus que celui de la vie. Notre corps connaît la mort à chaque instant de notre existence: des bactéries et tout un tas d'organismes vivants y vivent et y meurent tout au long de ta vie. Au moment même où tu écris tes messages, la mort passe par ton corps un nombre incalculable de fois. Pourquoi cette mort-là serait moins traumatisante(d'autant plus que ça concerne un nombre bien plus élevé de cellules que ce que représente un foetus ou un embryon)? Et si elle devait l'être, dans quelle sorte de culpabilité devrions nous vivre au quotidien? Ton discours, même s'il est basé sur tes ressentis, a des conséquences.

Que ce soit par l'avortement ou la fausse couche, et à moins de parler de grosses complications qui existent mais qui sont rares, le ventre d'une femme n'est pas moins accueillant pour un futur enfant. En attestent les nombreux enfants nés depuis?
 

Illyria

Cat Loveuse
31 Janvier 2015
4 123
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Ah mais ça, oui. Mais @Cracoucass semblait plutôt parler d'un traumatisme in utero lié directement au fait que cet utérus a vécu une fausse couche ou un avortement, comme si l'utérus donnait le traumatisme qu'il a gardé en mémoire au foetus. Cela me semble sensiblement différent.

Il me paraît évident à part cela qu'on peut transmettre tout autant nos émotions négatives que positives à nos enfants.
 
29 Juin 2016
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Saint-Denis
On va donc sérieusement discuter de la possibilité d'un "traumatisme" des personnes dont les mères ont avorté ou fait une fausse couche parce que l'utérus de ces femmes est marqués par la "mort" avec un grand M? C'est profondément choquant de lire des choses pareilles, c'est de la propagande anti ivg et je ne comprends pas pourquoi des madmoizelles acceptent de discuter sur cette base. On peut choisir étant enceinte d'avorter ou non pour des tas de raisons et sans avoir à se justifier auprès de personne, c'est ça être pro choix et ça devrait être la base de la discussion pas peut-on ressentir la "mort" d'un foetus, pas avorter est-ce tuer, @Cracoucass t'es pro-choix mais tu penses que l'avortement tue des enfants, non mais allo?
 
29 Juin 2016
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Saint-Denis
@Nyxi Tu peux en effet être pro-choix et ne pas envisager l'avortement comme une possibilité lorsqu'il s'agit de TON corps, le problème là c'est qu'on commence à discuter du traumatisme que l'on vivrait dans son corps, dans sa chair parce qu'une autre femme a avorté et ça n'est plus du tout la même chose. Dire que tu ressens l'absence d'un foetus ce n'est plus simplement faire le choix pour soi-même de ne pas envisager l'avortement c'est glisser sur la question du corps des autres et la non ce n'est plus être pro-choix, c'est l'inverse. Si tu produis un discours sur un corps qui n'est pas le tien, au dela de cette fausse question du traumatisme filiale il y a aussi la question de ce que tu dis, de ce que tu exprimes, tu peux ne pas vouloir avoir recours à l'ivg ça ne te donne pas pour autant le droit d'affirmer que l'avortement c'est un meurtre et que les foetus sont des personnes parce que c'est tout simplement faux, un foetus c'est un foetus pas un enfant, si tu penses qu'un spermatozoïde est une personne c'est ton problème mais ce n'est pas pour autant que tu peux aller expliquer aux gens qu'une éjaculation est un génocide, le corps des femmes est en permanence sous contrôle et les quelques libertés que nous avons gagnées sur nos corps sont toujours remises en question, des femmes sont mortes parce qu'elles ont du avorté dans des conditions d'hygiènes déplorables quand l'ivg était interdit, des femmes sont mortes pour avoir aidés ces femmes, et ces morts là ne sont pas une perception, une opinion, ces morts là sont réelles.
 

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