Je suis féministe et parfois, je me déteste

L

lou7514

Guest
Je me reconnais tellement dans cet article! Merci Madz, je me sens moins seule! Sauf que je ne pense pas être aussi agressive.
Quand tu parles de mal-être c'est trop ce que je ressens. Quand je vois des choses et propos sexistes, je me sens blessée, parfois profondément et je ne comprends pas bien pourquoi ça me touche autant.
Parfois je me sens aussi "aigrie, cynique, révoltée et agressive" mais à la fois aussi : fière d'assumer et revendiquer certaines valeurs.

Je crois qu'on a tout simplement pas envie d’être mises toutes dans la même catégorie, celle du "sexe faible" je déteste ce terme!). Certaines d'entre nous refusent qu'on leurs colle à la peau cette étiquette de femme avec tous ces stéréotypes, bons ou mauvais...
Les femmes dites féministes ne sont pas acceptées, reconnues dans notre société où l'on doit à tout prix, correspondre à certains critères (du genre: la bonne mère de famille). Si tu es féministes, tu sors forcement de la norme.
On n'est donc pas reconnues tel quel et cela nous blesse, limite on ne sent pas comme étant une "vraie femme" alors que si... ça me fait penser à ce passage:
 "Les filles qui continuent de penser que les jeux vidéo, c’est que pour les mecs." 
Si, si on peut être femme et aimer le foot, les jeux vidéo et la bière, lol.

Je sais pas si c'est très claire ce que je dis, mais pour moi c'est un problème d'identité. Quand je vois certaines femmes, je me dis que moi je n'ai rien avoir avec ce genre de nanas mais alors qu'est-ce que je suis...? Une femme d'une autre catégorie mais une vraie femme, juste pas celle qu'on voudrais bien que je sois!
 
16 Janvier 2013
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Besançon
Comme beaucoup des Madz qui ont commenté : MERCI ! Merci mille fois d'avoir mis des mots sur ce que beaucoup d'entre nous ressentent mais ne peuvent exprimer.

Cette rage dont tu parles, qui te serre la gorge, je la ressens tous les jours. Et je suis totalement épuisée de ne pas pouvoir l'exprimer, de passer pour une " hystérique " (je déteste ce mot, pourquoi utérus = folie ???!!!) dès que je dis les mots " culture du viol " ou " sexisme ordinaire " ..

Contente de savoir qu'on est pas seules. Et désespérée qu'on soit si nombreuses ...
 
22 Mars 2010
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Lille
mookie-a.tumblr.com
maelle12345;4797051 a dit :
Moi aussi je suis féministe et je me déteste (...) plus parce que je suis timide que féministe en fait. :red:

J'ai longtemps été dans ton cas, et cela demande beaucoup de temps, mais le plus important est d'aller à son rythme ! J'ai commencé par me documenter sur certains sujets et apprendre le plus possible pour être bien sûre de maîtriser mon discours, puis j'ai commencé en attaquant doucement les remarques stupides ou rétablissant la vérité dans une conversation. Par exemple sur le viol, à ceux qui accusent les filles bourrées en soirée attirant des pervers, je leur répondais que c'était un contre-sens car la majorité des agressions se font parmi les proches (amis, famille...), ainsi de suite. Et un jour tu te sentiras à l'aise pour défendre tes idéaux féministes comme cela te convient ! Ne te déteste pas pour ça. L'important est que tu sois sensibilisée et réagisse, même si pour le moment, tu réagis plutôt "en interne".


J'en suis aussi à ce stade où je m'énerve pour beaucoup de choses, surtout dans le cadre familial ou amical, où je tolère beaucoup moins les propos misogynes ou racistes. Autant je n'ai pas eu trop de soucis avec mes amis (tous sont plus ou moins engagés dans le féminisme, etc) autant mon frère me pose beaucoup de problème et m'a même déjà dit que je "râlais beaucoup pour pas grand chose". Pourtant, il a été éduqué de la même manière que moi, fait des études, est cultivé... Cela m'enrage tellement ! :mur:
 
20 Mars 2013
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Ça me rappelle un évènement qui s'est déroulé il y a environ 1 mois :

J'étais en ville, avec des amis (une fille et un garçon), lorsqu’un mec nous accoste en nous disant :
"Alors, vous faites les soldes?"
Nous répondons : "Bein non"
Lui : "J'sais pas, vous avez l'air partis pour dépenser cette aprèm!" (non mais de quoi j'me mêle??)
Et là je lui dis : "Bein non, on peut aller en ville sans dépenser, hein..."

Lui : "Oh, une fille pas dépensière, c'est rare, bravo!"
Moi : "Bah comme quoi faut pas croire les préjugés sexistes !"

Et là, il s'est mis à gueuler, et est parti non sans me décocher un magnifique bras d'honneur.
mes amis ont tous les 2 été choqués de ma réaction, genre :
 "Hannn, mais comme tu t'emporte trop, c'est bon il était sympa, le pauvre tu l'a trop agressé !"

Bref leur non-réaction face à ce genre de comportement ouvertement sexiste m'avait laissée pantoise...à tel point que pendant un moment j'ai moi-même pensé que ma réaction était exagérée...puis après mûre réflexion, je me dis que j'ai eu raison, na.
 
23 Juin 2011
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Comme beaucoup de filles ici, je me suis énormément reconnue dans cet article.

Je pense que c'est normal de passer par cette période quand nos convictions commencent à prendre de l'ampleur. On voit du sexisme partout, chez tout le monde, dans toutes les situations et ça rend fou :halp:

Le pire pour moi ça a été la différence entre ce que je pensais être le sexisme avant et ce qu'est réellement le sexisme. Parce que quand j'ai compris que le sexisme pouvait prendre d'autres formes beaucoup plus insidieuses que "les hommes sont supérieurs aux femmes" (pour caricaturer), je me suis aussi rendue compte que beaucoup de personnes de mon entourage avaient des propos ou des idées sexistes et c'est ce qui a été le plus difficile à gérer.

J'ai connu et je connais encore pas mal de conflits, notamment avec ma mère qui ne se considère pas comme sexiste parce que selon elle "ce qu'elle dit n'est pas grave". En effet, elle ne parle jamais de la supériorité d'un genre sur l'autre, mais elle est très sensible aux stéréotypes de genre et elle les utilise à toutes les sauces :facepalm:
Je ne peux pas m'empêcher de la reprendre à chaque fois qu'elle dit des trucs comme "Les femmes sont plus sensibles de toute façon, les mamans s'inquiètent plus, je ne peux pas faire ça je suis une fille hihi" et j'en passe...
Mais elle me dit qu'elle se sent constamment jugée et qu'elle doit toujours faire attention à ce qu'elle dit et cela a beaucoup altéré notre relation.

Mais le point positif c'est que j'ai trouvé comment gérer cette colère intérieure et comment ne plus me sentir seule avec toutes ces convictions qui bouillonnent en moi.
Je me suis engagée depuis 1 an au Planning Familial de ma ville, et je me sens vraiment apaisée depuis. D'abord, ça me permet de côtoyer des personnes qui ont les mêmes idées que moi et c'est franchement reposant parfois de ne pas avoir à se battre lorsqu'on parle de ces sujets. Ca permet aussi d'enrichir ma réflexion parce qu'on en est tous à un niveau différent de notre engagement et de nos convictions et on s'apporte énormément mutuellement.
Et ensuite, ça me permet de faire quelque chose de concret avec ces idées. Je n'en pouvais plus de les avoir en moi et d'avoir l'impression de ne rien faire de concret pour que ça change et pour essayer de faire évoluer un peu les mentalités. Alors aujourd'hui à travers cet engagement, j'interviens dans des collèges, des lycées, des foyers etc. pour faire évoluer ces idées et parler de sexualités, de violences, de sexisme, de féminisme et de tout ce qui me tient à coeur.

Ca a vraiment été une libération pour moi et je le conseille vraiment à toutes les personnes qui auraient envie de "faire quelque chose" de ce truc qui bouillonne de l'intérieur :fleur:
 
1 Avril 2012
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Bruxelles
J'aurais pu écrire cet article moi-même, tellement je m'y reconnais !

Patience et courage, la route est encore longue...
 
22 Novembre 2013
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Je tique un peu sur ce passage :
Mais honnêtement, ce qui me rend vraiment folle de rage, ce sont les filles.

Les filles qui, mine de rien véhiculent tout autant voire plus le sexisme. Les filles qui zappent un mec parce qu’il n’a pas mis la main au portefeuille au premier rendez-vous. Les filles qui continuent de penser que les jeux vidéo, c’est que pour les mecs. Les filles qui trouvent ça normal qu’on blâme une victime de viol à cause de la longueur de sa jupe ou du litre d’alcool qu’elle avait ingurgité.

Je tique même beaucoup : je ne comprends pas qu'on mette plus de blâme sur la misogynie internalisée des femmes que sur le patriarcat et sur le comportement des hommes.

Je suis féministe et pendant des années, de très longues années, j'étais misogyne. "Fille" était une insulte, si je ne voulais pas de la galanterie, ce n'était pas par féminisme et je me permettais de juger les autres femmes comme des choses inférieures et frêles qui avaient besoin d'un homme pour tout. J'ai moi-même longtemps tenu des discours limites sur les shorts, les jupes, les tenues "de putes", le maquillage, les filles qui avaient beaucoup de partenaire, etc.

J'y croyais sincèrement parce que sans avoir été éduqué par des parents qui y croyaient, c'était tout ce que la société m'avait renvoyé depuis l'enfance.

On apprend aux femmes à se détester et à détester les autres femmes, on nous apprend à nous dire "pas comme les autres" pour les dénigrer et on nous apprend aussi ce qu'on doit aimer et ce en quoi nous sommes douées.

Ça vient des profs, des médias, de la famille, des amis, de partout.

Les femmes ne sont pas plus sexistes que les hommes, on prête juste plus attention à leurs comportements sexiste, on les excuse nettement moins.

C'est d'ailleurs ce qui arrive dans chaque débat sur le féministe, quelqu'un se ramène pour dire "vous voulez l'égalité des genres, mais adopteunmec, sexisme anti-homme, galanterie, payer le resto, porter des charges lourdes".

Une grosse portion des hommes adhère également à ces clichés, il y en a qui sont assez subtiles sur ce point, vous ne le sauriez pas avant qu'ils insistent un peu trop lourdement pour payer-parce-que-ce-sont-des-hommes-vois-tu, mais il y en a plein qui sont très vocaux sur leur slut-shaming, leurs mythes autour du viol, etc. On les excuse beaucoup plus que les femmes.

L'impression que ça me donne, c'est qu'on dit : "maintenant que j'ai ouvert les yeux, toutes les femmes devraient en être au même point, mais les hommes, c'est différent, il faut du temps, il faut qu'on les éduque".

Sauf qu'une oppression internalisée, ça a plusieurs facettes que l'oppression n'a pas. Il y a aussi parfois un élément de survie derrière tout ça, tu te rends légitime parce que tu n'es pas comme les autres femmes, tu peux être approuvée, c'est parfois plus simple.

Et en même temps, c'est plus compliqué.

Je ne me déteste pas en tant que féministe parce que j'ai appris à sortir de cette haine des femmes, de moi, parce que le féminisme m'a aussi donné accès aux luttes LGBTQIAP qui m'ont permises de m'accepter encore plus, parce que j'ai appris le racisme et mes privilèges de blanche, parce que j'ai rencontré la notion de validisme, cette multiplication de classes si importante pour mieux comprendre l'autre et s'améliorer en tant qu'être humain.

Au début, c'est vrai, j'en voulais quand certains amis ne voulaient pas avancer aussi vite que moi avec l'information nouvelle, maintenant, j'ai compris que ce n'était pas non plus à moi de dire aux femmes comment se libérer (par exemple, je suis le cliché de la féministe poilue, mais je ne pense pas que cesser de s'épiler soit une obligation tant qu'on reste critique sur les normes esthétiques et d'ailleurs, chacun-e sa progression dans la critique), je n'ai pas un modèle à imposer aux autres.

J'informe, il y aura des gens qui ne l'entendront pas, ou pas tout de suite, mais j'informe. Je rage, je râle parfois. Mais je ne peux pas taper sur les femmes qui ne veulent pas suivre le même chemin et encore moins les accuser d'être plus sexistes que les hommes alors que tout le monde est victime du patriarcat et que les femmes sont sa cible principale. C'est trop déresponsabiliser les hommes.
 
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Réactions : Latitef
28 Mars 2013
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Lille
twitter.com
Cet article et certains commentaires me rendent assez triste. Je ne me déteste pas à cause du féminisme. Parfois je regrette, je me dis que la vie était plus simple avant mais je ne me déteste pas. Au contraire je suis fière de ce changement. Fière de me dire que j'ai réussi à changer. Fière de savoir qu'aujourd'hui je ne reproduirais plus certaines attitudes comme le slut shaming dans le but de faire avancer cette cause grâce à vous toutes.

Pourquoi se détester parce que l'on est en colère ? Parfois, il semblerait que seul la colère puisse faire avancer les choses. Il faut que la honte change de camps, ce n'est pas nous qui devrions nous détester. Bien au contraire !

Même si parfois j'en ai marre. Parfois j'ai envie de faire une pause au cours de laquelle je me coupe de la Veille Permanente Sexisme. Je continuerais de me battre tant que j'en ai l'occasion dans l'espoir qu'un jour tout ça change.

J'aimerais ajouter juste une chose. Je trouve dommage que tu en viennes à détester ces filles qui font elles-même du slut shaming etc car dans le fond elles sont également victimes du système. Quand bien même elles se plieraient à toutes les règles du patriarcat, elles n'y gagneront rien au niveau globale. Certes elles auront droit à un verre gratuit de temps en temps mais ce n'est pas ça qui les empêchera de subit le harcèlement, d'avoir un salaire plus élevé...
 
11 Février 2009
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Toulouse
amelie.eklablog.com
capitaine-janeway;4797254 a dit :
Mais honnêtement, ce qui me rend vraiment folle de rage, ce sont les filles.

Les filles qui, mine de rien véhiculent tout autant voire plus le sexisme. Les filles qui zappent un mec parce qu’il n’a pas mis la main au portefeuille au premier rendez-vous. Les filles qui continuent de penser que les jeux vidéo, c’est que pour les mecs. Les filles qui trouvent ça normal qu’on blâme une victime de viol à cause de la longueur de sa jupe ou du litre d’alcool qu’elle avait ingurgité.
On apprend aux femmes à se détester et à détester les autres femmes

:worthy:

Mais alors justement c'est bien ce qu'elle décrit.. "j'aime pas les femmes qui n'aiment pas les femmes" je suis d'accord on se mord la queue.

Dans les films par exemple, il est extrêmement rare de voir deux femmes qui interagissent cordialement sans parler d'un homme ou de shopping... ça commence à venir, quand même.
 
22 Novembre 2013
121
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Je n'ai pas perçu le propos comme étant essentiellement un "je n'aime pas les filles qui n'aiment pas les filles", mais plutôt comme une réelle responsabilisation des femmes par rapport aux hommes.

Quand je lis :
Les filles qui, mine de rien véhiculent tout autant voire plus le sexisme. 

Je vois : Les femmes devraient être mieux informées que les hommes, elles sont en plus grosse partie responsables du sexisme.

Quand je lis :
Les filles qui zappent un mec parce qu’il n’a pas mis la main au portefeuille au premier rendez-vous.

Je vois : ça m'horripile bien plus qu'une femme adhère à ces mythes patriarcaux dans les relations hommes - femmes que lorsque ce sont les hommes qui ont du mal à se défaire de cette marque de pouvoir.

(Pourquoi je lis spécialement ça ? Parce que le contraire n'est absolument pas mentionné et que les comportements masculins de ce type ne sont pas critiqués.)

Et quand je lis :
Les filles qui trouvent ça normal qu’on blâme une victime de viol à cause de la longueur de sa jupe ou du litre d’alcool qu’elle avait ingurgité.

Je vois : Je trouve plus grave que les femmes adhèrent à ces mythes sur le viol que lorsque ce sont des mecs qui le font.

Même dans la petite mention sur les hobbies, je ne vois pas de passage qui critique réellement la haine entre femmes, je vois surtout une responsabilité plus grande accordées aux femmes non informées. Et si ces mythes trouvent clairement leur origine dans la misogynie, le fait est qu'ils ne sont pas colportés que par des femmes, ni majoritairement par des femmes, mais par des personnes de n'importe quel genre (hommes, femmes, personnes non binaires -que je vais assez peu mentionner, car la dynamique d'oppression est autre et que je ne préfère pas dire de bêtises) parce que c'est ce que notre société nous apprend.

La haine entre femmes, c'est moche, les mythes patriarcaux qui s'en nourrissent et la nourrisse, c'est moche aussi, mais je trouve ça clairement problématique de ne jamais évoquer la responsabilité des hommes, le rôle du virilisme, de la domination masculine, du male gaze, etc.

Pour moi, parler de féminisme et placer plus de responsabilité sur les femmes, c'est franchement problématique.

Je comprends que ça soit agaçant de voir d'autres personnes opprimées adhérer aux mythes des dominants quand on les déconstruits, mais il ne faut pas en oublier la source et ce passage, pour moi, oublie de rappeler la source.

C'est d'autant plus agaçant que "les femmes véhiculent autant, voire plus, le sexisme que les hommes", c'est un argument anti-féministe classique pour nous dire qu'on devrait surveiller un peu plus les propos des femmes et un peu moins ceux des hommes.
 
26 Août 2011
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st cyr l'école
c'est assez rigolo car je vis avec mon fiancé depuis quelques années maintenant et au début de notre relation il vivait chez sa mère qui est une plus qu'une féministe extrème. Avec des phrases telles que "les filles sont les meilleures", "avant l'Homme contrôlait les femmes mais maintenant c'est l'inverse!"
Face à elle il avait des propos plutôt macho, mais comme ce n'était pas le seul aspect de sa personnalité, ca ne m'a pas empêché de l'aimer. Au fur et mesure de se connaître je lui ai dis que je n'aimais pas la façon dont il parlait des femmes et il m'a répondu qu'il n'avait en fait aucun problème avec les femmes mais avec les féministes "enragées".
Il a eu son propre appartement et depuis je n'ai plus jamais eu un mot macho. On vit ensemble depuis 5 ans maintenant et jamais il ne m'a fait un remarque sur le fait que je soit une femme, je ne suis pas "féministe" mais je ne suis pas non plus un esclave de l'homme. L'idée même d'avoir un mouvement en l'honneur de la femme me parait assez absurde dans le sens ou je ne me suis jamais dis que je devais en faire plus sous prétexte d'avoir un vagin....
Mon homme est une personne a part entière et lorsque l'on fait nos taches ménagères elles sont bien réparties entre nous, il n'a pas cette idée d'aller tripoter des filles dans la rue ou de les aborder par un "hey mademoiselle..." même sans moi.
Tout ça pour dire que si nous avons de la haine envers les "machos" et qu'on réplique de façon "hystérique" ca ne va rien arranger le mieux est d'en discuter calmement et a force de patience et de persévérence on arrivera a vivre en harmonie les uns avec les autres.
 

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