Je suis timide mais je me soigne...ou pas !

[AnonymousUser]

Eriador Je me reconnais aussi dans ce que tu dis. Notamment sur le fait de préparer une heure en avance des choses à dire à une personne. Je ne sais pas être spontanée. Ca me fait penser au film "les émotifs annonymes" (quelle référence... ^^), lorsque Isabelle Carré lors de son premier RV avec Benoit Poolvorde (l'orthographe, je ne sais plus trop), elle avait préparer des fiches avec différents sujets de conversation pour éviter les blancs.

Je ne fais pas de fiches mais je me suis un reconnue dans cette situation. ^^

 

[Heart Skipped A Beat]

Le topic de ma vie.
Je suis une timide bizarre, je déteste les oraux et parler de moi mais parallèment j'aime aller parler à des gens même si je les connais qu'un peu. En fait avoir l'attention braqué sur moi me rend gnhmfgnf.. Si bien que chaque exposé est une petite victoire pour moi. Et je rougis aussi extremement vite ce qui me rend encore moins à l'aise et c'est pas les autres qui m'aident "Han t'es toute rouge". Enfin voila, contente de voir que je ne suis pas la seule

 

[ChuckwithoutNed]

J'ai une timidité étrange. Je me dis sans arrét que je vais déranger ou plomber l'ambiance si je dis quelque chose, propose quelque chose, m'incruste quelque part, accoste quelqu'un et j'en passe! -_- je suis désespérante..

 

[AnonymousUser]

J'ai toujours été timide. D'ailleurs, mes bulletins scolaires sont remplis de "trop discrète", "ne participe pas assez", "trop effacée". Je n'avais jamais pensé qu'être timide était si mal, si mauvais, mais à force de me faire la réflexion que je devrais parler plus, participer plus à l'oral et plus fort (parce que évidemment ma voix ne porte pas quand on me force de faire quelque chose à l'oral), la timidité est devenue un de mes plus gros 'défaut'. Parce que quand je demande quel est mon défaut, la plupart du temps c'est la phrase 't'es trop timide' qui ressort.
Pour beaucoup de personne, "parler peu" = "être timide". Je ne pense pas qu'il y est vraiment une corrélation, juste que quand tu n'as rien à dire ou à contribuer dans une conversation, bah tu dis rien jusqu'à qu'un autre sujet pointe le bout de son nez. Même si je ne suis pas très à l'aise dans un grand groupe, je n'aime pas trop le fait que parce que je ne participe pas beaucoup à la conversation veut dire pour eux que je suis timide et/ou que je m'emmerde. J'ai toujours préféré écouter les histoires des autres que de parler des miennes.

Et même au téléphone surtout quand je dois appeler des gens qui me sont tout à fait inconnus, je stresse, je parle très vite, ma voix part dans les aigus pas possible, mon coeur bat la chamade; c'est terrible quoi. Il faut toujours que j'écrive sur un papier ce que je vais dire à la personne au bout de la ligne, sinon je stresse beaucoup beaucoup trop et j'ai peur de me mettre à bafouiller.

Exactement comme moi.

Et pour le téléphone, c'est la même chose, je répète avant d'appeler et écrit parfois. Une année, j'étais secrétaire de direction pendant un mois, donc je devais tout le temps téléphoner (et répondre au téléphone) et j'étais heureuse d'avoir un bureau pour moi toute seule car je pouvais écrire ce que j'allais dire sans que personne ne me voit, avant de téléphoner. Ce job m'a beaucoup aidé à surmonter mon stress du téléphone car dans de nombreuses situations, je ne pouvais le faire (genre, la directrice qui arrive et me dit de téléphoner à untel tout de suite et reste à côté de moi et puis au bout d'un moment, je n'ai plus le temps).
Et je suis pareille, ma voix ne porte pas et c'est handicapant dans la vie quotidienne. Quand j'étais en primaire (peut être au collège aussi), on me disait tout le temps "parle plus fort", "parle plus fort", ça me soulait trop maintenant, dès que je parle en cours, je me force donc je n'ai plus cette remarque mais les "trop discrète", "trop effacée" (je trouve ça méchant comme remarque, une fois une prof a même écrit "qu'on m'oubliait"), ect... j'ai toujours eu le droit même aujourd'hui, dans les cours où je ne me sens pas à l'aise.
Et je partage ton opinion sur toutes les autres choses.
Enfin, on se soutient entre timides.

 

[maw maw]

Ma timidité était maladive quand j'étais plus jeune, maintenant elle est modérée. En fait j'arrive à la cacher, je joue un rôle, je me dis "fait comme si tu jouais au théâtre et que ton personnage était une fille sure-d'elle et extravertie". C'est beaucoup plus facile pour tout ce qui est scolaire ou professionnel, je suis cachée derrière une fonction d'élève ou de meuf qui fait juste son job. Pour ce qui est d'aller vers les autres j'ai plus l'impression d'être à découvert, j'ai beaucoup plus peur de déranger, d'avoir l'air de mendier de l'amitié alors que j'intéresse personne. Mais bon ça s'arrange aussi, je me donne des coups de pieds au cul, je me dis que si j'ennuie les gens ils sont bien assez grands pour me le faire comprendre et sinon tant pis pour eux.

Et parfois je bois comme un trou et je deviens dark timide exactement comme dans la vidéo de Norman ^^ (mais bon je préfère trouver des solutions alternatives pour niquer ma timidité sans niquer mon foie)

 

[AnonymousUser]

Cette année j'ai eu droit aussi à un "On sait jamais si t'es là ou pas, on te remarque pas." de la part de mon prof lorsqu'il faisait l'appel. De quoi t'enfoncer encore plus...

C'est un peu honteux ce genre de phrases (j'ai eu aussi, "on ne te remarque pas"). Les profs devraient faire plus attention à ce qu'ils disent et à ce qu'ils écrivent sur les bulletins, je me suis retrouvée à pleurer devant des bulletins à cause de remarques blessantes de ce style (surtout que parfois, je considérais que je faisais des efforts et les profs m'enfonçaient).

Une fois, un prof a dit les élèves timides deviennent encore plus timides à force de leur dire qu'ils le sont, de leur coller l'étiquette de "timides". Je trouve ça vrai.
J'ai toujours eu l'impression de devoir me détacher d'une étiquette qu'on m'avait collé et je n'arrive pas à m'en détacher. J'ai été, je suis (et je pense, je serai) toujours la timide pour les profs et les autres, Lizzy Scarlett est gentille, bonne élève (sans jamais avoir eu des notes extraordinaires), sérieuse, travailleuse, sympa, attentive, ect... mais timide.

 

[AnonymousUser]

Arggghh pour le "parle plus fort", "on n'entend rien!". Déjà que je me forçais, là j'avais encore moins envie de parler 'plus fort'. C'était vraiment horrible parce que quand j'élevais ma voix plus haut, j'avais l'impression de crier et que c'était pas naturel... -_-
Je devrais chercher un job de secrétaire pour surmonter ma peur du téléphone inconnu

Pareil. C'est horrible et c'est crevant aussi, quand tu dois parler longtemps, et j'ai aussi l'impression de ne plus avoir ma voix naturelle. C'est la première fois que je parle avec quelqu'un qui a le même problème que moi (je me sens moins seule sur ce point).
Je me demande si il y a un lien entre le fait que notre voix ne porte pas et notre caractère.
(même si ma voix ne porte pas en général, même avec mes amis, famille, quand il y a du bruit et que je veux parler, il m'arrive souvent qu'on ne m'entende pas)

 

[AnonymousUser]

La même.
Depuis toutes ces remarques (scolaires et de connaissances) je supporte encore moins bien de me retrouver malencontreusement (je fais tout pour éviter ce genre de situation) avec des personnes ou des bandes que je connais à peine. Même 5mn. Dans ma tête, c'est le bordel. Je me dis "mais vas-y, dis un truc, on s'en fout". J'essaie de me forcer. Je me tais, j'ai souvent rien à dire, aucun sujet de conversation. Ou je dis des trucs débiles, voir incompréhensible pour celui d'en face, ahah.
Et après je m'en veux.

Je dois y aller doucement pour être à l'aise.
J'ai un bon groupe d'ami, tout va bien avec eux, même si je suis encore la catalogué timide pour certains. Faut pas dec'. Mais je ne me sens pas obligé de leur faire la conversation h24. Je suis également très réservée, plus que timide d'ailleurs. Enfin je crois, enfin peut-être.
Il y en a avec qui c'est tout de suite ok. J'adore ça. D'autres me prennent encore pour une fille "sociale", sans cette étiquette collée sur le front. Je les vois rarement, c'est sans doute pour ça, mais en général je les apprécie très vite ces gus là. Je peux souffler avec eux.

Je déteste quand je suis avec des personnes (souvent lors des pauses en cours) avec qui je me sens obligée de parler. Ce que j'aime chez mes amis, c'est qu'on peut se taire pendant 10 minutes de pauses sans se poser de questions.

 

[Estia]

Le topic de ma vie.
Je suis une timide bizarre, je déteste les oraux et parler de moi mais parallèment j'aime aller parler à des gens même si je les connais qu'un peu. En fait avoir l'attention braqué sur moi me rend gnhmfgnf.. Si bien que chaque exposé est une petite victoire pour moi. Et je rougis aussi extremement vite ce qui me rend encore moins à l'aise et c'est pas les autres qui m'aident "Han t'es toute rouge". Enfin voila, contente de voir que je ne suis pas la seule

Je suis pareille. Je déteste parler de moi surtout quand je suis en public et que n'importe qui peut m'écouter. Surement parce que je me trouve inintéressante.
Et je rougis très très vite aussi, au moindre regard braqué sur moi je deviens écarlate. C'est l'une des choses que je déteste le plus chez moi.

Quand j'étais petite, j'étais tellement timide que dès qu'on tentait de me parler souvent je paniquais et je me mettais à pleurer.
Aujourd'hui, ça ne me gène plus de parler devant du monde en cours, ou de demander quelque chose à quelqu'un. Par contre je suis trèèès timide dans les relations sociales, j'ai toujours peur de m'imposer, dans un groupe donc je m'efface jusqu'à ce que j'ai confiance. A cause de ça j'ai créé une carapace et d'extérieur on me trouve très méchante.
Sinon quand je dois parler à quelqu'un avec qui je n'ai aucune affinité, je stresse, je commence à mélanger mes mots parce que je me ridicule et je pense tout de suite que l'autre se moque de moi.

 

[Zgu]

Je me reconnais beaucoup dans vos écris, c'est pareil pour moi je traine ce gros boulet qu'est la timité. Je sais même pas si c'est de la timidité ou un renfermement ou une associabilité... quoiqu'il en soit, cotoyer les gens m'est très pénible.
Au quotidien je vis dans mon cocon et ne vois personne. Je me conforte dans cette situation, finalement ça ne me dérange pas trop. Le peu d'amis que j'ai je ne les vois jamais et je crois que j'en ai perdu l'envie. C'est là que je me dis que c'est grave...
La famille est là, on se voit et on se téléphone, tout est simple et normal, je les ai autant persuadé qu'à moi que tout va bien et que je suis bien comme ça.
Le téléphone... pareil. Quand il faut appeler quelqu'un ou une administration ou autre, l'angoisse... Je me répète plusieurs fois dans la tête ce que j'ai à dire et (s'en est drôle) quand la personne a déccroché et a sorti son allo, c'est comme le départ d'une course, GO !!!! Je me tape mon sprint de blablablabla mes paroles sont noyées dans mon stress mais rien à foutre je m'arrête pas ! C'est ridicule.

Cette année je me suis forcée la main à aller dans un atelier de sculpture. C'est cool au moins j'ai un truc à raconter quand on me demande "alors quoi de neuf ?" (la question qui tue). C'est sympa il y a une bonne ambiance mais bon je me rends compte que je fais aucun effort pour participer aux conversations. J'écoute et souris. (je ferais une belle potiche )

Le seul truc qui commence à m'insupporter c'est que comme je suis un petit gabari qui parle pas et rougit facilement alors les gens me voient et s'adressent à moi comme si j'étais une petite chose fragile... une enfant quoi... à 28 ans ça me fait un peu caguer. J'aimerais retrouver un peu de crédibilté et m'affirmer plus. Voilà, déjà ça ce serait pas mal.

J'ai eu un petit déclic récemment en entendant quelqu'un dire qu'il y a des personnes qui accrochent, attirent, ont quelque chose à apporter... et d'autres non, rien à partager, insipides, qu'on oublie vite et qui ne marqueront pas leur passage sur terre... j'ai pas envie d'être de celles là.

(bon sinon à part ça je suis très couillonne donc il est finalement préférable que je ne me mêle pas à la populasse )

 

[Neea]

Ma timidité était maladive quand j'étais plus jeune, maintenant elle est modérée. En fait j'arrive à la cacher, je joue un rôle, je me dis "fait comme si tu jouais au théâtre et que ton personnage était une fille sure-d'elle et extravertie". C'est beaucoup plus facile pour tout ce qui est scolaire ou professionnel, je suis cachée derrière une fonction d'élève ou de meuf qui fait juste son job. Pour ce qui est d'aller vers les autres j'ai plus l'impression d'être à découvert, j'ai beaucoup plus peur de déranger, d'avoir l'air de mendier de l'amitié alors que j'intéresse personne. Mais bon ça s'arrange aussi, je me donne des coups de pieds au cul, je me dis que si j'ennuie les gens ils sont bien assez grands pour me le faire comprendre et sinon tant pis pour eux.

Et parfois je bois comme un trou et je deviens dark timide exactement comme dans la vidéo de Norman ^^ (mais bon je préfère trouver des solutions alternatives pour niquer ma timidité sans niquer mon foie)

Moi c'est un peu la même chose. Ca ne se voit pas forcément, du coup. Parce que des fois je me met à parler sans m'arrêter, raconter plein de choses sans aucun intérêt sur ma vie, comme si j'étais super à l'aise. Ca me prend d'un coup par moments, comme si je n'en pouvais plus de tout garder pour moi. Mais au fond je ne me sens jamais à l'aise, parce que j'ai toujours l'impression de déranger, de ne pas être à ma place. J'ai toujours la sensation que les gens préféreraient que je ne sois pas là où que je me taise, que je n'ai rien à leur importer, que je m'incruste. Des fois je parviens à l'oublier, l'espace de quelques minutes ou même de quelques heures, mais ça revient toujours, la conviction qu'au fond je suis seule. C'est peut être juste un cruel manque de confiance en moi. Disons que c'est avec mes cousines que j'arrive parfaitement à me sentir moi, parce que je sais que je suis à ma place, forcément c'est "officiel", c'est ma famille j'ai le droit d'être là, il y a ce sentiment rassurant qui te dit qu'elles seront toujours là, qu'elles l'ont toujours été. J'ai aussi quelques très bonnes amies que j'ai gardées du collège, on n'arrive pas à se voir très souvent mais je sais que si je dérangeais, on aurait arrêté comme ça a été le cas avec la plupart des gens du collège. Mais au lycée je n'y arrive pas, ça va faire 2 ans et demi et je me sens toujours aussi seule. Pourtant j'ai des "amis", même des très sympas, mais il y a toujours quelque chose qui sonne faux, je ne me sens jamais à l'aise, toujours cette peur de déranger, d'être inintéressante. Alors je cache ça en faisant semblant que tout va bien, en rigolant et en parlant sans arrêt, non pas pour les convaincre mais pour me convaincre moi-même quelque part. Des fois j'y arrive, c'est ce qu'il y a de plus inquiétant. Et le plus désagréable c'est de se sentir désespérément seule en étant pourtant entourée de personnes. Je ne parles même pas de quand de nouvelles personnes pointent leur nez, j'ai juste envie de fuir. Et puis quand je croise des gens que je connais mais dont je ne suis pas proche, que je ne sais pas si je dois leur dire bonjour ou pas, je n'ose pas alors je fais semblant de ne pas les voir. Et encore plein d'autres choses. Sauf que maintenant c'est vous que j'ai peur de déranger, avec mon énorme message sans aération, sans structure et probablement sans intérêt non plus. N'empêche que ça fait du bien d'écrire, ça met de l'ordre dans les idées, toutes désordonnées qu'elles puissent paraître même couchées sur l'écran.

Courage les filles, vous êtes moi il y a 11 ans

Je ne suis pas née timide, au contraire je suis naturellement hypersociable, c'est dire si ma période de timidité a été dure.
Elle est due à l'entourage d'enfoirés que j'ai eu au collège, qui passaient leur temps à me rabaisser et à m'insulter. Je me suis renfermée sur moi-même, en mode "les autres, c'est tous des connards", totalement bloquée à l'idée de parler à qui que ce soit hors de mon cercle de proches, planquant ma trouille sous de l'agressivité tout en espérant que quelqu'un m'en sortirait.

C'est au lycée que j'ai commencé à jouer la comédie, d'abord avec des amis d'amis puis, à force, avec tout le monde. Ça marche pas mal. Au bout de 11 ans je suis presque parfaitement à l'aise. Presque.
(Ne me demandez pas d'aborder un vendeur ou de passer un coup de fil à quelqu'un que je connais peu ou pas, hors urgences - et je suis secrétaire, pourtant !)

C'est une méthode qui marche pas mal, quoi

 

[edgyz]

D'un coup, je me sens moins seule!

Alors, ce que je trouve "marrant" (moyennement en fait...) c'est qu'il y a vraiment plusieurs timidités et, j'imagine, plusieurs raisons derrière.

Moi dès que j'ai un coup dans le nez, je parle à n'importe qui, mais franchement, je fais semblant de leur faire la conversation pour être sympa mais je m'ennuie assez vite. Je passe en mode automatique: "salut, tu fais quoi dans la vie ? Ah ouais, tu élèves des vers de terre?! Super!!! Raconte!!!"....
Ou alors, je trouve ca cool, et je suis sincère, mais après la conversation, je passe 10 minutes à me dire "non mais pourquoi j'ai dit ca?!". Et le soir, en me couchant, ca me hante encore!

J'ai le meme problème avec le téléphone, mais c'est très précis: j'ai pas peur d'appeler les services: genre appeler Orange pour leur poser des questions sur mon forfait, pas de soucis! Après tout, c'est leur devoir de me répondre, meme si je bégaye ou que je dis une grosse connerie, ils sont pas censé me le faire remarquer ! Par contre, en ce moment je dois appeler un ancien professeur pour une eventuelle opportunité d'embauche, et ce type, qui a fait cours à mon université pendant 1 semaine, bah je peux pas l'appeler. Ca me stresse. Peut etre parce qu'il y a une embauche à la clé, et que les enjeux sont trop grands, j'ai trop peur de déraper.

J'ai aussi le problème avec les groupes... J'ai toujours l'impression que tout le monde dit soit des trucs supers interessants, soit qu'ils sont trop cons (...ca dépend des groupes!) et moi j'ai juste RIEN à dire. Donc je fais une ou deux remarques un peu smart quand j'ai ma chance, mais c'est tout. Parfois je les fais rire, mais n'ayant pas prévu le succès de ma blague, je me retrouve un peu prise de court et je suis la seule à ne pas rire.... c'est ridicule.

En revanche j'aime assez parler de moi... et surtout de mes sujets de prédilections. N'entamez pas une conversation sur le Japon à côté de moi, vous êtes partis pour écouter mes poncifs sur "la vie a Tokyo" pendant une heure!

En fait, pour faire court, moi je pense que mon problème est plutôt que je juge plus vite que mon ombre, parce que j'ai trop peur du jugement des autres. Alors, dès qu'on parle d'un truc que je connais, je fais ma maline et je suis lourdingue, et dès que je connais pas, je me sens comme l'idiot du village et je sirote mon verre en regardant dans le vide... Mais dès que je vois quelqu'un faire le malin, dire des trucs pas très intelligents et se faire remarquer, ca m'eneeeeeerve! Honnetement, cette colère, c'est juste de la jalousie et de la colère envers mes propres comportements... Halala.

Pour finir, je pense que ca se soigne, en tout cas, je fais le pari de me soigner (disons que j'ai d'autres angoisses, et que franchement, tout à la fois, c'est insupportable et ca me pourri la vie, et celle de mes proches...).


Sinon, je suis vraiment admirative de celles qui acceptent leur timidité, j'aimerai bien en savoir plus la dessus, comment c'est venu, comment vous faites quand on vous le fait remarquer, etc!