Quand je serai grande j'aimerais bien me trouver un John Oliver 
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John Oliver analyse l'éducation sexuelle aux États-Unis (avec des guest-stars)
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
Ahahah génial! Je suis curieuse de savoir l'audience de l'émission, j'espère que ça touche un max de monde.
Le coup du spot d'éducation sexuelle est génial, et Mike m'a tuée
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Le coup du spot d'éducation sexuelle est génial, et Mike m'a tuée
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John Oliver va devenir mon idole, tout ce qu'il dit est pertinent (et marrant) c'est génialissime!
je suis d'accord avec toi
@MésangeBleue : ça me fait plaisir ! Oui, moi aussi je poste un message "inutile" ^^ Enfin, inutile... Si ça fait plaisir à une personne au moins, c'est plutôt cool non ? La communauté des madz est géniale et on ne le dira jamais assez 
Merci @Fab et toute l'équipe pour ce havre de paix des internets !
Merci @Fab et toute l'équipe pour ce havre de paix des internets !
@Freehug : "l'abstinence est souvent décrite comme la seule façon acceptable d'aborder sa sexualité ado"
Dans un sens, ce n'est pas faux (bon, j'espère que par "abstinence", ils n'incluent pas la masturbation car ça en fera gueuler beaucoup). Ce n'est peut-être pas très réaliste, car on vit dans un société hypersexualisée où tout le monde trouve normal de coucher régulièrement (et anormal l'inverse), mais dans le fond, même si l'idée est discutable, je peux les comprendre, car un rapport sexuel, même avec protection, comporte des risques physiques, psychologiques et juridiques qu'on a tendance à sous-estimer et dont les conséquences sont quand-même très importantes et qu'un/e ado (et parfois même des adultes) n'est pas forcément prêt/e à assumer.
Donc il faut aussi intégrer ça dans l'éducation sexuelle afin que tous connaissent les risques (car même en se protégeant, il y a des risques, et j'ai un peu trop l'impression qu'on sous-estime que se protéger ne protège pas complètement des risques).
Ainsi, tout le monde pourra agir en conséquence et toute connaissance de cause (par exemple, ne pas le faire avec n'importe qui, car en cas d'accident on risque de le regretter très vite - et que donc le fait de "coucher sans prise de tête" est un mythe assez dangereux), et là on rejoint l'éducation au consentement, l'évocation de la pression sociale du "pour faire comme tout le monde" à laquelle il faut résister, aux différents moyens de contraception (la pilule du lendemain par exemple recouvre beaucoup d'idées fausses et de réactions hostiles de la part des professionnels comme tu le dis, qui font que la pilule du lendemain n'est prise que par peu de femmes au final), à comment bien choisir un gynécologue + savoir un minimum sur les droits des patientes, etc...
Mais écarter l'abstinence par principe (ce qu'on fait en France), cela revient à indirectement forcer à faire un acte à une personne qui n'est pas prête à en assumer les conséquences ni les risques, ce qui peut être catastrophique pour elle. C'est la même chose que rendre l'abstinence obligatoire par principe : c'est trop radical et ça ne répondra pas aux besoins de tout le monde.
Dans un sens, ce n'est pas faux (bon, j'espère que par "abstinence", ils n'incluent pas la masturbation car ça en fera gueuler beaucoup). Ce n'est peut-être pas très réaliste, car on vit dans un société hypersexualisée où tout le monde trouve normal de coucher régulièrement (et anormal l'inverse), mais dans le fond, même si l'idée est discutable, je peux les comprendre, car un rapport sexuel, même avec protection, comporte des risques physiques, psychologiques et juridiques qu'on a tendance à sous-estimer et dont les conséquences sont quand-même très importantes et qu'un/e ado (et parfois même des adultes) n'est pas forcément prêt/e à assumer.
Donc il faut aussi intégrer ça dans l'éducation sexuelle afin que tous connaissent les risques (car même en se protégeant, il y a des risques, et j'ai un peu trop l'impression qu'on sous-estime que se protéger ne protège pas complètement des risques).
Ainsi, tout le monde pourra agir en conséquence et toute connaissance de cause (par exemple, ne pas le faire avec n'importe qui, car en cas d'accident on risque de le regretter très vite - et que donc le fait de "coucher sans prise de tête" est un mythe assez dangereux), et là on rejoint l'éducation au consentement, l'évocation de la pression sociale du "pour faire comme tout le monde" à laquelle il faut résister, aux différents moyens de contraception (la pilule du lendemain par exemple recouvre beaucoup d'idées fausses et de réactions hostiles de la part des professionnels comme tu le dis, qui font que la pilule du lendemain n'est prise que par peu de femmes au final), à comment bien choisir un gynécologue + savoir un minimum sur les droits des patientes, etc...
Mais écarter l'abstinence par principe (ce qu'on fait en France), cela revient à indirectement forcer à faire un acte à une personne qui n'est pas prête à en assumer les conséquences ni les risques, ce qui peut être catastrophique pour elle. C'est la même chose que rendre l'abstinence obligatoire par principe : c'est trop radical et ça ne répondra pas aux besoins de tout le monde.
@zemble : je n'ai jamais dit qu'il fallait écarter l'abstinence ^^ Comme toi je pense que la notion de consentement, une des plus importantes et des plus absentes des programmes scolaires, devrait être remise au centre de l'éducation sexuelle. Je disais justement que beaucoup d'ados couchaient pour coucher histoire d'éviter de passer pour un-e coincé-e et que ça craint. Par contre attention au "coucher sans prise de tête c'est un mythe"... Non non, plein de gens couchent parfois comme ça par envie (par envie, hein !) sans connaître la personne et/ou avoir envie d'être avec elle. Après, à l'adolescence, quand on a peu d'expérience du sexe et des relations amoureuses, ça me semble compliqué, on est d'accord. Mais si moi à 22 ans je repère un mec mignon et qu'on couche ensemble le soir même sans que j'aie envie de prendre son numéro, c'est mon droit, et je ne vois pas le problème, du moment que je mets une capote.
En fait on en revient toujours au même point : il faut apprendre aux ados que les seules relations sexuelles souhaitables, ce sont celles où les deux partenaires en ont envie et savent que l'autre a envie aussi. Et qu'ils peuvent parfaitement s'abstenir, en attendant de se sentir prêts, par conviction (religieuse ou non) ou parce qu'ils sont asexuels. Tenter de contrôler la sexualité des autres n'a jamais de bonnes conséquences, mort à la police du cul !
Sinon je trouve qu'ils ont un rapport au sexe vraiment schizo aux USA... D'un côté on en voit partout (genre les films American Pie censés se dérouler au lycée et qui ressemblent à des partouzes), de l'autre c'est incroyablement diabolisé (tu couches ? Dis bonjour à ta grossesse assortie d'un SIDA). Enfin chez nous aussi mais pas de manière aussi tranchée je trouve.
En fait on en revient toujours au même point : il faut apprendre aux ados que les seules relations sexuelles souhaitables, ce sont celles où les deux partenaires en ont envie et savent que l'autre a envie aussi. Et qu'ils peuvent parfaitement s'abstenir, en attendant de se sentir prêts, par conviction (religieuse ou non) ou parce qu'ils sont asexuels. Tenter de contrôler la sexualité des autres n'a jamais de bonnes conséquences, mort à la police du cul !
Sinon je trouve qu'ils ont un rapport au sexe vraiment schizo aux USA... D'un côté on en voit partout (genre les films American Pie censés se dérouler au lycée et qui ressemblent à des partouzes), de l'autre c'est incroyablement diabolisé (tu couches ? Dis bonjour à ta grossesse assortie d'un SIDA). Enfin chez nous aussi mais pas de manière aussi tranchée je trouve.
@Freehug : attention au "coucher sans prise de tête c'est un mythe"... Non non, plein de gens couchent parfois comme ça par envie (par envie, hein !) sans connaître la personne et/ou avoir envie d'être avec elle.
Nous sommes en général d'accord, sauf sur ce point où nos points de vue diffèrent.
En effet plein de gens couchent comme ça par envie... mais un certain nombre de gens le regrettent aussi, et parfois très amèrement, à cause des conséquences qu'ils sont obligés d'assumer derrière alors que ces personnes ne sont pas forcément prêtes à ça.
Le problème c'est qu'à chaque fois qu'on couche on prend un risque. Un risque qui n'est pas insignifiant si on regarde les chiffres sur les IVG et la fiabilité des contraceptions, ainsi que les effets sur la santé des contraceptions chimiques. De plus, on n'enseigne pas vraiment la double contraception en France (le fait que les deux se protègent en même temps) alors qu'en Allemagne, par exemple, c'est une évidence, vu qu'une seule contraception (je pense au préservatif) souvent ne suffit pas pour se protéger efficacement :
http://martinwinckler.com/spip.php?article428
Et plus on couche, plus on prend un risque. Donc pour moi, "coucher sans prise de tête", l'idée du "sexe facile, sans conséquences", notamment en l'état actuel de la contraception qui est moins sûre et efficace qu'on nous le fait croire, c'est pour moi un énorme mensonge, car il y aura toujours un risque d'accident de contraception en couchant (sans compter que faire confiance à n'importe qui me paraît risqué vu qu'on ne connait pas la personne ni ses intentions), et certaines personnes ne sont pas prêtes à assumer ces risques et les conséquences qui vont avec en cas d'accident.
Et risquer de voir son avenir compromis à cause d'une coucherie qu'on croyait "sans prise de tête" notamment parce qu'on se croyait protégée, je pense pas que ça vaille le coup quand je vois dans quelle catastrophe certaines personnes se sont retrouvées à cause de ce genre d'histoire. Et les adolescent/e/s sont particulièrement exposé/e/s à ce genre de risques alors qu'elles ont toute leur vie à construire.
D'où ma préférence d'ailleurs pour les relations où on se connaît assez bien d'abord, puis éventuellement on couche ensuite, histoire de me sentir en sécurité par rapport à l'autre.
Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent, après, mais au moins qu'ils aient conscience que même avec une protection, ils prennent un risque et donc qu'ils s'exposent à des conséquences qu'ils pourraient peut-être regretter. Et quitte à prendre un risque, mieux vaut savoir avec qui. Mais ça ne reste que mon point de vue.
Nous sommes en général d'accord, sauf sur ce point où nos points de vue diffèrent.
En effet plein de gens couchent comme ça par envie... mais un certain nombre de gens le regrettent aussi, et parfois très amèrement, à cause des conséquences qu'ils sont obligés d'assumer derrière alors que ces personnes ne sont pas forcément prêtes à ça.
Le problème c'est qu'à chaque fois qu'on couche on prend un risque. Un risque qui n'est pas insignifiant si on regarde les chiffres sur les IVG et la fiabilité des contraceptions, ainsi que les effets sur la santé des contraceptions chimiques. De plus, on n'enseigne pas vraiment la double contraception en France (le fait que les deux se protègent en même temps) alors qu'en Allemagne, par exemple, c'est une évidence, vu qu'une seule contraception (je pense au préservatif) souvent ne suffit pas pour se protéger efficacement :
http://martinwinckler.com/spip.php?article428
Et plus on couche, plus on prend un risque. Donc pour moi, "coucher sans prise de tête", l'idée du "sexe facile, sans conséquences", notamment en l'état actuel de la contraception qui est moins sûre et efficace qu'on nous le fait croire, c'est pour moi un énorme mensonge, car il y aura toujours un risque d'accident de contraception en couchant (sans compter que faire confiance à n'importe qui me paraît risqué vu qu'on ne connait pas la personne ni ses intentions), et certaines personnes ne sont pas prêtes à assumer ces risques et les conséquences qui vont avec en cas d'accident.
Et risquer de voir son avenir compromis à cause d'une coucherie qu'on croyait "sans prise de tête" notamment parce qu'on se croyait protégée, je pense pas que ça vaille le coup quand je vois dans quelle catastrophe certaines personnes se sont retrouvées à cause de ce genre d'histoire. Et les adolescent/e/s sont particulièrement exposé/e/s à ce genre de risques alors qu'elles ont toute leur vie à construire.
D'où ma préférence d'ailleurs pour les relations où on se connaît assez bien d'abord, puis éventuellement on couche ensuite, histoire de me sentir en sécurité par rapport à l'autre.
Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent, après, mais au moins qu'ils aient conscience que même avec une protection, ils prennent un risque et donc qu'ils s'exposent à des conséquences qu'ils pourraient peut-être regretter. Et quitte à prendre un risque, mieux vaut savoir avec qui. Mais ça ne reste que mon point de vue.
Dernière édition :
@zemble : je comprends ce que tu veux dire mais on n'est pas sur le même plan en fait. Ce que moi je dis, c'est qu'en soi y a pas de problème dans le fait de coucher avec un-e inconnu-e , au sens où on n'est pas souillé, moins moral, pas une personne bien ou je ne sais quoi si on le fait, et où il n'y a pas de raison que ce soit moins bien (sexuellement) qu'avec un partenaire monogame.
Toi tu expliques qu'il y a plus de risques de choper une saloperie même si on se protège. Ce qui est vrai. Mais bon, on ne peut pas vivre sans prendre de risques au fond... Quant au sujet de la contraception, là je ne te rejoins pas du tout : le risque augmente en fonction du nombre de relations sexuelles, pas du nombre de partenaires. Une fille qui couche tous les jours avec son mec a plus de risques de tomber enceinte qu'une qui couche tous les mois avec un inconnu (et d'ailleurs pour la contraception hyper fiable et sans hormones, il y a le DIU en cuivre - et est-on sûres que les hormones nuisent à la santé ?).
En fait là où je ne te suis pas c'est que oui on prend des risques en couchant comme on prend des risques en faisant des tas d'autres choses, mais on peut les limiter tant qu'on en est conscients, d'où l'importance de l'éducation sexuelle. C'est d'ailleurs là tout le mal que font les assos anti-sexe aux USA : pour elles l'abstinence est la seule réponse, ils refusent de donner des informations autres aux ados. Ce qui est très naïf voire carrément hypocrite. On le sait que beaucoup ont ou auront très prochainement une vie sexuelle active, on ne peut pas tous être abstinents, risques ou pas risques. En plus, qui dit que pour certaines il n'est pas préférable d'être active sexuellement quitte à assumer d'éventuels risques que de se l'interdire en subissant une frustration énorme (attention : je ne parle que de CERTAINES personnes à la forte libido), psychologiquement parlant ? Personnellement je préfère de loin me dire qu'éventuellement un jour peut-être si mon implant me lâche je devrai avorter plutôt que de me priver de sexe toute ma vie (je ne veux pas d'enfants).
Toi tu expliques qu'il y a plus de risques de choper une saloperie même si on se protège. Ce qui est vrai. Mais bon, on ne peut pas vivre sans prendre de risques au fond... Quant au sujet de la contraception, là je ne te rejoins pas du tout : le risque augmente en fonction du nombre de relations sexuelles, pas du nombre de partenaires. Une fille qui couche tous les jours avec son mec a plus de risques de tomber enceinte qu'une qui couche tous les mois avec un inconnu (et d'ailleurs pour la contraception hyper fiable et sans hormones, il y a le DIU en cuivre - et est-on sûres que les hormones nuisent à la santé ?).
En fait là où je ne te suis pas c'est que oui on prend des risques en couchant comme on prend des risques en faisant des tas d'autres choses, mais on peut les limiter tant qu'on en est conscients, d'où l'importance de l'éducation sexuelle. C'est d'ailleurs là tout le mal que font les assos anti-sexe aux USA : pour elles l'abstinence est la seule réponse, ils refusent de donner des informations autres aux ados. Ce qui est très naïf voire carrément hypocrite. On le sait que beaucoup ont ou auront très prochainement une vie sexuelle active, on ne peut pas tous être abstinents, risques ou pas risques. En plus, qui dit que pour certaines il n'est pas préférable d'être active sexuellement quitte à assumer d'éventuels risques que de se l'interdire en subissant une frustration énorme (attention : je ne parle que de CERTAINES personnes à la forte libido), psychologiquement parlant ? Personnellement je préfère de loin me dire qu'éventuellement un jour peut-être si mon implant me lâche je devrai avorter plutôt que de me priver de sexe toute ma vie (je ne veux pas d'enfants).
@Freehug : je n'ai rien à redire sur le plan moral, les gens font ce qu'ils veulent ^^.
le risque augmente en fonction du nombre de relations sexuelles, pas du nombre de partenaires. Une fille qui couche tous les jours avec son mec a plus de risques de tomber enceinte qu'une qui couche tous les mois avec un inconnu
Ah mais tout à fait. Du coup, on a du mal se comprendre, car je disais la même chose.
Plus on couche (en terme de nombre de relations sexuelles en effet), plus on augmente le risque d'accident. Peu importe avec qui.
Mais c'est vrai que je ne l'ai pas dit comme ça, du coup, ça pouvait prêter à confusion. Donc je suis tout à fait en accord avec ta phrase ^^.
Pour les risques, je sais qu'on dit souvent qu'on prend des risques tous les jours. Sauf que par exemple, pour prendre de l'exemple de "on peut se faire renverser dans la rue", on ne connait pas grand monde qui s'est fait renverser dans la rue. Statistiquement, il y a environ 10.000 victimes piétonnes par an (dont la moitié au moins sont des séniors). Donc pour beaucoup de gens, ça n'a pas de réalité concrète, de plus que le chiffre est relativement faible, toutes proportions gardées (un peu plus du double d'accidents de la route). Moi, par exemple, je n'ai pas peur de traverser la rue car pour moi, le risque de me faire écraser n'a aucune réalité concrète. Ca ne me fait pas peur car je n'ai pas eu d'exemple qui m'a marqué et mise sur la défensive. Et pour beaucoup d'autres personnes, je pense que c'est aussi le cas. En général, on vit toutes et tous plus ou moins sans peur de ces risques, car au fond pour nous, ça n'a pas de représentation suffisamment concrète pour nous faire peur.
Par contre, la seule personne que je connais et qui s'est faite écraser par une voiture, elle est encore en vie, et elle a encore du mal à traverser la rue, et il faut vraiment qu'il y ait 0 voitures pour traverser.
Par contre, il y a plus de 200.000 IVG par an (je n'ai pas les chiffres sur les maladies, par contre), et ce chiffre ne prend pas en compte les grossesses non désirées et quand-même menées à terme. Donc le risque est quand-même là, et n'est pas insignifiant, même si en effet on peut réduire le risque en étant bien informé/e/s.
Après, je suis tout à fait d'accord avec toi, le fait de ne pas informer les ados sur autre chose que l'abstinence est extrêmement nuisible.
Je pense aussi qu'on doit donner le plus d'informations possible sur l'éducation sexuelle, afin que toute personne puisse choisir ce qui lui convienne en toute connaissance de cause. Et sans que personne se sente obligé/e de coucher, et donc indirectement qu'elle s'expose à des risques qu'elle ne se sent pas prête d'assumer.
Car la pression sociale qui veut qu'on couche à tout prix ne fait pas seulement du mal par le rejet qu'elle impose si on sort de sa norme, mais elle fait aussi du mal en incitant vivement à tout le monde à faire un acte dont pourtant certaines personnes sont incapables d'assumer les risques. Et ça c'est très grave, à mes yeux. Ca serait presque un viol perpétré par la société elle-même. D'un côté elle dit "couchez régulièrement sinon ce n'est pas normal", et de l'autre "tant pis pour vous si vous supportez mal les risques". Je trouve que ce message schyzophrène de la société est assez pervers.
Pour les personnes à forte libido, tu marques un point. Après, on rejoint un peu le débat sur la stérilisation pour les personnes qui ne veulent pas d'enfant. Après, ça devient un peu plus compliqué pour les personnes à forte libido, mais qui veulent des enfants, mais pas avec n'importe qui. Là c'est en effet plus compliqué.
Mais quoi qu'il en soit, tout le monde n'a pas la même capacité à supporter un accident.
Je connais par exemple une copine qui a été détruite par une IVG et qui ne veut plus entendre parler de sexe. J'ai d'autres exemples, mais tout ça pour dire qu'en fait, au fond, on est d'accord sur l'essentiel, à savoir qu'il est important que tout le monde ait le plus d'informations possibles sur l'éducation sexuelle afin de pouvoir choisir en toute connaissance de cause, et de préférence sans pression aucune.
@SuperGeekette : c'est très juste, en effet. C'est un point dont je n'ai pas parlé, mais beaucoup de personnes considèrent qu'une relation sexuelle implique forcément une pénétration penis/vagin. Et c'est un des points qui me gênent également. Rien n'empêche de faire l'amour sans passer forcément par cette étape. Et ça serait pas mal que cette vision des choses soit un peu mieux considérée par davantage de monde.
le risque augmente en fonction du nombre de relations sexuelles, pas du nombre de partenaires. Une fille qui couche tous les jours avec son mec a plus de risques de tomber enceinte qu'une qui couche tous les mois avec un inconnu
Ah mais tout à fait. Du coup, on a du mal se comprendre, car je disais la même chose.
Plus on couche (en terme de nombre de relations sexuelles en effet), plus on augmente le risque d'accident. Peu importe avec qui.
Mais c'est vrai que je ne l'ai pas dit comme ça, du coup, ça pouvait prêter à confusion. Donc je suis tout à fait en accord avec ta phrase ^^.
Pour les risques, je sais qu'on dit souvent qu'on prend des risques tous les jours. Sauf que par exemple, pour prendre de l'exemple de "on peut se faire renverser dans la rue", on ne connait pas grand monde qui s'est fait renverser dans la rue. Statistiquement, il y a environ 10.000 victimes piétonnes par an (dont la moitié au moins sont des séniors). Donc pour beaucoup de gens, ça n'a pas de réalité concrète, de plus que le chiffre est relativement faible, toutes proportions gardées (un peu plus du double d'accidents de la route). Moi, par exemple, je n'ai pas peur de traverser la rue car pour moi, le risque de me faire écraser n'a aucune réalité concrète. Ca ne me fait pas peur car je n'ai pas eu d'exemple qui m'a marqué et mise sur la défensive. Et pour beaucoup d'autres personnes, je pense que c'est aussi le cas. En général, on vit toutes et tous plus ou moins sans peur de ces risques, car au fond pour nous, ça n'a pas de représentation suffisamment concrète pour nous faire peur.
Par contre, la seule personne que je connais et qui s'est faite écraser par une voiture, elle est encore en vie, et elle a encore du mal à traverser la rue, et il faut vraiment qu'il y ait 0 voitures pour traverser.
Par contre, il y a plus de 200.000 IVG par an (je n'ai pas les chiffres sur les maladies, par contre), et ce chiffre ne prend pas en compte les grossesses non désirées et quand-même menées à terme. Donc le risque est quand-même là, et n'est pas insignifiant, même si en effet on peut réduire le risque en étant bien informé/e/s.
Après, je suis tout à fait d'accord avec toi, le fait de ne pas informer les ados sur autre chose que l'abstinence est extrêmement nuisible.
Je pense aussi qu'on doit donner le plus d'informations possible sur l'éducation sexuelle, afin que toute personne puisse choisir ce qui lui convienne en toute connaissance de cause. Et sans que personne se sente obligé/e de coucher, et donc indirectement qu'elle s'expose à des risques qu'elle ne se sent pas prête d'assumer.
Car la pression sociale qui veut qu'on couche à tout prix ne fait pas seulement du mal par le rejet qu'elle impose si on sort de sa norme, mais elle fait aussi du mal en incitant vivement à tout le monde à faire un acte dont pourtant certaines personnes sont incapables d'assumer les risques. Et ça c'est très grave, à mes yeux. Ca serait presque un viol perpétré par la société elle-même. D'un côté elle dit "couchez régulièrement sinon ce n'est pas normal", et de l'autre "tant pis pour vous si vous supportez mal les risques". Je trouve que ce message schyzophrène de la société est assez pervers.
Pour les personnes à forte libido, tu marques un point. Après, on rejoint un peu le débat sur la stérilisation pour les personnes qui ne veulent pas d'enfant. Après, ça devient un peu plus compliqué pour les personnes à forte libido, mais qui veulent des enfants, mais pas avec n'importe qui. Là c'est en effet plus compliqué.
Mais quoi qu'il en soit, tout le monde n'a pas la même capacité à supporter un accident.
Je connais par exemple une copine qui a été détruite par une IVG et qui ne veut plus entendre parler de sexe. J'ai d'autres exemples, mais tout ça pour dire qu'en fait, au fond, on est d'accord sur l'essentiel, à savoir qu'il est important que tout le monde ait le plus d'informations possibles sur l'éducation sexuelle afin de pouvoir choisir en toute connaissance de cause, et de préférence sans pression aucune.
@SuperGeekette : c'est très juste, en effet. C'est un point dont je n'ai pas parlé, mais beaucoup de personnes considèrent qu'une relation sexuelle implique forcément une pénétration penis/vagin. Et c'est un des points qui me gênent également. Rien n'empêche de faire l'amour sans passer forcément par cette étape. Et ça serait pas mal que cette vision des choses soit un peu mieux considérée par davantage de monde.
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