J'ai envie de te faire un gros câlin car je trouve la reaction de tes parents complètement debile, ca a du être vraiment traumatisant pour toi ! J'espere que tu surmonteras ta culpabilite
La masturbation féminine, ce tabou foutrement tenace — Le Dessin de Cy.
- Initiateur de la discussion Cy.
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J'ai envie de te faire un gros câlin car je trouve la reaction de tes parents complètement debile, ca a du être vraiment traumatisant pour toi ! J'espere que tu surmonteras ta culpabilite
@tallahassee Non, je ne pense pas qu'il y'a de normalité, d'ailleurs "normal" pour moi ça veut un peu rien dire ^^
Simplement je suis curieuse, j'aime connaître le pourquoi du comment, donc je voulais juste savoir si qqun était un peu plus informé que moi sur le sujet et connaissait quelques trucs sur la masturbation, et comment on commence et pourquoi.
Je suis juste surprise pas parce que je trouve pas ça "normal" mais juste parce que les (assez rare) personnes avec qui j'en ai déjà parlé on commencés autour du même âge que moi, du coup j'imaginais même pas que c'était possible de commencer enfant ! Comme quoi, c'est un sujet très peu traité par les médias. Naïvement, je pensais que c'était qq chose qui venait avec la puberté et donc qui commençait pendant l'adolescence.
voila c'est tout
Par rapport à mon environnement, peut être que j'ai moins pensé au sexe seule parce qu'on en parlait avec mes copines/copains, c'est pas bête. Je me rappelle qu'avec ma meilleure copine de primaire on avait fouillé la chambre de son demi-frère (qu'avait 18 ans si je me rappelle bien) et qu'on avait trouvé un livre avec des positions sexuelles décrites en détail qu'on avait lu en entier ^^ Par contre, maintenant que je m'en rappelle, il n'y avait rien de rien sur la masturbation. Peut être que du coup je m'imaginais le sexe comme un truc qui se passait forcément à deux, ou plus, mais pas seul, et que j'ai pas pensé à me touché avant de connaître la masturbation via ce que les garçons nous racontait milieu collège...
Simplement je suis curieuse, j'aime connaître le pourquoi du comment, donc je voulais juste savoir si qqun était un peu plus informé que moi sur le sujet et connaissait quelques trucs sur la masturbation, et comment on commence et pourquoi.
Je suis juste surprise pas parce que je trouve pas ça "normal" mais juste parce que les (assez rare) personnes avec qui j'en ai déjà parlé on commencés autour du même âge que moi, du coup j'imaginais même pas que c'était possible de commencer enfant ! Comme quoi, c'est un sujet très peu traité par les médias. Naïvement, je pensais que c'était qq chose qui venait avec la puberté et donc qui commençait pendant l'adolescence.
voila c'est tout
Par rapport à mon environnement, peut être que j'ai moins pensé au sexe seule parce qu'on en parlait avec mes copines/copains, c'est pas bête. Je me rappelle qu'avec ma meilleure copine de primaire on avait fouillé la chambre de son demi-frère (qu'avait 18 ans si je me rappelle bien) et qu'on avait trouvé un livre avec des positions sexuelles décrites en détail qu'on avait lu en entier ^^ Par contre, maintenant que je m'en rappelle, il n'y avait rien de rien sur la masturbation. Peut être que du coup je m'imaginais le sexe comme un truc qui se passait forcément à deux, ou plus, mais pas seul, et que j'ai pas pensé à me touché avant de connaître la masturbation via ce que les garçons nous racontait milieu collège...
C'est dingue le contraste de votre rapport à la masturbation et le mien ! Je n'ai jamais ressenti quelque chose en me doigtant, ça me fait le même effet qu'insérer un tamponPareil pour me toucher, je ne m'excite pas moi-même apparemment
(et pourtant tout va bien en bas, j'ai l'excitation facile dans d'autres situations, et je suis aussi à l'aise avec mon corps)
Certaines sauraient expliquer ça ?
J'en reviens pas d'écrire ça en public ...
Si ca peut te rassurer, je me masturbe jamais. Mes amies le font, on en parle mais ça ne me tente pas. J'ai essayé quelque fois (sobre et moins sobre ^^), suis restée de marbre.
Au début, je me demandais si j'étais pas frigide ou si je le faisais comme il faut ... Puis, zut, suis passée à autre chose. Je m'autorise à avoir le droit de ne pas avoir envie de le faire.
Je suis toujours étonnée quand je lis tous ces témoignages et que je réalise que l'immense majorité des filles que j'ai pu côtoyer le faisaient, même sans en parler... Pour moi ce n'est pas compliqué, petite ou ado, la masturbation ne m'a tout simplement JAMAIS traversé la tête (ni rien d'autre. 
) Comme l'a dit une autre madz plus haut, toucher le clitoris, ça me faisait au mieux rien, au pire une sensation assez désagréable, et du coup je ne m'imaginais même pas vraiment qu'on pouvait avoir du plaisir de ce côté-là. On n'en parlait ni avec mes parents, ni avec mes amies, pas à cause d'un tabou ou quoi, juste que ça ne venait pas dans nos sujets de conversation, puisque comme je n'avais pas de questions à ce sujet (et qu'elles non plus, ou qu'elles n'ont pas osé les poser), on n'a jamais eu l'occasion d'en parler.
A force j'ai quand même fini par en entendre parler, et je me suis juste dit que bon, bah ça ne devait pas être pour moi. Il a fallu attendre mes 22 ans et mon copain pour découvrir qu'en fait je n'étais pas complètement insensible de ce côté là quand on s'y prenait correctement, et c'est même lui qui m'a encouragée à essayer en solo pour que je me connaisse mieux et que je me fasse plaisir quand j'en avais envie, avec ou sans lui. Un vibro plus tard (parce que les doigts et l'imagination c'est bien mais quand on a jamais rien ressenti à cet endroit en 22 ans, ça ne suffit pas
), je découvrais enfin l'orgasme, aussi bien à deux que toute seule. 
Et ça confirme bien ce que je disais à mon copain quand je ne me masturbais pas encore et que lui m'avouait avec honte et culpabilité que lui si, depuis qu'il était ado : MAIS C'EST TROP COOL.
Être capable de s'envoyer tout seul au paradis, j'ai toujours considéré ça limite comme un pouvoir magique, d'autant plus que moi je n'y arrivais pas et que ça avait quand même l'air plutôt sympathique.
Bref, je n'ai jamais eu le temps de culpabiliser en l'ayant découvert si tard, mais j'aurais aimé pouvoir le dire à toutes quand je vois à quel point beaucoup d'entre vous ont pu en souffrir : l'auto-tripotage, c'est
, soyez heureuses et comblées en toute sérénité. 
) Comme l'a dit une autre madz plus haut, toucher le clitoris, ça me faisait au mieux rien, au pire une sensation assez désagréable, et du coup je ne m'imaginais même pas vraiment qu'on pouvait avoir du plaisir de ce côté-là. On n'en parlait ni avec mes parents, ni avec mes amies, pas à cause d'un tabou ou quoi, juste que ça ne venait pas dans nos sujets de conversation, puisque comme je n'avais pas de questions à ce sujet (et qu'elles non plus, ou qu'elles n'ont pas osé les poser), on n'a jamais eu l'occasion d'en parler.A force j'ai quand même fini par en entendre parler, et je me suis juste dit que bon, bah ça ne devait pas être pour moi. Il a fallu attendre mes 22 ans et mon copain pour découvrir qu'en fait je n'étais pas complètement insensible de ce côté là quand on s'y prenait correctement, et c'est même lui qui m'a encouragée à essayer en solo pour que je me connaisse mieux et que je me fasse plaisir quand j'en avais envie, avec ou sans lui. Un vibro plus tard (parce que les doigts et l'imagination c'est bien mais quand on a jamais rien ressenti à cet endroit en 22 ans, ça ne suffit pas
), je découvrais enfin l'orgasme, aussi bien à deux que toute seule. Et ça confirme bien ce que je disais à mon copain quand je ne me masturbais pas encore et que lui m'avouait avec honte et culpabilité que lui si, depuis qu'il était ado : MAIS C'EST TROP COOL.
Être capable de s'envoyer tout seul au paradis, j'ai toujours considéré ça limite comme un pouvoir magique, d'autant plus que moi je n'y arrivais pas et que ça avait quand même l'air plutôt sympathique.Bref, je n'ai jamais eu le temps de culpabiliser en l'ayant découvert si tard, mais j'aurais aimé pouvoir le dire à toutes quand je vois à quel point beaucoup d'entre vous ont pu en souffrir : l'auto-tripotage, c'est
, soyez heureuses et comblées en toute sérénité. 
@tallahassee Justement, j'ai également essayé de me toucher (donc de me masser le clitoris de l'extérieur comme tu le décris) et ça ne m'a absolument rien fait. C'est pourquoi je pensais qu'insérer mon doigt ferait plus d'effet, mais en fait non
Faudrait que j'essaye avec un vibro pour voir Et aussi essayer de plus faire jouer mon imagination.
@Misara Je suis pas seule alors ! Oui vraiment je ne m'inquiète pas et ne culpabilise pas d'être totalement insensible à la masturbation, mais je suis vraiment intriguée j'aurais aimé savoir ce que ça fait
Faudrait que j'essaye avec un vibro pour voir
Et aussi essayer de plus faire jouer mon imagination.@Misara Je suis pas seule alors ! Oui vraiment je ne m'inquiète pas et ne culpabilise pas d'être totalement insensible à la masturbation, mais je suis vraiment intriguée j'aurais aimé savoir ce que ça fait
@tallahassee Je sais ce que je dois faire alors ! En espérant y voir de l'effet
Tout d'abord, un merci de plus pour cette publication! Il résume énormément de choses. Les rares fois où j'avais vu une femme se masturbait au cinéma (il y a Black Swan mais un autre film dont j'ai oublié le nom...) je me souviens d'un énorme malaise... Est-ce dû à la mise en scène du réalisateur (les femmes se masturbant semblent avoir un problème psychologique ou affectif en général) ou bien à nos idées "c'est mal" ? Ou un peu des deux ? Bref, ça pourrait être intéressant d'étudier ça !
Après avoir lu les messages, je me rends compte que le sujet de la littérature érotique n'a pas été abordée. J'ai toujours été tentée d'aller jeter un coup d'oeil dans les librairies à ce rayon et en même temps je n'arrive pas à dépasser ma honte... C'est peut-être comme la première fois qu'on achète des capotes ? Faut le faire une fois pour ne plus se sentir génée ?
Pour ma part, me doigter ne me procure aucun plaisir donc pas de panique! Je pense qu'on est toutes très différentes à ce niveau là mais personnellement la part psychologique est TRES importante. J'ai besoin de me faire mon petit cinéma/mater un porno pour atteindre l'orgasme. Sinon c'est agréable et c'est tout. L'explication que je pourrai te donner est celle-ci : le rôle de l'imaginaire.
Après avoir lu les messages, je me rends compte que le sujet de la littérature érotique n'a pas été abordée. J'ai toujours été tentée d'aller jeter un coup d'oeil dans les librairies à ce rayon et en même temps je n'arrive pas à dépasser ma honte... C'est peut-être comme la première fois qu'on achète des capotes ? Faut le faire une fois pour ne plus se sentir génée ?
C'est dingue le contraste de votre rapport à la masturbation et le mien ! Je n'ai jamais ressenti quelque chose en me doigtant, ça me fait le même effet qu'insérer un tampon
(et pourtant tout va bien en bas, j'ai l'excitation facile dans d'autres situations, et je suis aussi à l'aise avec mon corps)
Certaines sauraient expliquer ça ?
Pour ma part, me doigter ne me procure aucun plaisir donc pas de panique! Je pense qu'on est toutes très différentes à ce niveau là mais personnellement la part psychologique est TRES importante. J'ai besoin de me faire mon petit cinéma/mater un porno pour atteindre l'orgasme. Sinon c'est agréable et c'est tout. L'explication que je pourrai te donner est celle-ci : le rôle de l'imaginaire.
Comme je vois que beaucoup d'entre vous parlent des "techniques" qu'elles utilisent pour se masturber et de l'âge auquel elles ont commencé, je me permets de mettre ma petite pierre pour contribuer à l'édifice. (C'est pas ça l'expression, mais vous voyez l'idée hein.)
Après il faut faire attention à ce que tout cela ne se retourne pas contre les demoiselles qui ne se sentent pas à l'aise avec ça. J'aurais d'ailleurs besoin de vos conseils :
J'ai une très bonne amie qui a un partenaire régulier, avec qui ça se passe très bien, et qui est très mal à l'aise quand on parle de masturbation féminine. En effet, elle ne ressent absolument rien toute seule, et elle a l'impression de ne pas être "normale", pire, de louper quelque chose. C'est vrai que j'ai tendance à vanter grassement les mérites de la masturbation, et elle a donc l'impression que c'est dommage pour elle si elle ne ressent rien. J'ai beau lui dire que ce n'est absolument pas grave, qu'il ne faut pas qu'elle se force à essayer surtout si elle n'en a pas envie, elle se sent "en marge".
Comment je pourrais lui dire que c'est pas grave du tout ? (Elle a 19 ans comme moi, si jamais ça peut vous aider à m'aiguiller.
)
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J'ai une très bonne amie qui a un partenaire régulier, avec qui ça se passe très bien, et qui est très mal à l'aise quand on parle de masturbation féminine. En effet, elle ne ressent absolument rien toute seule, et elle a l'impression de ne pas être "normale", pire, de louper quelque chose. C'est vrai que j'ai tendance à vanter grassement les mérites de la masturbation, et elle a donc l'impression que c'est dommage pour elle si elle ne ressent rien. J'ai beau lui dire que ce n'est absolument pas grave, qu'il ne faut pas qu'elle se force à essayer surtout si elle n'en a pas envie, elle se sent "en marge".
Comment je pourrais lui dire que c'est pas grave du tout ? (Elle a 19 ans comme moi, si jamais ça peut vous aider à m'aiguiller.
)
Hey! Super dessin Cy, comme d'hab 
Perso, avec mes copines au collège on parlait de masturbation. En mode confidence pendant les soirées pyjama (pas au milieu de la cour de récré, non), au même titre que "wow ils sont énormes tes seins! on dirait pas!"
, mais on en parlait.
Bizarrement c'était des règles qu'on parlait pas du tout (à peine un "euh, tu aurais une serviette?" murmuré suivi du passage de serviette en mode trafic de drogue)
Mais effectivement dans les séries et films pour ados, la masturbation masculine était hyper banalisée et la masturbation féminine très minoritaire (American Pie, 1 scène de masturbation féminine totalement axée sur le plaisir des gars à regarder, alors que quand c'était les gars qui se foutaient le zigouigoui dans une tarte aux pommes....)
Perso, avec mes copines au collège on parlait de masturbation. En mode confidence pendant les soirées pyjama (pas au milieu de la cour de récré, non), au même titre que "wow ils sont énormes tes seins! on dirait pas!"
, mais on en parlait.Bizarrement c'était des règles qu'on parlait pas du tout (à peine un "euh, tu aurais une serviette?" murmuré suivi du passage de serviette en mode trafic de drogue)
Mais effectivement dans les séries et films pour ados, la masturbation masculine était hyper banalisée et la masturbation féminine très minoritaire (American Pie, 1 scène de masturbation féminine totalement axée sur le plaisir des gars à regarder, alors que quand c'était les gars qui se foutaient le zigouigoui dans une tarte aux pommes....)
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@Valpa : pour moi la version avec orgasme, ça n'a pu être qu'avec accessoire. Et ça prend du temps, et il faut le support de l'imagination. Donc ça ne va clairement pas de soi, et c'est récent, j'avais 28 ans je pense. Cela dit, même sans orgasme, je trouvais ça plaisant, mais je préfère avec :-D.
Je ne sais pas pour les autres femmes, mais si je suis avec hormones artificielles (pilules, anneau...) ou sans, c'est différent, et au sein du cycle quand il y en a un, c'est aussi variable. Le délai, l'intensité... bref, c'est pas une science exacte!
(Et @Lou-wizz : si ma petite expérience peut t'aider à communiquer avec ton amie... de toute façon, j'ai envie de dire que s'il elle n'en ressent pas le besoin, tranquille, on va pas passer d'un "tabou tenace" à une obligation de se masturber!)
Je ne sais pas pour les autres femmes, mais si je suis avec hormones artificielles (pilules, anneau...) ou sans, c'est différent, et au sein du cycle quand il y en a un, c'est aussi variable. Le délai, l'intensité... bref, c'est pas une science exacte!
(Et @Lou-wizz : si ma petite expérience peut t'aider à communiquer avec ton amie... de toute façon, j'ai envie de dire que s'il elle n'en ressent pas le besoin, tranquille, on va pas passer d'un "tabou tenace" à une obligation de se masturber!)
Dernière édition :
Bon, je ne peux pas être la seule qui ai découvert que quelque chose se tramait en dessous en faisant de l'équitation La selle était trop petite donc forcément, avec les mouvements de bassin... hein... 
J'essaye de me rappeler, mais je ne vois pas quand j'ai parlé de masturbation féminine avec des potes, ça n'arrive pas. Et encore moins avec mes parents, sacrebleu. Ils sont plutôt du genre à dire "met un préservatif, protège toi, vis ta vie, MAIS ARRÊTE DE M'EN PARLER CA ME GÊNEEEEEE" (rho les pauvres petits 
). Un ex m'avait conseillé de le faire, mais j'avais pas encore la motivation.
La selle était trop petite donc forcément, avec les mouvements de bassin... hein...
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). Un ex m'avait conseillé de le faire, mais j'avais pas encore la motivation.
Merci pour ta réponse en tout cas. J'espère qu'elle finira pour se sentir mieux par rapport à ça. ^^
C'est ça qui est compliqué en fait, il n'y a pas de "recette magique". Il n'y a que des assaisonnements personnalisés.
Et un jour, plus ou moins par hasard tu trouves les bons ingrédients... Certaines n'ont pas besoin de grand chose et trouvent vite... D'autres galèrent parce qu'elles ont besoin de pleeeeein d'ingrédients super exotiques et rares et tout. *best analogie ever*
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