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Membre supprimé 248543
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Le coeur lourd ? C'est ici.
- Initiateur de la discussion Pierre Paul Jacques
- Date de début
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Hello à tous.tes... Voilà je pense que je vais beaucoup m'épancher ici parce qu'en ce moment ça va pas trop.
Comme je l'ai mis sur un autre sujet, je résume: il y a trois ans, je me suis fait une amie. Je suis assez solitaire en soi, mais là c'était exceptionnel. On avait les mêmes goûts, le même humour, on avait une incroyable complicité, on parlait des heures chaque jour. Chaque jour j'avais hâte de voir son premier message, et ça me remontait le moral en toute circonstance. Vint le confinement, qui, petit à petit, me plongea dans une très, très lourde dépression. Ca se manifesta par des disputes avec cette amie, qui étaient une forme d'autodestruction. Par ex, dans nos créations communes, elle ne supportait pas que je fasse du mal à mes persos car c'était une projection de moi même. Au mois de juin, ça allait un peu mieux, on s'était revues "en vrai", et c'était comme avant, on arrivait pas à se lâcher... Mais début juillet, j'ai eu une soirée épouvantable, j'étais stressée, épuisée moralement et physiquement... Et alors qu'on parlait, je me suis mise à dire des conneries, comme quoi nos anciennes activités étaient "concon" et que peut être qu'il ne valait mieux pas se revoir "en vrai" car ça me donnait l'espoir que notre relation pourrait revenir "à l'ancien palier" ( elle m'avait confié que suite aux disputes elle tenait un peu moins à moi qu'avant mais quand même tenait à moi); elle a dit que c'était possible en effet ( d'y revenir) mais moi j'ai continué dans ma lancée pessimiste et destructrice... A un moment elle me dit qu'on arrête là, on se reparlera deux jours après. Trois jour après, rien, je lui parle par accident ( je m'étais trompée de conversation) et elle me dit qu'elle a besoin de temps et envisage une rupture.... Trois semaines après elle m'envoie ce message:
Par la suite:
Ce qui veut bien dire que pause= rupture.
Donc voilà. Elle m'a jetée. J'étais une merde dans sa vie et elle a tiré la chasse. Et depuis je me sens mal, je suis triste, je regrette chaque dispute idiote, je la hais, je me dis que si je crevais ça lui ferait les pieds si elle l'apprenait... J'ai menti aux amis communs sauf une pour plus leur parler pour en effet sortir de sa vie. Ca passera. Mais ça fait mal
Comme je l'ai mis sur un autre sujet, je résume: il y a trois ans, je me suis fait une amie. Je suis assez solitaire en soi, mais là c'était exceptionnel. On avait les mêmes goûts, le même humour, on avait une incroyable complicité, on parlait des heures chaque jour. Chaque jour j'avais hâte de voir son premier message, et ça me remontait le moral en toute circonstance. Vint le confinement, qui, petit à petit, me plongea dans une très, très lourde dépression. Ca se manifesta par des disputes avec cette amie, qui étaient une forme d'autodestruction. Par ex, dans nos créations communes, elle ne supportait pas que je fasse du mal à mes persos car c'était une projection de moi même. Au mois de juin, ça allait un peu mieux, on s'était revues "en vrai", et c'était comme avant, on arrivait pas à se lâcher... Mais début juillet, j'ai eu une soirée épouvantable, j'étais stressée, épuisée moralement et physiquement... Et alors qu'on parlait, je me suis mise à dire des conneries, comme quoi nos anciennes activités étaient "concon" et que peut être qu'il ne valait mieux pas se revoir "en vrai" car ça me donnait l'espoir que notre relation pourrait revenir "à l'ancien palier" ( elle m'avait confié que suite aux disputes elle tenait un peu moins à moi qu'avant mais quand même tenait à moi); elle a dit que c'était possible en effet ( d'y revenir) mais moi j'ai continué dans ma lancée pessimiste et destructrice... A un moment elle me dit qu'on arrête là, on se reparlera deux jours après. Trois jour après, rien, je lui parle par accident ( je m'étais trompée de conversation) et elle me dit qu'elle a besoin de temps et envisage une rupture.... Trois semaines après elle m'envoie ce message:
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Dernière édition :
@Rocksteady tout d'abord merci, notamment pour ta franchise.
Cependant, elle précise bien que pour elle cette "pause" est définitive; de plus à un moment je lui ai signalé que pendant le "délai" on pouvait changer d'adresses ou de coordonnées, et elle a répondu un "tant pis, on se perdra de vue alors". De plus, elle s'est montrée exaspérée que je lui demande une dernière chance, a refusé de me rendre certains cadeaux que je lui ai fait qui avaient une valeur affective... Et elle a dit aux autres qu'on n'était plus amies ce qui est définitif. Elle m'a retirée de ses amis sur un jeu auquel nous jouons. Pas sur facebook mais je suppose que c'est un oubli... Donc voilà
Cependant, elle précise bien que pour elle cette "pause" est définitive; de plus à un moment je lui ai signalé que pendant le "délai" on pouvait changer d'adresses ou de coordonnées, et elle a répondu un "tant pis, on se perdra de vue alors". De plus, elle s'est montrée exaspérée que je lui demande une dernière chance, a refusé de me rendre certains cadeaux que je lui ai fait qui avaient une valeur affective... Et elle a dit aux autres qu'on n'était plus amies ce qui est définitif. Elle m'a retirée de ses amis sur un jeu auquel nous jouons. Pas sur facebook mais je suppose que c'est un oubli... Donc voilà
@LovelyLexy
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Je viens de sortir du travail et je sais pas, je me sens pas bien.
Je viens de commencer il y a peu, j'adore les tâches qu'on me donne et les collègues sont très sympas, avenants, etc. Cependant, la culture d'entreprise veut que les collègues boivent des bières tous les vendredis et ils veulent à tout prix garder une cohésion de groupe à travers des activités, etc. Ils obligent à rien, on peut ne pas participer si on a pas envie, mais je viens de commencer et je veux me faire bien voir du coup, bah j'essaye de rester un peu plus tard, d'adhérer au groupe.
Sauf que je déteste être trop proche de mes collègues, à plus forte raison quand je m'y sens forcée.
Je m'en veux de pas m'en foutre et de faire comme je l'entends.
Après, je pense pas qu'il y aurait de problèmes si je refusais (je refuse une grande partie des occasions qu'on me présente) mais je me sens pas assez douée, pas assez utile et je pense que je serai facilement remplaçable. Du coup, je me fais des films et en conclusion je me force à côtoyer mes collègues.
Certains sont très proches (je pense que certains ont couché ensemble, etc) et d'autres viennent et se tirent à 17h. Ceux là sont dans l'entreprise depuis longtemps et je me vois mal les imiter tout le temps, même si je les envie beaucoup.
Enfin voilà, je me sens un peu nulle en d'autres termes.
Je viens de commencer il y a peu, j'adore les tâches qu'on me donne et les collègues sont très sympas, avenants, etc. Cependant, la culture d'entreprise veut que les collègues boivent des bières tous les vendredis et ils veulent à tout prix garder une cohésion de groupe à travers des activités, etc. Ils obligent à rien, on peut ne pas participer si on a pas envie, mais je viens de commencer et je veux me faire bien voir du coup, bah j'essaye de rester un peu plus tard, d'adhérer au groupe.
Sauf que je déteste être trop proche de mes collègues, à plus forte raison quand je m'y sens forcée.
Je m'en veux de pas m'en foutre et de faire comme je l'entends.
Après, je pense pas qu'il y aurait de problèmes si je refusais (je refuse une grande partie des occasions qu'on me présente) mais je me sens pas assez douée, pas assez utile et je pense que je serai facilement remplaçable. Du coup, je me fais des films et en conclusion je me force à côtoyer mes collègues.
Certains sont très proches (je pense que certains ont couché ensemble, etc) et d'autres viennent et se tirent à 17h. Ceux là sont dans l'entreprise depuis longtemps et je me vois mal les imiter tout le temps, même si je les envie beaucoup.
Enfin voilà, je me sens un peu nulle en d'autres termes.
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Membre supprimé 354054
Guest
J'ai l'impression que l'histoire se répète. J'ai appris via Facebook, encore, qu'un groupe d'amies de longue date avait organisé une sortie... sans moi. Loin de moi l'idée de me croire indispensable, mais quand toutes les filles y participent sauf moi, je me sens exclue. Surtout quand on ne m'informe même pas.
Ça me rappelle une situation que j'ai vécu il y a une dizaine d'années. Je faisais partie d'un club de sport, et une nouvelle venue organisait régulièrement des repas le samedi soir au resto... sans moi. Ils se mettaient tous d'accord, elle leur demandait de ne pas m'en parler parce qu'elle ne m'aimait pas, et je découvrais les photos sur Facebook le dimanche matin. C'est un sentiment charmant que celui de se sentir indésirable. Je me demandais ce que j'avais pu lui faire, pourquoi elle me détestait comme ça... Et surtout, pourquoi tous les autres (une dizaine de personnes hein, pas 2 clampins) ne me disaient rien, respectant ses instructions à la lettre. Ils étaient donc tous de mèche ? Tous d'accord pour m'exclure ?.. Il n'y avait donc personne là-bas qui m'appréciait, ou du moins qui me respectait un minimum pour m'en toucher deux mots ?
Un soir, une fille du groupe a lâché l'info, disant qu'elle ne pourrait pas venir samedi soir au resto. La nouvelle a commencé à tousser, à la regarder de travers, et lui a dit "A tes souhaits, hein, merci !". Du coup elle s'est sentie obligée de m'expliquer, de me demander si je voulais venir. Je lui ai dit que j'avais autre chose de prévu de longue date. J'étais si triste, je me sentais si seule...
Tout ça me ramène à mon harcèlement scolaire. A cette période qui ne me lâchera décidément jamais. ça remue pas mal de choses désagréables de se sentir invisible... Je crois que je vais supprimer Facebook...
Ça me rappelle une situation que j'ai vécu il y a une dizaine d'années. Je faisais partie d'un club de sport, et une nouvelle venue organisait régulièrement des repas le samedi soir au resto... sans moi. Ils se mettaient tous d'accord, elle leur demandait de ne pas m'en parler parce qu'elle ne m'aimait pas, et je découvrais les photos sur Facebook le dimanche matin. C'est un sentiment charmant que celui de se sentir indésirable. Je me demandais ce que j'avais pu lui faire, pourquoi elle me détestait comme ça... Et surtout, pourquoi tous les autres (une dizaine de personnes hein, pas 2 clampins) ne me disaient rien, respectant ses instructions à la lettre. Ils étaient donc tous de mèche ? Tous d'accord pour m'exclure ?.. Il n'y avait donc personne là-bas qui m'appréciait, ou du moins qui me respectait un minimum pour m'en toucher deux mots ?
Un soir, une fille du groupe a lâché l'info, disant qu'elle ne pourrait pas venir samedi soir au resto. La nouvelle a commencé à tousser, à la regarder de travers, et lui a dit "A tes souhaits, hein, merci !". Du coup elle s'est sentie obligée de m'expliquer, de me demander si je voulais venir. Je lui ai dit que j'avais autre chose de prévu de longue date. J'étais si triste, je me sentais si seule...
Tout ça me ramène à mon harcèlement scolaire. A cette période qui ne me lâchera décidément jamais. ça remue pas mal de choses désagréables de se sentir invisible... Je crois que je vais supprimer Facebook...
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@Acathe
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