Le coin des Madz Autistes, Aspergers, aspies...
- Initiateur de la discussion Loulam
- Date de début
-
- Mots-clés
- autisme autiste syndrome d'asperger tsa
Hey, j'aurais besoin d'aide pour trouver des ressources! Je cherche des articles de blogs ou des vidéos sur les difficultés à s'alimenter lorsqu'on est autiste / ND / handicapé , que ce soit à cause des difficultés sensorielles, des éventuels TCA, des difficultés à aller faire les courses ou du manque d'énergie pour cuisiner. Genre un peu comme cet article : https://trolldejardin.wordpress.com/2017/10/25/psychophobie-et-veganisme-version-courte/ , mais qui parlerait de toute l'alimentation (je n'ai pas trouvé chez Trolldejardin (mais peut-être que j'ai mal cherché), et google ne m'a sorti que des vieux articles adressés aux parents d'enfants autistes pour trouver des astuces pour les faire manger, ce qui n'est pas le sujet qui m'intéresse ; j'aimerais bien des sources écrites par des concerné.e.s et pas par des docteurs qui s'adressent aux parents). Ca serait pour partager avec des amis pas du tout aware sur les questions de handicap et de neurodivergence qui me sortent des trucs plein de bonne volonté mais aussi de psychophobie ordinaire, pour les aider à comprendre mes difficultés avec la nourriture sans retaper les mêmes choses trouzmille fois et sans m'énerver toute seule derrière mon clavier à chaque fois que ça revient sur le tapis. Merci d'avance! 
@Siya Hakurei De mémoire Julie Dachez évoque la question de la nourriture dans la BD "La différence invisible" puis de toute façon s'ils ne l'ont pas encore lu ça peut pas faire de mal à tes proches de le faire. 
Alexandra Reynaud dans son livre "Asperger et fière de l'être" parle de son rapport à la nourriture aussi. Je ne sais pas si elles en parlent sur leur blog respectifs par contre...
@Noctali Bienvenue en ces terres !
Alexandra Reynaud dans son livre "Asperger et fière de l'être" parle de son rapport à la nourriture aussi. Je ne sais pas si elles en parlent sur leur blog respectifs par contre...@Noctali Bienvenue en ces terres !
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@Alnilam Merci pour ta réponse! 
Je crois que j'ai aussi quelques "préjugés" qui traînent par là, qui font que si je pense à l'autisme, l'image qui se crée est celle de quelqu'un qui est très clairement "en décallage" par rapport au monde neurotypique (comme Josef Schovanec, par exemple). Personnellement, je n'ai pas l'impression de renvoyer l'image de quelqu'un qui est complètement "en décallage". Enfin... je crois pas... Maintenant peut-être que les gens que je fréquente diraient pas la même chose, je sais pas
Ce que je veux dire, c'est que je ne m'identifie pas à l'image "classique" de l'"autiste asperger" telle qu'elle peut être présentée dans notre société, et que je n'ai peut-être pas assez "intégré" l'idée que l'autisme, ça peut aussi "passer inaperçu" au premier abord.
Je vois aussi dans beaucoup de témoignages de personnes autistes asperger que quand 'iels ont découvert l'existence du syndrôme, iels s'y sont directement identifié.e.s, comme si c'était une "évidence" pour elleux qu'iels étaient autistes asperger. J'ai rarement vu de témoignages de personnes qui doutent de ce qu'iels avancent, par exemple. Comme si, quand on est vraiment autiste asperger, dès qu'on est mis en contact avec le "concept" du syndrôme, on s'y reconnaissait immédiatement à 100%. Du coup, avec mes doutes, je me dis aussi "Ben non, si tu étais asperger, tu le saurais, tu te poserais pas de questions!"
J'espère que je ne dis pas de bêtises et rien offensant!
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Je crois que j'ai aussi quelques "préjugés" qui traînent par là, qui font que si je pense à l'autisme, l'image qui se crée est celle de quelqu'un qui est très clairement "en décallage" par rapport au monde neurotypique (comme Josef Schovanec, par exemple). Personnellement, je n'ai pas l'impression de renvoyer l'image de quelqu'un qui est complètement "en décallage". Enfin... je crois pas... Maintenant peut-être que les gens que je fréquente diraient pas la même chose, je sais pas
Ce que je veux dire, c'est que je ne m'identifie pas à l'image "classique" de l'"autiste asperger" telle qu'elle peut être présentée dans notre société, et que je n'ai peut-être pas assez "intégré" l'idée que l'autisme, ça peut aussi "passer inaperçu" au premier abord.Je vois aussi dans beaucoup de témoignages de personnes autistes asperger que quand 'iels ont découvert l'existence du syndrôme, iels s'y sont directement identifié.e.s, comme si c'était une "évidence" pour elleux qu'iels étaient autistes asperger. J'ai rarement vu de témoignages de personnes qui doutent de ce qu'iels avancent, par exemple. Comme si, quand on est vraiment autiste asperger, dès qu'on est mis en contact avec le "concept" du syndrôme, on s'y reconnaissait immédiatement à 100%. Du coup, avec mes doutes, je me dis aussi "Ben non, si tu étais asperger, tu le saurais, tu te poserais pas de questions!"
J'espère que je ne dis pas de bêtises et rien offensant!
Faut pas oublier que c'est un spectre, et que si les cas "tout à droite" sont évidents pour tout le monde, y'a aussi ceux qui sont limite et qui sont probablement pas/peu diagnostiqué. C'est d'autant plus difficile à l'âge adulte car le bon asperger aura mis en place un grand nombre de stratégie pour compenser, avec un très grand nombre de symptômes qui n'existent presque plus, voir plus du tout.
@Noctali
Pour ton premier paragraphe je te conseille de t'intéresser aux documents sur "le syndrome d'Asperger au féminin" au début quand j'ai commencé à faire des recherches sur le sujet je suis tombé sur des témoignages assez typiques du syndrome dans lequel je me reconnaissais sans plus puis je suis tombé sur un descriptif (de Rudy Simone je crois ?) sur le syndrome d'Asperger "chez les femmes" et là une révélation car je me suis beaucoup plus reconnu.
Pour ton second paragraphe, je dirais oui et non. Je n'étais pas sûre d'être aspie (rapport aux caractéristiques qui ne collaient pas toujours donc) mais quand même ça m'a interpellé et j'ai persisté sur cette voie. Mais j'ai eu beaucoup de doutes sur ma légitimité en tant que tel (d'où la nécessité pour moi d'avoir un diagnostic en bonne et due forme) et j'avais conscience que ce que je voyais comme "aspie" pouvait ne pas l'être (et inversement d'ailleurs) et j'ai eu aussi pensé à d'autres choses pour moi que le syndrome d'Asperger. En tout cas ça ne me choque pas d'être aspie et pourtant de douter d'en être. Puis généralement quand on pense à ce genre de choses ça n'est pas pour rien, même si au final ce n'est pas un syndrome d'Asperger on retrouve très souvent une atypicité (un autre trouble ou en tout cas un profil à part) donc ça vaut toujours le coup d'investiguer.
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Pour ton premier paragraphe je te conseille de t'intéresser aux documents sur "le syndrome d'Asperger au féminin"
au début quand j'ai commencé à faire des recherches sur le sujet je suis tombé sur des témoignages assez typiques du syndrome dans lequel je me reconnaissais sans plus puis je suis tombé sur un descriptif (de Rudy Simone je crois ?) sur le syndrome d'Asperger "chez les femmes" et là une révélation car je me suis beaucoup plus reconnu.Pour ton second paragraphe, je dirais oui et non. Je n'étais pas sûre d'être aspie (rapport aux caractéristiques qui ne collaient pas toujours donc) mais quand même ça m'a interpellé et j'ai persisté sur cette voie. Mais j'ai eu beaucoup de doutes sur ma légitimité en tant que tel (d'où la nécessité pour moi d'avoir un diagnostic en bonne et due forme) et j'avais conscience que ce que je voyais comme "aspie" pouvait ne pas l'être (et inversement d'ailleurs) et j'ai eu aussi pensé à d'autres choses pour moi que le syndrome d'Asperger. En tout cas ça ne me choque pas d'être aspie et pourtant de douter d'en être. Puis généralement quand on pense à ce genre de choses ça n'est pas pour rien, même si au final ce n'est pas un syndrome d'Asperger on retrouve très souvent une atypicité (un autre trouble ou en tout cas un profil à part) donc ça vaut toujours le coup d'investiguer.
Je suis en train de lire des extraits du livre de Rudy Simone, et pour l'instant ça me parle beaucoup 
Coïncidence? Je sais pas mais c'est pas grave
Une petite question: comment réagissez-vous quand sur un forum ou ailleurs, on vous reproche une attitude qui est essentiellement due à votre neuroatypicité, tel que le manque de tact ou une apparente agressivité ?
Je fréquente un forum où on me le reproche souvent, et je ne sais jamais comment réagir. Dois-je m'excuser à chaque fois ? Reformuler mes propos ? Rappeler que j'ai les fils qui se touchent ? Assumer totalement ce que j'écris ?
Dans tous les cas, je suis susceptible d'agacer tout le monde à l'usure. Donc j'aimerais savoir quelle attitude vous adoptez.
Je fréquente un forum où on me le reproche souvent, et je ne sais jamais comment réagir. Dois-je m'excuser à chaque fois ? Reformuler mes propos ? Rappeler que j'ai les fils qui se touchent ? Assumer totalement ce que j'écris ?
Dans tous les cas, je suis susceptible d'agacer tout le monde à l'usure. Donc j'aimerais savoir quelle attitude vous adoptez.
@skippy01 : j'avoue que pour moi la question ne se pose pas, car dès que je dois formuler un truc j'écris tout de manière très prudente pour ménager toutes les susceptibilités... Quitte à faire des posts très longs
C'est indiqué sur le forum que tu es neuroatypique ?
Il n'y a pas possibilité d'avoir une signature personnalisée qui indiquerait que le ton de tes réponses n'est pas à prendre personnellement ou que tu as une manière très directe d'exprimer ta pensée sans forcément y mettre « la forme », ou quelque chose comme ça ?
C'est indiqué sur le forum que tu es neuroatypique ?
Il n'y a pas possibilité d'avoir une signature personnalisée qui indiquerait que le ton de tes réponses n'est pas à prendre personnellement ou que tu as une manière très directe d'exprimer ta pensée sans forcément y mettre « la forme », ou quelque chose comme ça ?
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