@Phoenix Person C'est fou que tu ne puisses pas trouver un meilleur praticien autour de chez toi... Courage pour subir ça. ><
C'était plus ou moins ça, oui, le "T'es pas mutique et passionnée de train, t'as pas les symptômes", mais sous la forme d'un "Tu es capable de ressentir amour, joie, peine... pas les aspergers" ou encore "Pour les asperger, la scolarité, la vie sociale, la communauté, la vie familiale sont plus compliquées que pour toi" ou "Tu n'es pas du tout dans ce cadre parce que, pour les familles de ces personnes, avoir un enfant asperger est un DRAME, et les interactions sont INEXISTANTES, alors que nous, ça va...".
Même, en admettant que je ne sois pas aspie, ce qui est tout à fait possible... Eh bien je ressens un vif dégoût n découvrant qu'ils pensent réellement qu'un asperger ne puisse tout simplement PAS RESSENTIR quoi que ce soit. C'est totalement faux, tout simplement. Le pire étant que je leur ai envoyé plusieurs sources textuelles à ce propos, avec notamment des avis d'aspergers qui disaient bien que c'était une idée reçue plus que blessante, mais ils n'ont pas fait l'effort de les lire, en me disant que c'était un sujet "trop vaste" (mais visiblement pas assez pour me dire "Tu n'es pas asperger" sans savoir de quoi on parle, hein).
Et justement, comme toi Phoenix Person, plusieurs personnes me jugent bizarres et m'ont demandé si j'étais quelque chose comme aspie. C'est eux qui m'ont conduite à faire ces recherches... Mais pour ma famille, si mes parents, l'école, ou les deux psy que j'ai vus quelques semaines dans ma vie, n'ont rien remarqué, c'est bien tout ce qui compte. x) Et qu'aucune de ces personnes ne s'y connaissent n'est absolument pas une information pertinente à prendre en compte...
Également, mon copain pense que je pourrais très bien l'être, c'est l'un de ceux qui m'a le plus poussée à me renseigner, parce qu'il a fait des remarques extrêmement pertinentes sur le sujet. Or, comme il est aspie, mon père en a juste profité pour conclure que j'ai envie de faire comme lui, par mimétisme, comme si je n'avais juste pas de personnalité, et que c'est pour ça que je me lance dans cette démarche de diagnostic... Et quand je lui ai dit que ça me blessait qu'il me dise ça, parce qu'il sait que j'ai bien plus de caractère que ça, sa réponse a été "Un asperger ne serait pas blessé, il ne ressent rien. Donc tu n'es pas asperger." Comment dire...
Et tu as parfaitement raison. Au pire, on sera des neurotypiques chelou, mais en avoir le coeur net est important ! Moi je m'en fiche de découvrir que je ne le suis pas, au moins, j'aurai une réponse, je pourrai avancer...
Sinon, le centre expert qui était près de là où j'habitais l'année dernière (c'est-à-dire au moment où j'ai entrepris la démarche pour les contacter, en voyant mon médecin) m'a répondu pour me dire... d'aller voir ailleurs. En effet, pendant l'été, j'ai déménagé près d'une zone dotée de son propre centre expert, on préfère donc que j'aille là, en reprenant tout une démarche de demande auprès d'eux, pour ne pas surcharger leur liste d'attente. Je comprends la démarche, mais sachant que je ne risquais pas d'avoir un rdv avant au moins deux/trois ans, et que rien ne garantit le fait que j'habiterai encore près de cet autre centre expert d'ici ce moment-là, je trouve que ce n'est pas forcément très intelligent de me discriminer sur mon adresse postale actuelle (surtout que mon pied-à-terre, là où vivent mes parents, est bien plus près d'eux que de l'endroit où je suis maintenant). x) J'espère que, si j'étais amenée à déménager à nouveau et à revenir vers eux, l'autre centre expert ne me fera pas le même coup. Sinon, je risque d'attendre longtemps...