Oui bien sûr :
- Déjà en pratique, tout ne monde ne peut pas changer.
- Et même si on peut, est-ce qu'il faut ?
Dans certains cas, oui, mais clairement, toutes les femmes qui font un régime ne sont pas en danger quoi
.
Le culte de la minceur VS mes complexes, une histoire de paradoxes
- Initiateur de la discussion Sophie Riche
- Date de début
- Déjà en pratique, tout ne monde ne peut pas changer.
- Et même si on peut, est-ce qu'il faut ?
Dans certains cas, oui, mais clairement, toutes les femmes qui font un régime ne sont pas en danger quoi
.
Merci mille fois pour cette article @Sophie Riche !
Comme beaucoup, moi aussi je m'y retrouve. J'étais un peu boulotte étant petite. Rien de dramatique, comme tu le dis, juste un petit bidon d'enfant, que j'ai gardé un peu plus longtemps que les autres. Jusqu'à un certain moment, je m'en fichais. Je ne m'empiffrais pas, mais j'aimais manger, et j'étais une petite fille en parfaite santé, énergique et faisant beaucoup de sport. Mes parents, heureusement aussi, ne m'ont jamais fait culpabiliser Mais je me souviens de vendeuses dans les magasins de vêtements, de parents de copines, ou de cousins plus âgés, qui faisaient quelques reflexions en rigolant, sans chercher à être méchants, je pense. Peut être que les gens croient qu'à cet age là on est intouchable, qu'on peut pas développer de complexe.
C'est au collège que c'est devenu un problème. Les enfants étant cruels entre eux, j'ai eu le droit aux "bouboule" et tous ces surnoms qui font toujours un peu mal des années après. Même les profs d'EPS, ou mon entraîneur de basket, s'étaient pris au jeu. J'ai commencé à en vouloir à mes parents, je me disais qu'ils auraient du m'empêcher de manger quand j'étais plus petite. Je leur en voulais, et j'étais mal dans ma peau, et mes parents ont tout pris dans la tronche, tout ce que j'osais pas répliquer aux autres parce que j'étais trop timide.
Ensuite je suis passée par une période ou je me suis restreint à manger le strict nécessaire. Je n'ai jamais qualifié ça d'anorexie, parce que j'avais pas l'impression d'être malade. Au contraire, je perdais du poids, les gens s'extasiaient en voyant à quel point je fondais, et alors que mes parents étaient très inquiets, j'étais plus heureuse que jamais. Mais j'ai perdu énormément de poids durant cette période, alors que je n'avais même pas quatorze ans et que j'étais en pleine croissance. Mes règles se sont arrêtées pendant un an et demi, et je n'ai pas pris un centimètre depuis ce moment. Alors je sais que tout ça n'est pas bénin, que j'ai sans doute fait beaucoup de mal à mon corps, simplement pour me conformer à ce que les autres semblaient attendre de la silhouette d'une gamine de 4ème.
Je n'ai plus ces problèmes avec la nourriture aujourd'hui, je mange bien, je m'autorise de tout, mais je suis restée mince après le collège, sans vraiment le chercher. Et je hais qu'on me le rappelle, que l'on m'oblige à me resservir quand je n'ai simplement plus faim, qu'on me fasse des remarques sur mes jambes jugées trop maigres si je mets une jupe, qu'on pense que si je suis vegan c'est parce que je veux pas grossir.
Peu importe comment on est, il faut croire que ça correspondra jamais au "corps parfait", de toute façon, alors pourquoi ne pas enfin admettre qu'il n'y a juste pas d'idéal, qu'à partir du moment ou on est bien dans sa peau (et que l'on ne fait courir aucun danger à sa santé), pourquoi ne pas juste nous laisser tranquille..?
Comme beaucoup, moi aussi je m'y retrouve. J'étais un peu boulotte étant petite. Rien de dramatique, comme tu le dis, juste un petit bidon d'enfant, que j'ai gardé un peu plus longtemps que les autres. Jusqu'à un certain moment, je m'en fichais. Je ne m'empiffrais pas, mais j'aimais manger, et j'étais une petite fille en parfaite santé, énergique et faisant beaucoup de sport. Mes parents, heureusement aussi, ne m'ont jamais fait culpabiliser Mais je me souviens de vendeuses dans les magasins de vêtements, de parents de copines, ou de cousins plus âgés, qui faisaient quelques reflexions en rigolant, sans chercher à être méchants, je pense. Peut être que les gens croient qu'à cet age là on est intouchable, qu'on peut pas développer de complexe.
C'est au collège que c'est devenu un problème. Les enfants étant cruels entre eux, j'ai eu le droit aux "bouboule" et tous ces surnoms qui font toujours un peu mal des années après. Même les profs d'EPS, ou mon entraîneur de basket, s'étaient pris au jeu. J'ai commencé à en vouloir à mes parents, je me disais qu'ils auraient du m'empêcher de manger quand j'étais plus petite. Je leur en voulais, et j'étais mal dans ma peau, et mes parents ont tout pris dans la tronche, tout ce que j'osais pas répliquer aux autres parce que j'étais trop timide.
Ensuite je suis passée par une période ou je me suis restreint à manger le strict nécessaire. Je n'ai jamais qualifié ça d'anorexie, parce que j'avais pas l'impression d'être malade. Au contraire, je perdais du poids, les gens s'extasiaient en voyant à quel point je fondais, et alors que mes parents étaient très inquiets, j'étais plus heureuse que jamais. Mais j'ai perdu énormément de poids durant cette période, alors que je n'avais même pas quatorze ans et que j'étais en pleine croissance. Mes règles se sont arrêtées pendant un an et demi, et je n'ai pas pris un centimètre depuis ce moment. Alors je sais que tout ça n'est pas bénin, que j'ai sans doute fait beaucoup de mal à mon corps, simplement pour me conformer à ce que les autres semblaient attendre de la silhouette d'une gamine de 4ème.
Je n'ai plus ces problèmes avec la nourriture aujourd'hui, je mange bien, je m'autorise de tout, mais je suis restée mince après le collège, sans vraiment le chercher. Et je hais qu'on me le rappelle, que l'on m'oblige à me resservir quand je n'ai simplement plus faim, qu'on me fasse des remarques sur mes jambes jugées trop maigres si je mets une jupe, qu'on pense que si je suis vegan c'est parce que je veux pas grossir.
Peu importe comment on est, il faut croire que ça correspondra jamais au "corps parfait", de toute façon, alors pourquoi ne pas enfin admettre qu'il n'y a juste pas d'idéal, qu'à partir du moment ou on est bien dans sa peau (et que l'on ne fait courir aucun danger à sa santé), pourquoi ne pas juste nous laisser tranquille..?
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0Chara
Guest
Cet article m'a rappelé la visite obligatoire chez le médecin de l'école primaire qui m'a fait monter sur la balance et qui a fait venir ma "maîtresse" de l'époque pour lui dire, devant moi, de m'enlever mon goûter si elle me voyait avec pendant l'heure du goûter.
Et cet oncle qui un jour à table quand j'avais 9 ans m'a regardé dans les yeux en me disant que si je me resservais j'allais mourir du diabète et du cholestérol. Je savais même pas ce que c'était ça m'a traumatisé.
Tristesse dans ma vie de "je suis grosse parce que je suis née grosse et que malgré une alimentation normale et du sport pratiqué depuis l'enfance je fais toujours le même poids depuis le collège".
Et cet oncle qui un jour à table quand j'avais 9 ans m'a regardé dans les yeux en me disant que si je me resservais j'allais mourir du diabète et du cholestérol. Je savais même pas ce que c'était ça m'a traumatisé.
Tristesse dans ma vie de "je suis grosse parce que je suis née grosse et que malgré une alimentation normale et du sport pratiqué depuis l'enfance je fais toujours le même poids depuis le collège".
Dernière modification par un modérateur :
Moi je dis que vous êtes belles comme des éclairs au chocolat, que @Sophie Riche est séduisante comme un magret de canard (elle préfère le salé alors vous pouvez prendre l'option canard si c'est aussi votre cas) et qu'on devrait toutes aller manger plein de frites ou de carottes crues selon nos goûts et collectivement réussir à s'en battre les steaks, un jour à la fois. 
@Lilou la licorne
Dans un reportage (je me demande si ce n'était pas Régime, une vérité qui dérange? En passant je le recommande à toutes c'est suuuper intéressant!
Partie 1 https://www.youtube.com/watch?v=b0jUqzrKgeM
Partie 2 https://www.youtube.com/watch?v=NJqKg1UIoy0 )
bref un diététicien admettait que la plupart de ses patientes n'étaient pas en surpoids médical, mais elles voulaient un corps plus mince "parfait" donc voilà il leur prescrivait quand-même des régimes pour répondre à la demande.
Tu as raison, faut-il changer? Je crois qu'on gagnerait toutes à se demander réellement, les fois où on remet notre corps en question, où on est tentées par des régimes et diktats:
Pourquoi je veux changer? Pour qui? Pour obtenir quoi de plus? Que serais-je de plus que je ne peux pas être maintenant? Que ferais-je de plus que je ne puisse pas réellement faire maintenant?
Dans un reportage (je me demande si ce n'était pas Régime, une vérité qui dérange? En passant je le recommande à toutes c'est suuuper intéressant!
Partie 1 https://www.youtube.com/watch?v=b0jUqzrKgeM
Partie 2 https://www.youtube.com/watch?v=NJqKg1UIoy0 )
bref un diététicien admettait que la plupart de ses patientes n'étaient pas en surpoids médical, mais elles voulaient un corps plus mince "parfait" donc voilà il leur prescrivait quand-même des régimes pour répondre à la demande.
Tu as raison, faut-il changer? Je crois qu'on gagnerait toutes à se demander réellement, les fois où on remet notre corps en question, où on est tentées par des régimes et diktats:
Pourquoi je veux changer? Pour qui? Pour obtenir quoi de plus? Que serais-je de plus que je ne peux pas être maintenant? Que ferais-je de plus que je ne puisse pas réellement faire maintenant?
Ouah cet article ... Ce témoignage ressemble beaucoup à ma petite soeur, toute cette pression de la société et de la famille (moi y compris, sans m'en rendre compte), lui a coûté cher. Je vais lui envoyer tiens.
De mon côté, c'est un paradoxe aussi. Je m'élève contre la grossophobie et les diktats, et pourtant j'alterne entre période de craquage/engloutissement, et des jours en n'avalant rien, c'est un tiraillement douloureux. Mon pire cauchemar serait de prendre du poids, je ne me projette absolument pas si j'étais grosse, et même je ne m'apprécie que très mince ... C'est hyper difficile d'apprécier son corps pour ce qu'il est et tel qu'il est.
Courage à tou-s-tes les madZs
De mon côté, c'est un paradoxe aussi. Je m'élève contre la grossophobie et les diktats, et pourtant j'alterne entre période de craquage/engloutissement, et des jours en n'avalant rien, c'est un tiraillement douloureux. Mon pire cauchemar serait de prendre du poids, je ne me projette absolument pas si j'étais grosse, et même je ne m'apprécie que très mince ... C'est hyper difficile d'apprécier son corps pour ce qu'il est et tel qu'il est.
Courage à tou-s-tes les madZs
Cet article tombe parfaitement au bon moment!
C'est terrible, mais comme beaucoup d'autres ont pu le dire précédemment, je me retrouve également dans cet article. Que ce soit pendant mon enfance ou encore aujourd'hui... Hormis le fait qu'à l'adolescence j'étais plutôt "ronde" mais, j'assumais pleinement mon corps, que ce soit à la plage ou n'importe où. Puis, il y a deux ans, devant un surplus d'images prônant la maigreur mais également face aux discours de mes copines perpétuellement au régime et parce que je culpabilisais presque de m'assumer (mais WTF???), j'ai voulu me lancer moi aussi --> GROSSE ERREUR! Car aujourd'hui, même si je rentre dans un 38, je m'assume beaucoup moins! Excepté, pendant une semaine tous les trois mois où je vais être en mode YOLO et OSEF LES KILOS, JE SUIS UNE BOMBE COMME JE SUIS, qui bien évidemment se termine en pleurs et à se nourrir de soupe et de concombre...
Alors MERDE MERDE MERDE, il y en a ras le bol!!! Je veux pouvoir assumer mon corps et même plus que ça l'aimer tout au long de l'année (et surtout sans culpabiliser) !!!!!!
C'est terrible, mais comme beaucoup d'autres ont pu le dire précédemment, je me retrouve également dans cet article. Que ce soit pendant mon enfance ou encore aujourd'hui... Hormis le fait qu'à l'adolescence j'étais plutôt "ronde" mais, j'assumais pleinement mon corps, que ce soit à la plage ou n'importe où. Puis, il y a deux ans, devant un surplus d'images prônant la maigreur mais également face aux discours de mes copines perpétuellement au régime et parce que je culpabilisais presque de m'assumer (mais WTF???), j'ai voulu me lancer moi aussi --> GROSSE ERREUR! Car aujourd'hui, même si je rentre dans un 38, je m'assume beaucoup moins! Excepté, pendant une semaine tous les trois mois où je vais être en mode YOLO et OSEF LES KILOS, JE SUIS UNE BOMBE COMME JE SUIS, qui bien évidemment se termine en pleurs et à se nourrir de soupe et de concombre...
Alors MERDE MERDE MERDE, il y en a ras le bol!!! Je veux pouvoir assumer mon corps et même plus que ça l'aimer tout au long de l'année (et surtout sans culpabiliser) !!!!!!
@cherrycordia : oui malheureusement ça n'a rien de surprenant. Enfin heureusement car tant mieux si peu de monde a de réels problèmes de santé liés au poids, mais malheureusement car c'est triste de voir une obsession purement liée à l'apparence.
@Azelais : tout as tout dit
. Quoi qu'il arrive on a tort.
Et c'est parfait, parce que si personne n'est content, tout le monde cherche à changer et ça fait la fortune de ceux qui vendent des trucs destinés aux gens qui veulent changer. Voilà.
@Azelais : tout as tout dit
. Quoi qu'il arrive on a tort.Et c'est parfait, parce que si personne n'est content, tout le monde cherche à changer et ça fait la fortune de ceux qui vendent des trucs destinés aux gens qui veulent changer. Voilà.
Wahou wahou wahou, comment il me parle cet article....
Je n'ai pas eu de souci de poids étant gamine quoique à l'adolescence je me trouvais trop grosse comme je pense pas mal de jeunes filles, puis j'ai une morphologie on va dire plutôt en courbes (forte poitrine, petit ventre et bourrelets...etc) et moi bien sûr je voulais être toute mince avec le ventre plat, les jambes fines et tout le fourbi
Bref, maintenant, je suis très clairement en surpoids (régimes divers et variés, merci à vous) et bon j'ai lâché l'affaire même si clairement mon image me met mal à l'aise.
Je surveille ce que je mange (enfin j'essaye), je fais du sport (enfin j'essaye aussi) mais bon ça ne suffit pas et ma foi je tente de m'accepter même si c'est pas simple.
Le truc qui me fait flipper par contre c'est de me rendre compte que je surveille le poids de ma fille et que quelque part je m'en veux de faire ça, je ne veux pas qu'elle soit complexée par ma faute et qu'elle en vienne à détester son apparence mais d'un autre côté j'sais pas, j'ai peur qu'elle soit aussi profondément malheureuse si elle en vient à prendre trop de poids et j'aurais l'impression de ne pas avoir été là pour elle, si je laissais faire....
Bref, c'est compliqué tout ça
Je n'ai pas eu de souci de poids étant gamine quoique à l'adolescence je me trouvais trop grosse comme je pense pas mal de jeunes filles, puis j'ai une morphologie on va dire plutôt en courbes (forte poitrine, petit ventre et bourrelets...etc) et moi bien sûr je voulais être toute mince avec le ventre plat, les jambes fines et tout le fourbi
Bref, maintenant, je suis très clairement en surpoids (régimes divers et variés, merci à vous) et bon j'ai lâché l'affaire même si clairement mon image me met mal à l'aise.
Je surveille ce que je mange (enfin j'essaye), je fais du sport (enfin j'essaye aussi) mais bon ça ne suffit pas et ma foi je tente de m'accepter même si c'est pas simple.
Le truc qui me fait flipper par contre c'est de me rendre compte que je surveille le poids de ma fille et que quelque part je m'en veux de faire ça, je ne veux pas qu'elle soit complexée par ma faute et qu'elle en vienne à détester son apparence mais d'un autre côté j'sais pas, j'ai peur qu'elle soit aussi profondément malheureuse si elle en vient à prendre trop de poids et j'aurais l'impression de ne pas avoir été là pour elle, si je laissais faire....
Bref, c'est compliqué tout ça
Merci Sophie pour avoir rappelé que chacun a le droit d'avoir sa propre méthode pour se sentir bien dans sa peau, qu'elle soit alimentaire ou autre.
J'ai eu la chance d'avoir un médecin compréhensif, qui me suit depuis toute petite. Il ne m'a jamais reproché mon poids (52kg pour 1,77m), contrairement aux infirmières et autres médecins.
J'ai aussi l'impression que certaines personnes ont du mal à croire que l'on peut être mince naturellement, ou que simplement on ne mange pas beaucoup parce que cela nous suffit. Même à 23 ans, on continue de me reprocher de "ne pas manger assez" et même parfois "trop sainement, c'est pas comme ça que (edit ) tu vas grossir.". Comment faire comprendre aux personnes qui me font ce genre de remarques que je fais ce que je veux et que ça les regarde pas?
Le combat contre les préjugés est partout et pour toutes les morphologies. Quoi qu'on fasse, je crois qu'il y aura toujours quelqu'un pour dire que ce n'est pas bien/bon/sain etc...
J'ai eu la chance d'avoir un médecin compréhensif, qui me suit depuis toute petite. Il ne m'a jamais reproché mon poids (52kg pour 1,77m), contrairement aux infirmières et autres médecins.
J'ai aussi l'impression que certaines personnes ont du mal à croire que l'on peut être mince naturellement, ou que simplement on ne mange pas beaucoup parce que cela nous suffit. Même à 23 ans, on continue de me reprocher de "ne pas manger assez" et même parfois "trop sainement, c'est pas comme ça que (edit ) tu vas grossir.". Comment faire comprendre aux personnes qui me font ce genre de remarques que je fais ce que je veux et que ça les regarde pas?
Le combat contre les préjugés est partout et pour toutes les morphologies. Quoi qu'on fasse, je crois qu'il y aura toujours quelqu'un pour dire que ce n'est pas bien/bon/sain etc...
Dernière édition :
L'histoire de ma vie 
Le pire c'est que, jusqu'au lycée, je mangeais hyper équilibré mais ça ne m'empêchait pas de me prendre des remarques de tous les cotés...
D'ausi loin que je me souviennes j'ai toujours eu des remarques sur mon poids.
J'étais toujours la plus grosse de ma classe et la plupart ne se retenait pas de me le faire remarquer. Et en même temps j'étais bien souvent la seule qui n'allait pas acheter des kinder bueno et autres trucs bien sucrés et gras à chaque récré. Et je vivais extrêmement mal cette "injustice".
Pendant des années j'en voulais au monde entier de pas avoir eu "la chance" d'être comme les autres enfant/ado, de pas avoir eu cette période où tu peux manger n'importe quoi sans prendre de poids...(j'ai mis longtemps à me rendre compte qu'en fait j'étais pas la seule dans ce cas)
Et le résultat ça a donné qu'à partir de mes 17/18 ans j'ai tout fait pour, moi aussi, avoir (ce que je considérais comme) un "corps de pré ado". Je voulais perdre tous ces "marqueurs de féminité" qui quand tu as 11 ans te font juste te sentir grosse par rapport à tes camarades.
Et 7 ans après j'ai toujours du mal à assumer ma poitrine/mes cuisses/hanches...
Le pire c'est que, jusqu'au lycée, je mangeais hyper équilibré mais ça ne m'empêchait pas de me prendre des remarques de tous les cotés...
D'ausi loin que je me souviennes j'ai toujours eu des remarques sur mon poids.
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Pendant des années j'en voulais au monde entier de pas avoir eu "la chance" d'être comme les autres enfant/ado, de pas avoir eu cette période où tu peux manger n'importe quoi sans prendre de poids...(j'ai mis longtemps à me rendre compte qu'en fait j'étais pas la seule dans ce cas)
Et le résultat ça a donné qu'à partir de mes 17/18 ans j'ai tout fait pour, moi aussi, avoir (ce que je considérais comme) un "corps de pré ado". Je voulais perdre tous ces "marqueurs de féminité" qui quand tu as 11 ans te font juste te sentir grosse par rapport à tes camarades.
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Un grand bravo à toi ! Je suis totalement d'accord: la lutte contre les préjugés ne doit pas générer non plus une telle intransigeance vis-à-vis de soi. "J'accorde de l'importance malgré moi au diktat de la minceur, malgré mon combat de tous les jours contre les hystériques de la graisse, serais-je donc aussi nulle ?" Bien au contraire. Le principal c'est de rester bienveillant vis-à-vis de soi et des choix de vie des gens, tant qu'ils ne tentent pas de les imposer aux autres !
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