Je n'en sais trop rien. Je n'y ai jamais vraiment pensé, parce que j'ai la chance (immense) de vivre en Belgique. (dire en France reviendrait au même)
Dans nos pays, même si tout est loin d'être gagné (et je pense que tant qu'on arrivera pas à l'égalité salariale, le féminisme aura sa raison d'être ! Je ne comprends pas comment c'est encore possible de nos jours, enfin soit.) les femmes de notre génération n'ont plus autant de combats à mener. On a la contraception, le droit à l'avortement, le droit à une éducation aussi poussée que les hommes et j'en passe. N'empêche que... Dans une quantité hallucinante d'autres pays, rien ne se passe aussi "bien". Et rien que pour ça, le féminisme a toujours sa raison d'être.
Puis, même si tout nous est presque permis, avouez qu'il est toujours plus difficile pour une femme d'être carriériste si elle a des enfants (le père, on s'en fout qu'il passe sa vie en voyages d'affaires, ça a toujours été comme ça, ...) mais aussi, il est devenu plus difficile de faire admettre qu'on puisse être heureuse en étant femme au foyer, que ça puisse être un choix.
Et une femme qui baise à tout va, ça reste une pute, quoi qu'on en dise. Je ne sais pas si c'est un combat féministe, mais ces idées là aussi, ça serait chouette qu'on arrive à les débloquer.
Dans l'idéal, j'aimerais un féminisme qui permette aux femmes de mener leurs vie comme elles le souhaitent. D'être soumises, ou celles qui dirigent. De rester peinarde chez elles, à se faire entretenir, à faire rutiler la baraque, ou à sillonner le monde en refusant le culte de la famille.
Voilà, tout simplement. Ca serait bien que les femmes obtiennent cette égalité là.
Et après, ouais, on se penchera sur le cas des hommes, mais excusez moi, jusque là, ils souffrent moins que nous. C'est vrai, on se fout de leur tronche quand ils prennent une pause carrière pour élever les enfants, et les congés paternités sont ridiculement petits. N'empêche, ça ne me parait pas comparable.
Bon, c'était juste l'avis d'une fille qui n'y connait pas énormément sur ce sujet, donc juste des ressentis. Et aussi, je suis agacée par celles qui voudraient la mort du féminisme. S'il n'avait pas existé, on en serait encore à se faire avorter avec des cintres chez des faiseuses d'anges, et peut-être à se prendre des pierres dans la figure pour avoir sourit à un homme.