Le harcèlement sexuel n’a plus besoin d’être explicite pour être condamné

[agapanthe7]

J'avoue tiquer. N'aurait-elle pas pu passer par le harcelement moral?

 

[LoveSalander]

Comme l'a dit une autre mad cette femme a beaucoup de courage car même si on essaye de nous faire miroiter le fait que quand quelque chose ne va pas, au boulot ou aux études, on peut en parler à quelqu'un. Mais dans la réalité on ne peut pas vraiment sans qu'il y ait de grosses conséquences et en général c'est sur la victime que ça tombe, comme mentionné dans l'article les collègues de cette femmes se sont retournés contre elle. C'est déjà un pas en avant de reconnaitre que non ce n'est pas parce que ça ne nous concerne pas directement ou qu'il n'y a pas de violence physique que ce n'est pas dur. Ça serait bien que ce soit appliqué à d'autres formes de harcèlement.

Spoiler: mini racontage de vie

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[Loulalilou]

J'ai une copine ingé qui est la seule nana de son équipe... et bien c'est pas marrant tous les jours... allusions à sa vie sexuelle en permanence, blagues douteuses sur l'incompétence des femmes ceci ou cela...
tu parles d'humour...

 

[Membre supprimé 146616]

J'espère que ça va faire tomber un tabou et qu'il y aura d'autres plaintes qui aboutiront.

Moi, il a duré plus de trois ans, mon harcèlement sexuel au collège...

 

[Bouledenerfs]

Des montages pornographiques et des blagues salaces a longueur de journees ?!?!?
C'est quoi ces entreprises? j'ai tjs du bien tomber, j'ai deja du entendre une ou deux blagues mais jamais a longueur de temps et maintenant que je manage des gens je ne permettrait jamais ce genre de propos!
On est sur un lieu de travail pas dans un pub!

 

[Andorinita]

Je pense qu'il faudrait faire une sensibilisation générale, plus une formation pour les nouveaux employés dont c'est le premier emploi en entreprise. En tant que nouveau on a tendance à laisser passer pas mal de choses, parce qu'on ose pas l'ouvrir ou qu'on pense que c'est normal, alors que ça ne l'est pas du tout du tout...

J'ai du bol, seule nana dans une équipe d'hommes, et y a zéro remarques. Comme quoi...

 

[Pixiez]

Wouhou! C'est tellement vrai que ce n'est pas que les grosses remarques lourdes qui sont chiantes, c'est tout. Les regards dans le bus, les mecs qui arrêtent de parler et qui tournent leur tête quand tu marche devant eux et qu'ils sont juste là pour.. mater? se distraire?
Hier un gros lourd a tourner sa tête a 180° 3x pour me mater dans le bus, j'ai gueuler un bon gros "mais regarde devant toi putain!" .. c'est dingue... Respirer. Inspirer.. On y croit..

 

[pelisse77]

Ça me rappel l'histoire de la fresque représentant un viol dans une salle de garde d'un hôpital.

Oui exactement, où celle qui avait dénoncé cette fresque avait ensuite subi un harcèlement moral énorme ! J'avais trouvé ça scandaleux, et je ne comprenais même pas l'intérêt d'une fresque aussi ignoble dans une salle de repos sur le lieu de TRAVAIL.

Sinon, cet article me rappelle mon dernier stage dans une administration publique, où l'ambiance avec certains mecs dans mon bureau était malsaine. J'ai été déprimée toute la durée du stage... J'ai eu envie de porter plante au RH, ais je n'ai pas osé, peur de me faire "griller".
Des exemples des remarques quotidiennes, le magnifique combo de mon voisin de bureau :
- le conseil très sérieux : "C'est interdit de venir en mini-jupe, c'est une incitation au viol avec les jeunes taureaux dans nos couloirs."
- et le fantastique : "Hmmm je te vois bien en bottes et avec un fouet !"

 

[louloute13]

Je viens de me rendre compte que j'ai vécu ça au collège..c'était en cour d'espagnol, les tables étaient disposées en 2 U, dont un plus petit au centre et j'étais donc assise dans la même branche du petit U d'un mec que je n'appréciais pas spécialement, le genre de mec à faire du bordel en cours. Il faut savoir que j'étais (et je le suis encore) très timide quand je ne connais personne et c'était le cas dans ce cour. Et donc ce mec a profité de ça, pour, pendant toute l'année, imiter des gémissements, me demander constamment si j'avais envie de coucher avec untel ou untel, me disant que j'étais une pute, de façon indirecte en parlant avec ses potes. Je ne répondais rien, mais j'étais tellement mal à l'aise, et donc je rougissais, je baissais la tête sur mes feuilles et finalement je sortais du cours la tête explosée, avec juste une envie de pleurer. Et je me souviens d'une fois où en sortant un des potes de ce mec m'a dit 'hé t'es une pute!' j'ai répondu 'oui d'accord.' et il m'a dit 'non mais c'est une vanne tu vois ahah' oui. c'est drôle. bordel que je me marre! Personne, ni même le prof, n'a jamais fait attention à ça. Le prof n'a jamais remarqué que je n'étais absolument pas à l'aise entourées de ces gens qui passaient leur temps à rire et à faire des blagues salaces. Résultats des courses? Je hais ce gars, et ces foutues personnes qui rigolaient avec lui, et je déteste l'espagnol.

Excuse moi mais il y a confusion...toi tu semblais être la cible particulière du harcèlement, contrairement aux faits de cette jurisprudence.

Bref, au risque de m'attirer les foudres des madz, je reste perplexe. Comme si les tribunaux n'étaient pas suffisamment engorgé pour ajouter un tel cas.
Je connais pas mal de gens procéduriers qui n'hésiteraient pas à utiliser ce "prétexte" pour tenter de se faire un peu d'argent via les dommages et intérêts.

Je n'étais pas dans le bureau de Mme G et ne sait donc pas ce qu'elle a pu ressentir. Néanmoins, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle devait être particulièrement prude car dès lors qu'elle n'était pas visait personnellement, je trouve excessif d'aller se mettre en arrêt maladie pour ça et d'aller aussi loin.
Faut se détendre. Je préfère de loin une entreprise où l'on peut rigoler entre collègues, papoter et dire "cul, bite, chatte" (bien évidemment dans la mesure où ces propos à caractères sexuels ne visent personnes en particulier et/ou ne sont pas émis dans le seul but d'humilier où rendre mal à l'aise le collègue que l'on voit clairement que ça le gène, sinon nous sommes bien ok que cela tourne au harcèlement moral), qu'une entreprise où t'as à peine le droit d'aller dire bonjour à tes collègues et avec qui faut surtout pas avoir la moindre affinité.

 

[Chambray]

Non mais franchement, l'humour a bon dos

 

[RainyMood]

Encore les surnoms entre eux je dirais que ça peut passer. Qu'ils s'appellent "Ma couille" ou "Espèce d'enculé" ça les regardent. Là où ça peut devenir du harcèlement sexuel d'ambiance, ce serait d'entendre leurs fantasmes, d'avoir des propos injurieux, sexistes, dégradants, déplacés ou de les voir mimer des actes sexuels, de voir des photos pornos ou d'entendre des vidéos pornos.

Racontage de vie:

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[JAK-STAT]

Les gens ont des sensibilités différents, ce qui peut ne pas te choquer peut déranger le voisin/la voisine. Certains ne seront absolument pas gênée par des surnoms comme ceux-là et d'autres seront embarrassés.

Je comprends totalement qu'on ne veuille pas se faire surnommer personnellement "bite" "couille" ou "chatte" par ses collègues, mais par contre si c'est deux personnes qui s'appellent comme ça entre elles*, et que les deux sont d'accord, y a aucune raison d'être choqué. Avec des amis on s'appelle "ma salope" ect, c'est entre nous, chacun est d'accord avec son surnom, et si jamais on veut plus se faire appeler comme ça, ça s'arrête tout de suite. De fait je le prendrais très mal si quelqu'un venait nous dire d'arrêter de s'appeler comme ça alors que ça le concerne absolument pas. Donc à voir dans quel contexte.